Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 1 heure
Regardez Le journal RTL avec Vincent Derosier du 03 octobre 2025.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:008h
00:00RTL Soir, Vincent Parizeau
00:05Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue, c'est RTL Soir qui met, vous le savez, le week-end, ses habits du vendredi notamment.
00:15On est ensemble pour deux heures d'infos, d'invités de reportage.
00:19Et puisque nous sommes vendredi à partir de 19h15 avec nos amis journalistes, correspondants étrangers pour refaire la France.
00:25On est donc ensemble jusqu'à 20h avec ce soir la surprise du chef, Sébastien Lecornu met le 49-3 au rencard.
00:34Il renonce donc à faire adopter le budget sans vote à l'Assemblée.
00:37Conséquences et réactions à suivre avec notamment à 18h40 Fabien Roussel pour le Parti communiste qui a vu le Premier ministre cet après-midi.
00:45Et puis dans quelques minutes les explications du politologue Jean Garry.
00:48Mais évidemment on commence par le journal de 18h signé Vincent Derosier.
00:52Bonsoir Vincent.
00:53Bonsoir Vincent, bonsoir à tous.
00:55Et à la une en ce vendredi 3 octobre, un bisutage en fac de médecine qui tourne mal en Haute-Garonne.
01:01Trois étudiants ont été hospitalisés pour malaise et hypothermie récits à Toulouse dès le début de ce journal.
01:06L'Allemagne et maintenant la Belgique touchée par des survols de drones suspects en Allemagne.
01:11Des sites sensibles sont concernés.
01:13Une enquête pour espionnage a été ouverte.
01:15Une rumeur persistante chez Renault.
01:17Le constructeur automobile envisage selon le journal l'informé de supprimer 3000 postes.
01:21Et puis des bulles et des embauches dans le nord Coca-Cola.
01:25Va investir près de Dunkerque avec 50 emplois à la clé.
01:28Et puis la météo avec vous Valérie Quintin.
01:30Bonsoir.
01:31Bonsoir.
01:31Pas terrible ce week-end ?
01:33Non, il faut tout miser sur dimanche quand même.
01:34Ce sera la journée la plus agréable.
01:36En attendant, il va falloir qu'on récolte des pluies.
01:38Et surtout beaucoup de vent près de la Manche, notamment demain.
01:40Et le détail, ça sera avec vous dans 25 minutes.
01:43A tout à l'heure.
01:47Une enquête a donc été ouverte pour bisutage aggravé à Toulouse après l'hospitalisation il y a quelques jours de trois étudiants.
01:56Des étudiants en deuxième année de médecine hospitalisés pour malaise et hypothermie.
02:00Valentin Larquier, ce sont des automobilistes qui ont sonné l'alerte en apercevant des étudiants.
02:05Ils étaient en sous-vêtements, attachés à des arbres dans la forêt.
02:09Oui, des automobilistes ébahis par ce qu'ils voient.
02:11C'est-à-dire des jeunes en sous-vêtements.
02:13Certains sont attachés à des arbres.
02:15D'autres ont plongé dans le lac en pleine nuit.
02:17Ils sont donc mouillés.
02:18La température ne dépassait pas les 10 degrés.
02:21Cette course d'orientation bien particulière est en fait un bisutage qui tourne mal.
02:25Il est organisé par un petit groupe d'étudiants en médecine, en forêt.
02:28Hors de tout cadre de journée d'intégration.
02:31Autre problème, certains étudiants sont perdus.
02:34Ce sont donc les secours qui partent à leur recherche.
02:3630 sapeurs-pompiers, des drones, des plongeurs, des chiens et même un hélicoptère de la gendarmerie sont déployés.
02:43Bilan, trois personnes hospitalisées pour des malaises et une hypothermie.
02:46Les faits auraient pu être plus dramatiques.
02:48Mais il choque cet étudiant en médecine dans la même faculté que les victimes.
02:52Ça aurait clairement pu déraper.
02:54Et ça, c'est notre inquiétude par rapport aux années suivantes.
02:56Il y a une désensibilisation de certains étudiants.
02:59C'est-à-dire que c'est des étudiants qui ont eux-mêmes été intégrés et bisutés.
03:03Et qui du coup ont tendance à ensuite reproduire ce même schéma.
03:06Un événement de cette gravité reste tout de même rare.
03:09Le doyen de la faculté a porté plainte.
03:11Et une enquête est ouverte pour mise en danger de la vie d'autrui et bisutage aggravé.
03:15Les précisions de Valentin Larkier pour RTL.
03:17Il avait promis des ruptures.
03:20Eh bien, en voilà une.
03:21Deux tailles sur la façon, la manière de gouverner.
03:24Puisque Sébastien Lecornu renonce au 49-3.
03:27Le 49-3, symbole du passage en fort.
03:30Cet article de la Constitution permet au gouvernement de faire passer un texte.
03:33Sans vote, il l'a dit ce matin le Premier ministre.
03:36Prise de parole inattendue depuis Matignon.
03:38Cet article, au fond, permet au gouvernement d'interrompre les débats,
03:42d'engager la responsabilité du gouvernement et au gouvernement d'écrire la copie.
03:47Or, dans un parlement qui fonctionne, dans un parlement en plus qui a été renouvelé il y a plus d'un an,
03:52qui ressemble au français, avec ses divisions,
03:54on ne peut pas passer en force et on ne peut pas contraindre son opposition.
03:58Et selon le Premier ministre, toujours, les oppositions n'ont donc plus aucun prétexte pour censurer le gouvernement.
04:03Bien sûr que si, répond Jean-Luc Mélenchon,
04:05même si la France Insoumise avait déjà prévu de déposer une motion de censure, quoi qu'il fasse.
04:09Je soupçonne, monsieur Lecornu, de ce fiche de nous.
04:12On ne te croit pas.
04:13On ne te croit pas.
04:14Tu n'as pas l'intention de gouverner sans nous forcer le moment venu.
04:19Nous y croirons quand il nous aura dit qu'il a renoncé à l'article 44, à l'article 38, à l'article 34 et à l'article 47.
04:27Et bonsoir Marie-Bénédicte Allaire.
04:29Bonsoir.
04:29Du service politique de RTL, le Parti Socialiste réclamait, lui, cet abandon du 49-3 depuis longtemps.
04:34Bah oui, et il a été pris de court pourtant par l'annonce matinale du Premier ministre.
04:39Il reconnaît un début de rupture sur la forme.
04:41Cet abandon du 49-3, il la voulait, vous l'avez dit.
04:45Mais Olivier Faure redoute des compromis qui excluraient la gauche.
04:49Nous ne voulons pas être les dupes d'un jeu qui serait un jeu au cours duquel la droite, parfois alliée à l'extrême droite,
05:00rendrait une copie qui serait plus injuste encore que celle que nous avons eu à connaître avec François Bayrou.
05:06Sur le fond, la copie de Sébastien Lecornu reste, selon Olivier Faure, alarmante.
05:11Alors, les socialistes, ils étaient dans le bureau, justement, de Sébastien Lecornu ce matin.
05:16Ça a duré vraiment longtemps, deux bonnes heures.
05:19Le Premier ministre leur a tendu des perches pour éviter la censure.
05:22Oui, au lieu de la taxe Zuckmann, il propose une taxe sur le patrimoine financier des très grandes fortunes.
05:27Rendement estimé 1,5 milliard d'euros, dix fois moins que la taxe Zuckmann.
05:31Les socialistes font donc la moue.
05:32Et le Premier ministre laisse ouvert tous les scénarios pour une mesure pouvoir d'achat dans le budget.
05:37Flou et insuffisant, selon le PS, pour qui, à ce stade, le budget de Sébastien Lecornu ressemble beaucoup trop à celui de François Bayrou.
05:44Merci Marie-Bénédicte Allaire.
05:46Voilà pour la gauche.
05:47À droite, le ministre démissionnaire de l'Intérieur, Bruno Retailleau, redoute que cela entraîne une coalition des démagogues à l'Assemblée.
05:53Et puis Marine Le Pen salue une décision plus respectueuse de la démocratie,
05:57mais attend le discours de politique générale pour voir, je cite, s'il existe une rupture ou pas.
06:01Et à 18h40, on sera avec Fabien Roussel, le leader du Parti communiste.
06:06Mais en attendant, on est avec Jean Garrigue, le politologue, historien et président du comité d'histoire parlementaire.
06:13Il va donc pouvoir nous éclairer.
06:14Bonsoir Jean Garrigue.
06:16Bonsoir.
06:17Pas de 49,3 pour le budget.
06:20Ça signifie quoi concrètement ?
06:23Ça signifie quand même un changement de ligne très net par rapport à ce qui a été fait précédemment.
06:30On n'a plus envie de retrouver les problèmes qui se sont posés, par exemple, au moment de la réforme des retraites,
06:39où le gouvernement d'Elisabeth Borne avait été accusé d'autoritarisme.
06:43Même si le 49,3, il faut quand même le rappeler, c'est parti de l'arsenal du parlementarisme rationalisé.
06:49En tout cas, il s'agit dans la méthode d'une rupture comme celle qu'avait annoncée Sébastien Lecornu.
07:00Alors, ça ne veut pas dire qu'il y aura une rupture sur le fond, mais sur la forme, c'est incontestable.
07:06On ne peut pas nier qu'il y a une porte ouverte.
07:09Et d'ailleurs, ça a été reconnu par chacun, y compris par Marine Le Pen.
07:12Mais donc, est-ce qu'il s'est donné de l'air ? C'est la question qu'on se pose.
07:16Est-ce qu'il s'est accordé un sursis avec ce renoncement en 49,3 ?
07:20Alors, je pense qu'effectivement, il s'est accordé un petit sursis.
07:25Peut-être tout petit, parce qu'on voit bien aussi que les socialistes qui sont a priori en position de force
07:32font monter les enchères.
07:34Ce qui leur a été concédé, ce projet sur le patrimoine non productif, ne leur suffit pas, manifestement.
07:46Et puis, ce qu'il faut comprendre aussi, c'est qu'au terme d'un débat parlementaire
07:52qui pourrait avoir lieu, puisqu'il n'y aura pas le 49,3,
07:57il y aurait quand même aussi des solutions constitutionnelles pour Sébastien Lecornu,
08:03pour mettre fin au débat, un article 47, par exemple, qui pourrait...
08:09C'est ça, parce que c'était la question que j'allais vous poser.
08:12Si aucun budget n'est possible, parce qu'on a toujours ces trois grandes forces politiques,
08:16ces trois grands blocs antagonistes,
08:18s'ils n'arrivent pas à se mettre d'accord au bout du bout, il nous faut bien un budget.
08:22Eh bien, il faudra, il aura la possibilité de faire voter des ordonnances
08:28qui constitueront le socle, le squelette d'un budget.
08:35Bon, ce n'est pas évidemment l'idéal, un budget qui n'a pas l'aval de la représentation nationale,
08:40mais en tout cas, on pourra, malgré tout, se fonder sur un nouveau budget.
08:48Un dernier mot, il ouvre la voie du dialogue parlementaire.
08:52Est-ce qu'on peut y croire que ce fonctionnement serait assez inédit ?
08:55On est un peu là, rendez-vous en terre inconnue pour les députés français, non ?
09:00Ben oui, ce sont des pratiques de la Troisième ou de la Quatrième République
09:04qui s'agit d'adapter à nos institutions.
09:07Et on voit bien la difficulté, c'est un peu la quadrature du cercle,
09:11parce que toute concession qui sera faite aux socialistes
09:15déplaira aux républicains et réciproquement.
09:18Donc, on est dans quelque chose qui est quasiment insoluble.
09:22Mais on peut se demander si ce n'est pas, au fond, ce que les Français attendent.
09:26Est-ce que les Français n'attendent pas, justement,
09:28qu'à un moment donné, l'intérêt général prévale
09:32et qu'on puisse essayer de trouver quand même des pistes de convergence ?
09:37Ça paraît très compliqué. Pourquoi ?
09:39Parce que ce profil des élections de 2026, municipales,
09:42et puis évidemment 2027.
09:44Et donc, on est dans tout, sauf une volonté de convergence.
09:47Mais il y a aussi, peut-être, les attentes de l'opinion publique.
09:51Et ça peut jouer, ça peut jouer.
09:53Merci beaucoup, Jean Garrick, de cet éclairage sur RTL ce soir.
09:57Et puis, je vous rappelle qu'on sera avec Fabien Roussel,
09:59le numéro un du Parti communiste, dans une petite demi-heure.
10:03RTL Soir.
10:04C'est une rumeur persistante chez Renault.
10:06Selon l'informé, Renault envisage de supprimer 3000 postes ?
10:11Le siège de Boulogne-Biancourt dans les Hauts-de-Seine serait touché.
10:14Mathilde Picquet, le constructeur, avait déjà évoqué au mois de juillet
10:17un plan d'économie.
10:18Mais là, pour la première fois, il y a des chiffres.
10:20Oui, 15%, c'est la proportion de postes qui pourraient être supprimés
10:23dans les bureaux de Renault.
10:25Cela représente 3000 emplois au niveau mondial,
10:28dans les ressources humaines, la finance ou encore le marketing.
10:31Uniquement des fonctions dites supports, donc, car les usines du groupe seraient épargnées.
10:36Si Renault dément, affirme n'avoir pris aucune décision à ce stade,
10:40la menace plane toujours, car la marque au losange connaît une période difficile.
10:45Le marché automobile est à la peine, avec la baisse des ventes en Europe
10:48et une concurrence chinoise féroce, notamment sur les véhicules électriques.
10:53Résultat, le bénéfice de Renault a plongé de 69% au premier semestre.
10:57Sa trésorerie a fondu.
10:59Première réaction cet été du constructeur,
11:02avec l'annonce d'un plan d'économie pour renouer avec la rentabilité.
11:06Au programme, un gel des dépenses non essentielles et des embauches,
11:09sauf pour les ouvriers dans les usines.
11:11Des négociations serrées avec ses fournisseurs
11:14pour acheter moins cher les matières premières.
11:16Et puis, des axes de simplification des fonctions administratives.
11:20Renault présentera désormais son nouveau plan stratégique
11:23au premier semestre 2026.
11:25Merci Mathilde Piquet pour ces précisions.
11:27La marque de vêtements IKKS placée en redressement judiciaire.
11:30La procédure menace plus de 1000 emplois.
11:32L'enseigne était en cessation de paiement
11:35et en difficulté depuis déjà plusieurs années.
11:37Et puis Coca, Coca-Cola affirme et confirme
11:40en consolidant son implantation dans le nord de la France.
11:44Le groupe annonce des investissements pour son usique.
11:47J'y arrive quand même.
11:48Son usique de Sox, c'est près de Dunkerque.
11:51L'usine de Sox, près de Dunkerque, absolument.
11:53C'est le plus gros site en France avec 5 millions de bouteilles et canettes
11:56qui sont produites par jour.
11:58Coca annonce 68 millions d'investissements.
12:02Pardon.
12:02Et une cinquantaine d'emplois.
12:04À la clé, Franck Hanson.
12:06Oui, le long de l'autoroute, c'est une usine ultra moderne
12:09qui fournit 10 marques du groupe,
12:10dont le célèbre soda américain,
12:1233 canettes par seconde qui sortent de ses chaînes
12:15et bientôt une nouvelle ligne de production
12:17pour des boissons non gazeuses.
12:19De quoi renforcer les équipes
12:21et passer le cap des 520 salariés
12:23comme Jean-Michel, l'un des anciens.
12:25Je viens de la disque automobile,
12:26on voyait passer les moteurs.
12:27Là, maintenant, c'est les canettes.
12:28Nous, on est en contrôle permanent.
12:30Je suis arrivé, il y avait trois lignes de production.
12:32On va grandir.
12:32J'espère qu'elles vont encore grandir un peu.
12:34Donc là, maintenant, on fait pique une gamme de produits.
12:36C'est quelque chose de magnifique.
12:37Le groupe entend répondre aux attentes des consommateurs
12:40en s'appuyant aussi sur ses fournisseurs locaux.
12:42François Guébelil, PDG Coca-Cola France.
12:45On a vraiment créé une expertise à Dunkerque.
12:47On a des compétences exceptionnelles
12:49et on essaye de s'approvenir le plus proche possible.
12:51Par exemple, le sucre qu'on utilise dans nos boissons
12:53vient des betteraves sucrières du nord de la France.
12:55Les emballages sont fabriqués
12:56dans un rayon de 500 mètres autour de l'usine.
12:59On a 180 fournisseurs avec lesquels on travaille.
13:01Et dans une région très touchée par les problèmes d'obésité,
13:04la marque soigne aussi son image
13:05en privilégiant la promotion des boissons non sucrées
13:08et rappelle que le surpoids est surtout lié
13:11à un manque d'activité physique.
13:13Un reportage de Franck Hanson.
13:15Les Français adorent l'assurance-vie.
13:17Même l'été, les sommes placées sur les contrats
13:19ont progressé de 26% sur un an
13:20pour s'établir à plus de 12 milliards d'euros.
13:23C'est du jamais vu pour un mois d'août.
13:25Ce sont les chiffres publiés
13:26par la Fédération professionnelle France Assureur.
13:29Allez, une courte pause et puis dans un instant,
13:31un document RTL édifiant dans l'affaire de ce chrétien d'Irak
13:35tué à coups de couteau dans son fauteuil roulant.
13:39Ça s'est passé à Lyon.
13:41C'est le témoignage de sa voisine.
13:43A tout de suite.
13:43Et le journal de Vincent Derosier,
13:55évidemment, pour revenir sur cette agression effroyable.
13:59C'était le 10 septembre dernier.
14:01On vous l'avait raconté sur RTL.
14:03Ça s'est passé au pied d'un immeuble.
14:05Un homme en fauteuil roulant, âgé de 45 ans,
14:08trouvait la mort à Lyon après avoir été frappé d'un coup de couteau.
14:12La victime, un chrétien irakien,
14:14tournait comme à son habitude des vidéos en direct
14:16consacrées à la religion chrétienne.
14:18Un Algérien de 28 ans a été arrêté aujourd'hui en Italie.
14:21Selon la police italienne,
14:22les autorités françaises ont établi un lien étroit
14:25entre ce meurtre et les sujets religieux
14:27abordés par la victime sur les réseaux sociaux.
14:30Le parquet de Lyon ne s'exprime pas
14:32et ne confirme pas pour l'instant.
14:33Voilà pour l'enquête.
14:34C'est un document RTL que vous allez entendre maintenant.
14:37Parce que Frédérique Perruche a rencontré pour RTL une voisine.
14:40C'est elle qui a apporté les premiers soins à la victime
14:43pour tenter de le sauver.
14:44Je suis descendue comme une balle en bas,
14:47comme une folle en bas en prenant les escaliers.
14:49Et c'est là que je tombe face à mon voisin,
14:52plein de sang,
14:54qui ne savait même pas ce qui lui arrivait.
14:56Je lui demande, mais qu'est-ce qui vous arrive ?
14:58Il me dit, là, là, là, il y a quelqu'un, là, là.
15:01Mais il avait du mal à s'exprimer
15:03parce qu'il y avait à la fois le sang,
15:06il fallait qu'il respire.
15:07Il avait vraiment du mal.
15:09Et quand il me ment, je vois la blessure.
15:12Il me tend son portable.
15:14J'essaie de dire, je prends son portable.
15:16J'essaie de composer le téléphone de l'ambulance,
15:18mais je n'arrive pas
15:19parce qu'il y avait tellement de sang,
15:20ça glissait.
15:21Donc j'essaie de lui parler,
15:23de prendre une serviette,
15:24un chiffon, quoi,
15:25pour essayer de mettre sur la blessure,
15:26pour essayer de tenir,
15:28pour le maintenir.
15:29Je pense que j'ai essayé de tout faire.
15:30J'essaie de le rassurer.
15:31J'essaie de lui parler, mais voilà.
15:35Mais malheureusement,
15:36on n'a pas pu le sauver.
15:38Il est parti dans mes bras, quoi, en fait.
15:40Voilà pour ce témoignage RTL Poignons,
15:43recueilli par notre correspondant Frédéric Perruche.
15:47Après la Pologne,
15:49après la Roumanie,
15:50la Lituanie et le Danemark,
15:52l'Allemagne et maintenant la Belgique
15:53ont été touchées par des survols de drones suspects.
15:57Les engins ont survolé un camp d'entraînement militaire
15:59dans l'est de la Belgique,
16:00tout près de la frontière allemande.
16:01La nuit dernière, ces drones,
16:02ils ont provoqué une belle pagaille dans les airs,
16:05à l'aéroport de Munich,
16:06avec l'annulation et le détournement de dizaines de vols.
16:09Mais surtout, Hélène Kohl,
16:11ces derniers jours,
16:11des sites militaires,
16:13des infrastructures énergétiques allemandes
16:14ont été survolées,
16:15à tel point qu'une enquête pour espionnage a été ouverte.
16:18Oui, même si officiellement,
16:21le lien n'est pas établi entre les passages de drones de cette nuit au-dessus de Munich
16:25et ceux qui ont eu lieu la semaine dernière à l'autre bout du pays,
16:28le long des côtes de la mer Baltique.
16:30Mais ici, à Berlin, désormais,
16:31on ne croit plus du tout au hasard.
16:33Il suffit de faire la liste des sites survolés dans le nord du pays il y a quelques jours.
16:37Les hangars de Airbus Défense,
16:39un chantier naval militaire,
16:41une base de l'armée
16:41et aussi le port d'arrivée du gazoduc Nord Stream.
16:44À chaque fois,
16:45les drones sont passés et repassés pendant de longues heures
16:48en formation serrée,
16:50comme pour quadriller le terrain
16:51et établir des cartes aériennes,
16:53selon le parquet qui a donc ouvert cette enquête.
16:55En quelques jours,
16:56on a bien senti ici en Allemagne
16:57qu'une forme de fébrilité s'emparait du pays,
17:00surtout que les autorités semblent dépassées.
17:02Alors certes,
17:02le ministre de l'Intérieur prépare en urgence une loi
17:05pour autoriser maintenant l'armée à abattre ses drones,
17:08mais il faut le feu vert du Parlement
17:10et ça peut prendre plusieurs semaines.
17:11Le président de la Bavière a donc proposé ce matin
17:14que ce soit la police qui s'en charge directement.
17:15Pas besoin de changer la loi pour cela.
17:17Le gros problème,
17:18c'est qu'elle n'est pas du tout équipée.
17:20Cette nuit, par exemple,
17:21avec l'obscurité,
17:22la police n'a même pas pu déterminer
17:23combien de drones survolaient l'aéroport de Munich.
17:27Merci Hélène Kohl,
17:28correspondante de RTL à Berlin.
17:30Un nouvel ultimatum de Donald Trump au Hamas.
17:32Oui, le président américain donne jusqu'à dimanche
17:3418h de Washington
17:36pour accepter son plan de paix pour Gaza.
17:38Si cet accord de la dernière chance n'est pas trouvé,
17:40dit-il,
17:41l'enfer se déchaînera comme jamais
17:43contre le Hamas,
17:44le mouvement islamiste palestinien,
17:46d'y avoir besoin de plus de temps
17:47pour étudier la proposition américaine.
17:50On l'apprend ce soir,
17:51un journaliste français est mort en Ukraine
17:53aujourd'hui.
17:53Il s'agit du photographe Anthony Laliquan.
17:55Il a été tué par une frappe de drone
17:57alors qu'il se trouvait en reportage dans le Donbass.
18:00Information transmise par le syndicat national des journalistes.
18:02C'est le troisième reporter français
18:04tué sur le front ukrainien depuis le début de la guerre.
18:07C'est une polémique partie d'un tweet.
18:10Un tweet de l'ambassade de France en Algérie
18:12il y a quelques jours.
18:13Message sur les réseaux sociaux
18:14qui félicite les milliers d'étudiants algériens
18:18choisis pour venir faire leurs études en France.
18:201000 visas supplémentaires délivrés aux étudiants
18:22cette année selon l'ambassade
18:24malgré la crise diplomatique entre les deux pays
18:26et alors que l'écrivain Boilem Sansal
18:28est toujours détenu en Algérie.
18:30L'annonce a provoqué un tollé
18:31à droite et à l'extrême droite en France.
18:34Nicolas Burnan, vous avez regardé les chiffres
18:36dans leur ensemble.
18:37Il y a effectivement plus d'étudiants
18:39mais moins de visas.
18:40Oui, le Quai d'Orsay confirme
18:41que plus de 8300 étudiants algériens
18:43ont reçu un visa cette année
18:44pour venir étudier en France.
18:46Vous l'avez dit, c'est mille de plus qu'en 2024
18:48alors même que des mesures restrictives de circulation
18:51ont été mises en place par Paris.
18:53La France ne donne par exemple
18:54plus de visas diplomatiques
18:56permettant aux officiels algériens
18:58et à leurs familles de voyager.
18:59Comment expliquer donc
19:00cette hausse du nombre de visas étudiants ?
19:03D'abord selon les universités françaises
19:05par la qualité des dossiers reçus
19:07qui continuent de répondre
19:08à des critères très stricts.
19:10Le ministère français des affaires étrangères
19:12indique par ailleurs
19:13que l'objectif n'est pas de cibler
19:15ou de pénaliser la population algérienne
19:17mais plutôt certains de leurs responsables.
19:20Enfin, le Quai d'Orsay rappelle
19:21qu'au final, les services consulaires
19:23délivreront toutes catégories confondues
19:2630% de visas de moins cette année
19:28en raison de la réduction
19:30de son personnel à Alger.
19:32Explication signée Nicolas Burnan.
19:34L'Union Européenne appelle au calme au Maroc
19:36après une sixième soirée consécutive
19:38de manifestations pour de meilleurs services
19:39de santé et d'éducation.
19:40Le collectif Gen Z212
19:43réclame la démission du gouvernement.
19:45Ces manifestations, elles sont inédites.
19:47Et elles ont démarré à la mi-septembre
19:49après la mort à l'hôpital public d'Agadir
19:51de huit femmes enceintes admises pour césariennes.
19:54Là, on peut parler de crise des vocations.
19:56L'arbitrage dans le sport n'a plus la cote
19:58dans le foot, mais pas que.
20:00À l'occasion des journées de l'arbitrage,
20:02la Poste lance donc un challenge
20:04nommé « les flammes de l'arbitrage ».
20:07Parce que le slogan
20:08« Non, on n'a pas le même maillot,
20:09mais on a la même passion, ne suffit plus ».
20:10L'enjeu, Isabelle Langer,
20:12c'est de sensibiliser les jeunes
20:13et de susciter des vocations.
20:15Alors, basket,
20:16si un joueur chute dans le mauvais panier...
20:19Mercredi dernier, à Paris,
20:20150 jeunes ont effectivement participé
20:22à ce challenge.
20:23À travers différents ateliers,
20:25ils ont pu découvrir
20:25toutes les facettes de l'arbitrage.
20:27Et pour la star du hand,
20:29Nicolas Karabatic,
20:30c'est important.
20:31Moi, j'ai entraîné
20:32les plus petites catégories
20:33dans mon club de Frontignan.
20:34J'étais aussi jeune arbitre,
20:36donc on essaye
20:37de créer des vocations
20:38parce qu'on a besoin
20:39des arbitres
20:40pour pouvoir jouer
20:41à tous les niveaux.
20:42Après deux heures de quiz,
20:43les enfants étaient d'ailleurs conquis.
20:45Ça vous plaît,
20:46l'arbitrage ou pas ?
20:47Ouais, c'est trop bien.
20:48Ouais, on kiffe ici.
20:50Moi, j'ai déjà arbitré
20:50un match l'année dernière.
20:52C'est un peu dur d'arbitrer
20:53parce qu'on n'a pas forcément
20:54toujours la bonne réponse.
20:56Et on peut se faire taper
20:57des fois s'ils ne sont pas d'accord.
20:59Se faire taper s'ils ne sont pas d'accord,
21:01Isabelle,
21:01c'est difficile d'entendre
21:02ce genre de réflexion.
21:04C'est là, effectivement,
21:05que le bas blesse.
21:05La semaine dernière,
21:06encore, un jeune arbitre
21:07de 17 ans a été insulté
21:09et frappé
21:09lors d'un match de foot amateur
21:11dans un quartier de Toulouse.
21:13Pour autant,
21:13Camille Soriano,
21:14arbitre de football
21:15depuis 15 ans,
21:16espère que ses journées
21:17de l'arbitrage
21:18vont susciter des vocations.
21:20C'est une bonne école de la vie.
21:21On dit souvent ça.
21:23Ça permet de prendre confiance en soi,
21:25d'imposer ses décisions.
21:27Tous les jeunes,
21:28en sorte de grandir,
21:29et ça peut leur servir par la suite
21:31en niveau personnel et professionnel.
21:33Ce challenge va maintenant
21:34être décliné en région
21:36sous forme de jeux pédagogiques
21:37en ligne.
21:38L'objectif,
21:39c'est de toucher
21:404 millions de licenciés
21:41issus des 25 000 clubs amateurs
21:43de foot,
21:44rugby,
21:45basket et handball.
21:46Un reportage d'Isabelle Langer.
21:49Il y aura bien un arbitre
21:49ce soir quand même
21:50pour le match.
21:51Enfin, j'espère.
21:52C'est mieux.
21:53Pour le match
21:53de la 7e journée de Ligue 1.
21:55Ce sera Paris-FC Lorient.
21:56Coup d'envoi 20h45
21:57et RTL Foot,
21:58c'est dès 20h
21:58avec Eric Silvestro.
22:00Vous revenez-vous
22:00dans quelques minutes,
22:01Vincent ?
22:02Le rappel des titres,
22:03à tout de suite.
22:03À tout de suite.
22:04Le ciel ?
22:05Bon, Valérie Quintin,
22:05il faut qu'on fasse le point.
22:06Parce que tout à l'heure,
22:07vous m'avez dit
22:08week-end pas terrible.
22:09Maintenant, il faut développer.
22:10Alors, à tout prendre,
22:12prenez dimanche.
22:13Parce que c'est vrai
22:13qu'on aura encore
22:14quelques restes,
22:15peut-être un petit peu
22:15de pluie dans l'Est,
22:16mais sinon des éclaircies.
22:17Demain, une dégradation
22:18assez copieuse
22:19va traverser le pays.
22:20Elle va le faire de travers,
22:21un peu comme un crabe.
22:22Ça va partir le matin
22:23des régions côtières de la Manche,
22:24s'enfoncer un petit peu
22:25dans le pays
22:26entre le Poitou-Charente,
22:27l'Île-de-France
22:27et le Nord-Est
22:28à la mi-journée.
22:29Et puis, il gagnera aussi
22:30dans l'après-midi
22:31l'Aquitaine,
22:32le Massif central,
22:33les Alpes.
22:34Le Portour Méditerranéen
22:35devrait rester à l'abri
22:36avec un temps ensoleillé
22:37tout près des côtes.
22:38Associé à ces pluies,
22:39on a aussi de très fortes
22:40rafales de vent
22:40à plus de 100 km heure
22:41près des côtes de la Manche,
22:42120 même
22:43entre la Seine-Maritime
22:44et le département de la Somme,
22:46100 dans l'intérieur.
22:47Bref, il va falloir
22:48laisser passer tout ça.
22:49Mais enfin, avant et après
22:49leur passage,
22:50on peut espérer
22:51quelques petites éclaircies
22:52avec des températures
22:53un poil plus douces au réveil.
22:5412 degrés à Lille,
22:5514 à Nantes et Paris,
22:5615 à Toulouse.
22:57Dans l'après-midi,
22:57comptez 14 à Besançon,
22:59France à Valenciennes,
23:0017 degrés dans la capitale,
23:0120 degrés à Bordeaux,
23:0224 à Grenoble,
23:0325 à Marseille.
23:05Merci à tout à l'heure, Valérie.
23:07Une courte pause
23:07et puis dans un instant,
23:08on va vous emmener
23:09dans une école maternelle
23:11de Lessonne
23:12où les maîtresses
23:13ne font que passer.
23:15Jugez plutôt,
23:16il y en a eu 7
23:17depuis la rentrée de septembre.
23:18A tout de suite.
23:19Vincent Parizeau,
23:23RTL Soir.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations