Laurence Garnier - Sénatrice (LR) de Loire Atlantique - Vidéo Dailymotion

ici Loire Océan

L'invité de Nicolas Crozel

Transcript

00:00Bonjour Laurence Garnier, merci d'être là.

00:02Bonjour.

00:02En direct ce matin, dans l'après-midi d'hier, vous étiez avec les parlementaires de votre parti réunis en visio

00:07et vous avez voté non sans débat d'ailleurs pour une participation au gouvernement Lecornu.

00:13A 18h hier, Bruno Retailleau, que vous connaissez bien et qui préside votre parti,

00:17était à Matignon pour peaufiner les derniers détails de cette participation.

00:20A 19h40, le gouvernement est annoncé, ça fait un mois qu'on l'attend,

00:24à 21h, Bruno Retailleau dans un tweet menace d'en partir

00:27et annonce qu'il convoque un bureau stratégique du parti ce matin.

00:29Mais qu'est-ce qui se passe ?

00:31Les Républicains souhaitent tout simplement porter une ligne politique claire,

00:36une ligne politique qu'ils ont présentée au Premier ministre autour de quatre grands piliers,

00:40la question du budget, de la réduction de la dépense publique,

00:43la question de la valorisation du travail, la question des services de proximité

00:46et la question du régalien, sécurité et immigration.

00:50Et le compte n'y est pas là ?

00:51Fort de tous ces piliers posés auprès du Premier ministre,

00:55nous avons acté hier après-midi cette participation exigeante

00:59au gouvernement de M. Lecornu.

01:01Lorsque nous avons appris le soir même,

01:04le gouvernement et les noms qui ont été présentés aux Français,

01:08nous avons acté l'absence totale de rupture,

01:12annoncée pourtant à grand renfort de communication par le Premier ministre.

01:16Vous vous dites qu'il n'y a pas de rupture parce qu'il y a beaucoup d'anciens qui sont là,

01:19notamment Bruno Retailleau qui reste à l'intérieur.

01:22Mais c'est une question de personne, c'est une question de fond.

01:25C'est quoi ? C'est Bruno Le Maire qui revient ? Vous n'en voulez pas ?

01:28Ce n'est pas une question de personne.

01:30Bruno Le Maire, il incarne quelque chose.

01:32Qu'est-ce qu'il incarne ?

01:331 000 milliards d'euros de dettes publiques supplémentaires.

01:37Et puis surtout, la continuité de la Macronie,

01:40puisque Bruno Le Maire était ministre pendant 7 ans au cours du premier

01:44et d'ailleurs aussi du second quinquennat d'Emmanuel Macron.

01:47Ce n'est pas possible pour les Républicains de voir aujourd'hui cette continuité,

01:52de voir revenir au gouvernement des macronistes

01:54comme s'il ne s'était rien passé en réalité,

01:56comme si Emmanuel Macron avait aujourd'hui une majorité large à l'Assemblée nationale.

02:00Notre responsabilité, c'est de porter un message clair

02:03autour des piliers que je viens d'exposer

02:05et de le faire avec exigence.

02:08Donc aujourd'hui, nous posons cette exigence.

02:10Le compte n'y est pas avec les annonces qui ont été faites hier soir.

02:14Chacun montre ses muscles.

02:15Laurence Garnier, la présidentielle approche,

02:17elle sera peut-être même anticipée.

02:18Ce n'est pas une question de montrer ses muscles.

02:20C'est une question de clarté.

02:21Bruno Retailleau, il n'est pas en train d'expliquer.

02:22C'est une question de clarté.

02:23Bruno Retailleau, en responsabilité,

02:26avec l'ensemble des parlementaires et des cadres du parti,

02:29avait fait le choix hier après-midi

02:31de participer au gouvernement

02:33malgré un certain nombre de contraintes

02:35et de points de désaccord.

02:36Parce que nous sommes responsables

02:38et parce que nous préférons toujours

02:39la stabilité au chaos.

02:41Mais lorsqu'on arrive dans des configurations

02:43comme celle-ci,

02:44où on n'a jamais eu autant de macronistes

02:46au gouvernement,

02:47de proches du président de la République,

02:49alors que le président de la République

02:51n'a jamais été aussi un populaire dans l'opinion,

02:53là nous disons que ça n'est plus possible.

02:55C'est la raison pour laquelle Bruno Retailleau

02:57a convoqué tout à l'heure un comité stratégique.

02:59Et on verra ce qu'il en ressort.

03:01Avançons un peu, Laurence Garnier.

03:02Malheureusement, le temps file très vite.

03:05Mais à l'origine, on vous avait invité ce matin

03:06pour venir nous parler

03:07de cette nouvelle sénatrice de Loire-Atlantique,

03:10Marie-Pierre Guérin,

03:11maire de la Meillerée de Bretagne,

03:12qui vient de succéder dans le week-end

03:14à Joël Guériau,

03:15qui a démissionné,

03:16qui sera, on le rappelle,

03:17dans quelques mois jugé

03:17pour avoir drogué Sandrine Jossot,

03:19la députée de Guérante,

03:20dans le but d'abuser d'elle.

03:21En tout cas, ce sont les récusations

03:22qui pèsent contre lui.

03:23Il était temps qu'il s'en aille.

03:26Oui, cette démission,

03:26elle était clairement attendue

03:27par les maires,

03:28par les élus locaux de la Loire-Atlantique.

03:30Moi, je me réjouis de l'arrivée

03:31de ma collègue Marie-Pierre Guérin,

03:33qui est actuellement maire

03:34de la Meillerée de Bretagne,

03:35à côté de Châteaubriand,

03:36parce que ça va permettre aux maires,

03:37aux élus locaux,

03:38de bénéficier à nouveau

03:39de cinq sénateurs engagés

03:40au travail à temps plein

03:42pour leur département.

03:44Oui, je crois que ça ne trompe personne.

03:45Et du reste,

03:46c'était sans doute mieux comme ça.

03:46On vous a quand même moins entendu

03:49à droite taper sur Guerriot

03:50que taper sur Andy Kerbrat,

03:51le député insoumis

03:52qui a été fait

03:53Oui, on fait souvent cette réflexion.

03:55Pardonnez-moi,

03:55mais la situation est différente.

03:57Andy Kerbrat a plaidé coupable.

03:58Oui, il a acheté de la drogue.

04:00Oui, il a acheté un mineur

04:01pour son usage personnel

04:02avec de l'argent public.

04:03Bon, il plaide coupable,

04:04dont acte à lui d'en tirer

04:06les conclusions.

04:07Joël Guerriot ne plaide pas coupable.

04:08Il sera jugé.

04:09Et j'estime qu'en attendant,

04:11il a le droit à la présomption

04:13d'innocence

04:13comme n'importe quelle autre personne.

04:15Mais vous êtes contente

04:15de retrouver Marie-Pierre Guérin.

04:17Je suis contente

04:17d'avoir une collègue

04:18qui sera active

04:19dans sa mission de sénatrice.

04:20Un dernier mot

04:20sur les municipales

04:21qui avancent aussi très vite,

04:22qui arrivent très vite à Nantes

04:24où vous aviez été candidate

04:25pour la droite il y a six ans.

04:27Vous avez cette fois choisi

04:28de soutenir Julien Bainval

04:30qui a perdu la primaire

04:31face à Foulque-Cochon-Bardelot.

04:32Vous l'avez toujours

04:33en travers de la gorge

04:34ou ça va finir par se rabibocher ?

04:36Ah non, mais ce n'est pas du tout

04:37la question de qui et à quoi

04:39en travers de la gorge.

04:40La question, c'est

04:40il faut combattre Johanna Roland.

04:43Il faut le faire

04:45de ceux qui vont l'entourer

04:47pour ce combat.

04:48La ville va très mal.

04:49Elle s'abîme jour après jour.

04:50En disant,

04:51Johanna Roland a abîmé cette ville.

04:52Donc on sera tous au travail

04:54pour combattre

04:55ce qu'a fait Johanna Roland

04:56de notre ville

04:57et pour l'emporter en mars prochain.

04:58Et une alliance

04:59avec Sarah El Haïry,

05:00vous l'espérez toujours ?

05:02Vous la croyez possible ?

05:03Je souhaite qu'on puisse

05:04rassembler le plus largement possible

05:06parce que le combat sera difficile.

05:08Il nous reste quelques mois

05:09pour le mener à bien.

05:10Donc bien sûr

05:11que le plus large sera l'union

05:14et plus fort on sera

05:15pour gagner en mars 2026.

05:16Et les premiers pas

05:17de votre candidat

05:17donc il faut le chambard de l'eau

05:18pour l'instant ?

05:19Eh bien écoutez,

05:20il trace sa route.

05:22Il est en train

05:22de préparer cette union.

05:24Il a conscience

05:24qu'elle est nécessaire

05:25et je l'accompagnerai

05:26pour bâtir cette union

05:28la plus large possible.

05:29Encore une fois,

05:29moi ce qui m'intéresse

05:30c'est de combattre

05:31Johanna Roland

05:32et ses alliés écologistes

05:33qui ont abîmé notre ville,

05:36qui ont abîmé la sécurité,

05:37la ville est sale.

05:38Il n'y a rien qui va

05:39aujourd'hui à Nantes

05:41dans la politique publique

05:42qui est menée.

05:42Heureusement,

05:43nous avons beaucoup d'acteurs

05:45qui font un boulot formidable

05:46mais maintenant

05:47il faut mettre un terme

05:47à ce qu'a fait

05:48Johanna Roland de la ville

05:49et c'est possible,

05:50c'est possible

05:51en mars prochain.

05:52Merci beaucoup

05:52Laurence Garnier

05:53d'être venue balayer

05:54cette très riche

05:55actu politique ce matin.

05:56Bonne journée.

Laurence Garnier - Sénatrice (LR) de Loire Atlantique

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