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  • il y a 2 jours
Le député EPR de Moselle a réagi à la démission de Lecornu.

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Transcription
00:00J'appelle à ce qu'on parle plutôt du « quoi » avant le « qui »,
00:02qu'on trouve un accord qui permette à l'Assemblée nationale de travailler,
00:05parce que je pense qu'on peut vraiment y arriver,
00:07si chaque parti politique s'émet de côté, entre guillemets,
00:11les dogmes qui les habitent, et qu'on trouve une nouvelle doctrine de fonctionnement.
00:14Certains sont en train de chercher plutôt à monter dans les sondages d'opinion,
00:18à préparer à l'élection présidentielle de 2027,
00:21avant de répondre à l'attente des Français.
00:22Et dans une situation d'instabilité mondiale,
00:26je trouve totalement irresponsable que les partis politiques se comportent de la sorte.
00:33On a besoin d'avancer tous ensemble.
00:35Tout le monde tire à bout les rouges, tout le monde a les lignes rouges,
00:38mais personne ne fait de propositions claires, concrètes pour avancer tous ensemble.
00:42Et dans un moment où on a la Russie qui est en train de tester l'OTAN,
00:45où on a une guerre économique qui est menée par les États-Unis et la Chine,
00:48qu'on est en pleine crise budgétaire, en partie parce qu'il faut financer
00:51le système de retraite et le système social,
00:53et que l'économie est à l'arrêt parce que personne n'ose investir
00:56dans la situation actuelle, je me dis qu'en fait,
00:59on n'a aucun responsable politique qui est véritablement responsable.
01:02Et de ça, moi, j'en ai vraiment honte, parce qu'en tant que parlementaire,
01:05je le vois bien sur le terrain, les gens n'ont plus confiance dans la classe politique.
01:08Et quand l'ensemble de l'Europe est en train de basculer à l'extrême droite,
01:12ça n'apportera rien de bon pour l'avenir de notre pays,
01:15de l'Europe et potentiellement du monde.
01:17Je veux dire que c'est la faute de tout le monde,
01:18ce n'est pas la faute d'une personne en particulier,
01:19même si je pense que le président de la République a une part de responsabilité
01:22sur la dissolution de 2024.
01:24Mais ça, on ne va pas refaire l'histoire.
01:25Maintenant qu'elle est arrivée, il faut qu'on trouve des solutions.
01:28Mais quand chaque parti politique arrive autour de la table en disant
01:31« Moi, je veux ça, et si je n'ai pas ça, je ne l'aimerais pas »,
01:33ça ne peut pas fonctionner.
01:35Un compromis, ce n'est pas la compromission, certes,
01:37mais c'est aussi trouver une solution.
01:39Il y a des choses qui pourront se régler plus tard.
01:41Demander à arrêter la réforme des retraites,
01:43alors qu'on sait qu'aujourd'hui, ce qui coûte le plus cher dans le budget
01:45de tous les ministères, c'est les retraites en lien avec la fonction publique
01:49ou alors avec le privé, ça ne peut pas marcher.
01:51Quand les LR disent « Nous, on veut le retour du délit de séjour irrégulier »,
01:57ça n'apporte aucune réponse au problème migratoire.
01:59Et le ministre de l'Intérieur qui est en charge de ces sujets-là, il est LR.
02:02La réalité, c'est qu'en fait, chacun joue sa petite musique,
02:05sa petite partition en pensant qu'il va pouvoir gagner quelque chose dans l'opinion.
02:09Mais la réalité, c'est que cette tambouille-là est en train d'affaiblir notre pays.
02:12Moi, ce que je veux, c'est qu'on ait chevillé au corps l'intérêt général
02:16et qu'on se dise que notre premier parti politique, c'est la France.
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