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  • il y a 4 jours
Retrouvez le replay de l'après course du Tour du Munster 2025 du 03/10/2025.

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Sport
Transcription
00:00Le tour de Münster avec un sprint entre deux grands noms du sprint mondial.
00:11C'est Jasper Philipsen qui s'impose devant Arnaud Delis.
00:15Ça s'est joué un peu, peut-être un problème technique pour Arnaud Delis.
00:18On va guetter les gros plans que nous prépare et la tablette que nous prépare Christophe Riblon
00:24pour décrypter ce sprint qui aura donc offert la victoire à Philipsen.
00:28Patrick Chassé bien sûr et puis peut-être une voix que vous avez entendue pendant la course.
00:32Il dit à qui est cette voix ? C'est Alexis Goujard qu'on est heureux d'avoir aujourd'hui avec nous comme invité pour vivre.
00:38Il est beau, un jeune premier.
00:41Alors ils ont partagé leur chambre pendant quelques années du côté d'AG2R La Mondiale, Christophe et Alexis, d'où cette proximité.
00:49Les anecdotes inavouables c'est dans quelques minutes, si on peut, si on peut évidemment.
00:56Bon, on revient sur ce sprint, on aura Thomas Vaucler avec nous, bien sûr, le sélectionneur de l'équipe de France avant la course en ligne des championnats d'Europe ce week-end.
01:03Demain, 12h55, la course en ligne femme et à 11h dimanche, la course en ligne homme.
01:09La stratégie, alors si vous arrivez à avoir la stratégie de Thomas Vaucler, c'est que vous êtes des champions, parce qu'en général, il est toujours un moyen.
01:16Mais on va voir ça avec vous, on aura les dernières infos en tout cas.
01:21Allez, revoyons ce sprint, on est ensemble jusqu'à 18h20 et l'équipe de Greg avec Benoît Cossé aux manettes aujourd'hui pour toute l'actu et les débats foot.
01:27Mais ces derniers 800 mètres, Patrick et Alexis, alors à ce moment-là, est-ce que vous voyez Philippe Seine et Delis qui vont se disputer la victoire ou c'est encore un petit peu tôt ?
01:39Philippe Seine, il était un petit peu loin quand même, il me semble, au moment d'amorcer ce sprint.
01:45Là, on a un coureur d'Unibet-Tietema qui est en première position.
01:50On a les Little Treks qui sont bien positionnés, deuxième et troisième.
01:56Et c'est vrai que Philippe Seine, vous le voyez, il est en septième, huitième position.
02:00Il est en train de remonter dans la route du maillot rouge d'Arnaud Delis qui là est au contact avec Anthony Turgis.
02:06On est à la corde et vous allez voir effectivement, eh bien, Jasper Philippe Seine, voilà, qui est en train de se faire son chemin.
02:13Arnaud Delis qui lance le sprint, qui lui ouvre la porte en quelque sorte, un couloir.
02:17Philippe Seine va pouvoir s'y engouffrer et déborder.
02:19Mais vraiment au dernier moment, au dernier moment, Arnaud Delis qui a peut-être eu, Alexis, quand même un souci dans ce sprint.
02:24On voit sur les 50 derniers mètres où il prend un trou, je pense.
02:29Ah, c'est pour ça qu'il tremble un petit peu.
02:31Il a failli tomber.
02:31Cette vitesse-là, ça peut faire peur.
02:34On n'a pas l'impression qu'il ait senti grand-chose.
02:36Mais cette vitesse-là, ça peut faire peur et je pense que ça peut lui faire perdre la course aussi.
02:41On évoquait peut-être le problème mécanique, ce ne serait peut-être pas ça alors.
02:44Non, il a pris un trou, je pense qu'il prend un trou.
02:46On va peut-être mieux le revoir sur cette image-là, la vue délicatement.
02:48Regardez, il lance son sprint.
02:49Quand on dit un trou, un tout petit trou peut vous mettre dedans.
02:52Regardez, en fait, il met tellement de puissance.
02:54Et regardez, la roue arrière là, ça va bientôt...
02:56Hop là, vous avez vu là, tac.
02:58En fait, tout simplement, il perd de l'adhérence au niveau de la roue arrière.
03:01Ça l'a déséquilibré et c'est peut-être ça qui lui fait perdre la course aujourd'hui.
03:03On parle souvent de la brutalité au sens noble du terme de Jonathan Milan
03:08qui, rappelons-le, a été maillot vert du dernier Tour de France.
03:11Brutalité au sens noble, je ne sais pas si ça va bien.
03:14On parle de sport, bien sûr.
03:16Non, mais pour Jonathan Milan, ça...
03:17On parle de sport.
03:18Mais non, mais en ce qui concerne Arnaud Delis, on n'a pas pu le voir sur le Tour de France,
03:23mais il a cette réputation.
03:24Vous vous souvenez, je ne sais plus en quelle année,
03:27parce qu'il l'a gagné deux fois au moins,
03:28sur une semi-classique en Belgique, la Flamène Ardennes classique.
03:32Il était tellement fort qu'il avait déchaussé.
03:35Tu n'avais pas empêché de gagner sur une jambe, il avait continué à tourner.
03:37C'était incroyable.
03:38Voilà, c'était en 2023 lors de sa première des deux victoires.
03:40C'est vrai qu'il fait mal au vélo, Arnaud Delis.
03:43Et donc, il peut être un peu responsable de ce qui vient de lui arriver, non ?
03:45Non, alors là, non.
03:46Sur cette image-là, non.
03:47C'est-à-dire qu'il met tellement de puissance, malheureusement pour lui,
03:49il passe dans un trou que même nous, à l'image, on n'arrive même pas à distinguer.
03:52Donc imaginez eux, à 65 km heure, ils ne le voient pas.
03:55Non, pour le coup, là, ce n'est pas de sa faute.
03:57Mais c'est vrai qu'il a cette réputation-là, qu'il est un petit peu bourrin avec son vélo.
04:01Il force tellement, sans trop réfléchir, sans trop réfléchir.
04:05Il appuie fort sur les pédales, mais pas au point de faire des trous dans la chaussée, quand même.
04:09Non, mais son style fait que d'autres.
04:12Ça va peut-être passer sans avoir de problème.
04:15Son surnom, c'est le taureau.
04:16Donc, il porte bien son nom.
04:19Le taureau qui a été battu par Philippe Seine.
04:22C'est quoi son surnom à Philippe Seine ?
04:24Vous êtes l'équipe vélo ou pas ?
04:29Non, il a la réputation, Philippe Seine, de ne pas être très sympa dans le peloton.
04:32Mais je ne sais pas s'il a un vrai surnom.
04:34Pas très sympa, Philippe Seine.
04:36C'est noté.
04:37Il ne se préoccupe pas trop s'il y a quelqu'un à côté de lui, on va dire.
04:40Alors aujourd'hui, la face est très propre.
04:42Attention, ne vous pouvez pas dire ce que je n'ai pas dit.
04:43Il n'y a aucun problème aujourd'hui.
04:45Il n'y a vraiment pas photo.
04:46Tout va bien.
04:47Christophe, ça fait combien de temps que vous n'avez pas utilisé la tablette ?
04:49Six mois, je ne sais pas.
04:51On va voir si vous avez gardé la main ou pas.
04:54On va revivre ce sprint avec vous.
04:56Vous prenez la main avec votre tablette et vous nous guidez pour comprendre là où ça s'est joué, entre Philippe Seine et Delire.
05:01Eh bien voilà, on va suivre les deux coureurs.
05:03Ceux qui font 1 et 2, Jasper Philippe Seine et Arnaud Delis.
05:07On y va.
05:08On est à 800 mètres de la ligne.
05:09Je vais essayer de vous identifier.
05:10Enfin, je ne vais pas essayer de vous identifier.
05:11Je vais vous identifier à chaque fois les deux coureurs où ils sont.
05:14Donc là, on va mettre en rouge Arnaud Delis qui est ici.
05:17Et on va le mettre en bleu.
05:19Jasper Philippe Seine qui est là.
05:20Donc pour l'instant, on en a un sur le côté droit de la route.
05:22Vous en avez entouré deux là.
05:24Oui, mais ce n'est pas évident.
05:26Déjà, j'ai des gros doigts et on est loin.
05:27Mais s'il vous plaît, ne me perturbez pas trop.
05:30Regardez, là, on est encore à ce moment-là.
05:32Et regardez, là, c'est le moment où hop, ils vont se réunir tous les deux.
05:35Alors là, ça va être encore plus compliqué.
05:37Philippe Seine, il est là.
05:38Là, on les voit bien.
05:39Là, je vous ai fait un petit rond.
05:41Et Arnaud Delis, il est là.
05:42OK ?
05:42Donc là, tous les deux, ils se retrouvent à côté.
05:44Et la phase d'après, elle va être très intéressante.
05:46Ça va être ici.
05:47Vous allez voir, regardez.
05:48Hop, Arnaud Delis.
05:50La pose, elle est là.
05:51Arnaud Delis.
05:52Alors, je vais faire une petite flèche comme ça.
05:53Arnaud Delis qui a choisi, lui, hop, de passer devant et de prendre la tête.
05:56Et regardez qui c'est qui est dans sa roue, là.
05:59Jasper Philippe Seine qui est déjà venu se mettre dans la roue d'Arnaud Delis.
06:03En fait, on va le voir sur la suite.
06:04Mais jusqu'à la fin, Philippe Seine va suivre Arnaud Delis.
06:07Il fait un marquage individuel sur Delis.
06:08Un marquage à la culotte.
06:09En fait, on voit bien que les deux meilleurs sprinters se marquent.
06:12On va refaire un petit arrêt ici.
06:14Regardez.
06:15Philippe Seine est là.
06:16Et alors, je le mets en rouge.
06:18Hop.
06:18Et Arnaud Delis est ici.
06:20Ça veut dire, Christophe, que le bourrin Delis, comme vous le surnommiez, est l'intelligent Philippe Seine qui le suit.
06:25Exactement.
06:26Non, mais Philippe Seine est beaucoup plus malin et beaucoup plus intuitif dans le sprint.
06:29C'est vrai qu'Arnaud Delis, dès qu'il voit une ouverture, il y va.
06:33Pro dans le sprint, ça marche parce qu'il gagne beaucoup de courses.
06:35Mais Philippe Seine est beaucoup plus malin et intelligent.
06:38Il se sert beaucoup plus des autres coureurs.
06:40Hop.
06:40On voit les deux coureurs qui continuent toujours à suivre.
06:43Arnaud Delis qui est là.
06:45Hop.
06:45Et Philippe Seine, on va le mettre en bleu ici.
06:48Hop.
06:48Philippe Seine qui est là.
06:49Donc, vous voyez, on se suit depuis tout à l'heure.
06:51Et voilà.
06:52Et Arnaud Delis qui va se faire une petite place.
06:54Là, on repasse sur la caméra vue de face.
06:57On va voir Arnaud Delis qui va venir plein centre de la route.
07:01Hop.
07:01Dans la roue, Philippe Seine toujours qui vient prendre la roue.
07:06Et sur la prochaine image d'après, on l'a vu de face.
07:09On n'est pas resté sur la vue d'hélicoptère.
07:11Mais on a bien compris tout le cheminement.
07:13On a Arnaud Delis qui vient se placer idéalement.
07:15Peut-être que s'il n'a pas son problème, ce qu'il a fait dans le sprint,
07:18c'était peut-être le positionnement idéal.
07:19Mais au vu de ce qu'il a eu sur le final et quand on voit l'explosivité qu'a Philippe Seine,
07:24il arrive en 80 mètres à doubler Arnaud Delis.
07:26En fait, on voit qu'a Philippe Seine a fait peut-être un sprint plus intelligent.
07:29Mais avec ses qualités à lui, je ne suis pas sûr que si Philippe Seine est devant,
07:32il arrive à résister autant qu'Arnaud Delis a pu le faire sur le final.
07:35Alexis, à quel point l'intelligence fait gagner Philippe Seine aujourd'hui par rapport à Delis ?
07:42On l'a vu, il a suivi Delis comme un poisson pilote.
07:45C'est peut-être ce qu'il manquait à Arnaud Delis dans le final.
07:49Il a fait le boulot du poisson pilote et plus le boulot du sprinter.
07:53Je pense que c'est peut-être ce qui lui a manqué aussi,
07:56en plus du problème qu'il a eu dans les derniers mètres.
08:00Mais aussi, on voit que Philippe Seine va vraiment vite sur 80 mètres, 50 mètres.
08:05Ça va vraiment vite.
08:06En fait, les sprinters, ils ont un dixième de seconde pour réagir.
08:10Philippe Seine, je pense que peut-être au départ, il ne se dit pas
08:12« je vais prendre la route d'Arnaud Delis ».
08:13On l'a bien vu sur mon animation.
08:15Au départ, ils sont chacun d'un côté de la route.
08:18Au bout d'un moment, ils se rejoignent.
08:19Arnaud Delis fait le choix, lui, de prendre le côté droit et de prendre un petit peu devant.
08:23Et là, Philippe Seine, il a un dixième de seconde pour réagir et de se dire
08:25« il y a la route d'Arnaud Delis ».
08:27Arnaud Delis, il est fort en ce moment.
08:28Il va lancer. Il va en tout cas remonter pour mieux se placer.
08:31Donc, je vais prendre la route d'Arnaud Delis.
08:33Au départ, à 800 mètres, Philippe Seine ne se dit pas « je prends la route d'Arnaud Delis ».
08:36C'est vraiment dans le sprint que ça se fait.
08:38Et souvent, un sprint, et on le voit au final, ça se gagne pour 10 centimètres.
08:42Ça ne se joue à rien.
08:44Philippe Seine, aujourd'hui, il a fait un sprint vraiment très intelligent.
08:46Juste une petite précision.
08:48Tu dis qu'Arnaud Delis n'avait pas d'équipier.
08:53Philippe Seine non plus n'a pas d'équipier vraiment dans le final.
08:55Simplement, Philippe Seine va avoir l'intelligence de se servir d'Arnaud Delis comme équipier.
08:59Mais l'un et l'autre n'ont plus d'équipier.
09:01Ils ont eu des équipiers peu auparavant pour les placer dans ce sprint autour de la dixième place.
09:07On a vu notamment, d'ailleurs, Delis qui était dans la route de l'Iams-Clock.
09:10L'Iams-Clock qui le remonte de façon très opportuniste.
09:14On a vu aussi, effectivement, Philippe Seine qui, lui, avait Jonas Rijkaard.
09:17Mais tout ça, c'est à un kilomètre pratiquement que ça se passe.
09:20Et c'est vrai que dans le final, ces sprinters n'avaient pas de poisson pilote à leur côté
09:23pour véritablement leur lancer le sprint.
09:26Les seuls bien organisés dans le sprint, pardon, M. Saoud, c'était les Lidl Treks.
09:29Mais on l'a vu trop tôt devant.
09:31Et finalement, je ne sais pas combien ils terminent.
09:33Mais en tout cas, ils finissent assez loin.
09:34Donc, pas si bien organisés.
09:35Donc, finalement, pas si bien organisés que ça.
09:37C'était qui, leur leader, pour aller chercher la victoire ?
09:40C'était Timpton Tottenberg, l'Allemand.
09:42On était en Allemagne.
09:45Et c'est le Giro de Minster.
09:46C'est l'appellation de cette course.
09:50Remporté par Philippe Seine devant Delis.
09:53Et donc, le top 10, d'ailleurs, avant de vivre le podium.
09:55Et ensuite, on accueillera Thomas Vöckler avant l'équipe de Greg.
09:59Patrick, le top 10 du jour.
10:00On va voir ça, effectivement.
10:02C'est un doublé belge.
10:03Comme l'année dernière.
10:04Alors, ce n'est pas tout à fait les mêmes.
10:05Enfin, c'est le même vainqueur, en tout cas.
10:06Jasper Philipsen, qui s'impose devant Arnaud Delis.
10:08A noter d'ailleurs qu'il y a un troisième belge dans le meilleur carré de ses sprinters.
10:12Puisque Jordi Meus de Red Bull-Boransgrove va prendre la quatrième place.
10:17Et puis, on a un Français dans le top 10.
10:20On pensait à Emilia Janière.
10:21Non, finalement, c'est son coéquipier, Anthony Turgis.
10:24Qui, finalement, a réussi à obtenir la sixième place dans la roue de Lucas Kubis.
10:30Le champion de Slovaquie.
10:32Voilà donc, en ce qui concerne, je dirais, les dix meilleurs.
10:36Dans ce sprint, si on regarde par rapport à la liste des engagés.
10:40Les sprinters qui étaient engagés.
10:42Il manque quand même un homme.
10:44C'est Olaf Koy, dont on disait le plus grand bien.
10:46Ancien vainqueur de l'épreuve, d'ailleurs, il y a trois ans.
10:48Et qui n'est pas présent dans ce top 10, Olaf Koy, qui était le sprinter de la formation Visma avec Christophe Porte.
10:55Olaf Koy.
10:55Je pense qu'il manque aussi Tim Merlier.
10:58Absolument.
10:58Vous êtes là, Alexis.
11:00Non, mais Tim Merlier, on sait pourquoi.
11:01Oui, mais ceux qui arrivent, Patrick, ils ne savent pas pourquoi.
11:04On va le dire.
11:04Alors, on va revoir l'image.
11:07C'était l'un des faits de course, malheureusement, pour le champion d'Europe en titre.
11:10Tim Merlier qui a chuté.
11:12Alors, on n'a pas l'image de la chute en direct.
11:15Mais on voit les conséquences.
11:16Il a chuté en compagnie.
11:18Ce n'est pas lui qu'on voit au premier plan.
11:19De ses équipiers.
11:20Oui.
11:20Chez l'autosoudal.
11:21Ça veut dire que c'était peut-être à laisser une erreur d'équipe ?
11:26Je pense que ça doit être les premiers à chuter aussi.
11:28Je pense que ça vient de l'erreur.
11:31Après, ça peut arriver.
11:34Malheureusement, on aurait pu avoir un sprint avec vraiment un très, très gros niveau.
11:38Il y avait déjà du gros niveau.
11:40Mais là, on perd Tim Merlier.
11:42Je pense que ça aurait pu être intéressant.
11:43Il manquait peut-être un des...
11:45Enfin, c'est sûr.
11:45Même, il manquait un des trois meilleurs sprinters du monde actuellement.
11:49Tim Merlier.
11:50Soudal Quickstep.
11:51Pardon, l'autosoudal, c'était il y a quelques années.
11:53Ah oui, non.
11:53Mais en fait, après, eux, ils se partagent un petit peu les sponsors aussi.
11:56C'est difficile à suivre, oui.
11:58Tim Merlier, malheureusement, qui n'a pas pu participer à ce sprint.
12:01Remporté par Philippe Seine.
12:03On va écouter le vainqueur du jour, Jasper Philippe Seine, après sa victoire.
12:06Et le podium dans la foule.
12:11Racontez-nous le sprint.
12:12C'était chaotique.
12:15C'était un petit crash, je pense, dans l'un des dernières laps.
12:19Donc, nous étions un groupe plus petit.
12:20Parlez-nous d'une chute dans les derniers mètres.
12:25Et heureux qu'on ait pu rester devant avec l'équipe et aller chercher la victoire.
12:40Ah, est-ce qu'il s'est passé quelque chose avec la chaîne de DeLi ?
12:44Non, je n'ai pas vu.
12:46Je n'ai pas pris conscience qu'il avait eu un problème, en tout cas.
12:50J'étais focus concentré totalement sur mon sprint.
12:53Est-ce qu'il a eu un petit peu de chance avec cet incident ?
13:01Il a beaucoup gagné ce dernier tour, donc il ne peut pas être trop déçu non plus.
13:11C'est la deuxième fois qu'il gagne, effectivement la troisième fois l'année prochaine.
13:15Quand j'ai une race avec tous les top sprinters, ils le disent toujours comme ça.
13:19Bien sûr, ça a été une longue saison pour tout le monde.
13:22Ça a été une longue saison pour tout le monde, c'est vrai que c'est une course où il y a les meilleurs sprinters, c'était compliqué.
13:27Oui, c'est la deuxième fois qu'il gagne, effectivement, la troisième fois l'année prochaine.
13:40Oui, évidemment, je serai là pour gagner l'année prochaine.
13:42Pour Philippsen, si ce n'est pas ce qu'il a dit à une pique.
13:46Si, si, c'est du grec pour ça, merci Patrick.
13:49Tu étais du Néerlandais, c'est ça ?
13:50Philippsen qui a réussi le doublé, le voici sur le podium.
13:54Maillot vert du Tour, vous l'avez dit, en 2023, Patrick, 58e victoire et 17h47, vous avez son surnom.
14:05Oui, évidemment, je ne sais pas pourquoi on l'a oublié tout à l'heure, Jasper, disaster.
14:09Mais le disaster, ce n'était pas de son côté.
14:10Ah ben voilà, donc vous voyez ce que je vous disais tout à l'heure.
14:12C'était plutôt Delis, disaster aujourd'hui.
14:15Il y a toujours un perdant et heureusement, lui, il a dit quand même que Delis gagnait beaucoup ces derniers temps.
14:19C'est vrai, mais il fait souvent aussi deuxième.
14:22Imaginez, en 13 jours de course, Arnaud Delis, en 13 jours de course, 6 victoires, 4 places de 2.
14:27Il ne reste plus que 3 courses où je ne sais pas ce qu'il a fichu.
14:29Mais c'est quand même assez extraordinaire, quand même, le bilan.
14:32Et quant à Philippsen, on rappellera que s'il avait abandonné très tôt dans le Tour de France,
14:36dès la troisième étape, vous vous rappelez la petite polémique avec Brian Cocard,
14:39pas entre les deux coureurs, mais par supporters interposés,
14:43après avoir gagné à Lille, il a regagné sur un autre grand tour.
14:46Et abondamment, c'était sur la Volta, où Jasper Philipsen avait remporté trois étapes.
14:50Donc, lui aussi, il a beaucoup gagné au mois d'huit.
14:53Et on est bien en Allemagne, vous le voyez sur le podium.
14:56Oui, ça se voit que je ne sais pas quoi.
14:57Un détail prêt.
14:58Effectivement.
14:59Sous-titrage Société Radio-Canada
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20:03Sous-titrage Société Radio-Canada
20:04Sous-titrage Société Radio-Canada
20:05Ce sera encore plus dur d'aller lever les bras.
20:08Mais quel casting 5 étoiles.
20:10Vous avez fait un jackpot à diffuser ça dimanche.
20:13Bravo.
20:14Vous connaissez Patrick Chassé, Thomas ?
20:17J'en ai entendu parler.
20:19Je n'ai pas ce plaisir.
20:21Mais j'ai hâte de le rencontrer, ce monsieur.
20:23Il m'a l'air intimidant.
20:25Thomas.
20:25J'ai beaucoup aimé.
20:26Je mets mon humour un peu de côté.
20:30J'ai beaucoup aimé l'engouement que Patrick a mis hier à l'arrivée du Relais Mix.
20:34Parce qu'on a senti que ce n'était pas fin du tout.
20:37Et ça fait plaisir.
20:38Parce qu'à l'image de Patrick, je pense que l'ensemble des Françaises et des Français
20:41ont vibré avec ces quelques secondes et cette victoire dans le Relais Mix hier après-midi.
20:45On en apprend tous les jours.
20:46Merci Thomas.
20:47Thomas, juste, je reviens sur les déclarations que vous aviez tenues
20:54lors de la sélection que vous aviez dévoilée sans complètement la dévoiler, etc.
20:59Il y a une dizaine de jours.
21:00Et vous aviez dit, je ne vous dévoile pas la sélection complète
21:02parce que s'il y a Pogacar, on ne fait pas exactement la même sélection
21:07que s'il n'y a pas Pogacar au départ du championnat d'Europe.
21:10Est-ce qu'aujourd'hui, vous pouvez nous dire sur cette sélection
21:12ce que vous avez justement modifié par rapport à la réelle présence de Pogacar ?
21:18Vous spéculiez sur le fait qu'il ne serait pas présent s'il était champion du monde.
21:21Il ne vous a pas donné ce bonheur.
21:22C'est-à-dire que peut-être qu'on aurait pris un peu davantage la course à notre compte.
21:31Ça veut dire des coureurs plus pour rouler, on va dire, plus travailler pour une personne
21:36ou pour plusieurs.
21:38J'ai décidé de m'orienter différemment
21:43parce que Pogacar n'a pas besoin d'aide pour gagner.
21:46Donc nous, ce n'est pas notre course.
21:49On n'a pas à prendre la course en main.
21:52Je n'ai pas honte de dire qu'on n'est même pas la deuxième nation à le faire.
21:56On a Remco qui est en pleine forme avec un collectif dévoué.
21:59Le Danemark avec non pas une seule carte Vingegaard,
22:02mais deux avec Scalmose également.
22:05Et puis je pourrais vous citer le Portugal, l'Espagne.
22:09Donc bien sûr qu'on est là, on ne va pas jouer petit bras.
22:12Je ne tiendrai pas le même discours qu'à Kigali
22:14où je disais qu'on n'a rien à perdre
22:17dans le sens où il faut y aller.
22:22Et puis avec un truc précis en tête, la seule chance d'y arriver.
22:25Je pense que là, c'est moins gagné d'avance pour Pogacar.
22:28Je suis convaincu qu'il y a un petit aspect collectif.
22:32Je n'irai pas jusqu'à dire stratégie
22:34parce que ça fait toujours un peu pompeux
22:36comme si j'allais sortir des trucs.
22:37Mais je pense que la notion d'équipe sera plus importante
22:41qu'à Kigali.
22:42Pourquoi ? Parce que la distance est moindre.
22:46Les difficultés sont ramassées en 150 km
22:48et pas étalées sur 267.
22:51Et il y a cette répétition à chaque fois.
22:54Et puis on est en France, en Ardèche.
22:57Je pense que ça sera plus nerveux, plus dynamique.
23:01Ça sera moins une épreuve de force mentale et physique.
23:04On a vu au Mondial, à la fin, il n'y avait même plus d'attaque.
23:06C'était de la survie.
23:07Salut Thomas, c'est Christophe.
23:10Du coup, on comprend par tes propos
23:13que tu as pris une équipe pour aller à l'attaque.
23:15En tout cas, je suppose assez tôt.
23:17En tout cas, par rapport à ce qu'on a vu
23:19sur tes derniers championnats et notamment à Kigali,
23:21vous avez déclenché assez tôt.
23:24Sans nous dévoiler,
23:25parce que je sais que tu ne nous la dévoileras pas précisément,
23:27mais on peut s'attendre tout à fait
23:29à une équipe de France attaquante.
23:31Et très tôt, dimanche ?
23:34Alors, c'est vrai que la distance n'est pas effrayante.
23:37C'est vrai que j'aime quand mon équipe a un tempérament offensif.
23:42Il ne faut pas que ça soit n'importe quel prix
23:45et pas que ça soit bête non plus.
23:48Donc, on peut voir, évidemment,
23:50des mouvements de mes coureurs dès le début.
23:53Comme on peut nous voir un petit peu...
23:55Je pense que tout le monde s'attend
23:56à ce qu'on attaque toujours tôt.
24:01Voilà, donc peut-être qu'on le fera.
24:03C'est peut-être prévu,
24:04mais peut-être aussi qu'on sera un peu plus discret.
24:06Et puis, justement,
24:08ne pas se laisser griser par le fait d'être à domicile.
24:11Et puis, être à notre place
24:12en gardant quand même de l'ambition intacte,
24:15même si l'opposition est plus relevée que jamais.
24:19Voilà, il y a des éléments
24:20qui doivent nous permettre
24:22de rester ambitieux
24:24quand on voit que c'est par nation,
24:26quand on voit qu'on est à domicile,
24:28quand on voit que c'est une course sans oreillette,
24:30et qu'on voit qu'il n'y a que 100 coureurs au départ,
24:32malgré tout.
24:33Donc, tout ça, ce sont des éléments
24:35qui diffèrent de toute l'année.
24:36Ce qui ne diffère pas,
24:37c'est le niveau de Tadej Pogacar,
24:39de Remco Evenpul.
24:40Mais c'est vrai que Tadej Pogacar,
24:42lui, dans ce rayon-là,
24:43il ne bouge pas.
24:44Mais pour gagner,
24:46il ne faut pas battre Tadej Pogacar,
24:49il faut battre tous les autres.
24:50Il faut arriver devant tous les autres.
24:52Et évidemment, Pogacar,
24:53en tête de liste,
24:54de marche devant tous les autres.
24:56Ils viennent de se battre
24:58pour prendre la parole, Thomas.
24:59Vous venez de les réveiller, là.
25:00Christophe et Patrick,
25:01il y a quelque chose d'intéressant.
25:03Par rapport à ça
25:03et par rapport à la stratégie
25:04à adopter aux championnats du monde,
25:05moi, je vous ai senti un petit peu seul
25:06à vouloir essayer de déclencher
25:08la course de bonheur.
25:09Est-ce qu'il y a une entente
25:10avec les autres nations ?
25:11Est-ce que tu as pu discuter
25:12avec d'autres sélectionneurs
25:13ou est-ce que tu prévois
25:14de faire ça demain, par exemple ?
25:16Non.
25:16Ça, je me refuse à le faire,
25:18à discuter en amont.
25:20En revanche,
25:21quand je donne des consignes
25:22à des coureurs,
25:23moi, je ne veux pas discuter
25:25avec les autres sélectionneurs
25:26pour faire comme s'il y avait
25:27une ligue anti-Pogacar.
25:28Ce n'est pas du tout
25:29mon état d'esprit.
25:30Mais tu as raison
25:31dans le sens où,
25:32par exemple, à Kigali,
25:33on avait six coureurs devant,
25:35enfin, six coureurs avant
25:36qu'il y en ait un septième
25:37qui rejoignent avec Julien Barnard.
25:38Je trouvais que ce n'était pas assez
25:39et on a vu les Français
25:40relancer encore
25:41parce que pour moi,
25:42six coureurs,
25:43ça ne suffisait pas
25:43et on a été neutralisés.
25:45Voilà, le plan n'a pas fonctionné.
25:46On a été neutralisés
25:47par la Belgique
25:48et par la Slovénie
25:49parce qu'il y avait eu
25:52deux Français
25:53sur 12, 14 coureurs devant.
25:54Ça aurait peut-être été différent.
25:56Ça n'a pas pu être le cas
25:57mais tu as tout à fait raison.
25:59Il faut,
26:00tout seul,
26:01on n'arrive pas.
26:02Il faut se mettre à plusieurs
26:03pour quand il y a un coureur
26:05qui est fort.
26:06Ça ne veut pas dire
26:07se liguer contre
26:08mais se donner une chance
26:09de gagner.
26:10Et pour ça,
26:11il ne faut pas se tirer
26:13dans les pattes
26:14parce que c'est le plus fort
26:15qui en tire bénéfice
26:17au final.
26:18C'est au coureur
26:19de discuter un petit peu
26:20dans le plomb tôt aussi.
26:21En tout cas,
26:21Thomas,
26:22on a quand même l'impression
26:22que dans cette équipe
26:24de France,
26:25depuis quand même
26:26quelques années,
26:27on ne se tire pas du tout
26:28dans les pattes.
26:29On rappelle quand même
26:30que c'est l'une des rares courses
26:32même si c'est une quinzaine nationale.
26:34C'est la seule période
26:36de l'année
26:36où on court
26:36sous le maillot
26:37de l'équipe de France.
26:39Est-ce que les hommes
26:40ont quand même changé
26:40depuis votre arrivée
26:42à la tête
26:43de cette sélection ?
26:45Est-ce que c'est aussi facile
26:46qu'auparavant ?
26:47On sait que ça n'avait pas
26:48été forcément simple
26:49dans la génération
26:50des Bardet,
26:52Pinault,
26:52Alaphilippe
26:53de créer cette union sacrée
26:54même si vous aviez
26:56quand même réussi
26:56à le faire
26:57et à devenir champion
26:58du monde avec Julio ?
26:59Oui,
27:00moi c'était après.
27:02C'était après
27:02mais c'était les mêmes hommes.
27:03Est-ce qu'aujourd'hui
27:04c'est plus simple
27:05avec les coureurs
27:06qu'il y a
27:06dans votre effectif ?
27:09Franchement,
27:10je ne sais pas
27:10par rapport à avant
27:11mais ce n'est pas compliqué.
27:12Les gars,
27:12ils sont fiers
27:13de mettre le maillot
27:13de l'équipe de France
27:14et moi je ne laisse pas
27:17la place.
27:19Il y a des mises
27:19au point d'entrée de jeu
27:20même avant d'arriver
27:21sur zone,
27:22que ce soit au téléphone
27:23ou tout au long de l'année.
27:25Ça se fait naturellement
27:26et il est évident
27:27et je l'ai rappelé
27:28pour ne rien vous cacher
27:29il y a deux jours
27:30que l'intérêt personnel
27:31de chacun,
27:32il n'y a pas le droit
27:33d'avoir ne serait-ce
27:34que 1% d'intérêt personnel
27:36quand on vient
27:36en équipe de France.
27:37C'est l'intérêt
27:37de l'équipe de France
27:38qui prime
27:39et c'est clair
27:40que je ne pourrais pas
27:41tolérer
27:42que le coureur
27:43vienne avec
27:43ne serait-ce qu'1%
27:45d'ambition personnelle
27:46qui n'est pas compatible
27:47avec l'intérêt collectif
27:49de l'équipe de France.
27:50Mais ça se fait
27:51franchement,
27:52je n'ai jamais
27:53même quand ça n'a pas marché
27:54quand le premier
27:55a fait 15ème
27:56comme à Glasgow
27:57ou quoi,
27:57l'état d'esprit
27:58il y a toujours eu
27:59ce sacrifice.
28:00Si il y a des mecs
28:01comme Julien Laphilippe,
28:03comme Christophe Laporte
28:04qui ont été capables
28:05par le passé
28:06de se sacrifier
28:06pour d'autres,
28:07j'aime autant vous dire
28:09que ce n'est pas
28:09les petits jeunes
28:09aussi talentueux
28:10soient-ils
28:11qui arrivent
28:11et qui vont penser
28:13à leur gueule
28:13j'ai envie de dire.
28:14C'est le collectif
28:15avant tout
28:16mais il faut assumer
28:16après sa part
28:17de responsabilité
28:18si on est en condition
28:19ou en désigné
28:20pour le faire.
28:21Thomas,
28:22vous disiez
28:22que vous aviez
28:23déjà trituré
28:24un peu votre cerveau.
28:26Ça va ressembler
28:27à quoi le cerveau
28:28de Thomas Vaucler
28:29d'ici dimanche ?
28:30Qu'est-ce qui va
28:30se passer dedans ?
28:32Non,
28:32c'est vrai que ça
28:34occupe mon esprit
28:35toute l'année
28:35mais quand on se rapproche
28:36de l'événement
28:37voilà par exemple
28:38Mats Pedersen
28:39a annoncé
28:40qu'il n'était pas
28:40au départ
28:41on se demandait
28:42un petit peu
28:42ce qu'il allait nous faire
28:43Mats Pedersen
28:43donc très sincèrement
28:46j'ai les idées
28:48assez claires
28:49ce qu'il faut
28:51c'est être capable
28:51de s'adapter
28:52le jour de la course
28:53puisque vous commentez
28:54du vélo toute l'année
28:55on sait bien
28:56qu'on peut faire
28:57un scénario
28:57un deuxième
28:58un troisième
28:58et puis finalement
28:59c'est le quatrième
29:00qui sort
29:01donc que ça soit
29:02les fonctions
29:03les rôles de chacun
29:04ou les scénarios de course
29:05il faut un petit peu
29:06les anticiper
29:06mais c'est clair
29:08qu'on a une ligne directrice
29:10on va s'y tenir
29:11et puis ensuite
29:12il faudra s'adapter
29:14il faudra que les garçons
29:15s'adaptent aussi
29:16c'est une bonne nouvelle
29:16ou une mauvaise nouvelle
29:17le forfait de Mats Pedersen
29:18qu'on comprenne quand même
29:20pour moi c'est une mauvaise nouvelle
29:26oui
29:26parce que
29:28il fait partie des délégations
29:29qui pouvaient mettre le bazar
29:30quand même
29:31Mats Pedersen
29:32moi j'en parlais
29:33avec Julien Bernard
29:34c'est plus lui
29:35qui m'en parlait
29:36donc je ne vais pas tirer
29:37la couverture à moi
29:37Julien Bernard
29:38qui est dans son équipe
29:39donc il était convaincu
29:41que s'il venait
29:41c'était peut-être pas
29:43pour être champion d'Europe
29:44mais vous voyez Mats Pedersen
29:45comment il fait
29:45quand il monte une bosse
29:47de 5-6 bornes à bloc
29:48et qu'il y a un petit peu
29:48de vent en haut
29:49et qu'il en remet là-haut
29:50et qu'il n'y a plus que
29:5130 mecs avec lui
29:52il se fait plaisir à faire ça
29:53ça ne m'aurait pas déplu
29:55mais
29:55il n'est pas là
29:57parce qu'en plus
29:58ce n'est pas nous
29:59on ne gaspille pas d'énergie
30:00mais bon
30:01et tout de suite
30:02tu iras où toi
30:03Thomas dimanche
30:04dans la voiture
30:04sur le bord de la route
30:05avec une ardoise
30:06comment tu vas donner
30:06les consignes
30:07parce qu'on sait
30:07qu'il n'y a pas d'oreillette
30:08aujourd'hui
30:08ça c'est un élément
30:11très important
30:11moi je suis dans la voiture
30:13je ne conduis pas
30:14pour être tout à fait
30:15concentré
30:16pouvoir envoyer
30:17que ce soit
30:18avec la radio
30:19ou alors avec le téléphone
30:20des messages
30:21avec des ardoises
30:23ou alors le passage
30:24à la voie
30:24devant le staff
30:25et les coureurs savent
30:26que ce qu'il y a écrit
30:26sur l'ardoise
30:27ou ce que le staff leur dit
30:28c'est moi qui le dit
30:30donc voilà
30:31quand c'est des circuits
30:33plus petits
30:34des fois je descends
30:35de la voiture
30:36mais là je vais rester
30:37je pense dans la voiture
30:38et puis les coureurs
30:40peuvent aussi
30:41les capitaines de route
30:42un ou deux
30:42qui sont désignés
30:43ou quand ils s'arrêtent
30:44en début de course
30:45si la situation
30:45se calme un petit peu
30:46venir à la voiture
30:47se renseigner
30:49et même d'ailleurs
30:50quand ça roule bien
30:51quand la route le permet
30:52venir à la voiture
30:53à l'ancienne quoi
30:54c'est vraiment
30:55un plus du vélo à l'ancienne
30:56et ça ne fait pas de mal
30:57je trouve
30:57du vélo à l'ancienne
30:59avec ce plateau
30:59vous l'avez dit
31:00exceptionnel Thomas
31:00merci infiniment
31:01d'avoir été en direct
31:02avec nous
31:02pour préparer
31:03ces championnats d'Europe
31:04la course en ligne
31:05homme ce sera dimanche
31:06à partir de 11h
31:07et demain midi 55
31:08la course en ligne femme
31:09bon courage pour votre cerveau
31:11ne le faites pas trop
31:12chauffer quand même
31:12et on se retrouve
31:14avec plaisir dimanche
31:15merci infiniment Thomas
31:16c'est toujours un bonheur
31:17de vous avoir
31:17avec grand plaisir
31:18salut Thomas
31:19merci infiniment
31:19les championnats d'Europe
31:21qui ont valeur
31:21de championnat du monde
31:22avec ce plateau
31:23absolument sensationnel
31:24on a la chance
31:25d'en profiter
31:2518h11 et 30 secondes
31:27qu'est-ce qu'on fait
31:28maintenant Patrick ?
31:29je ne sais pas
31:31ils vont redemander
31:32à Benoît Cosset
31:33il saura mieux
31:34bon bah d'accord
31:34effectivement c'est beaucoup mieux
31:36parce que l'équipe de grec
31:36avec Benoît Cosset
31:37arrive
31:39Benoît
31:40il y a une valeur sûre
31:43c'est Patrick Chassard
31:43c'est l'équipe de grec
31:44Patrick là maintenant
31:45ça y est c'est fini là
31:46ok d'accord
31:47il faut préparer son ruit
31:48bon programme Benoît
31:50de l'Olympique de Marseille
31:51il y avait Roberto Desarbi
31:52qui était en conférence de presse
31:53est-ce que l'OM
31:54est-ce que vous doutez
31:55que l'OM fasse la passe de 4
31:56avec le déplacement du côté de Metz
31:57on parlera de la gestion de l'effectif
31:59également par Roberto Desarbi
32:00et puis Lille nous a épaté hier
32:02du côté de Rome
32:03est-ce que c'est un adversaire de taille
32:06face au PSG ce week-end ?
32:09dimanche
32:09Christophe ?
32:10oh non
32:10oh non
32:11Paris ne croit personne
32:13et puis on parlera d'un rôle
32:15très important
32:15le super sub
32:16on a vu Gonzalo Ramos
32:17est-ce que c'est essentiel
32:19d'avoir un super sub
32:19dans son équipe ?
32:20enfin bref
32:20le super sub aujourd'hui
32:21c'était Alexis Goujar
32:22qui a passé la journée avec nous
32:23merci infiniment Alexis
32:24d'avoir été avec nous
32:25l'équipe de...
32:26est-ce que Patrick Chassard
32:27c'est un super sub
32:27non mais oui ça va
32:28mais du côté de Metz
32:29tu parlais de Metz à l'oude
32:30ou j'ai pas compris toi ?
32:31une courte pause
32:34et c'est Benoît qui vous accompagne
32:35merci à tous
32:36merci à tous
32:37merci à tous
32:39– Sous-titrage FR –
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