L'oeil de Philippe Caverivière du 08 octobre 2025

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00:00RTL, l'œil de Philippe Cavrivière.

00:04Bonjour Philippe Cavrivière, la présidente de l'Assemblée, votre rival au perchoir, est restée pour écouter votre chronique.

00:10Tout à fait ça, il n'en restera qu'un à l'arrivée.

00:14C'est une crise politique, peut-être même une crise de régime que nous traversons.

00:19Mais qu'est-ce qu'on a beau temps en ce moment, je suis positif comme je peux.

00:22Bonjour chère Yael, dans le cadre d'un accord gagnant-gagnant,

00:26hier, RTL a fait le buse grâce à l'interview d'Édouard Philippe

00:30qui a demandé à Emmanuel Macron de rentrer au Touquet.

00:33En plus, ça s'est passé chez Fougel, donc par rapport à Thomas Soto,

00:36ce serait commerçant de faire mieux maintenant.

00:39Donc, je vous propose de rester dans le même esprit.

00:42J'ai deux propales de déclarations que vous pourriez faire.

00:45La première, je demande à Emmanuel Macron de s'exiler à Saint-Pierre-et-Miquelon dans les 48 heures.

00:49Ou je demande à Emmanuel Macron de quitter l'Elysée dans les 24 heures,

00:53de divorcer de Brigitte et de faire piquer le chien.

00:55On n'en parle pas le chien.

00:55Ah, vous n'ayez pas d'accord non plus.

00:57Vous voyez, vous choisissez.

00:58Bon, hier, Sébastien Lecornu, le Premier ministre,

01:00a donc reçu à Matignon Gérard Larcher le Président du Sénat

01:02et Yael Broun-Pivet la Présidente de l'Assemblée.

01:04Oui, Yael, vous étiez dans le bureau de Sébastien Lecornu

01:06pour ce qu'Emmanuel a appelé les ultimes négociations.

01:09On est vraiment sur les derniers soldes de fin de série de liquidation de stocks ultimes

01:13de moins 50 sur les moins 70 en moins sur les promotions finales

01:17sur la toté du bien-gazin.

01:18Tout doit disparaître.

01:19C'est terrible la fâche-fâche en politique

01:21parce que t'es un Premier ministre.

01:22T'es content, il est bien, il est à la mode, tu te lèves, paf, il est hasmine.

01:27Alors, vous êtes également allé voir le Président de la République,

01:29mais en écoutant BFM avec Gérard Larcher,

01:33j'ai trouvé le but de votre visite à vous un brin intrusif.

01:37Le Président de la République a reçu dans la journée

01:39la Présidente de l'Assemblée nationale, Yael Broun-Pivet,

01:42et le Président du Sénat pour prendre la température.

01:46Enfin, pour prendre la température.

01:47Alors, déjà, est-ce que Macron a une formation médicale ?

01:51Bon, il y a des Covid qui traînent,

01:54c'est pas idiot non plus !

01:55Alors, en tout cas, j'espère que vous êtes tous prêts

01:57parce que j'ai fait un calcul,

01:59il reste approximativement 580 jours

02:02avant les prochaines présidentielles.

02:03Ça fait à la louche 14 000 heures

02:06si on compte des gouvernements

02:07qui tiennent 15 heures.

02:09Statistiquement, tous ici, tous !

02:12Vous avez une vraie chance d'être ministre

02:13à un moment donné, donc soyons prêts !

02:16Bon, monsieur le politologue,

02:17Emmanuel Macron a désormais trois options.

02:18Nommé un nouveau Premier ministre,

02:20dissoudre l'Assemblée ou la démission.

02:21Alors, démissionner, il ne le fera jamais.

02:23Il déteste trop les chômeurs pour le devenir lui-même.

02:26Mais moi, je vous trouve bien pessimiste.

02:28C'est bien négatif par rapport à nos hommes et femmes politiques

02:30qui font un travail formidable.

02:32Si ça se trouve, la deuxième salve,

02:34elle va être géniale, la deuxième salve !

02:36On l'attend.

02:37Il va dire, allez, je nomme les frères Lebrun,

02:39Teddy Riner, Léon Marchand, Jean-Jacques Goldman,

02:42Gisèle Pellicot, Cédric Jubilard, Bruno Le Maire,

02:44et là, t'as Rotaillot qui va dire,

02:46ah non, on est ok pour Cédric Jubilard,

02:48mais Bruno Le Maire, non, ça va trop loin !

02:51Qu'est-ce qu'il a avec Bruno Le Maire ?

02:53Il est tout énervé.

02:55En tout cas, le paysage politique français

02:56est plus divisé que jamais.

02:58Oui, alors, excusez-moi, je vais être technique,

03:00il y a une tripolarisation de la vie politique,

03:01donc il y a trois grands blocs

03:03que je compte au nombre de cinq,

03:04vu que c'est le bordel à l'intérieur des trois blocs.

03:08D'ailleurs, cette incapacité au compromis,

03:10elle est palpable à l'Assemblée nationale.

03:11Il n'y a que notre invité qui parvient un peu

03:14à amener un peu de cohésion, on l'écoute.

03:17Mes chers collègues, un peu de calme,

03:19ce n'est pas parce qu'on va tous bientôt repartir en vacances

03:22ou en campagne qu'il faut se relâcher.

03:25Allez, on range les jeux de société, là, le Uno.

03:28La dissolution, ce n'est pas les vacances.

03:31Monsieur Barnier, monsieur Barnier,

03:34qu'est-ce que vous...

03:35Il ne m'entend plus, on le perd.

03:37Qu'est-ce que vous faites, monsieur Barnier ?

03:40Il cherche Gaston de Fer.

03:42Oui, mais il n'est plus là, monsieur Gaston.

03:45Non, monsieur Chabon, non plus.

03:46A plus, monsieur Chabon.

03:48Monsieur Seguin, non, monsieur Seguin.

03:50Il s'achève, ils sont tous partis.

03:51Voilà, ils ne sont plus là.

03:53Oui, monsieur Drucker est encore là, encore un petit peu.

03:55Voilà.

03:56François Bayreau,

03:57qu'est-ce que vous faites avec du pop-corn

03:59et des lunettes 3D ?

04:00Ah, vous êtes juste venus pour nous regarder

04:02se foutre de notre gueule.

04:03Vous avez raison, on a mérité.

04:04Voilà, monsieur...

04:06C'est qui avec ses planches ?

04:07Monsieur Fort,

04:08qu'est-ce que vous faites ?

04:10Non, mais ranger ses clous et ses planches.

04:12Mais on ne crucifie pas, monsieur Lecornu,

04:15aujourd'hui, enfin.

04:16On est dans une enceinte laïque.

04:18Alors, monsieur Valls,

04:20il est avec une chaîne de mobilettes et des menottes.

04:22Vous n'êtes pas en train de vous menotter

04:24pour rester ministre, enfin.

04:26Mais il est malade, il a bouffé la clé du cadenas.

04:28Crachez cette clé, crachez cette clé.

04:31Monsieur, monsieur Retailleau,

04:32attention, il y a Bruno Le Maire derrière vous.

04:35C'était une blague, c'était une blague.

04:37J'entends des hurlements sérieux.

04:41C'est monsieur Ciotti ?

04:41Qu'est-ce qu'il y a, monsieur Ciotti ?

04:43Vous êtes en train de vous noyer ?

04:47Qu'est-ce qui se passe ?

04:48Ah, j'ai compris.

04:49C'est parce qu'il y a monsieur Tanguy au-dessus de vous

04:51qui dit

04:51« Dissolution de l'Assemblée ! »

04:54Insectamment, dissolution...

04:54Il y a trop de S pour vous, monsieur Tanguy.

04:58Arrêtez, monsieur Ciotti,

04:59qui n'a pas pied en dessous.

05:00Qu'est-ce qu'il fait ?

05:02Monsieur Philippe, monsieur Attal,

05:04on n'urine pas dans l'Assemblée,

05:05surtout pas sur le portrait du Président, enfin.

05:09Il y a Gérard Larcher qui est en train d'essayer

05:11le costume de Macron.

05:12Vous l'avez déchiré, enfin.

05:15Évitez un bouton à deux minutes près.

05:17Il y a un drone russe qui rentre.

05:20Faites coucou à Poutine,

05:21il a balancé un drone.

05:23Allez, la séance est levée,

05:25le bordel est ouvert.

05:26Merci beaucoup à vous, Philippe Cabrera.

05:28Je vous rappelle,

05:28vous pouvez commencer très tôt la journée

05:30avec Philippe Cabrera,

05:31dès 7h55 et le cave réveil.

05:33Merci, Yael Bond-Pivet,

05:34madame la Présidente de l'Assemblée,

05:35d'être venue ce matin sur RTL.

05:37Bonne journée à tous.

05:38Il est 8h.

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