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Bruno Le Maire : «Il ne se rend pas compte qu'il est toxique», estime Pascal Praud
Europe 1
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il y a 2 mois
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00:00
Europe 1
00:02
16h-18h, Pascal Praud et vous
00:05
Nous sommes avec Sarah Salman, Gauthier Lebray, Georges Fenech et Olivier Guenek
00:09
Je retiens quand même de ce qu'on a entendu tout à l'heure de Bruno Le Maire
00:12
une déconnexion quand il dit
00:13
je suis tombé de l'armoire
00:15
quand mon nom faisait problème
00:18
que Bruno Le Maire
00:20
ne comprenne pas que pour
00:22
beaucoup il est l'homme qui a ruiné
00:24
la France, ça en dit beaucoup sur
00:26
la déconnexion, je ne dis pas qu'il n'y a que lui
00:28
qui a ruiné la France, bien sûr
00:29
les mille milliards, je ne dis pas qu'il est à 100%
00:32
responsable non plus, bien sûr
00:34
mais qu'il ait si peu de recul
00:36
et de lucidité sur lui-même pour dire
00:38
tiens, je suis un problème
00:39
mais ils vivent où parfois nos hommes politiques
00:42
je suis d'accord avec vous Pascal Pachusco
00:43
quand j'ai vu le nom de Bruno Le Maire surgir
00:46
comme une rumeur, je dis
00:47
c'est pas possible, ils ne peuvent pas faire ça, c'est un affront
00:50
c'est-à-dire qu'effectivement Bruno Le Maire
00:52
il a cette image
00:53
pour une partie à tort, pour une autre à raison
00:56
des mille milliards de dettes
00:58
il était là depuis le premier jour
01:00
en 2017, et puis quand on voit la composition
01:02
du gouvernement, à part les 4 LR
01:04
on a l'impression d'être en 2017 et d'avoir une majorité
01:06
absolue pour le parti présidentiel
01:08
donc ça n'allait pas, évidemment que c'était
01:10
une provocation, et certains
01:12
analystes disaient hier, la nomination
01:14
de Bruno Le Maire est sans doute
01:16
le pire choix politique, pire que la
01:18
dissolution pour Emmanuel Macron. Vous avez entendu
01:20
la raison, et la raison elle a été donnée ce matin
01:22
par Vincent Hervoy, elle a été extrêmement intéressante
01:24
c'est-à-dire que le président sur l'Allemagne
01:26
le président veut construire
01:28
un avion
01:29
qui soit franco-allemand
01:31
et Bruno Le Maire qui est
01:33
germanophol
01:35
enfin on a proposé ce poste à d'autres
01:36
avant Bruno Le Maire
01:37
c'était ce que nous apportait
01:40
Vincent Hervoy
01:40
et c'était extrêmement intéressant
01:42
sauf que le poste a été proposé
01:44
à M. Béchut, le poste a été proposé
01:46
à M. Philippe, celui de ministre des armées
01:47
donc Bruno Le Maire n'était même pas le premier choix
01:49
donc même pour faire cet avion franco-allemand
01:51
il y avait d'autres possibilités
01:52
qui est déjà mort, disons-le, clairement
01:54
cet avion n'existe déjà plus
01:55
D'Assos ne veut pas le faire
01:56
les Allemands veulent nous piquer la technologie
01:57
pour le faire de l'autre côté
01:58
c'est une arnaque totale
01:59
bon, ça vous avez entendu la voix
02:01
à l'instant de Laurent Jacobelli
02:03
et je lui laisse évidemment la paternité
02:05
de ses propos
02:06
alors, cette interview de Brut
02:08
elle est, je trouve, surréaliste
02:09
et elle montre l'état
02:10
d'abord de déconnexion de Bruno Le Maire
02:13
disons-le, parce que
02:14
c'est là que tu vois
02:16
il ne se rend même pas compte lui-même
02:18
qu'il est toxique
02:19
oui, mais l'homme qui avait osé prononcer
02:20
la phrase suivante
02:21
j'ai sauvé l'économie française
02:23
après avoir créé mille milliards de dettes
02:25
et capable de tout
02:25
il avait dit aussi qu'il mettrait la Russie
02:28
l'économie
02:30
l'économie russe
02:31
c'est assez intéressant
02:32
moi, j'aime bien la psychologie
02:34
je vous assure
02:35
parce que
02:36
évidemment, c'est très dur
02:37
de comprendre l'autre
02:38
et c'est même quasiment impossible
02:39
on n'a jamais été dans un autre cerveau
02:41
mais ce qui me frappe
02:43
chez Bruno Le Maire
02:44
et chez d'autres
02:44
c'est que son parcours est exceptionnel
02:47
en tant qu'étudiant
02:48
puisqu'il est, je crois, normalien
02:49
et je me demande
02:50
s'il n'est même pas majeur
02:51
et ils ont sans doute
02:53
une intelligence très grande
02:55
mais ils ont un instinct très faible
02:57
parfois
02:57
et il faut les deux
02:59
dans la vie
02:59
peut-être pour avancer
03:00
il faut un instinct
03:01
il faut sentir les choses
03:02
et de ne pas imaginer
03:04
mais je pense qu'il est sincère
03:05
quand il dit
03:05
je suis tombé de l'armoire
03:07
moi, je pense qu'il y a une part
03:07
de second degré
03:08
ça permet de ne pas commencer
03:09
pour tenir des propos aussi lunaires
03:12
je pense qu'il dit ce qu'il dit
03:14
et après il se dit
03:14
quand même
03:15
je ne pense pas
03:16
tout ce que je dis au premier
03:17
j'espère
03:17
parce que sinon
03:18
honnêtement
03:18
mais non
03:18
ce type d'individu
03:22
et je commence à les connaître
03:23
il y en a très peu
03:23
d'ailleurs
03:24
parce qu'ils ont des réussites
03:25
notamment
03:26
avant 25 ans
03:27
très importantes
03:28
voilà
03:28
ce type d'individu
03:30
a une capacité
03:31
à prendre les uns et les autres
03:32
pour des imbéciles
03:33
d'abord
03:33
tous
03:34
sauf eux
03:35
ça c'est la base
03:36
et a un rapport à soi
03:38
où il se remet assez peu en cause
03:41
alors je sais bien
03:42
il sait qu'il est détesté
03:43
il le voit
03:44
comment ?
03:45
ça me rappelle quelqu'un d'autre
03:46
le portrait de le locataire de l'Elysée aussi
03:49
oui vous n'avez pas tort
03:51
en vous écoutant
03:52
je dis tiens
03:53
ça me rappelle quelqu'un
03:54
mais c'est vrai
03:54
et on a souvent dit ça
03:56
Emmanuel Macron
03:57
et j'entends énormément ça
03:58
ces dernières heures
03:59
c'est-à-dire ?
04:00
c'est-à-dire qu'au bout d'un moment
04:01
je ne crois pas qu'il ait zéro instinct politique
04:02
ce n'est pas possible
04:03
donc c'est-à-dire que
04:04
François Bérou
04:05
il accepte le vote de confiance
04:06
alors que François Bérou
04:07
va tomber
04:08
il n'aura jamais
04:08
le vote de confiance
04:09
du rassemblement national
04:11
alors qu'il arrive à Brégançon
04:12
en disant
04:12
le RN va s'abstenir
04:13
sur le vote de confiance
04:14
j'ai eu Patrick Mignola
04:15
mon ministre chargé des relations
04:17
avec le Parlement
04:17
il est formel
04:18
le RN va s'abstenir
04:19
Marine Le Pen évidemment
04:20
ne vote pas la confiance
04:21
elle vote contre
04:21
et je pense qu'Emmanuel Macron
04:22
savait que François Bérou
04:23
allait tomber
04:24
et ensuite donc
04:25
il nomme Bruno Le Maire
04:26
pour provoquer
04:28
cette esclandre au gouvernement
04:30
et bien il y a
04:31
chez Renaissance
04:32
des gens qui pensent
04:33
qu'Emmanuel Macron fait exprès
04:34
qui veut le chaos
04:35
qui veut ce bordel
04:37
pas qu'il veut
04:37
qu'il soit attiré
04:40
par le chaos
04:42
et là on rentre aussi
04:43
dans la psychologie
04:44
pour des raisons
04:45
que ni vous ni moi
04:45
ne savons
04:46
il y a des gens
04:47
qui sont attirés
04:48
naturellement par le chaos
04:49
ça peut exister
04:50
et à ce moment là
04:51
ça fait peur
04:51
parce que je rappelle
04:52
qu'il est président de la république
04:53
mais les petites phrases
04:55
qu'il a dites
04:56
montrent un instinct politique
04:58
très faible
04:59
c'est à dire que
05:00
quand tu dis
05:01
dans une gare
05:02
il y a des gens
05:02
qui sont tout
05:03
et qui ne sont rien
05:04
François Mitterrand
05:06
on n'aurait pas dit cela
05:07
c'est à dire que
05:08
tu n'as pas eu de contact
05:09
personne ne l'aurait dit
05:10
avec
05:10
personne ne l'aurait dit
05:11
vous voyez ce que je souligne
05:13
Chirac n'aurait jamais dit cela
05:14
c'est même pas de l'instinct politique
05:15
c'est de l'humain
05:17
c'est de l'humanité
05:17
c'est de l'humain
05:18
on parle de la même chose
05:19
tu traverses la rue
05:19
pour trouver un job
05:20
la meilleure façon
05:21
de s'acheter un postard
05:22
c'est de bosser
05:23
cette phrase là
05:24
tu traverses
05:25
toutes les phrases
05:27
ne sont pas les mêmes
05:28
c'était pas un chômeur
05:29
en puissance
05:30
qu'il avait face à lui
05:30
toutes les phrases
05:31
ne sont pas les mêmes
05:32
mais il y a des gens
05:33
qui ne sont rien
05:34
ça je pense que
05:36
Jacques Chirac
05:37
n'aurait jamais dit
05:37
une phrase comme ça
05:38
l'instinct ça compte
05:40
et parfois l'instinct
05:41
ça se fabrique aussi
05:41
c'est à dire que
05:42
si tu as été un élu local
05:43
par exemple
05:44
monsieur Jacobelli
05:45
vous êtes tous les dimanches
05:46
à la fête
05:47
j'allais dire au boudin
05:48
j'ai l'honneur
05:53
et la chance
05:54
d'être sur le terrain
05:55
tout le temps
05:56
je vous assure
05:57
moi
05:58
là je blague pas
05:59
je vous admire
06:00
parce que passer tous ces dimanches
06:03
à être avec des
06:04
forcément des électeurs
06:06
qui viennent vous demander des choses
06:08
qui viennent
06:08
parce que ceux qui viennent
06:10
vers vous
06:11
c'est qu'ils ont quelque chose
06:11
à vous demander
06:12
et si je vous disais
06:12
que c'est agréable
06:13
Pascal Proulx
06:13
mais je pense que c'est agréable
06:15
pour vous
06:15
et qu'il faut forcément aimer ça
06:17
il n'y a pas faite la raison
06:18
il y a du contact
06:19
les gens vous disent
06:20
ce qu'il y a un problème
06:21
c'est la fête de la Mirabelle
06:23
vous étiez
06:23
mais j'adore ça
06:25
oui parce qu'il faut aimer ça
06:27
parce que ce sont des capteurs
06:28
de la société
06:29
mais on ne peut pas le faire
06:30
si on n'aime pas
06:30
je suis d'accord avec vous
06:32
mais ça demande
06:33
je pense qu'Emmanuel Macron
06:35
il n'a jamais fait ça
06:35
et bien c'est bien le problème
06:36
je pense
06:37
parce qu'il y avait
06:37
le saboteur des pompiers
06:38
dont on ne connait pas les habitants
06:40
les moules des anciens combattants
06:42
c'était toute la journée
06:44
les moules des anciens combattants
06:48
ça je ne connaissais pas
06:49
les moules des anciens combattants
06:50
vous raconterez vos expériences
06:53
les moules des anciens combattants
06:56
revenons à Bruno Le Maire
06:57
parce que Bruno Le Maire
06:58
m'intéresse
06:58
cette interview
07:00
est parfaitement surréaliste
07:03
cette interview
07:05
qu'il a accordée
07:06
à Brut
07:06
est parfaitement surréaliste
07:08
les indemnités
07:09
liées à la fonction
07:11
de ministre
07:11
parce qu'il a renoncé
07:13
parce qu'en fait
07:14
c'était le seul
07:15
qui avait le droit
07:15
en fait
07:15
comment ?
07:16
c'était le seul
07:17
qui avait le droit
07:17
je crois à cette indemnité
07:18
oui mais les autres
07:19
il y a des conditions
07:21
si vous retrouvez un travail
07:22
dans les trois mois
07:22
si vous avez été député
07:23
vous prenez que 10 000
07:24
pas 30 000
07:24
il y a des conditions
07:27
pour toucher les 28 000
07:28
c'est à dire qu'on est d'accord
07:29
que quand vous êtes nommé ministre
07:31
lorsque vous n'êtes plus ministre
07:33
pendant trois mois
07:34
quoi qu'il arrive
07:35
vous avez 10 000 euros
07:35
sauf si vous êtes député
07:36
et que vous redevenez député
07:37
vous prenez que 10 000
07:38
député c'est 6 mois
07:39
d'accord
07:40
donc c'est en cela
07:41
que quoi qu'il arrive
07:42
les gens qui ont été nommés
07:43
dimanche soir
07:44
toucheront
07:45
trois fois 10 000 euros
07:46
s'ils ne sont pas députés
07:48
s'ils ne sont pas députés
07:49
bien évidemment
07:50
donc elle a raison
07:50
Sarah dans les nouveaux entrants
07:52
il n'y avait que Bruno Le Maire
07:52
qui était concerné
07:53
et il renonce à ces 30 000 euros
07:55
parce que les autres
07:55
étaient députés
07:55
ils étaient mis à bien
07:57
un mandat
07:57
les nouveaux entrants sont tous députés
07:58
et ceux qui étaient reconduits
08:00
ils sont déjà ministres
08:01
depuis au moins 9 mois
08:02
bon alors 16h41
08:04
écoutons Bruno Le Maire
08:06
je n'ai pas pris d'indemnité
08:07
quand je suis parti
08:08
du ministère des finances
08:09
en 2024
08:10
après y avoir passé 7 ans
08:11
je ne vais pas en prendre
08:12
non plus maintenant
08:14
après avoir passé 12 heures
08:16
comme ministre des armées
08:17
aucune indemnité
08:19
aucune
08:20
zéro euro
08:21
je n'ai jamais occupé
08:22
le logement de fonction
08:23
jamais
08:24
ni comme ministre de l'agriculture
08:25
qui a pourtant
08:27
un magnifique hôtel particulier
08:29
dans le centre de Paris
08:30
c'est partie des choses
08:31
qu'il faudrait liquider
08:32
assez rapidement
08:32
pour mettre plus de simplicité
08:34
dans la vie publique
08:34
ni comme ministre de l'économie
08:36
et des finances
08:37
ni comme directeur de cabinet
08:38
du pré-ministre
08:38
jamais je n'ai occupé
08:40
de logement de fonction
08:41
jamais je n'ai utilisé
08:42
davantage particulier
08:44
lié à mes fonctions
08:44
aucune indemnité
08:46
zéro euro
08:47
c'est le contribuable
08:48
qui paye
08:48
à l'actif de Bruno Le Monde
08:50
je peux rappeler quelque chose
08:51
parce que j'y étais ce jour-là
08:53
il nous avait annoncé
08:54
il l'a fait
08:55
en réunion de groupe
08:56
qu'il démissionnait
08:57
de la fonction publique
08:58
il était membre du conseil d'état
09:00
pour montrer que son engagement politique
09:02
était sincère
09:03
authentique
09:04
et à 100%
09:05
il avait démissionné
09:06
de la fonction publique
09:07
c'est-à-dire qu'il ne pourra
09:08
jamais plus revenir
09:09
comme conseiller d'état
09:10
mais c'est très bien
09:11
ce qui était
09:11
non mais je le dis
09:12
c'était en sa faveur
09:13
je le dis bien sûr
09:14
mais vous avez parfaitement raison
09:15
j'ai entendu
09:17
on se met en disponibilité
09:18
vous voyez
09:18
on peut revenir 10 ans
09:20
dans la fonction publique
09:21
lui il a dit
09:22
je fais mon choix
09:23
je démissionne
09:23
je pense pour vous dire
09:24
et c'est vrai aussi
09:26
pour certains
09:27
à un degré moindre
09:29
pour Laurent Wauquiez
09:30
il y a un problème
09:32
chez certains hommes politiques
09:34
dans la sincérité
09:36
ou l'authenticité
09:37
qu'ils dégagent
09:38
et c'est vrai
09:39
que Bruno Le Maire
09:41
il y a
09:42
chez lui
09:43
lorsqu'on l'écoute
09:45
une forme
09:46
de défiance
09:48
qu'on peut avoir
09:50
sur sa sincérité
09:51
voilà
09:51
plus exactement
09:53
une forme d'interrogation
09:54
qu'on peut avoir
09:54
sur sa sincérité
09:55
je n'ai jamais ressenti ça
09:56
moi je trouve qu'il crée
09:57
une antifatise spontanée
09:58
j'ai beaucoup fréquenté
09:58
beaucoup appris
09:59
je n'ai jamais ressenti
10:00
ça fait partie des ministres
10:01
qui mentaient beaucoup
10:02
à l'Assemblée Nationale
10:03
lorsqu'on posait des questions
10:04
au gouvernement
10:04
ils faisaient partie
10:05
de ceux qui niaient
10:06
les problèmes
10:06
et qui annonçaient
10:07
de fausses mesures
10:08
tous ne le font pas
10:09
lui avait recours
10:10
à cette facilité
10:11
assez facilement
10:11
il y a
10:12
parce que
10:13
c'est un mélange
10:14
de très grande intelligence
10:16
disons-le
10:16
très grande intelligence
10:17
et il l'a montré
10:19
dans beaucoup de domaines
10:20
de très grandes également
10:21
techniques
10:23
qu'il a
10:23
techniques de management
10:25
mais je trouve également
10:27
qu'ils font des erreurs
10:29
des erreurs de com
10:30
quand il écrit un livre
10:32
et qu'il est à Bercy
10:33
je pense que c'est une erreur
10:34
on n'écrit pas
10:35
chez Gallimard
10:36
un roman
10:36
quand on est ministre
10:37
des finances
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on choisit son camp
10:39
avec de telles scènes
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pour en vendre si peu
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ça c'est encore autre chose
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une scène osée
10:45
parce que les français
10:46
qu'est-ce qu'ils se disent
10:47
les français
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ils rament
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c'est dur pour eux
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ils se disent
10:49
il a le temps d'écrire
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c'est une vraie plume
10:52
d'accord
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mais c'est pas
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je vous ai sûr
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mais demandez
10:58
aux gens de l'édition
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les anciens
11:01
qu'on m'attend
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on m'écoute
11:03
dans ce studio
11:06
je peux rien dire
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sans que ça déclenche
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en fait vous hésitez
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vous hésitez
11:10
entre députés
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artistes de cabaret
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pour la la toute
11:13
très suite
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