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Transcription
00:00Le président de la République a nommé Madame Elisabeth Borne, ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche.
00:09Monsieur Manuel Valls, ministre des Outre-mer.
00:12Monsieur Gérald Darmanin, garde des Sceaux, ministre de la justice.
00:17Monsieur Bruno Retailleau, ministre de l'intérieur.
00:20Monsieur Bruno Le Maire, ministre des armées et des anciens combattants.
00:24Tatam !
00:25Ah oui, parce qu'on va reprendre le fil de cette journée plus folle qu'un scénario Netflix.
00:28C'est la deuxième fois que je tourne cette vidéo puisque TikTok a sauté le brouillon de la première.
00:33Bien, on est parti pour le récap de cette journée politique complètement folle.
00:37Je vous avais dit que c'était mieux que Netflix, on s'attendait à une saison folle cette année, mais alors là c'est grandiose.
00:43Donc, hier soir, dimanche 5 octobre, Sébastien Lecornu nous a annoncé son nouveau gouvernement.
00:48Vous l'avez entendu, on a eu des retours de personnes comme Roland Lescure ou Bruno Le Maire.
00:53Faut savoir que Gabriel Attal et Edouard Philippe ont refusé de faire partie de ce gouvernement.
00:57Oui, mais tu m'étonnes parce que ça sent 2027.
01:00Annonce hier soir, déjà un dimanche, on s'y attendait pas trop.
01:03Mais un tweet de Bruno Retailleau est venu secouer tout le petit confort de ce nouveau gouvernement.
01:09Le tweet de Bruno Retailleau, le voici.
01:11La composition du gouvernement ne reflète pas la rupture promise.
01:14Devant la situation politique créée par cette annonce, je convoque demain matin le comité stratégique des Républicains.
01:21Attention, le comité stratégique des Républicains, c'est comme quand Voldemort, il convoque les mangements.
01:26On est sur du sérieux.
01:27Donc, hier soir, il se passe tout ça.
01:29Ce matin, 11h30, il doit y avoir cette réunion stratégique des Républicains.
01:33Pour être très clair, les Républicains remettaient en cause leur place dans le gouvernement.
01:38J'ai parti avec ma famille politique il y a un an de ceux qui ont accepté d'entrer au gouvernement.
01:43Nous étions des opposants à Emmanuel Macron, mais nous avons considéré qu'il fallait de la stabilité.
01:48Ouais, non, mais pas à nous, Brugnan.
01:49Tu t'es dit, tiens, je serai bien ministre.
01:51Autant que tu t'es dit, tiens, je serai bien président des LR.
01:54Autant que tu te dis, tiens, je deviendrai bien président en 2027 aussi.
01:58LR, c'est incroyable.
01:59Vous négociez comme si vous étiez le premier ou deuxième parti de France.
02:02Puis ça nous parle de stabilité, d'éviter le chaos, etc.
02:05Mais je suis navrée, mais là, vous avez mis un petit peu le chaos chez vos alliés quand même, non ?
02:08Hier soir et ce matin, vous n'étiez pas très convaincus de la stabilité.
02:12On se dit, on va savoir ce qui va se passer après la réunion LR.
02:15Que nenni, on vous a dit que la saison était grandiose.
02:18Avant la réunion LR, Sébastien Lecornu, qui a nommé un gouvernement de nuit hier soir, annonce sa démission.
02:25Bien, mesdames et messieurs, bonjour à toutes et à tous.
02:27Je suis heureux, par l'intermédiaire de la presse, de m'adresser une nouvelle fois aux Françaises et aux Français
02:33avec quelques mots spontanés au moment où j'ai remis la démission du gouvernement.
02:40Être premier ministre est une tâche difficile, sans doute encore un peu plus difficile en ce moment.
02:47Mais on ne peut pas être premier ministre lorsque les conditions ne sont pas remplies.
02:50Les phrases à retenir de sa prise de parole.
02:52Je préfère mon pays à mon parti.
02:54Et ça, c'était clairement destiné à Bruno Retailleau.
02:5627 jours pour Sébastien Lecornu, qui devait déjà être nommé premier ministre à la place de François Bayrou au démarrage,
03:02et qu'il n'avait pas été, puisque François Bayrou est arrivé au milieu.
03:0527 jours et un gouvernement qui a duré le temps d'une nuit.
03:08Parce qu'on ne peut pas dire que le gouvernement ait duré 24 heures.
03:11Il faut savoir que Sébastien Lecornu, en off, il est plutôt bien vu.
03:14Pour être très honnête, moi, quand j'ai vu son discours, j'ai senti le discours de quelqu'un qui disait
03:17« Eh franchement, ça commence déjà à me gaver les histoires, je préfère laisser ça ici. »
03:21En tout cas, il y en a un qui doit être content, c'est Michel Barnier, parce qu'il lui a piqué son record.
03:24Bon, bah là, vous vous dites « On a fait le tour de la journée », mais pas du tout.
03:27Là, on pourrait se dire « L'épisode est fini, c'est l'heure du générique », mais non.
03:30Comme vous l'avez vu au début de la vidéo, Bruno Le Maire était de retour dans ce gouvernement.
03:34Bruno Le Maire a annoncé, en début de soirée, qu'il décidait de renoncer à son poste désarmé.
03:39Et il y a un truc que je ne comprends pas, moi, c'est-à-dire que tu renonces à un poste
03:42alors que le Premier ministre, il a présenté sa démission.
03:44Donc si le Premier ministre a présenté sa démission, ça veut dire que c'est aussi la démission de son gouvernement.
03:49Gouvernement dans lequel tu étais le temps d'un rêve, Bruno.
03:51Donc je ne comprends pas la nécessité de dire que tu refuses les armées,
03:55à moins qu'on t'ait dit que, même si ce gouvernement l'a sauté, tu aurais les armées après.
03:59Non, mais sinon, ça se passe comment en Suisse ? Ça va ou pas ?
04:01Parce que je commence à me dire que tu fais peut-être partie des chadoirs de la politique.
04:05On aurait pu terminer sur Bruno, mais non.
04:07Bruno, c'était juste le pont vers la fin, le final.
04:09Je vous lis ce message exact de l'Elysée.
04:12Le Président de la République a confié à M. Sébastien Lecornu, Premier ministre démissionnaire en charge des affaires courantes,
04:18la responsabilité de mener d'ici mercredi soir, c'est-à-dire d'ici 48 heures, d'ultime négociation.
04:25Je traduis.
04:26Emmanuel Macron a accepté la démission de Sébastien Lecornu ce matin, mais d'un coup, il a changé d'avis.
04:31Ce matin, quand Sébastien Lecornu est parti, il lui a rien demandé.
04:34Là, finalement, d'un coup, il l'a rappelé.
04:36Il lui a dit « Sébastien, reviens, je te jure, j'ai besoin. »
04:38Est-ce que je t'explique, là ?
04:39Toi, tu vas sauter, mais si toi, tu sautes, il me reste deux solutions.
04:421, la dissolution, et t'as vu l'état dans lequel elle a mis le pays.
04:452, la démission, et ça n'y compte même pas.
04:47Mon bureau, mes avantages, je les garde jusqu'à la fin.
04:492027, c'est bientôt, et revenir dans un petit appart avec Brigitte et les animaux, je te jure que ça va me faire bizarre.
04:55Donc si là, on n'essaye pas un truc pendant 48 heures, quoi qu'il arrive, il faut que je reparte en dissolution.
05:00Parce que là, renommer quelqu'un, c'est compliqué.
05:01Déjà, plus personne veut les postes.
05:03Il faudrait que je prenne la gauche, mais vous savez ce que j'en pense.
05:05Alors l'extrême droite, je vais pas y aller, c'est un boulevard.
05:07Donc s'il te plaît, t'as 48 heures, et en vrai, tu veux pas revenir ?
05:10Je vous ai traduit, mais c'était vraiment ça.
05:11Alors Sébastien Lecornu a accepté de faire ses 48 heures de discussion supplémentaire pour Emmanuel Macron.
05:18J'allais dire avec, mais j'ai corrigé.
05:19Puisqu'à 18h48, on a appris également que Sébastien Lecornu n'accepterait pas une renomination de la part d'Emmanuel Macron.
05:27Et on est à quel point de désespoir quand on nomme un Premier ministre pour quelques jours,
05:31que le Premier ministre annonce à gouvernement qu'il tombe en moins de 24 heures,
05:35que ce même Premier ministre présente sa démission,
05:37et que derrière, on l'accepte, mais on lui dit finalement, on revient.
05:41En tout cas, je sais pas où on va, mais on y va.
05:42Allez, à demain les pépites.
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