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  • il y a 3 semaines
LA RADIO DU CINEMA : Christian Clavier - La Vis Comica - Interview du réalisateur et producteur David Serero au micro dujouranliste cinéma David Marmier (2025)
Transcription
00:00En fait, ce film, c'est vrai qu'on voit les différentes étapes,
00:04on le voit habillé différemment, à plein de reprises différentes,
00:07et du coup, voilà, on sait que vous y avez été step by step,
00:11et la première des questions, c'est de savoir comment,
00:15et vous y avez répondu partiellement,
00:16mais comment on gagne la confiance d'une telle personnalité,
00:20alors que jusqu'à ce jour, il n'existait pas de documentaire le concernant.
00:24Et il n'avait jamais accepté de faire le moindre documentaire,
00:28il y en a beaucoup qui ont été faits sur lui,
00:30où ils avaient pris des bouts d'interviews avec Lina,
00:33et puis il y avait une voix off qui racontait au milieu de ça.
00:36Oui, qui n'était pas du tout votre démarche.
00:37Qui n'était pas du tout ça.
00:38Moi, c'était, en fait, ce qui lui a plu, c'était, moi, je veux parler du métier.
00:42Oui.
00:42Voilà, c'est, moi, j'aurais, et mon exemple que je lui ai cité, c'était,
00:46j'ai écouté, j'aurais rêvé m'asseoir avec Louis de Funès,
00:51où il me parle du métier, où il me dit, voilà, comment il faut jouer la comédie,
00:55voilà, comment il faut ça.
00:56Et ce qu'on oublie de Christian Clavier, c'est que ce n'est pas juste un grand acteur,
01:00c'est aussi un très grand auteur, qui a écrit Les Visiteurs, Les Anges Gardiens, etc.
01:05Mais aussi, et avec ses comparses du Splendide, mais aussi un grand producteur.
01:11Donc, c'était important pour moi qu'il raconte sa vie,
01:16mais de son point de vue, comment il l'a ressenti.
01:18Donc, quand il fait Twist Again à Moscou, ça ne marche pas,
01:22il l'explique après Mes Meilleurs Copains, ça ne marche pas,
01:24il se retrouve, il n'a plus rien, il n'a personne,
01:27personne ne veut faire le film avec lui,
01:29et il entend qu'il y a un gars, Jean Reno, le grand, du grand bleu,
01:34tiens, on va le voir, et là, ça repart, et après, il va sur Les Visiteurs.
01:38Donc, il a eu une vie absolument exceptionnelle, une vie professionnelle,
01:44et moi, ce qui m'intéressait, c'était de parler de ça, c'était de le laisser parler.
01:47Et alors, justement, David, merci de me faire la transition,
01:50mais pour moi, c'est un documentaire.
01:53Alors, vous avez quand même une façon, et je peux même dire une signature,
01:57pour commettre vos documentaires.
01:59On parle véritablement de film.
02:00La qualité de la lumière est extrêmement élaborée, soignée.
02:04Le narratif est très dynamique, vous séquencez énormément,
02:10et donc, ça crée un narratif très filmique.
02:14Et ce que je voulais préciser, c'est que quand on voit ce film,
02:17d'abord, en fait, ça se consomme vraiment...
02:20On est happé par les propos de Christian Clavier.
02:23Et pourquoi ? Parce qu'en fait, on peut l'apparenter un peu à une masterclass.
02:27C'est-à-dire que, clairement, pour moi, ce film-là,
02:31je pense que quand on est ambitieux dans le monde de la comédie,
02:36pour moi, ce film, il fait partie de son apprentissage.
02:39Et ça, véritablement, vous corrigez-moi si je me trompe, David,
02:42mais pour moi, ce film, en fait...
02:45Et lorsque j'ai eu le privilège de vous accompagner
02:48pour la présentation de l'avant-première parisienne,
02:51et on a eu un question-réponse juste dans la foulée
02:53avec les gens dans la salle,
02:55et j'ai entendu à plusieurs reprises
02:57des gens qui disaient...
02:58Donc, il y avait pas mal de comédiens qui se sont déplacés
03:00pour voir un peu, justement, de quoi il s'agissait.
03:03Et pour moi, en fait, à l'unisson,
03:05ils ont dit, pour nous, c'est une masterclass.
03:07C'est-à-dire que, d'un point de vue pédagogique,
03:09et vous le détaillez très, très bien,
03:11on apprend énormément de choses.
03:13Et vous-même, vous venez de nous le préciser,
03:15il vous a appris cette histoire des trois fins.
03:18Et donc, finalement, même pour vous,
03:19c'est une sorte de...
03:21Vous avez franchi un step, quelque part, grâce à lui.
03:23Oui, oui, ça fait plaisir ce que vous dites,
03:26et vous avez tout à fait raison.
03:27Mais même, je veux même vous dire,
03:28le titre à la base du film que je voulais appeler,
03:30c'était la masterclass.
03:32Mais j'ai trouvé que ça faisait prétentieux,
03:35et lui, il trouvait aussi que ça faisait prétentieux.
03:36Peut-être moins cinématographique, je pense.
03:38Voilà, et après, c'était très vite...
03:41En fait, je voulais l'appeler...
03:43Vu que tous les acteurs, en fait, disaient
03:45« Il a la vis comica, il a la vis comica, il a la vis comica »,
03:49à la fin, voilà, je voulais l'appeler comme ça.
03:52Mais c'est vrai, je pense que c'est un film
03:54qui, bien sûr, a sa place aujourd'hui.
03:55Mais je pense que c'est quelque chose que,
03:57même dans un demi-siècle, où on...
03:59Ça va s'inscrire dans le temps.
04:00Ça va s'inscrire dans le temps.
04:01Comme aujourd'hui avec Louis de Funès.
04:04Pour moi, en fait, c'est parfaitement vrai.
04:06Je partage cette vision, en fait,
04:09de la dimension intemporelle
04:11que vous avez donnée à ce projet artistique.
04:14Il se livre comme jamais.
04:15Et je pense que, globalement,
04:17dans cette vision extrêmement artistique, néanmoins,
04:21il transmet, je dis bien, il transmet, en fait,
04:24des informations qui serviront plusieurs générations.
04:28C'est-à-dire que ce projet artistique,
04:30il va rentrer un peu dans une bibliothèque
04:32un peu de la cinémathèque française, quoi.
04:34C'est-à-dire que les gens pourront s'appuyer,
04:36que ce soit des écoles de cinéma,
04:38des écoles d'acting, etc.,
04:40pourront dire, voilà, regardez ce film
04:42et vous allez apprendre des choses sur vous-même, en fait.
04:44Mais effectivement, j'ai quand même voulu garder,
04:47ça fait plaisir, vous dites ça,
04:48c'est que même si je fais ce qui est techniquement un documentaire,
04:52je veux toujours que mon film documentaire,
04:55il ressemble à un film à la James Bond.
04:57Vous voyez, tant par la couleur,
05:00tant par tout ça.
05:01Et ce qui est très intéressant, c'est que,
05:04et après, quand je produis du théâtre,
05:06je mets en scène du théâtre,
05:07je veux que ça ait l'air, justement, d'un documentaire.
05:10C'est-à-dire vers le plus raw, on dit en anglais,
05:13c'est-à-dire le plus brut, le plus naturel,
05:16le plus spontané.
05:17Et c'est ce qui me plaît, justement, dans le documentaire,
05:19c'est que le script ne s'écrit pas à l'avance.
05:22Donc, vous devez préparer, vous devez être à l'écoute,
05:28savoir rebondir quand il faut.
05:30Et puis, quand vous êtes devant un géant comme Christian Clavier,
05:32il vous emmène, il change, il bouge.
05:36Il n'y avait rien vraiment dans le film qui est un petit peu chronologique.
05:41Même s'il y a un petit peu de chronologie au début,
05:44mais très vite, on va à gauche, on va à droite, on revient.
05:46Il y a Jean-Rénaud qui parle, il y a Didi Bourdon, on revient.
05:49L'autre, il démarre un sujet, l'autre, il finit, l'autre, il reprend, etc.
05:53Donc, ce que je voulais, c'était aussi
05:54que le film ressemble à Christian.
05:59C'est-à-dire, Christian, c'est quoi ?
06:01C'est des couleurs vives, c'est du dynamisme,
06:04c'est de l'énergie.
06:05De la spontanéité.
06:06De la spontanéité et de la rapidité.
06:08C'est-à-dire que lui, il m'a dit, une fois,
06:10il m'a dit, tu vois,
06:12il travaillait avec un grand, avec un metteur en scène,
06:15il disait, voilà, cette scène, elle est superbe,
06:17elle a été très bien jouée,
06:19mais elle a duré 4 minutes.
06:20Vous allez me faire la même, mais en 2 minutes.
06:22Vous voyez ?
06:23Donc, en resserrant.
06:25Et justement, je suis parti à l'origine de ce resserrage,
06:28il vient d'où ?
06:29Et c'est Gérard Juniot qui explique,
06:31voilà, il jouait dans une cave,
06:33et puis ils avaient...
06:34Ça, c'est à l'époque du Splendid.
06:35Voilà, une demi-heure, trois quarts d'heure,
06:37et puis en haut, après, il y avait un musicien qui jouait.
06:40Donc, ils ont dit, il faut vraiment qu'on laisse aucun blanc,
06:42qu'on envoie les trucs rapidement,
06:44parce que sinon, après, on était morts.
06:47Donc, ce film, voilà, je trouve,
06:49même dans la bande-annonce,
06:50on sent, donc, la variété,
06:52on sent qu'il y a plein de choses,
06:53on sent que ça bouge,
06:54on sent qu'il y a du rythme.
06:55Et ça, c'était à l'image de Christian.
06:57Par exemple, le prochain film qui est sur Serge Lamar,
06:59on est sur une autre dynamique complète.
07:03Alors, on va y revenir sur les prochaines actualités,
07:04mais ce qu'il y a d'intéressant,
07:06et je voudrais quand même qu'on évoque ça aussi,
07:08c'est que, sans spoiler, en fait,
07:11parce qu'il n'y a pas d'intrigue,
07:13mais on progresse avec le comédien, l'acteur,
07:16et donc, il donne des tips,
07:18des... comment on pourra traduire ça ?
07:20Des conseils.
07:21Des conseils, des conseils.
07:23Et justement, je me souviens...
07:24Alors, ce que j'aime aussi,
07:26c'est qu'il rend hommage à tous ses pairs,
07:27qui ne sont pas très nombreux.
07:28Rappelez-moi cette...
07:31Alors, Tzila Chepton.
07:32Merci.
07:33Imprononçable, mais alors...
07:34Non, non, non, mais je ne comprends pas.
07:35À un moment donné du film,
07:37et là, en fait, c'est là où je pense
07:38que vous avez vraiment une maestria émotionnelle fabuleuse
07:43par rapport à la complicité que vous établissez.
07:47Et ça, ce n'est pas valable qu'avec Christian Clavier.
07:49On retrouve ça aussi avec Christophe Rocancourt.
07:52La confiance que vous arrivez à donner aux gens,
07:55forcément, en retour, en fait, c'est sans filtre.
07:57Ça veut dire qu'émotionnellement,
07:59il vous offre beaucoup plus, peut-être même,
08:01que vous attendez.
08:02L'idée, c'est qu'en fait, cette dame,
08:04qui, évidemment, lui a montré une grande partie du chemin,
08:07il lui porte un intérêt,
08:08mais c'est un homme pudique, en réalité.
08:10C'est un homme pudique.
08:11Il donne tout quand il joue.
08:13Il ne joue très peu de fois.
08:14Il ne joue qu'une fois, bien souvent.
08:16Mais c'est un énorme travailleur.
08:18Il connaît les répliques de ses autres partenaires de jeu, etc.
08:23Tout ça est expliqué brillamment dans le film.
08:25Et à un moment donné, il y a une rencontre.
08:29On est aux trois quarts du film, en fait.
08:30Il y a cette rencontre.
08:32Et là, il a les larmes aux yeux.
08:33Oui, c'est à la fin.
08:34Oui, et c'est même vers la fin.
08:35Et ça, essayer d'immortaliser.
08:38Parce que Christian Clavier, c'est un homme de...
08:41Vraiment, vous avez brisé la glace.
08:43Et ce moment en particulier,
08:45je l'ai trouvé extrêmement touchant.
08:47Et la salle, en fait,
08:48il y a eu comme une espèce de silence.
08:50Parce qu'il habite complètement la salle de cinéma qui était pleine.
08:54Et c'est vrai qu'on le découvre vraiment.
08:58Et c'est ça que je voulais préciser.
08:59C'est que ce film,
09:01c'est aussi une façon, une passerelle
09:03pour explorer des côtés plus discrets,
09:07voire même peu connus de Christian Clavier.
09:09Et je pense que ça, en fait,
09:11il faut savoir vous féliciter, David,
09:13pour ce travail-là.
09:14Parce que, véritablement,
09:15je pense qu'il n'a pas triché.
09:17Vous n'avez pas triché avec lui.
09:18Vous lui avez prouvé, en fait, l'énergie
09:20que vous étiez capable de déployer
09:22pour réussir ce projet artistique.
09:24Et en contrepartie, il l'a ressenti.
09:26C'est quelqu'un qui ressent parfaitement les émotions.
09:28Et il vous a donné, à mon avis,
09:30bien plus que vous n'aviez imaginé.
09:31Oui, oui, oui.
09:32En fait, moi, j'étais content,
09:33rien que déjà avec la première interview.
09:35J'avais de quoi faire, rien qu'avec ça.
09:38Mais non, en fait,
09:39il y a de quoi faire un film de 10 heures avec lui.
09:42Parce que, d'ailleurs, peut-être même un jour,
09:44toutes les choses...
09:44Peut-être qu'il y aura des rushs.
09:45Voilà, qu'il raconte à côté.
09:47J'aurais envie de peut-être le sortir dans un livre.
09:49Ce serait chouette.
09:50Mais il raconte tellement de choses hyper intéressantes.
09:52Mais il fallait que ça ait sa place dans le livre.
09:55Et puis, il faut faire attention aux redites aussi.
09:57Bien sûr.
09:58Et puis, il dit ce que les autres aussi disent.
10:00Mais c'était bien d'avoir de la variété de plans,
10:03j'appelle ça.
10:03Mais en fait, ouais, c'est...
10:06Parce que je n'approche pas comme un journaliste, en fait.
10:08Avec tout le respect que j'ai pour les journalistes,
10:10c'est que...
10:10J'espère.
10:11Non, non, mais j'ai une relation, en fait,
10:15où je parle, tout est très naturel, en fait.
10:18Et très fluide avec moi, très diplomate.
10:21Et à chaque fois, je dis,
10:23si ça se fait, c'est super.
10:25Si ça ne se fait pas, on est amis,
10:27je suis tout aussi heureux.
10:28Vous voyez, tout va bien.
10:29Je ne suis pas non plus...
10:30Il faut que ça se fasse, s'il vous plaît, etc.
10:33Donc, tout se fait à chaque fois naturellement.
10:36Et surtout, j'ai un très grand respect
10:38pour le CV de la personne.
10:40Le nombre de followers, tout ça,
10:42je m'en fous complètement sur Instagram,
10:44tout ça, c'est mon dernier souci.
10:46Mais le CV de la personne.
10:48Donc, moi, je respecte ce CV.
10:49Son parcours et ses expériences, bien sûr.
10:51Et ça n'a jamais été la...
10:52Je n'ai jamais mis la main sur le dos.
10:54Eh, ça va, mon pote ?
10:55Non.
10:55C'est toujours...
10:56Je le vois comme un dieu, quoi.
10:58C'est vraiment...
10:59J'embrasse la main.
11:01Ce n'est pas tout à fait faux.
11:02Ah ouais, non, non.
11:03Mais c'est ça.
11:03J'embrasse la main
11:05parce que pour moi,
11:06il est sacré, quoi.
11:08Et ça, les gens le voient.
11:10En fait, par exemple,
11:11quand j'ai fait Roquencours,
11:12je me souviens,
11:13il y a quelqu'un qui a dit,
11:14qui est proche de l'entourage de Roquencours,
11:16qui a dit,
11:16c'est un grand film
11:17parce qu'il y a un réalisateur
11:19qui est passionné par son sujet.
11:21Qui lui-même est passionnant.
11:23Mais qui est passionné par son sujet.
11:25Et c'est vrai que
11:25quand vous dites...
11:28Moi, je suis passionné par lui, en fait.
11:32Et pareil avec Roquencours,
11:34où j'étais passionné par ce sujet-là,
11:36même si c'est quelqu'un
11:37qui a fait des délits financiers.
11:39Moi, j'étais passionné
11:40par son parcours de vie, en général.
11:42Ça veut dire que j'étais d'accord
11:43avec ce qu'il a fait.
11:44Mais je voulais au moins
11:46le laisser parler.
11:47C'est pour ça que
11:48aujourd'hui, d'autres,
11:51comme Serge Lama, etc.,
11:52me disent,
11:53il me l'a dit il n'y a pas longtemps,
11:56je lui ai dit,
11:56il faudra que tu me la redises
11:57et que je t'enregistre,
11:58parce que je n'ai pas de personne
11:59qui me croit.
12:00Et il m'a dit,
12:01jamais dans ma vie,
12:03je suis allé aussi loin
12:05dans l'interview
12:06qu'avec toi.
12:07Et en fait,
12:09je pense que c'est aussi
12:10parce que
12:10je suis moi-même acteur
12:12que j'ai une connaissance
12:13du classique
12:14via l'opéra,
12:15via les rôles
12:16que j'ai joués
12:17de Shakespeare, etc.
12:18Donc, quand il parle
12:19d'acteur,
12:21moi, ça m'intéresse
12:22de savoir
12:23qu'est-ce qui se passe
12:24dans sa tête.
12:24Vous pouvez le regarder
12:25dans les yeux,
12:25c'est ça que vous êtes
12:26en train de dire.
12:26Mais en même temps,
12:27je l'écoute.
12:28Je pense qu'il faut
12:28préciser une chose,
12:29parce que c'est très important.
12:31Vous avez donc
12:32un parcours de vie,
12:34vous avez
12:35arpenté les plus grands
12:37opéras du monde
12:37pour chanter
12:38l'art lyrique,
12:40vous avez d'ailleurs
12:40un timbre de voix
12:41qui vous accompagne,
12:42c'est plus
12:42qu'un avantage.
12:45C'est plus qu'un avantage
12:46et ça aussi,
12:46je pense que ça
12:47posture quelque part,
12:49en fait,
12:49l'interview.
12:49et c'est vrai
12:51que vous avez
12:52cette grande
12:52gentillesse naturelle
12:53qui met en confiance
12:54très rapidement
12:55les gens
12:56et forcément,
12:57tout ça accouche
12:58de bébés
13:00qui sont
13:01véritablement
13:01habitis
13:02parce que
13:03les moindres...
13:04C'est des enfants.
13:05Voilà.
13:05Et quelque part,
13:07ils ont eu
13:07une bonne éducation.
13:08Ah, c'est gentil.
13:09C'est ça le propos.
13:10C'est qu'en fait,
13:11vous essayez
13:12de les faire grandir
13:13avec beaucoup
13:14de belles éducations,
13:15de belles valeurs
13:16et la plupart du temps,
13:17les films que vous faites,
13:18et ça, je pense
13:19qu'on s'en rendra compte
13:20un peu plus tard,
13:21ils s'inscrivent
13:22dans la durée.
13:23Oui, en fait...
13:23Et ça, je pense
13:24que les gens
13:25n'ont pas conscience
13:25de ça.
13:26Ah, c'est trop gentil.
13:27Je pense aujourd'hui,
13:28David,
13:28que pour moi,
13:30vous avez quand même
13:30et à la fois
13:31inventé un ton narratif
13:33et pour moi,
13:34vous êtes en train
13:35de faire naître
13:36une collection
13:36de personnalités
13:38qu'on connaît
13:39plus ou moins bien.
13:41Là, vous avez
13:41un peu le nez creux,
13:43c'est qu'en fait,
13:43vous savez sentir
13:45là où le talent
13:46va s'inscrire
13:47dans la durée
13:48et quand vous parlez
13:49d'une personnalité
13:50comme Serge Lamar,
13:51qui sont quand même
13:52des gens absolument
13:53incontournables
13:54pour plusieurs générations,
13:56je pense que
13:57votre intuition masculine,
14:00elle est pour moi
14:01en fait précieuse.
14:03Je ne sais pas
14:03ce que vous en pensez.
14:04Oui, en fait,
14:05moi, c'est...
14:06En fait,
14:06quand vous faites un film,
14:07d'abord, merci
14:08pour ce que vous dites
14:08et quand vous faites
14:10un film sur quelqu'un,
14:12c'est vraiment
14:13deux ans de votre vie.
14:15C'est vraiment ça.
14:15Même si je fais
14:16plein de films
14:17en même temps
14:18et je n'ai pas
14:19le choix
14:19parce que
14:20la personne
14:23est disponible là,
14:25après,
14:25elle revient vous voir
14:26dans trois mois,
14:26donc qu'est-ce que
14:27vous allez faire
14:27pendant trois mois ?
14:28Donc,
14:28je joue sur plein
14:30de films différents
14:30mais c'est vrai
14:32que lorsque
14:34vous dites
14:35que vous faites
14:35deux ans
14:36sur quelqu'un,
14:37la personne,
14:37d'abord,
14:38va le savoir
14:38et surtout,
14:40moi,
14:41je vais défendre
14:42mes films,
14:42c'est-à-dire,
14:43je vais faire
14:43toutes les questions-réponses
14:44avec le public,
14:46je fais
14:46toutes les interviews,
14:48je ne sont pas aussi
14:49bonnes qu'avec vous,
14:50bien sûr,
14:50mais je vais me voir
14:53toutes les interviews,
14:54je vais promouvoir,
14:55je vais taper aux portes,
14:56je vais dans toutes les salles,
14:57parce que pour moi,
14:58c'était important
14:59d'amener le documentaire
15:01dans les salles de cinéma.
15:02Et aussi,
15:03c'est pour moi
15:04une façon de progresser
15:05qui est immense,
15:06parce que du coup,
15:07en rencontrant le public,
15:09je reçois les échos
15:10et en fait,
15:11elle me dit,
15:11tiens,
15:11là,
15:12cette période,
15:12là,
15:13je me suis un peu ennuyé,
15:14moi,
15:14tout de suite,
15:15parce que c'est moi
15:15qui fais le montage
15:16de tous mes films,
15:17je rentre le soir même,
15:18boum,
15:19je branche les disques
15:20et je coupe
15:20ou je remonte,
15:21une personne dit,
15:23ah,
15:23il y avait une inscription
15:23qui est écrite,
15:24je n'ai pas eu le temps
15:25de la lire,
15:26ça allait trop vite,
15:26après,
15:27je regarde,
15:27oui,
15:28ça allait trop vite,
15:28effectivement,
15:29et je rallonge,
15:30etc.
15:30Donc,
15:30j'ai beaucoup de tests,
15:31donc en fait,
15:32toute cette,
15:33on appelle ça
15:34une économie circulaire,
15:35c'est-à-dire,
15:36tout ce qui,
15:37en fait,
15:38me définit,
15:40en fait,
15:40c'est ce qui devient
15:41ma richesse,
15:42en fait,
15:42mais c'est vrai que,
15:44on me propose
15:45beaucoup de choses,
15:46on me dit,
15:46tiens,
15:47celui-là,
15:47ce sera possible,
15:48et je dis,
15:49en anglais,
15:50it's not strong enough,
15:51c'est-à-dire qu'il n'y a pas
15:52de quoi avoir des munitions
15:54pour tenir un public
15:56pendant une heure,
15:57parce qu'il vous faut
15:57une vie qui monte,
15:59qui descend,
16:00qui a eu des problèmes,
16:01qui a eu,
16:02vous voyez,
16:03et quelque chose
16:03qui puisse parler aux gens,
16:04parce que moi,
16:05quand j'appelle
16:05des salles de cinéma,
16:06et je leur dis,
16:07je fais un film
16:08sur machin,
16:09bidule,
16:09ah ouais,
16:10c'est qui,
16:10ou il y a qui
16:11dans le film,
16:12vous voyez,
16:13donc,
16:15là,
16:15par exemple,
16:15vous appelez Christian Clévy,
16:16tout le monde sait
16:17tout de suite quoi,
16:17il s'agit,
16:18roc en cours,
16:18tout le monde sait
16:18tout de suite,
16:19donc,
16:20par exemple,
16:21là,
16:21j'ai un film
16:22sur Richard Olinsky,
16:24le sculpteur,
16:25voilà,
16:25et là,
16:26je dis,
16:26vous savez,
16:27il ne voit pas des fois,
16:28vous savez,
16:28ces sculpteurs,
16:29celui avec les animaux,
16:30le cong,
16:31la machin,
16:32ah oui,
16:32le gorille,
16:34le machin,
16:35donc,
16:35là,
16:35les gens,
16:36ils voient,
16:37donc,
16:37même s'ils ne connaissent pas le nom,
16:39mais ils connaissent la,
16:40mais il n'y a pas longtemps,
16:41là,
16:41j'ai démarré à faire un documentaire
16:44sur une jeune entrepreneuse
16:45qui s'appelle
16:46Laura Frenoy,
16:48Laura Gardin,
16:49maintenant,
16:50qui,
16:50voilà,
16:52qui est une jeune entrepreneuse
16:52dans la restauration,
16:53mais c'est un parcours
16:54qui est hyper,
16:56hyper intéressant,
16:58et qui,
16:59pareil,
16:59il y a 18 ans,
17:00elle a monté son premier restaurant,
17:01elle a repris un restaurant,
17:03elle a grandi,
17:04elle en a presque 10 maintenant,
17:06en même pas 10 ans,
17:08quoi,
17:08et en même temps,
17:09elle est devenue maman,
17:10etc.,
17:10donc,
17:10c'est des parcours,
17:11et c'est dans sa région normande,
17:13donc,
17:13c'est des parcours qui sont hyper,
17:15hyper intéressants
17:15et qui nous inspirent aussi,
17:17mais pour présenter,
17:18par exemple,
17:19ce doc en question,
17:21j'ai dû gagner mes échelons
17:23sur les autres,
17:24donc,
17:24ce qui est intéressant,
17:25c'est qu'il faut gagner
17:26ses échelons avec les grands
17:28pour faire les moins grands,
17:29mais voilà,
17:30après,
17:31bon,
17:31c'est vrai qu'il y a Serge Lamas,
17:33ça,
17:33c'est là aussi,
17:35c'est un grand monument,
17:36et il me le dit lui-même,
17:37il dit,
17:37tu sais,
17:37je suis le dernier qui reste,
17:38donc,
17:40et il me dit,
17:40c'est mon dernier,
17:42d'abord,
17:43il m'a dit,
17:44je n'ai jamais fait de documentaire,
17:48et il me dit,
17:48il y a eu un documentaire
17:49qui a été fait sur moi,
17:50mais en fait,
17:51ils ont repris,
17:52ils sont basés d'une interview,
17:53ils ont rajouté plein de trucs autour,
17:55et ils en ont fait un doc,
17:57France Télévisions,
17:58mais,
17:59de vrais documentaires,
18:00où je raconte l'histoire,
18:02et il raconte des choses
18:03qu'il n'a jamais dites,
18:04c'est-à-dire,
18:04il est connu pour avoir eu
18:05son accident de voiture,
18:07là,
18:07il raconte vraiment
18:08les causes de l'accident,
18:09il raconte comment ça s'est passé,
18:10comment il se réveille,
18:11qu'est-ce qui se passe,
18:12il m'a dit,
18:14voilà,
18:14donc quand vous avez ça,
18:15vous avez aussi une responsabilité,
18:17donc les gens,
18:18ils veulent voir,
18:19est-ce qu'il a cette responsabilité,
18:21et le fait que j'habite à New York,
18:23et que j'ai une carrière aux Etats-Unis,
18:25que je joue sur Broadway,
18:26parce que,
18:27par exemple,
18:27Christian Clavier,
18:28quand je jouais,
18:30quand j'avais la première de Reconcours,
18:32il y avait des gens de son équipe
18:34qui étaient à la première,
18:36qui voulaient voir le film,
18:37qui voulaient voir la réaction du public,
18:40qui voulaient voir comment je rencontrais les gens,
18:42est-ce que j'avais la grosse tête,
18:43et je ne faisais pas les photos,
18:44ou au contraire,
18:45je gardais les pieds sur terre,
18:46et je saluais,
18:47grand sourire,
18:48j'accueillais les gens,
18:49etc.,
18:50donc ça,
18:50ils le voient,
18:51je voyais,
18:52il y avait une personne qui était toute seule,
18:53un peu au cocktail de réception,
18:55je lui dis,
18:56venez,
18:56rapprochez-vous,
18:57je vous en prie,
18:57prenez quelque chose à boire,
18:59prenez,
18:59ils le voient,
19:00ça,
19:00c'est quelque chose justement,
19:01qui avait touché des personnes,
19:03qui étaient venues,
19:03quand j'avais fait,
19:05une comédie musicale à Anne Frank,
19:07à New York,
19:08que j'avais mis en scène,
19:10produit,
19:10je faisais le père d'Anne Frank,
19:12il y avait des gens de l'équipe,
19:14de Christian Clavier,
19:15qui sont venus,
19:16pour voir justement,
19:18ce que ça faisait.
19:19mieux comprendre qui vous étiez,
19:20et qu'est-ce que vous faisiez.
19:20Voilà,
19:21ils ne s'associent pas avec n'importe qui.
19:22Bien sûr,
19:23bien sûr.
19:23Oui,
19:24quelque part,
19:24il y a eu des filtres,
19:25qui ont validé finalement,
19:27la confiance qu'il vous a accordé.
19:28Et puis,
19:28ils voient,
19:29ce que je fais aux Etats-Unis,
19:31donc,
19:31ils se disent,
19:31bon,
19:33les Américains,
19:34ils sont tellement exigeants,
19:35s'ils acceptent de prendre quelqu'un
19:37qui n'est pas Américain,
19:38c'est que vraiment,
19:39ils apportent quelque chose
19:40dans le relationnel,
19:42dans la façon de communiquer
19:43avec les gens.
19:44Et bon,
19:45ils voient aussi
19:45que je réponds tout de suite
19:46à mes mails,
19:47que je réponds tout de suite
19:48quand on m'envoie un texto,
19:49je réponds tout de suite
19:50quand on m'appelle,
19:52si je tourne,
19:53machin,
19:53je ne peux pas répondre,
19:54je rappelle tout de suite.
19:55Je ne vais jamais me coucher
19:56tant que je n'ai pas répondu
19:58à tous les mails.
19:59Ou si c'est les mails
20:00qui demandent un peu plus de temps,
20:01je dis,
20:02j'ai bien reçu votre mail,
20:03je regarde,
20:05des choses comme ça,
20:06mais je livre toujours
20:07en temps et en heure.
20:09Et I deliver,
20:11comme on dit,
20:12c'est une phrase américaine
20:13que j'aime beaucoup,
20:14c'est,
20:14quelqu'un a dit sur moi,
20:16j'étais très touché,
20:17c'était,
20:19don't talk about it,
20:20be about it.
20:21C'est-à-dire,
20:22ne parle pas des choses,
20:25soit la chose.
20:26Ne parle pas de sujet,
20:28soit le sujet.
20:30Et c'est vrai que,
20:31voilà,
20:31en tout cas,
20:31ce que je dis aux gens,
20:33pendant que j'ai signé
20:33le documentaire officiel
20:34il y a des Jackson 5,
20:36j'en ai un sur Econ,
20:38j'en ai un sur...
20:39Econ le rappeur.
20:40Le rappeur,
20:40ouais,
20:41le chanteur,
20:41tout ça.
20:42Et en fait,
20:43ce qui leur plaît,
20:44c'est que je leur dis,
20:45moi,
20:45voilà,
20:45j'ai une politique.
20:46À partir du moment
20:47où on signe,
20:47demain,
20:48je tourne.
20:49Vous voyez,
20:50je n'ai pas besoin
20:50d'attendre
20:51une validation
20:52d'un studio,
20:52d'une chaîne,
20:53c'est que je prends
20:53le risque d'y aller.
20:54Et ça,
20:55je pense,
20:55ça leur plaît.
20:56C'est quelqu'un,
20:57parce que moi,
20:57j'ai eu,
20:58par exemple,
20:58quelqu'un,
20:59Gene Kilroy,
21:00là,
21:00qui est le bras droit
21:02de Mohamed Ali,
21:04sur qui je fais un film,
21:05dans lequel j'ai Mike Tyson,
21:06dans lequel j'ai la famille Kennedy,
21:07dans lequel j'ai...
21:08Ça, ça,
21:08aux Etats-Unis.
21:08Ouais,
21:09grande personnalité.
21:10Lui,
21:11il m'a dit,
21:11oui,
21:11j'avais signé un contrat
21:12avec une dame,
21:14pendant 5 ans,
21:15elle avait le film,
21:18elle allait chercher
21:19des sponsors,
21:19des opportunités,
21:20elle allait chercher
21:21une équipe de production,
21:22etc.
21:23En 5 ans,
21:23rien n'est fait,
21:24j'ai perdu 5 ans.
21:25Je lui dis,
21:26non,
21:26tu signes avec moi,
21:27demain,
21:27je vais le voir.
21:29Effectivement,
21:29je suis venu le voir
21:32un jour,
21:33on est parti dîner,
21:34il était à Las Vegas,
21:35on est parti dîner le soir même,
21:37le lendemain,
21:38je suis revenu filmer.
21:40Donc,
21:40je suis parti le voir
21:41tous les soirs filmer,
21:42pendant les 5 soirs
21:43qui me resteraient avec lui.
21:45Mais quand,
21:45l'admiration que je vous porte,
21:48vous connaissez un peu mieux
21:49désormais,
21:50c'est que,
21:50quand vous dites,
21:51et cette expression,
21:52je porte un projet culturel,
21:54à bout de bras,
21:55en fait,
21:55pour vous,
21:55cette expression,
21:57elle prend tout
21:57son sens parce que
21:58vous faites tout.
21:59C'est-à-dire qu'en fait,
22:00vous êtes plusieurs David
22:01dans l'entité David Cerreiro.
22:04David Cerreiro,
22:04c'est comme une holding
22:05et vous avez plusieurs petits David
22:07en fait à l'intérieur.
22:08Ils se communiquent entre elles.
22:09Par exemple,
22:10des fois,
22:10moi,
22:10je me dis,
22:11le producteur,
22:13le réalisateur parle
22:14l'un à l'autre
22:15et des fois l'homme aussi
22:16en disant,
22:18par exemple,
22:19quand il y avait la première
22:19et j'étais un peu stressé
22:21parce qu'on a eu une avant-première
22:23avec le groupe Lagardère
22:24où Christian était là,
22:26où il y avait les patrons
22:28de toutes les plus grosses chaînes,
22:30etc.,
22:30qui étaient là,
22:31les grands,
22:32grands,
22:32grands qui étaient là.
22:34Et ils étaient dans la salle
22:35et à un moment,
22:35j'ai dit,
22:36oh là là,
22:36mais j'espère que ça va leur plaire,
22:38j'espère que ça va leur bien.
22:39Et dans la tête,
22:40je crois qu'il dit,
22:41David,
22:41ça y est,
22:42tu ne peux rien faire.
22:43Ils ont appuyé play.
22:44Maintenant,
22:45juste repose-toi,
22:46tu as fait le maximum.
22:47Mais le matin même
22:48de la projection,
22:49jusqu'à 10 heures du matin,
22:52j'étais encore en train
22:53de travailler le film.
22:55Et après,
22:56j'ai lancé l'export
22:56et je suis parti lui amener.
22:58Il m'a dit,
22:58moi,
22:58à 11 heures du matin,
23:00il me faut la clé
23:01avec le DCP.
23:03Sinon,
23:04je monte celui
23:04que j'ai depuis une semaine.
23:06Et jusqu'à 11 heures du matin,
23:08je lui ai amené,
23:09je suis arrivé jusqu'à,
23:09je n'ai pas dormi de la nuit,
23:11jusqu'à 11 heures
23:11et à 11 heures,
23:12je suis arrivé,
23:13je lui ai donné le DCP.
23:14J'ai même pu faire un test
23:15vers 13,
23:1614 heures.
23:17Et après,
23:1714 heures,
23:1815 heures,
23:18je suis rentré à la maison,
23:20à l'appartement,
23:20là,
23:21au Airbnb où je suis.
23:22J'ai dormi 2,
23:233 heures
23:24et après,
23:24je suis parti à la première.
23:26Mais voilà,
23:27ces choses-là
23:28et puis même encore depuis,
23:29il y a eu peut-être
23:30une vingtaine de projections
23:31que j'ai vues en salle
23:32parce que je suis allé
23:33dans les régions
23:33pour rencontrer les gens.
23:38un autre public
23:39qui,
23:40je vois où est-ce qu'ils rient,
23:41je vois où est-ce qu'ils applaudissent,
23:43je vois où est-ce qu'ils sont émus,
23:44je vois où est-ce que des fois,
23:45ils vont regarder leur portable.
23:47Je vois tout ça,
23:48je me mets derrière
23:49et je ne dis pas à qui je suis.
23:50Donc,
23:51j'analyse tout ça
23:51et je note tout ça.
23:53Mais il faut avoir le courage
23:54de te mettre le doigt
23:56là où ça fait mal.
23:57Vous voyez ?
23:58Et ce n'est pas toujours agréable,
23:59mais c'est une obligation.
24:01Vous l'avez évoqué tout à l'heure,
24:02c'est ce qui vous permet
24:03de progresser.
24:04Oui.
24:04Et ça,
24:05je pense que c'est vraiment
24:05très précieux.
24:06Je m'interroge sur une chose,
24:07en fait,
24:07qui fera votre propre documentaire,
24:10mon cher David ?
24:11Parce que là,
24:12cette vie,
24:13mais remplie de plusieurs vies,
24:15pour moi,
24:15en fait,
24:16ça sera quand même
24:16un incontournable
24:17dans quelques années.
24:18Il y a eu quelque chose,
24:19en fait,
24:19qui a été fait,
24:21qui est sur la création
24:22de l'Opéra Royal du Maroc,
24:24qui est sur YouTube.
24:25Vous pouvez voir.
24:26Vous me donnerez le lien,
24:27on le mettra dans la description.
24:2850 minutes ou un truc comme ça.
24:30génial.
24:31Et ça parle de vous, donc ?
24:32Oui,
24:32on me voit en train
24:33de créer l'Opéra Royal du Maroc.
24:34Et donc,
24:35j'ai pu récupérer des images
24:37et j'ai pu leur le mettre.
24:39Ça,
24:39j'étais content.
24:40Et puis,
24:42en fait,
24:42pour vous dire la vérité,
24:43le tout premier contrat
24:45un peu que j'ai
24:46pendant le Covid,
24:47c'était de faire
24:48un doc sur moi.
24:50Et j'étais impossible de...
24:51J'ai dit,
24:51je ne peux pas le faire sur moi.
24:53J'arrive pas.
24:54Et c'est comme ça,
24:55j'ai dit,
24:55attends,
24:56je vais le faire sur quelqu'un autre,
24:57mais sur qui ?
24:58Et après,
24:58je me suis souvenu,
24:59que j'avais rencontré
24:59il n'y a pas longtemps
25:00Edith Harari,
25:01le grand couturier américain.
25:03Et j'ai dit,
25:03je vais le faire sur lui.
25:04Et le destin a voulu
25:05que je croise
25:05sa meilleure amie
25:08dans la rue
25:08le jour où j'y penche.
25:09J'ai dit,
25:09ok,
25:10tu l'appelles.
25:10Le lendemain,
25:11il me rappelle
25:11et on tourne
25:13deux semaines après.
25:14Ça se fait rapidement.
25:16Mais le...
25:17Et je n'aurais pas pu démarrer
25:19avec un meilleur film
25:19parce que même lui,
25:20il m'a dit,
25:21ne t'inquiète pas,
25:22je te soutiens.
25:23Je sais que
25:24c'est ton premier film
25:25que tu vas apprendre
25:26along the way,
25:27vous voyez,
25:28au travers du chemin.
25:29Mais non,
25:29peut-être un jour,
25:30j'aurai le courage
25:30de le faire sur moi.
25:31mais pour le moment,
25:34en fait,
25:35je suis toujours allé,
25:36je pense que ça fait partie
25:36de mon ADN,
25:40c'est que je suis toujours allé
25:40là où on voulait de moi.
25:42C'est tellement
25:43l'être humain
25:44qu'il y a des gens
25:45qui vous veulent
25:46et ils cherchent
25:47à avoir les gens
25:48qui ne vous veulent pas.
25:49Ou il y a quelqu'un
25:50qui vous répond
25:51et vous pensez
25:52aux gens
25:52qui ne vous répondent pas.
25:54C'est toujours comme ça.
25:54Les gens qui vous aiment,
25:55vous ne les regardez pas.
25:56Les gens qui ne vous aiment pas,
25:58vous cherchez
25:59à les regarder.
26:00Donc,
26:01moi,
26:01je suis toujours allé
26:03du côté
26:03là où on voulait de moi.
26:05Pour ça,
26:05les gens,
26:05quand ils m'écrivent,
26:06ça va,
26:06tu vas bien,
26:07je réponds toujours
26:07merci pour ton message.
26:09Ça va très bien,
26:10merci.
26:10J'ai toujours cette sensation,
26:11même pour mon anniversaire,
26:13je faisais plus de mille messages,
26:15je réponds
26:15à tous les messages.
26:17Je fais des fois
26:18un copier-coller,
26:18pour être honnête,
26:20mais j'ai cette appréciation
26:25et cette gratitude
26:26de l'opportunité
26:28et de l'attention
26:29qu'on vous donne.
26:29Donc,
26:30je pense que les gens
26:30voient ça.
26:31Et ce respect en même temps,
26:31parce que vous êtes
26:32quelqu'un de très respectueux.
26:33C'est gentil,
26:33mais les gens,
26:35en fait,
26:35ils le voient
26:36où je dis,
26:37j'ai beaucoup de respect
26:38et je dis toujours,
26:39je veux que ce film-là
26:40soit le meilleur film
26:42que j'ai jamais fait
26:42de ma vie.
26:43Et je dis ça pour tous les films,
26:45mais c'est vrai.
26:46Et en fait...
26:47Oui, c'est une façon
26:47de vous stimuler.
26:48Oui, et en même temps,
26:49il devient meilleur
26:50que celui d'avant.
26:51C'est-à-dire que moi,
26:52je ne sors pas la bande-annonce
26:53si elle n'est pas meilleure
26:54que ma bande-annonce d'avant.
26:56Vos bandes-annonces
26:57sont généralement
26:57un petit court-métrage.
26:58Ah oui,
26:59non, mais c'est ça.
27:00Pour moi,
27:00c'est un film sur le film.
27:01Oui, c'est ça.
27:01C'est pas un résumé du film.
27:03Non, pas du tout.
27:04Pour moi,
27:04c'est un film sur le film
27:05et il y a un art
27:06de la bande-annonce.
27:07Oui, c'est clair.
27:07Et ça, j'ai essayé de la vie
27:08que vous maîtrisez parfaitement.
27:09Parce que je veux le faire
27:09comme un film d'action,
27:11pratiquement.
27:12Oui, je suis d'accord.
27:13Je suis d'accord.
27:14Vous l'avez évoqué,
27:14on arrive un peu
27:15au terme de cet entretien,
27:17vous l'avez évoqué
27:17dans les grandes lignes,
27:19mais globalement,
27:21en fait,
27:21vos projets aujourd'hui,
27:23vous parliez de Serge Lamar,
27:25vous parliez d'Orlansky.
27:26Oui.
27:27Dans les faits,
27:28graduellement,
27:29à quoi on peut s'attendre
27:31et dans quelle proportion ?
27:33Avec plaisir,
27:33merci beaucoup.
27:34Là, il va y avoir
27:34la sortie du film
27:36sur Orlansky.
27:37D'accord.
27:38Qui a tourné,
27:39je crois qu'on a démarré
27:40le tournage en 2022.
27:43Ah oui.
27:43Donc, qui a duré
27:44extrêmement longtemps.
27:46Il y a eu des moments
27:47de pause
27:49parce qu'on a voulu
27:50retourner certaines choses.
27:52Et il y a eu plein de choses
27:53qui se sont passées entre temps.
27:55Donc, il y a ça.
27:58Ensuite, il y a le film
27:59sur Serge Lamar.
28:01Ça, je pense,
28:02une sortie en salle.
28:03Oui,
28:03janvier, février.
28:06C'est des mois
28:07très lama, ça.
28:10On est dans la solitude,
28:13dans la nostalgie.
28:16Vous avez évoqué
28:17les Jackson 5.
28:18Les Jackson 5,
28:19ça, c'est pas avant.
28:21Ça, c'est pas avant,
28:22je pense,
28:23oui, au moins,
28:24peut-être Cannes,
28:252026.
28:26Il y a un documentaire
28:27sur les Worlds Apart
28:28qui était un boys band
28:30qu'il y avait à l'époque.
28:30On s'en souvient, bien sûr.
28:31Ça, pareil,
28:32c'est pour 2026.
28:33Il y a un documentaire
28:36sur Econ,
28:37le chanteur aussi,
28:38qui devrait sortir là.
28:41Pour le moment,
28:41il est occupé
28:42avec d'autres choses.
28:43Je devais le voir à Paris,
28:44justement,
28:45pour lui montrer le film,
28:46mais il est absent.
28:48Mais son équipe
28:48a validé le film.
28:50Ils ont adoré.
28:51Ils ont même pas
28:52une seule remarque,
28:54une note.
28:55Même pas.
28:55Ils ont dit,
28:56parfait,
28:57il n'y a rien à dire.
28:58Mais aussi,
28:59parce que je le teste
29:00avec d'autres gens
29:00avant de le montrer.
29:02Et donc,
29:02ça,
29:02c'est superbe.
29:04Et donc,
29:05il y a ça.
29:05Et puis,
29:05il y a le film sur
29:06Gene Kilroy,
29:07le bras droit
29:07de Mohamed Ali.
29:09D'ailleurs,
29:10je vais tourner à Mani
29:11dans les Philippines,
29:12là,
29:12dans même pas deux semaines.
29:15Une semaine,
29:15je vais tourner là-bas
29:16parce qu'il y a eu
29:17le grand combat de boxe
29:18Three Line Manila,
29:19Joe Fraser et Mohamed Ali.
29:21Lui,
29:21il était là-bas,
29:22donc il revient
29:2350 ans après ce lieu.
29:24et il y a l'anniversaire
29:26du combat.
29:26Donc,
29:26il y a tous les plus grands
29:27boxeurs qui vont être là-bas.
29:29Donc,
29:29lui,
29:29c'est une grande sommité
29:30dans le monde de la boxe.
29:32Donc,
29:32il va être reçu de cette façon.
29:34Donc,
29:35c'est intéressant de le filmer
29:36et puis ça me permet
29:36d'aller voir les Philippines aussi.
29:38Et puis,
29:38voilà,
29:40il y a plein d'autres choses
29:42qui...
29:43Enfin,
29:43je crois que la liste
29:44est déjà belle.
29:45Ouais,
29:45ouais.
29:45Et puis,
29:45il y a des spectacles aussi
29:47que j'ai joués en 2022,
29:49en 2023,
29:50en 2024
29:51que j'ai après remontés
29:53comme des films.
29:54Vous voyez ?
29:55Donc,
29:56il y a la comédie musicale
29:57et les 10 commandements
29:58de Pascal Obispo
29:58que j'ai adapté en anglais
30:00à New York.
30:01On a joué en mai 2022
30:02en plein.
30:03Covid était parti.
30:04Il est revenu
30:05en plein milieu
30:06des représentations.
30:07C'était l'enfer
30:08avec les assurances,
30:10les machins.
30:11J'ai souffert.
30:12Vous ne pouvez pas vous imaginer.
30:13La salle,
30:15la ville de New York
30:16qui dit non
30:16pour entrer
30:17dans le spectacle
30:18la veille de la première.
30:20Il faut avoir
30:20un test PCR
30:22pour aller voir un spectacle.
30:23C'est-à-dire que
30:24les deux doses,
30:25ça ne suffisait plus.
30:26Le masque,
30:27ça ne suffisait plus.
30:28Il fallait en plus
30:28faire le test
30:29comme pour l'avion.
30:30Donc là,
30:31on se retrouve avec...
30:32On est en plein
30:32avec pratiquement personne
30:34et j'ai dû me battre
30:35avec la ville,
30:36avec le maire,
30:37avec les autorités,
30:38etc.
30:39pour ne pas avoir le test.
30:41Et j'ai réussi
30:41à ne pas avoir le test
30:42pour qu'il y ait
30:44juste les deux...
30:45juste les deux doses
30:47et le masque
30:48pendant le truc.
30:48mais ça a été très,
30:50très, très, très, très,
30:51très dur.
30:52Mais par contre,
30:53je l'ai pu bien filmer
30:54et j'ai pu rajouter
30:56des inserts,
30:57des pyramides d'Égypte,
30:58etc.
30:59Et on fait vraiment
30:59un vrai, vrai film
31:00et qu'on sort là
31:02en octobre
31:03dans diverses...
31:06sur diverses plateformes.
31:08Et c'est ça aussi
31:09qui est important pour moi,
31:10c'est que maintenant,
31:11mon passé de théâtre,
31:12de le rendre accessible
31:15à un maximum de gens.
31:16parce qu'aujourd'hui,
31:17de toute façon,
31:18vous avez un tiers
31:19que vous ne pouvez pas
31:20récupérer dans le théâtre
31:23à cause de la billetterie,
31:25à cause des billets
31:25de moins en moins cher,
31:27mais surtout des théâtres
31:28de plus en plus chers,
31:29des coûts
31:30de plus en plus chers.
31:31Donc aujourd'hui,
31:32ce tiers,
31:32j'arrive à le maintenir
31:33justement avec la vidéo.
31:35Et c'est devenu aussi
31:36un atout
31:36de comment filmer,
31:37etc.
31:38Et vous apprenez
31:39quand vous montez
31:40un spectacle,
31:41c'est pas pareil
31:41que quand vous montez
31:42un film.
31:43Donc j'essaye
31:44de mettre du film
31:45dans le spectacle
31:46et du spectacle
31:47dans le film.
31:48D'accord.
31:48Oui, donc finalement,
31:49chaque expérience,
31:50comme vous le précisez
31:51tout à l'heure,
31:52vous permet de grandir,
31:54d'évoluer dans cette sphère
31:55et finalement
31:56d'affiner
31:57votre style,
31:59peut-être même
32:00de le découvrir
32:01véritablement
32:01et de créer
32:02une sorte de signature
32:04comme je le disais
32:04tout à l'heure.
32:05Et ça,
32:05c'est vraiment...
32:06Moi, j'ai vu des évolutions
32:07entre le film de Rocancourt
32:08et celui de Christian Clavier
32:10dans la dynamique narrative,
32:11etc.
32:12On sent vraiment...
32:13Et puis,
32:13il y a un attachement
32:13tout particulier
32:14à l'esthétique de l'image
32:15et ça,
32:16c'est quelque chose
32:16qui nous fait un plaisir.
32:17En fait,
32:18moi,
32:19quand je faisais
32:19le documentaire avant,
32:21j'avais de la chance
32:22qu'avec Elita Harry,
32:24avec Hélène Grimaud,
32:27que l'histoire
32:28se faisait d'elle-même,
32:31quoi,
32:31en gros.
32:32Mais avec Rocancourt,
32:34lui,
32:35c'est l'histoire
32:36avec un grand H.
32:38Du coup,
32:40là,
32:40on est vraiment
32:40dans le thriller,
32:41il n'y a pas une ligne
32:42à rajouter.
32:43Au contraire,
32:43il y avait tellement de choses.
32:44Oui,
32:44il a fallu presque
32:45en enlever,
32:45quoi.
32:46J'ai enlevé beaucoup.
32:48Mais en fait,
32:48lui,
32:49pour garder que l'essentiel,
32:50je veux dire.
32:51Et en fait,
32:52là,
32:52vraiment,
32:52j'ai pris conscience
32:53de l'histoire.
32:55J'ai pris conscience
32:55qu'il fallait du fond.
32:57Qu'est-ce que c'était
32:58qu'un film
32:58qui manque de fond ?
33:00Mais surtout,
33:01qu'il fallait
33:01que quand le public sort,
33:03qu'il reparte
33:04avec quelque chose.
33:05Et surtout,
33:06j'ai appris
33:07comment tenir
33:08une histoire
33:10bout à bout
33:11du point A
33:12au point B.
33:13Enfin,
33:13du point A
33:14au point Z
33:14et de montrer
33:15B,
33:16C,
33:16D,
33:16etc.
33:17Et aussi,
33:18j'ai beaucoup appris
33:18avec les couleurs
33:19comment l'esthétique
33:21du film.
33:22C'est très visible.
33:24On perçoit ça.
33:25Et en fait,
33:26parce que Rocancou,
33:27en fait,
33:27il avait le côté du feu
33:29quand il parlait.
33:30Donc,
33:30j'ai vu que je pouvais
33:31rajouter un peu d'orange
33:33dans son teint.
33:35J'ai vu que voilà.
33:36Et j'ai vu qu'un film,
33:37c'est une couleur.
33:38Vous voyez,
33:38Christian Clavier,
33:38c'était le jaune doré,
33:40un peu le jaune
33:41de la palme d'or de Cannes.
33:43Vous voyez ?
33:44Parce que c'est de la comédie,
33:45mais c'est prestigieux.
33:46Il y a du classicisme dedans.
33:48Rocancourt,
33:49c'était le jaune du feu.
33:50Vous voyez,
33:50on touche.
33:51Et j'ai tellement appris
33:53d'avoir à me servir
33:53des graphismes,
33:55du coloring,
33:56puisque moi,
33:57j'étais déjà focalisé
33:58sur le montage,
33:58très peu sur l'image.
34:00Mais maintenant,
34:01voilà,
34:01c'est important.
34:02Et j'ai eu un grand producteur
34:03qui s'appelle Sylvain Goldberg,
34:05qui est un ami.
34:05Il m'a dit...
34:06Que je connais.
34:07Ah, tu connais ?
34:07Très bien.
34:08Et il m'a dit,
34:09écoute,
34:10à n'importe quel moment du film,
34:12il faut qu'on puisse mettre pause
34:13en fermant les yeux,
34:15qu'on puisse faire
34:16une capture d'écran
34:17et que tu puisses l'encadrer
34:19dans ton salon
34:19et qu'on se dise,
34:20c'est beau.
34:22Et ça,
34:23ça m'a beaucoup aidé,
34:23ça m'a beaucoup changé.
34:24Parce qu'avant,
34:25voilà,
34:26on était pris par l'émotion,
34:28du truc.
34:28Donc,
34:29il y a vraiment,
34:30il y a presque trois dimensions.
34:32Il y a la dimension
34:32du montage de l'histoire,
34:34il y a la dimension d'émotion,
34:35mais il y a l'esthétisme.
34:37Et il y a aussi
34:37une quatrième dimension,
34:38c'est l'ouïe,
34:39l'écoute.
34:40C'est pour ça que
34:41la musique aussi
34:42vous soulève.
34:44Porte.
34:44Ouais,
34:45et peut être aussi un dialogue,
34:46un deuxième dialogue.
34:48C'est beau.
34:49Attaché au film,
34:50voilà.
34:51Mais,
34:51mon cher David,
34:52c'était un plaisir
34:53d'échanger
34:54sur vos actualités,
34:57sur cette passion
34:58qui,
34:58évidemment,
34:59transpire
34:59dans ces projets artistiques.
35:01Je dois avouer
35:01que j'ai pris
35:02beaucoup de plaisir,
35:03évidemment,
35:03à regarder
35:03ce dernier film,
35:05la Vise Comica,
35:06Christian Clavier,
35:07mais qui est
35:07véritablement
35:08pleine d'enseignements
35:10sur quelqu'un
35:11qui s'intéresse
35:12à cet univers.
35:14Et je pense que,
35:15vraiment,
35:15dans les écoles de théâtre,
35:16de cinéma,
35:17en fait,
35:17on apprend énormément
35:19de choses
35:19et en tant que spectateur,
35:20on redécouvre,
35:22même on découvre,
35:23finalement,
35:23Christian Clavier,
35:24qui est un homme
35:24assez secret
35:25et qui se confie
35:26vraiment très,
35:27très fort.
35:27Très accessible.
35:28Donc,
35:29on vous encourage,
35:29évidemment,
35:30à aller voir ce film.
35:30à aller voir ce film.
35:30à aller voir ce film.
35:31Sous-titrage Société Radio-Canada
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