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Gouvernement : «Les responsabilités sont dans les mains d'Emmanuel Macron», accuse Max Brisson, sénateur LR des Pyrénées-Atlantiques
Europe 1
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il y a 2 mois
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00:00
Bienvenue à tous et vous nous rejoignez à l'instant. Nous sommes en édition spéciale depuis 20 minutes environ
00:05
puisque nous avons appris la démission surprise du Premier ministre Sébastien Lecornu.
00:10
Lecornu, je cite le tweet de David Lissnard, il y a une heure.
00:14
L'intérêt de la France commande qu'Emmanuel Macron programme sa démission pour préserver les institutions
00:19
et débloquer une situation qui est incontournable depuis la dissolution absurde.
00:25
Il est le responsable de cette situation.
00:27
Gabriel Cluzel, quel est votre regard sur la démission, la dissolution ?
00:32
Que faut-il faire à l'heure qu'il est, selon vous ?
00:33
Écoutez, il est assez évident pour tout le monde qu'Emmanuel Macron est quand même le point bloquant.
00:38
Là, il tient toutes les cartes en jeu.
00:40
D'ailleurs, ce soir, sans doute, tout le monde va être suspendu à ses paroles pour savoir ce qu'il va dire.
00:45
Mais il est protégé par la Ve République.
00:47
Moi, je suis quand même trait par les institutions de la Ve République.
00:50
Je suis frappée de voir que c'est cette Ve République qui devait assurer de la stabilité.
00:55
Aujourd'hui, c'est retourné comme une chaussette contre les Français, presque pourrait-on dire,
01:01
pour en protéger celui qui est l'artisan de la déstabilisation.
01:08
Et pour tout le processus qui a conduit à cela, c'est devenu une forteresse.
01:13
Alors, il n'est pas le général de Gaulle qui veut.
01:15
On se souvient que le général de Gaulle avait démissionné après un référendum défavorable en 1969.
01:22
Mais peut-être qu'il pourrait sortir comme un prince en proposant sa démission.
01:28
Pour moi, le point incroyable, qui est vraiment le symbole de la déconnexion absolue de ce pays,
01:34
c'est que personne n'est anticipé que l'arrivée de Bruno Le Maire au ministère des Armées
01:41
allait être vécue comme quelque chose qui ressemble à un canular tragique.
01:47
Vous voyez, c'est absolument incroyable que quelqu'un au sommet de l'État ait pu penser que ça passerait crème.
01:53
Comme disait, c'était Gabriel Cluzel sur Europe 1, comme disait Jean-Philippe Tanguay,
01:57
c'est le symbole du mensonge permanent.
01:59
Restez avec nous sur Europe 1. Dans un instant, on aura Max Brisson qui est toujours en ligne avec nous.
02:02
Éric Tegner, quel regard portez-vous ce matin sur la situation ?
02:07
Est-ce que c'est la démission du président qui est demandée ?
02:10
Est-ce que la démission du président pourrait changer la donne ?
02:13
N'hésitez pas aussi à nous appeler au Standard d'Europe 1.
02:15
01-90-20-39-21.
02:17
Éric Tegner.
02:18
Emmanuel Macron est devenu ultra toxique.
02:20
Il faut savoir que Sébastien Lecornu était jugé comme un très proche d'Emmanuel Macron.
02:23
Donc d'une certaine façon, c'était le dernier fusible qui était possible.
02:27
Et le retour de Bruno Le Maire, c'est l'incarnation du retour de quelqu'un
02:30
qui est aux côtés d'Emmanuel Macron sur l'économie,
02:32
il faut se rappeler que c'était le deuxième ministre du gouvernement.
02:35
Il était ministre d'État depuis 2017.
02:37
Donc c'est ça également qui est sanctionné.
02:39
Selon moi, la dissolution, aujourd'hui, elle est inévitable.
02:42
Il n'a pas d'autre choix que d'aller vers la dissolution.
02:45
Et la différence aussi, c'est l'implosion du bloc central.
02:47
On voit même qu'au sein des Républicains, ils se tapent dessus.
02:50
Yann Boucard, député LR, qui tape sur David Glissnard, etc.
02:53
Tout est en train d'exploser.
02:55
Et donc, selon moi, on va arriver vers une dissolution.
02:57
Selon vous, on va arriver à une dissolution.
02:59
Max Brisson, sénateur LR, vous êtes en ligne avec nous.
03:01
L'explosion, on assiste à l'explosion en direct de la Macronie.
03:06
En tout cas, les derniers sous-brosseaux, a priori, de la Macronie.
03:09
Est-ce que LR peut tirer son épingle du jeu ?
03:12
L'objectif aujourd'hui, c'est de voir où sont les responsabilités.
03:16
Elles sont dans les mains du président Macron.
03:19
Le président Macron nous a mis dans cette crise.
03:21
Le président Macron, avec M. Lecornu,
03:23
voulait refaire un gouvernement à sa mère,
03:25
reprendre la main, comme si rien n'avait changé,
03:27
comme s'il n'y avait pas eu une dissolution
03:29
et s'il n'avait pas perdu les élections à ce moment-là.
03:32
Finalement, quand on voit ce gouvernement,
03:34
on comprend bien que M. Lecornu,
03:36
qui essaie de s'exonérer de toute responsabilité,
03:38
qui essaie de faire porter la responsabilité aux autres
03:40
et qui essaie d'épargner le prix dans la République,
03:42
oublie, est dans le déni et pas dans la réalité.
03:45
Ce gouvernement était un gouvernement macroniste,
03:48
c'est pour cela que nous avons dit « halte là ! »
03:49
Et en plus, sur le fond,
03:51
nous n'avions pas eu les réponses que nous attendions.
03:53
Nous nous étions quand même prêts,
03:54
en responsabilité à le gouvernement.
03:56
Pas de réponse sur les visas,
03:58
pas de réponse sur les OQTF,
04:00
pas de réponse sur l'allocation sociale unique,
04:03
pas de réponse sur les finances publiques
04:05
et la réduction de la dépense publique.
04:08
Donc nous étions en responsabilité,
04:09
hier après-midi,
04:11
prêts à aller au gouvernement.
04:12
Et là-dessus, on a M. le maire,
04:16
qui nous a toujours méprisés,
04:17
qui a toujours méprisé le Sénat,
04:19
qui a toujours été dans la suffisance,
04:22
alors que c'est le fiasco absolu
04:24
dans la gestion des finances publiques.
04:28
Et nous avions une place laissée aux Républicains
04:31
qui était une véritable insulte,
04:33
qui était le signe du mépris.
04:35
Donc nous avons réagi.
04:36
Bruno Grotaillot a eu raison de réagir.
04:38
Alors après, j'entends dire que les Républicains explosent.
04:41
Excusez-moi, je pense que les Républicains
04:43
sont unis derrière leur Président.
04:44
Vous trouverez toujours, ici ou là,
04:46
un responsable pour se marginaliser.
04:49
Nous étions derrière lui,
04:50
très majoritairement,
04:51
pour aller en responsabilité au gouvernement,
04:53
car nous sommes responsables.
04:55
Mais c'est M. Lecornu qui a fait de la provocation.
04:57
Et à la provocation,
04:58
nous avons répondu par des convictions.
05:00
On nous avait promis la rupture.
05:02
On a eu le maire et l'escure.
05:04
Donc nous avons dit,
05:06
cela suffit.
05:07
Alors maintenant,
05:07
c'est au Président de la République
05:08
à nous sortir de la crise,
05:10
car c'est lui qui nous a mis dans la crise.
05:12
J'entendais les personnes qui sont sur le plateau.
05:18
Je les ai entendus dire,
05:20
je les ai entendus dire,
05:21
en effet,
05:22
pris de la Constitution,
05:24
qu'il n'est plus respecté par M. Macron
05:25
depuis longtemps.
05:27
Il a été désavoué par le peuple français.
05:29
Il lui appartient aujourd'hui
05:30
de nous sortir de la crise.
05:32
Dissolution peut-être,
05:33
démission,
05:34
je ne pense pas qu'il ira jusque-là.
05:36
Mais aujourd'hui,
05:37
il doit prendre ses responsabilités.
05:40
Il fuit ses responsabilités
05:41
depuis un an.
05:42
Merci beaucoup Max Prisson
05:44
d'avoir été en direct avec nous
05:46
sur Europe 1.
05:47
Sénateur LR des Pérénées Atlantiques.
05:49
Alexis Delafontaine,
05:50
vous êtes journaliste
05:51
au service politique d'Europe 1.
05:53
Il y a un mot
05:53
dont certains ne parlaient pas,
05:55
d'autres,
05:55
c'est la destitution.
05:56
Alors bien sûr,
05:57
c'est hyper compliqué
05:58
d'arriver à une destitution.
06:00
Mais qu'est-ce qui peut se passer
06:01
maintenant concrètement
06:01
entre la dissolution,
06:03
la démission,
06:04
la destitution
06:05
ou bien peut-être
06:06
la reconstitution de la gauche ?
06:08
Alors déjà,
06:09
la démission du Président de la République,
06:10
je pense que c'est une hypothèse
06:10
vraiment à écarter.
06:12
Pour l'instant,
06:12
c'est vraiment
06:13
dans l'entourage de l'Isée,
06:14
ils le disent clairement,
06:14
c'est vraiment pas du tout
06:15
l'hypothèse privilégiée.
06:16
Non, les deux hypothèses
06:18
privilégiées actuellement,
06:19
c'est soit une dissolution
06:20
qui pourrait être annoncée
06:22
lors de la prochaine
06:23
alloction d'Emmanuel Macron.
06:24
On l'espère
06:25
le plus rapidement possible.
06:27
Mais cette dissolution,
06:29
c'est quand même
06:29
un peu compliqué
06:30
parce que pour le bloc central,
06:31
il ressortirait très très affaibli
06:32
d'une nouvelle dissolution.
06:34
L'autre hypothèse,
06:35
c'est...
06:35
Il n'y a plus de bloc central.
06:36
Non, pas le bloc central,
06:37
mais il serait encore plus affaibli.
06:38
Il sera encore plus affaibli.
06:40
Non, l'autre hypothèse,
06:43
c'est la nomination
06:43
d'un nouveau Premier ministre.
06:45
Mais on sait très bien
06:45
que les mêmes clauses
06:46
amèneront les mêmes effets.
06:48
C'est-à-dire que si c'est à nouveau
06:49
une personnalité de renaissance,
06:51
du Modem ou des Républicains
06:52
ou autre,
06:53
inévitablement,
06:54
il finira à censurer.
06:55
Marine Le Pen le disait
06:56
tout à l'heure,
06:57
ce n'est plus une question de personne,
06:59
c'est une question de sortie de crise
07:00
qu'il faut maintenant.
07:01
Donc, la seule hypothèse
07:03
qui n'a pas forcément été étudiée
07:05
par Emmanuel Macron,
07:06
ce serait la nomination
07:07
d'un Premier ministre de gauche.
07:08
Mais alors là,
07:09
c'est quand même un jeu
07:10
très dangereux de sa part
07:11
parce que, déjà,
07:12
ça ne garantit aucune stabilité non plus
07:14
parce qu'il pourrait, pareil,
07:15
être censuré dans les 24 heures.
07:18
Et en plus,
07:19
quelle gauche ?
07:20
C'est ça aussi la question.
07:22
Est-ce que c'est uniquement
07:23
le Parti Socialiste ?
07:23
Est-ce que c'est le nouveau Front Populaire ?
07:25
On a entendu,
07:26
vous l'avez dit,
07:26
Jean-Luc Mélenchon dit,
07:27
dire qu'il veut réunir
07:29
les membres du nouveau Front Populaire
07:30
pour préparer la réponse.
07:31
Je n'ai pas encore dit,
07:31
on l'a dit hors antenne,
07:32
mais voilà,
07:32
c'est intéressant
07:33
parce que Jacques Serret
07:34
nous montrait hors antenne
07:36
ce tweet de Jean-Luc Mélenchon
07:38
qui est en train de jeter
07:39
un peu de l'huile sur le feu
07:41
peut-être pour taquiner
07:41
le Parti Socialiste
07:42
en appelant un peu
07:43
à la reconstitution du NFP.
07:45
Oui, parce qu'il voit bien
07:47
que le Parti Socialiste
07:48
essaye de jouer un petit peu
07:49
en solitaire
07:50
avec le bloc central
07:51
pour essayer de rentrer
07:53
dans un futur gouvernement,
07:55
que ce soit avec Bernard Cazeneuve
07:56
ou Olivier Faure ou autre.
07:58
Mais Jean-Luc Mélenchon
07:59
essaye toujours de les attirer
08:00
vers eux
08:00
et de les garder
08:01
avec le nouveau Front Populaire.
08:03
En tout cas,
08:04
c'est vraiment
08:05
le bazar complet
08:07
au niveau politique
08:08
et institutionnel
08:09
à l'heure qu'il est.
08:10
Il est 11h41
08:11
sur Europe 1.
08:12
On remarque une pause.
08:12
On revient dans un instant
08:13
avec toutes les questions
08:14
que l'on peut se poser ce matin,
08:16
notamment Bruno Le Maire,
08:18
son profil
08:19
qui a tout fait exploser.
08:20
On aura Yves Richard
08:22
qui nous a appelés.
08:22
On remarque une pause.
08:23
A tout de suite.
08:23
Christine Cullier,
08:24
vos émissions spéciales
08:25
sur Europe 1
08:26
suite à la démission
08:27
du Premier ministre
08:28
Sébastien Lecornu
08:29
réagissent
08:29
ses chers auditeurs.
08:30
01, 80, 20, 39, 21.
08:32
Il est 11h41.
08:33
Il y a eu une excellente journée
08:34
sur Europe 1.
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