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  • il y a 6 semaines

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00:00Le journal, Christophe Lamarre.
00:02La crise politique, dans une demi-heure, Sébastien Lecornu recevra les chefs de parti du socle commun,
00:06les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat à Matignon.
00:09Les Républicains ne seront pas représentés, mais leur président ne ferme pas la porte
00:13à un gouvernement de cohabitation avec la Macronie.
00:17Bruno Retailleau était l'invité exceptionnel d'Europe 1 et CNews il y a quelques minutes.
00:20Ce qui est exclu, c'est que LR se fonde, se dissolve dans une majorité macroniste.
00:25En revanche, là encore, la boussole c'est les Français.
00:28Donc ce matin, vous ne fermez pas la porte à une éventuelle participation ?
00:33À une condition, c'est que ce soit un gouvernement que j'appellerais de cohabitation.
00:38Le président des Républicains, Bruno Retailleau, il y a quelques instants sur Europe 1 et CNews,
00:42j'axerais la balle et dans le camp de la Macronie.
00:45Oui absolument, Bruno Retailleau ne ferme pas la porte à la possibilité de travailler de nouveau avec le bloc central.
00:53J'ai une...
00:54J'ai une...
00:56Pardon Jacques, c'est parce que non.
00:57Allez-y, reprenez.
00:59J'ai une seule boussole, c'est l'intérêt supérieur de mon pays.
01:03Les choses sont très claires, il y a donc deux options, la cohabitation ou la dissolution.
01:09Et lorsqu'il parle de cohabitation, il cite l'exemple de Michel Barnier,
01:14puisque Bruno Retailleau explique que s'il y a un Premier ministre de gauche, il pense qu'il faut le censurer.
01:20Jacques, en fait, ce qu'il faut comprendre quand Bruno Retailleau parle de cohabitation, c'est qu'il estimait que le poids des LR dans le gouvernement de Sébastien Lecornu était largement insuffisant, pensait-il.
01:30Oui, absolument, et il revient d'ailleurs sur... il explique cette démarche de ne pas accepter la poursuite de son travail au ministère de l'Intérieur.
01:38Il estime qu'on ne lui a pas dit la vérité, que Sébastien Lecornu lui a caché cette nomination de Bruno Le Maire au ministère des Armées.
01:46Alors, une autre question a été posée par Sonia Mabrouk, très importante, car c'est un souhait qui monte dans le pays.
01:5270% des Français songent qu'il serait peut-être bon qu'Emmanuel Macron démissionne.
01:58À quoi Bruno Retailleau a répondu ? Lui, il pense que ça n'est pas une bonne idée.
02:02Oui, il est extrêmement prudent sur cette question. Il n'appelle pas à la démission du chef de l'État,
02:08contrairement à Edouard Philippe, qui ce matin appelle à une présidentielle anticipée après le vote du budget,
02:16donc une sorte de programmation de la démission du chef de l'État.
02:20Ce n'est absolument pas la ligne de Bruno Retailleau, qui se dit donc extrêmement prudent,
02:26qui explique que nous n'avons pas intérêt à une élection présidentielle.
02:30Il explique qu'être gaulliste et que c'est une décision extrêmement grave,
02:34qui ne revient qu'au président et à lui seul.
02:36Oui, question qui va monter dans les prochains jours.
02:39Dominique Régnier de la Fondapol exprime, semble-t-il, pratiquement le même point de vue ce matin dans les colonnes du Figaro.
02:44Merci beaucoup.
02:45Jacques Serret du service politique d'Europe 1, on vous reviendra évidemment dans la journée sur Europe 1.
02:50On va beaucoup parler de la suite de cette crise politique.
02:52En attendant, la suite du journal. Christophe Lamarre.
02:54Et l'actualité, ce sont aussi les commémorations du 7 octobre 2023 en Israël.
02:58Plus de 1200 tués lors des massacres perpétrés par le Hamas,
03:01le pire pogrom antisémite depuis la Seconde Guerre mondiale.
03:04Un site témoigne de la violence qui s'est exprimée ce jour-là.
03:08Le festival Nova à 5 kilomètres de la bande de Gaza.
03:10Plus de 370 festivaliers y ont été massacrés par les terroristes.
03:15Antoine Bienveau, vous êtes l'envoyé spécial d'Europe 1 en Israël.
03:18Deux ans après, le lieu porte encore les traces de l'attaque.
03:22Oui, ici dans l'ouest du Negev, à quelques kilomètres seulement de Gaza,
03:27le portrait des victimes tombées sous les balles des terroristes sont affichés partout.
03:31Des portraits d'israéliens, souvent jeunes, sourire aux lèvres,
03:35devant lesquels de très nombreuses personnes sont en train de se recueillir.
03:40Sur ce sable fin, encore marqué par l'horreur du 7 octobre,
03:43une cérémonie va avoir lieu dans quelques minutes,
03:46alors qu'au loin, les détonations de missiles israéliens résonnent depuis ce matin.
03:52Ce moment, il promet d'être évidemment très émouvant,
03:54d'autant qu'il faut le rappeler, ce mardi 7 octobre,
03:57coïncide avec le deuxième jour d'une fête juive, la fête de Soukhot.
04:02C'est une fête qui est habituellement très festive,
04:05et où, au début, on érige des cabanes dans lesquelles les israéliens vont manger,
04:11dormir pendant une semaine.
04:12Habituellement, cette construction de cabanes se fait dans la joie, dans la fête.
04:17Cette fois, au Festival Nova tout à l'heure,
04:19elle se fera dans le silence pour marquer la gravité de cette commémoration du 7 octobre.
04:24Antoine Bienveau, envoyé spécial d'Europe 1 en direct du désert des Guèves,
04:28dans ce qui fut le Festival Nova en Israël.
04:31Merci Christophe Lamarre, c'était votre journal.
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