Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 4 jours
Cette saison, le Club Sport en France devient votre nouvelle émission référence mutisports pour ne rien manquer des meilleures compétitions de la chaîne ! Chaque semaine, retrouvez vos consultants et journalistes autour d'un invité. Et pour ce premier numéro, Vincent Lemoine, joueur de l'équipe de France de Flag, sera avec nous pour revenir sur les championnats d'Europe qui viennent de se dérouler en France.

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00Générique
00:00Bonjour et bienvenue dans le club sport en France, un club qui fait peau neuve cette saison programmation hebdomadaire
00:15pour revenir sur les plus grandes compétitions diffusées sur la chaîne, les plus belles images, les meilleures disciplines et les meilleurs invités.
00:22Cela va de soi comme vous allez pouvoir le découvrir dans quelques petites secondes.
00:26Voici le sommaire de cette première. Il y a deux semaines se tenait l'Open d'Egypte 2025 de squash, le français Victor Croin.
00:34Victor a atteint pour la première fois de sa carrière les demi-finales d'un tournoi diamant.
00:37On reviendra sur ce formidable parcours avec Lucien Jean, notre spécialiste squash.
00:43Une belle médaille de bronze pour l'équipe de France masculine de flag football ce week-end lors des championnats d'Europe qui se tenait à Choisy en région parisienne.
00:51Vincent Lemoyne, l'un des joueurs de l'équipe de France et notre invité.
00:54Enfin, le basket féminin a repris ses droits sur l'antenne de sport en France.
00:58Charleville-Mézières a remporté le deuxième trophée de son histoire.
01:02C'était face à Basketland dans le trophée des champions qui était diffusé samedi dernier.
01:07Et puis hier soir a eu lieu la première journée de championnat.
01:10On reviendra sur tout cela.
01:12Mon cher Vincent Lemoyne, bonjour.
01:13Bonjour.
01:14Merci.
01:14On est ravis de t'avoir avec nous et de pouvoir parler de flag football, une discipline qu'on adore.
01:19Et puis on va parler de squash, on l'a vu, avec Lucien qui est là.
01:22Bonjour, Lucien.
01:22Bonjour Alexandre.
01:23Bonjour à toutes et à tous.
01:24Le squash qui sera discipline olympique en 2028 à Los Angeles.
01:30Retour sur l'Open d'Egypte de squash qui s'est déroulé il y a deux semaines.
01:33C'est LA performance de la semaine.
01:35Alors Lucien, la saison de squash a démarré au début du mois de septembre.
01:42C'était le London classique.
01:43Mais on va faire un focus sur le premier gros événement.
01:46C'est l'Open d'Egypte de Diamant qui s'est terminé il y a quelques jours.
01:50Explique-nous déjà la signification des différences de niveau.
01:54Oui, alors il faut savoir Alexandre que sur le circuit professionnel, on distingue six catégories de tournois.
01:58Donc on a les cuivres, ensuite les bronzes, argent, or, platine et diamants.
02:03Donc diamants, c'est le sommet tout simplement.
02:04C'est là où on a les plus grosses dotations, on a la plus grande concurrence.
02:08Pour donner un exemple aux téléspectateurs, c'est l'équivalent d'un grand chelème en tennis tout simplement.
02:11Et il se trouve que c'est dans cette compétition, l'Open d'Egypte de Diamant, qu'un Français a fait une super perf.
02:17Mais il n'était pas tout seul.
02:18Victor Croin qui est 11e mondial avant la compétition.
02:21Vous allez voir qu'il a terminé 9e finalement au classement.
02:24Il y avait aussi Baptiste Mazotti, 18e mondial.
02:26Sébastien Bomalé, 24e joueur mondial.
02:28Et puis côté féminin, Melissa Alves, 21e et Lorraine Baltaillan, 72e.
02:34Avant de revenir sur la perf de Victor, j'aimerais qu'on s'arrête un peu sur celle de Lorraine Baltaillan.
02:40Sortie des qualifications et qui a passé pour la première fois de sa carrière le premier tour d'un tel tournoi.
02:45Lorraine Baltaillan, c'est la belle histoire.
02:47Elle est franco-égyptienne, cette joueuse de seulement 18 ans.
02:50Donc elle est née au Caire, l'endroit où s'est déroulé l'Open d'Egypte.
02:53Elle jouait presque à la maison.
02:54Voilà, exactement.
02:55Elle s'entraîne aussi en Egypte, encore, parfois elle vient en France, mais voilà, c'est une joueuse avec beaucoup de potentiel.
03:00Elle l'a montré, 3 matchs de qualification, il faut gagner les 3 pour accéder au tableau principal.
03:04Elle bat Alice Yami dans le dernier match de Calife, qui est une adversaire bien mieux classée que Lorraine.
03:09Et puis sur son premier tour, elle joue la Hongkongaise Kayili, qui est 33e mondial.
03:13Pour vous situer un peu, Lorraine Baltaillan est 72e mondial.
03:16Donc elle parvient à s'imposer en 4 manches.
03:18Donc vraiment une très très belle perf de Lorraine.
03:20Gros potentiel pour Lorraine ?
03:21Ah oui, gros potentiel, puis ça fait longtemps qu'elle est suivi.
03:23Ah seulement 18 ans.
03:24Seulement 18 ans, et depuis ses 10-11 ans, on l'a décrit déjà comme la future grande joueuse française de squash.
03:31Donc après oui, en effet, elle a beaucoup de qualité, vraiment une joueuse très déterminée sur le cours, très rapide, très puissante.
03:37Je pense qu'elle pourrait atteindre le top 20 mondial dans quelques années.
03:40Aller plus haut, bon, c'est…
03:41On verra.
03:42Voilà.
03:42Elle n'a que 18 ans.
03:43On verra.
03:44Gros potentiel à confirmer évidemment.
03:45Du potentiel, il y en a évidemment chez Victor Croin.
03:47Le français qui est donc devenu numéro 9 mondial grâce à sa perf.
03:52On en parle maintenant avec cet excellent Open d'Egypte.
03:55Oui, exactement.
03:55Victor Croin qui a disputé sa première demi-finale d'un tournoi de niveau diamant.
03:59Donc l'équivalent d'un grand chelème.
04:00Il sortait, Alexandre, d'un été magique.
04:02Il a remporté les Jeux mondiaux en étant porte-drapeau.
04:04Et il a remporté également un troisième titre de champion d'Europe consécutif.
04:08On va analyser cette performance de Victor.
04:10D'abord, grosse perf d'entrée au troisième tour où il bat Marwan El Shorbagi, numéro 5 mondial.
04:16Donc ça, c'est une super perf.
04:18Il ne l'avait plus battu depuis le tournoi des champions 2024.
04:22Exactement.
04:23Alors Victor l'a déjà battu dans sa carrière, notamment à l'Open de France, à Nantes, devant son public en finale.
04:29Mais c'est vrai que ça faisait un petit moment qu'il n'avait pas battu Marwan El Shorbagi,
04:31qui comme tu l'as dit est cinquième joueur mondial.
04:33C'est seulement la troisième victoire de Victor contre un joueur du top 5.
04:36Donc c'est quand même extraordinaire.
04:37Et on peut parler de match référence.
04:39Franchement, il a été solide dans les contacts, solide dans la tête.
04:42C'était un match assez tendu face à Marwan El Shorbagi qui est né en Égypte,
04:46qui a été naturalisé anglais.
04:47Donc il jouait à domicile.
04:49Donc oui, on peut parler de match référence dès le début de la saison pour Victor.
04:51Et on écoute la réaction de Victor à l'issue de cette victoire.
04:54L'Open d'Égypte, avec mon staff, on parlait vraiment de ce match,
04:58d'essayer de préparer ce match.
04:59C'est de se dire, voilà, ce match, ça va être vraiment le test pour voir
05:02où j'en suis au niveau de mon niveau squash.
05:08J'ai vraiment fait les progrès compensés que j'avais fait pour aller chercher ce top 5 mondial.
05:17Et voilà, je sors vainqueur de ce match avec maîtrise quand même.
05:22Je perds un jeu, mais j'étais vraiment en maîtrise sur la totalité de la partie.
05:29Il se qualifie donc pour les quarts de finale.
05:31Un quart de finale plutôt tranquille, à sa portée, on va dire, face à Fares Dessouki.
05:36Victoire, 3 jeux à 0.
05:37Oui, tranquille sur le cours et tranquille au niveau de l'ambiance.
05:39Parce qu'il faut savoir qu'en fait, ce match, il s'est déroulé à huis clos.
05:42Il se trouve en fait que le roi d'Espagne était en visite d'État au Caire,
05:47avec le président égyptien El Sissi.
05:49Et donc le programme du jour, c'était visite des pyramides.
05:52Donc le lieu où s'est déroulé le tournoi.
05:53Donc forcément, on a mis un dispositif de sécurité assez hallucinant.
05:57Aucun spectateur prévu.
05:58Donc Victor a joué dans une ambiance sale totalement vide.
06:02Mais je pense que ça l'a avantagé Alexandre.
06:04Parce que forcément, il joue contre un égyptien.
06:06L'égyptien n'avait donc pas son public pour s'y tenir.
06:08Il ne bénéficie pas de…
06:08Voilà, Fares Dessouki qui est un joueur qui a longtemps été gêné par les blessures.
06:12Très très souvent aussi.
06:13On peut dire qu'il a une attitude, disons controversée sur le cours.
06:17Et là, Victor a livré un match très très sérieux en s'imposant en trois manches,
06:20comme il l'avait fait en finale du German Open,
06:22dans des conditions différentes, puisque Dessouki s'était blessé.
06:24Là, Dessouki était vraiment au top de sa forme.
06:27Et Victor a géré le match, une partition maîtrisée de A à Z.
06:31Et puis le très gros morceau, c'est cette demi-finale face à Diego Elias,
06:35le Péruvien numéro 2 mondial pour le Péruvien.
06:39Il ne l'avait jamais battu dans sa carrière.
06:40Exactement. Et si vous regardez un petit peu Sport en France,
06:43chers téléspectateurs, chères téléspectatrices,
06:45vous vous rappelez peut-être du quart de finale de la Grasse Hopper Cup,
06:47où Victor joue contre Diego Elias et a 5 balles de match.
06:51Et il n'arrive pas à remporter la partie.
06:53Diego Elias remporte le match.
06:54Je ne saurais même pas expliquer comment il a fait.
06:56Un miracle.
06:57Voilà, un miracle.
06:58Mais Victor l'est arrivé avec d'autres intentions.
07:00Vraiment, il a été…
07:02Tout de suite, il a pris le match d'entrée très sérieusement.
07:04Il prend le premier jeu.
07:05Le deuxième jeu est très sérieux.
07:0611-5 au premier.
07:0711-5, c'est ça, Alexandre.
07:08Donc là, on se dit que ça démarre bien.
07:10On se dit que ça démarre bien.
07:10Après, on est prudent parce qu'on sait aussi que Diego Elias,
07:12c'est ce genre de joueur qui est plutôt nonchalant,
07:14qui peut laisser passer un jeu, donner un jeu à l'adversaire.
07:18Et expérimenter.
07:18Et expérimenter.
07:19Victor est allé le chercher.
07:20Et le deuxième jeu est très, très serré également.
07:22Victor ne passe pas loin de le prendre.
07:24Et je pense que le moment de bascule, il est là.
07:26Il perd 11-9 ce deuxième jeu.
07:28C'est ça, il perd 11-9, un partout.
07:30Et là, la machine, Diego Elias se met en route.
07:32Le puma péruvien sort les griffes.
07:34Et ensuite, il s'impose en quatre manches.
07:36Donc, fin de match plutôt compliqué face à sa véritable bête noire.
07:40Oui, c'est ça.
07:41Après, partie encourageante, je dirais.
07:43On peut toujours débattre de la fameuse défaite encourageante.
07:46Mais je pense que là, c'est le cas.
07:47Victor a montré de belles choses.
07:48Et ça lui donne aussi un point de repère.
07:50Ça lui montre le gap encore entre lui,
07:52qui est 9e mondial après cet Open d'Egypte,
07:55et le top 3.
07:56Diego Elias est deuxième.
07:57Et on a demandé à Victor ce qui fait la force du périvien.
08:00Écoutez sa réponse.
08:01Il y a une telle aisance sur le terrain,
08:03que ce soit avec son déplacement ou même ses trajectoires.
08:08Il a quand même des trajectoires fond de cours assez impressionnantes.
08:13Il trouve presque toujours ses cibles.
08:16La balle a beaucoup de poids quand il la frappe.
08:18Il utilise beaucoup son poignet,
08:20ce qui fait qu'il faut toujours être rapide pour changer de direction.
08:25et il a une grosse maîtrise des trajectoires et du jeu de manière générale sur le terrain.
08:33C'est ce qui fait qu'aujourd'hui, il est quand même un des meilleurs joueurs mondiaux.
08:37Mais pour moi, ça a été un peu un match.
08:41C'est un peu un point de repère.
08:43J'avais hâte de regarder ce match, de l'analyser pour voir un peu ce qui manque
08:48et ça nous donne les pistes de travail pour la suite de la saison.
08:54Il est motivé.
08:55La suite, d'ailleurs, son programme, c'est quoi ?
08:57La suite, elle arrive très vite, début octobre, à New York.
09:00L'Open Squash classique, l'an dernier, il est allé en finale de ce tournoi.
09:02Il a perdu contre un certain Marouane El-Shorbagui,
09:05qui l'a battu lors de cet Open d'Egypte.
09:07Pourquoi pas aller chercher le titre ?
09:08Alors, Victor, qui a fait l'impasse du Platinum de Doha au Qatar,
09:12qui se déroule en ce moment sur les antennes de sport en France.
09:15Les finales, vous les retrouverez samedi 4 octobre à partir de 16h30,
09:19avec vous, Lucien, en commentaire.
09:21Et juste avant, je vous invite à regarder et à suivre le mag,
09:25Squash le mag, à 16h, donc samedi,
09:27avec notamment un inside passionnant réalisé par Mathis Déveau
09:30sur Victor lors des championnats d'Europe 2025 en août.
09:35Bande annonce, regardez.
09:38Je vais gagner en 2023, je vais gagner en 2024.
09:43L'objectif, c'est de gagner en 2025.
09:48Toi, le patron, c'est le premier.
09:52Tu le prends à la gorge, tout de suite.
09:57Allez, Victor, allez, on pousse là, allez !
10:00Je crois que tu peux le classer comme l'un numéro un.
10:04Voilà qui est fait.
10:06Donc, vous notez samedi, 16h le mag, 16h30, la finale.
10:10Exactement.
10:10Avec vous, Lucien.
10:11Merci, vous restez avec nous.
10:12On parle de basket dans quelques petites secondes.
10:14Mais pour l'instant, c'est l'heure de la compète de la semaine.
10:16La compète de la semaine, c'était ce week-end au parc interdépartemental de Choisy-Paris-Val-de-Marne,
10:26les championnats d'Europe 2025 de flag.
10:29Et on adore cette compétition.
10:30Pendant trois jours, les meilleures nations européennes se sont retrouvées,
10:34se sont affrontées, garçons et filles, évidemment,
10:36avec l'objectif de remporter pour les Français également le titre,
10:40mais j'ai envie de dire peut-être surtout le ticket pour la Coupe du Monde 2026.
10:45Tout ça avec l'optique des Jeux Olympiques 2028.
10:48Vous avez pu suivre ces finales et le bronze sur notre antenne.
10:51Mais le flag, c'est quoi ?
10:53Regardez en image.
10:54Pas de casque, pas de plaquage, juste de la vitesse et de la stratégie.
11:03Ici, pour tenter de stopper l'adversaire, on arrache un drapeau à la taille.
11:11Désormais sport olympique, le flag football est le nouveau sport à la mode.
11:15C'est un sport sans équipement et il n'y a pas vraiment de contacts violents.
11:25Ça évite de faire mal.
11:26C'est stratégique comme le four que tu es.
11:28Je dirais même presque autant, même si on est moins.
11:31C'est trop bien parce qu'on marque des TD, on déflague, on fait des interceptions.
11:34On bâche des balles, on a un esprit d'équipe qui est trop bien.
11:37Tout le monde s'entend bien dans les équipes.
11:39Il y a de la compétition, mais pas trop.
11:41En fait, dans ce sport, il y a tout réuni.
11:42Et pour développer la discipline, la Fédération Française de Football Américain
11:47peut compter sur le soutien de la NFL, la Ligue Professionnelle Américaine,
11:51à travers le programme NFL Flag, présent dans plus de 100 pays.
11:56A Paris, Demario Davis, le capitaine des Saints de la Nouvelle Orléans,
12:00était présent début juillet à l'ambassade américaine
12:03pour officialiser un partenariat entre son club, les Paris Mousquetaires,
12:07et la Fédération Française de Football Américain.
12:12Le flag football a pour lui de pouvoir attirer les jeunes
12:17sur une pratique assez facile à mettre en œuvre.
12:20C'est simple, ce n'est pas très nombreux, ça peut jouer n'importe où.
12:22C'est un des rares sports qui permet de faire jouer des filles et des garçons ensemble.
12:25Donc en termes de mixité, on est à 100% dedans.
12:27L'ANFL l'a mis dans ses piliers pour le développement.
12:30Donc en fait, le flag football est devenu olympique en grande partie
12:33grâce au souhait de l'ANFL de pouvoir les avoir à Los Angeles.
12:37Donc aujourd'hui, en fait, ça nous permet de développer des programmes dans les écoles,
12:41des programmes dans les quartiers, dans les programmes dans toutes les villes,
12:43parce que c'est plus simple à mettre en œuvre que le foot américain.
12:45C'est moins lourd, c'est moins nombreux, il y a moins d'équipements.
12:47Et on en parle du flag foot avec Vincent Lemoyne, joueur de l'équipe de France,
13:03qui est notre invité. Rebonjour Vincent.
13:05Bonjour.
13:06Depuis quand on sait que le flag sera aux Jeux Olympiques de Los Angeles 2028 ?
13:10Depuis 2023, juste après notre participation aux World Games en Alabama.
13:16C'est à ce moment-là que ça a commencé à sortir et ça s'est officialisé dans la foulée.
13:20Vous avez quel âge aujourd'hui ?
13:22Aujourd'hui, j'ai 34 ans.
13:24C'est un bon âge pour être au top en 2028 ?
13:26Je ne sais pas si c'est un bon âge.
13:28En tout cas, ce que je fais, c'est que je me prépare et je prends soin de mon corps
13:31pour être au top en 2028.
13:33Et on va en parler.
13:34Ce qui est formidable avec le flag, comme on a pu le voir sur ces images,
13:37c'est qu'à la fois, c'est beaucoup de dextérité, donc beaucoup de technique,
13:39beaucoup de physique et c'est très, comment l'exprimer, c'est un jeu.
13:49Il y a ce côté-là, il n'y a pas la brutalité du foot américain.
13:52Je trouve que c'est vraiment ça qui ressort.
13:54Oui, c'est un sport assez ludique.
13:56C'est vrai que c'est très, très vite agréable à regarder, agréable à jouer,
14:01qui demande quand même pas mal de compétences athlétiques.
14:03Mais c'est vrai que ça reste avant tout un sport très, très ludique.
14:08Vincent, vous faites partie de l'équipe de France.
14:10On parlera aussi du club dans lequel vous jouez.
14:13Mais aujourd'hui, vous faites et le flag et encore le football américain.
14:16On viendra là-dessus.
14:17Mais je voudrais qu'on découvre un peu le jeune garçon que vous étiez
14:20il n'y a encore pas si longtemps, quoi que vous le soyez encore.
14:23Tout jeune, vous pratiquiez quelle discipline ?
14:26J'ai toujours fait beaucoup de sport.
14:28Et c'est vrai que quand j'étais jeune, j'étais plutôt orienté sur les sports qu'on connaît,
14:31donc le foot, le foot-foot.
14:34Le tennis, le ping-pong, c'est-à-dire un petit peu de rugby.
14:39C'était principalement ces sports-là.
14:41J'ai commencé assez tard, finalement, le football américain et le flag.
14:45Alors, vous avez découvert, parce que votre papa, qui était militaire,
14:47est parti aux États-Unis, en Floride ?
14:49Exactement.
14:50Il est parti deux ans travailler en Floride.
14:53Et l'avertissement de ma maman pour mon frère qui a rejoint un lycée,
14:57c'était « tu peux faire n'importe quel sport, mais surtout pas du football américain ».
15:00Et six mois plus tard, il revenait en disant « je me suis inscrit dans l'équipe de foot ».
15:05Et en fait, on a commencé à le suivre.
15:07Tous les vendredis, on était au match et on est tombé à moi.
15:09Donc, vous le regardiez dans un premier temps.
15:11Je le regardais, oui.
15:12Je n'ai pas joué aux États-Unis.
15:13Je l'ai simplement regardé, je l'ai supporté.
15:14J'ai découvert la NFL aussi là-bas.
15:17Et c'est vraiment en rentrant en France que je me suis dit « il n'y a pas un monde où je ne joue pas à ce sport ».
15:23Vous rentrez en France en 2011, vous avez quel âge à ce moment-là ?
15:26C'est ça, j'ai 20 ans.
15:28J'intègre mon école d'ingénieur et je démarre le sport pour jouer avant tout avec mon frère.
15:33Au football américain ?
15:34Au football américain, exactement.
15:35Et là ?
15:36Et là, découverte du flag en parallèle à travers mon équipe et mes coachs.
15:41Et c'est vraiment une révélation, je ne connaissais pas du tout, je n'en avais pas entendu parler.
15:45Et après une compétition, c'était fini, je ne pouvais plus ne pas faire ce sport.
15:51Expliquez-moi, maintenant que vous pratiquez toujours les deux, et notamment en équipe de France,
15:56qu'est-ce qui vous plaît chez l'un qu'on ne retrouve pas chez l'autre ?
16:00Alors évidemment, on le sait, le contact et tout ça, mais comment vous le vivez ?
16:05Alors c'est vrai que le football américain, c'est un peu plus sur la tactique.
16:08Il y a beaucoup plus de joueurs, ça mêle des feintes de course, de passe, ce genre de choses.
16:13Il y a plus de schémas tactiques mis en place.
16:16Donc c'est ce côté à la fois tactique qui est très intéressant, en plus du côté contact.
16:21Effectivement, c'est quand même assez agréable de pouvoir sortir toute sa frustration sur le terrain.
16:27Et par contre, moi ce que j'adore dans le flag, c'est que ça va très vite, ça se joue facilement.
16:32On n'a pas besoin d'avoir énormément de joueurs, on n'a pas besoin d'un grand terrain.
16:35Donc c'est ça aussi qui est vraiment pratique, c'est son accessibilité.
16:39Oui, à la portée de tout le monde.
16:40Exactement.
16:40Et ça demande malgré tout une capacité physique importante si on veut performer sur le terrain.
16:45Donc ce n'est pas du tout à l'inverse.
16:48Les deux sont vraiment compatibles.
16:50Mais moi, il y a un truc qui me perturbe, Vincent.
16:52À aucun moment sur le terrain, vous dites, hop, hop, hop, attends, n'y va pas au tampon.
16:56Parce que là, tu n'es pas ce à quoi tu jouais hier, mais cette fois-ci, tu es au flag.
17:00Alors ça m'arrive de faire des potes.
17:02Parce que c'est quand même cousin, très proche.
17:06On peut être tenté, mais je pense que quand on change de sport, on arrive quand même à faire ce petit switch.
17:12En tout cas, j'arrive à faire ce switch en me disant, bon, là c'est du flag, je n'ai pas les équipements.
17:17Je pense que ce côté aussi, mettre un casque, une épaulière, ça aide à faire ce...
17:21Oui, exactement.
17:22Oui, on est dans un contexte intellectuel différent.
17:24Exact, oui.
17:26C'est quoi vos entraînements, puisque vous continuez les deux disciplines ?
17:29Alors, cette année, là, j'ai décidé de me concentrer sur le flag.
17:34Donc je vais arrêter cette année le football américain.
17:37Mais sinon, les entraînements, on a deux entraînements de flag par semaine.
17:40Et après, j'ai ma préparation physique, qui est basée à peu près sur 4 à 5 entraînements semaine.
17:46Seul ou en club ?
17:48Seul. Donc la préparation physique.
17:50Pardon Vincent, mais c'est ça qui est très intéressant, c'est que vous avez votre vie, vous êtes ingénieur, on va en parler.
17:55Il y a le football américain, il y a le flag, mais vous faites ça de manière très organisée, très sérieuse, limite professionnelle.
18:02C'est vrai, oui. On essaye... L'organisation, c'est la clé entre toutes ces activités, si on veut se libérer un minimum de temps.
18:08Et progresser.
18:09Et progresser, oui, exactement. Être en forme, être au meilleur de sa forme au bon moment.
18:14Tout ça, ça requiert de l'organisation, bien sûr.
18:16Et puis de l'aménagement, donc...
18:20Du temps.
18:20Alors, cette prépa physique, elle s'organise comment ? C'est 4 fois ? C'est quoi ? C'est de la salle ? C'est de la course ?
18:26C'est de la salle et du terrain. De la salle pour se renforcer musculairement, que ce soit haut du corps, bas du corps, surtout bas du corps.
18:33Éviter les blessures. Puis travailler sur ses points forts et ses faiblesses.
18:37Et après, du terrain pour... Malgré tout, on est un sport de terrain, donc il faut s'entraîner sur le terrain pour les changements de direction, la vitesse, attraper des mains, changement de direction.
18:47Donc, voilà, c'est un mix des deux.
18:49En quoi le foot ou le tennis que vous avez pratiqué enfant vous aide ?
18:53Le foot, ça m'a donné du cardio. Le tennis, ça m'a donné des changements de direction.
18:56C'est un sport très mental, le tennis.
18:58Donc, c'est aussi très intéressant, quand on fait un sport d'équipe, d'être capable de temps en temps de se remotiver, de se reconcentrer, parce qu'on reste malgré tout un joueur sur le terrain.
19:05Le football, c'est un sport collectif, donc j'ai appris aussi à jouer avec les autres.
19:09Je pense que jouer, faire plein de sports quand on est jeune, ça nous permet de développer plein de compétences, que ce soit des compétences athlétiques ou des compétences plutôt mentales.
19:19Et c'est ça qui est super intéressant quand on arrive après à un autre sport, c'est qu'on a tout ce bagage qui vient avec nous, en fait.
19:24J'ai besoin de comprendre une chose, 1m90, votre taille.
19:27C'est un handicap, un avantage ?
19:29C'est plutôt un avantage, parce que je joue en défense, donc ça me permet vraiment d'avoir un bon rayon.
19:35d'action pour gêner les passes adverses.
19:38Après, il faut que je travaille justement sur mes changements de direction, je suis un peu plus grand, donc mon centre de gravité est un peu plus haut,
19:44mais ça fait partie quand même, je pense que je le vis plutôt comme un avantage.
19:47Une question sur votre vie, vous êtes ingénieur en aéronautique ?
19:52C'est ça.
19:53Donc vous bossez tous les jours ?
19:54Exactement, oui.
19:56Sauf le week-end.
19:57Oui, sauf le week-end, mais le week-end il y a les compétences.
19:59Oui, c'est ça.
20:00Vous avez une vie très remplie quand même ?
20:02Oui, je ne m'ennuie pas, je pense que mes amis, ma famille en pâtissent le plus.
20:07Je pense que c'est beaucoup de sacrifices vis-à-vis d'eux, parce que forcément, il y a des soirs où je ne peux pas rejoindre mes amis pour aller faire un cinéma,
20:16ou un resto, ou ce genre de choses, parce que j'ai un entraînement à faire et que c'est important.
20:20La même chose pour ma famille, je ne peux pas me déplacer tous les week-ends à cause des compétitions, des entraînements.
20:24Et même quand je pars en vacances, généralement, je pars avec mes chaussures de sport pour faire mes entraînements.
20:30Donc ça, c'est normal.
20:31Oui.
20:32On est sportif ou pas.
20:33C'est vrai.
20:34Mais que je comprenne, les week-ends, les compétences, c'est partout en France ?
20:38Ça peut être partout en France.
20:39Ça commence effectivement plutôt dans la région parisienne, et puis au fur et à mesure des journées, on va plutôt se regrouper.
20:45Et il y a un véritable essor pour cette discipline qui a le vent en poupe, et franchement, ça, c'est génial.
20:49La très bonne nouvelle, c'est donc en 2022, quand on apprend que le flag va devenir olympique, donc 2028, Los Angeles, donc sur les terres américaines.
20:58Évidemment, c'est des disciplines qui sont très américaines.
21:01C'est un truc fantastique, ça.
21:03C'est incroyable.
21:04C'est incroyable.
21:05Quand je regarde mon parcours, j'ai commencé ce sport juste pour jouer avec mon frère.
21:09À 20 ans ?
21:10À 20 ans.
21:11Et aujourd'hui, je suis en train de…
21:13J'ai ce rêve derrière la tête d'aller aux Géos Olympiques en 2028.
21:16Donc oui, c'est incroyable, et pour tous les joueurs et joueuses de l'équipe de France, et même ceux qui sont en train d'essayer justement d'atteindre l'équipe de France,
21:24c'est forcément un rêve pour notre sport, et donc on met tout en marche, on fait les sacrifices nécessaires pour se préparer.
21:32Avant de parler de l'euro, où l'équipe de France a décroché la médaille de bronze, quelles étaient les forces en présence ?
21:37Et j'aimerais aussi qu'on comprenne, est-ce que par exemple les Américains sont intouchables, et quoi qu'il arrive, ils rayonnent sur cette discipline ?
21:42Oui, pour l'instant, les Américains sont encore un peu intouchables, mais on y travaille.
21:46Côté européen, on avait un beau tournoi, il y avait de grosses nations.
21:51On a côté masculin l'Autriche et la Suisse qui finissent 2e et 3e des derniers mondiaux en 2024.
21:58Donc on s'attendait à un niveau assez relevé.
21:59Et c'est ça qui rendait cet euro très intéressant, avec l'optique de se qualifier pour les mondiaux, en sécurisant une bonne place sur cet euro.
22:10On reviendra là-dessus. C'est l'Italie qui est championne d'Europe. Vous terminez 3e. Vous la qualifiez comment cette 3e place ?
22:16Elle est belle, parce que dans un premier temps, elle est à la maison.
22:20On avait énormément de supporters, de gens qui sont venus nous suivre.
22:22Et donc c'est à la fois notre médaille, mais aussi la médaille, je pense, du public.
22:27Donc là-dessus, elle a un goût très agréable.
22:30On aurait aimé aller plus loin. Je pense qu'on avait une équipe pour.
22:34On a malheureusement chuté en demi-finale contre l'Autriche.
22:37Mais je sais que cette équipe aura à cœur justement d'utiliser ça pour se préparer au mieux pour les mondiaux l'année prochaine.
22:43Je voudrais qu'on revienne sur le quasi sans faute en poule.
22:45Victoire sur la République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie.
22:48Ce petit faux pas face à Israël ?
22:50Oui, effectivement.
22:51Dernier match, dernier match de poule.
22:54Déjà qualifié ?
22:55Déjà qualifié.
22:56Donc c'est vrai qu'on n'était pas en stress de savoir si on allait finir, arriver en quart de finale.
23:01Il y avait de la rotation peut-être ?
23:03Pas plus que les matchs précédents.
23:05Je pense qu'ils nous ont sorti un jeu qu'on n'a pas eu l'habitude de jouer face aux autres équipes.
23:09On a fait quelques fautes et on a raté quelques opportunités qui nous auraient permis de passer devant.
23:16Donc voilà, un peu de regret sur ce match.
23:18Mais après, on savait qu'on était en quart et que dans tous les cas, ça n'impactait pas notre qualification et qu'il faudrait gagner tous les prochains matchs si on voulait aller en finale.
23:25Quart, victoire contre la Suisse ?
23:27Grosse victoire contre la Suisse.
23:28C'est un match qui se joue très tard en plus à 20h30.
23:30Donc une bonne fatigue dans les jambes.
23:33Oui, enfin pardon.
23:34À 20h30, ce n'est pas qu'il est tard, mais c'est qu'on a déjà beaucoup de matchs dans les jambes.
23:36En plus, oui, exactement.
23:39Et donc, un beau match pour rebondir après cette défaite.
23:43Et le lendemain matin, on attaque l'Autriche, demi-finale.
23:48Et là, malheureusement, à nouveau, je pense qu'on rate des actions clés qui nous auraient permis de passer devant ou en tout cas de rattraper au score.
23:58Et l'Autriche, très très grosse nation qui a fait très très peu de fautes sur ce match, qui sort un match presque parfait.
24:04Il gagne 43-35. Quand vous dites qu'on rate des occasions, c'est des erreurs d'inexpérience, de jeunesse, c'est quoi ?
24:12Non, c'est malheureusement une interception ratée où deux joueurs jouent la balle, deux joueurs français.
24:17Et donc, il y en a un qui enlève la balle à l'autre sans le vouloir.
24:21On fait une faute défensive sur une tentative longue qui redonne des opportunités aux Autrichiens de marquer par la suite.
24:30Donc voilà, ça se joue sur des petits détails.
24:31Mais on sent de la déception ?
24:33Oui, oui.
24:33Il y avait la place.
24:34Il y avait la place, oui.
24:35Oui, je pense qu'il y avait la place tout en restant humble.
24:38Je pense qu'il y avait la place.
24:39On a une équipe pour.
24:40On s'est préparé pour.
24:41Donc c'est pour ça qu'on a eu un peu de déception.
24:43Mais c'est le sport.
24:45L'Italie qui s'est imposée, elle vous a impressionné ou là aussi c'était une équipe prenable ?
24:50Elle ressemblait fortement à l'équipe qu'on a rencontrée en 2024 à la Coupe du Monde et qu'on a battue.
24:56Donc je pense qu'elle était prenable.
25:00Ça aurait été un gros match.
25:03Je pense qu'on ne peut pas décider du sort avant le match.
25:06Mais c'était à notre portée, je pense.
25:08Le match pour la troisième place, c'est face à la Grande-Bretagne.
25:11Vous imposez ce pour quoi vous avez cette médaille de bronze.
25:15Comment vous la qualifiez cette petite finale ?
25:18Revancharme ?
25:20Oui, oui, oui.
25:21Revancharme, oui, je pense qu'on avait à cœur justement après la défaite du matin de montrer à notre public qu'on avait cette place sur le podium.
25:28Et on sort un très, très, très gros match.
25:31Je pense qu'on fait énormément de stops en défense.
25:32On doit en faire quatre.
25:33Et on marque, je pense, sur toutes nos opportunités.
25:37Et on voit les images.
25:38Donc l'équipe était vraiment prête.
25:42On a vraiment pris le temps de se recentrer après cette défaite.
25:45Le public nous a donné énormément de force.
25:47On voit les drapeaux, les gens qui sont habillés en tenue France.
25:52Et nos familles, nos amis.
25:53Et tout ça, ça a vraiment nous donné le souffle supplémentaire pour s'assurer qu'on ne lâcherait pas le pied sur cette petite finale.
26:01Quand j'entends votre analyse, Vincent, moi je retiens une chose quand même.
26:04C'est que oui, il y a un peu de frustration.
26:05Parce qu'il y avait peut-être la possibilité d'aller chercher mieux que cette médaille de bronze, qui est déjà pas mal.
26:10Et on va revenir surtout qu'il vous permet d'être qualifié pour les mondiaux.
26:14Néanmoins, vous avez acquis beaucoup d'expérience dans cette compétition.
26:18Exact.
26:18On a quelques nouveaux joueurs qui ont intégré le groupe.
26:22Et c'est vrai qu'on acquiert de l'expérience à travers ces matchs difficiles.
26:26Oui, on apprend tout autant dans la défaite.
26:28Exactement.
26:29Voir plus.
26:29Et puis c'est des vidéos qu'on aura pour la suite.
26:32Donc on va pouvoir analyser nos points faibles, là où on n'a pas été suffisamment bons pour être capable de progresser pour la suite.
26:38Et on voit la petite célébration à l'issue de cette troisième place.
26:42On voit beaucoup de joie.
26:43Il y a beaucoup de satisfaction à ce moment-là.
26:44On ne se dit pas, mince, j'ai raté la deuxième ou la première place.
26:47Non, c'est vrai que là, c'est que du bonheur.
26:50C'est sûr qu'on y repensera, on se dira, on aurait pu.
26:54Mais malgré tout, c'est que du bonheur.
26:56C'est un groupe très soudé.
26:58C'est des coéquipiers, mais c'est aussi des amis.
27:01Donc c'est ça qui rend cette victoire d'autant plus belle.
27:04Vincent, je comprends votre implication, votre enthousiasme, votre sérieux.
27:08C'est le cas de vos camarades aussi ?
27:10Oui, oui.
27:11Là, je pense que tous les gens du groupe France,
27:13donc les douze qu'on voit sur le terrain, plus les réservistes et tous ceux qui sont encore aussi dans le processus de sélection,
27:20je pense que tout le monde a compris l'importance de la préparation en vue des Jeux Olympiques de Los Angeles.
27:27Et tout le monde est vraiment très sérieux là-dessus,
27:30sur la préparation physique qu'on va faire chacun de notre côté.
27:33La nutrition.
27:34La nutrition.
27:35Le repos, la récup.
27:36La récup, exactement.
27:38La prépa mentale aussi, on a un suivi avec la préparation mentale.
27:41Donc tout le monde a pris conscience justement de l'importance de tous ces éléments-là.
27:45Et je pense que c'est ça qui va faire que le groupe a de grandes chances d'atteindre cet objectif.
27:51Oui, parce que la carotte, elle est merveilleuse.
27:53Les Jeux Olympiques de Los Angeles dans une discipline américaine, ça va être de la folie.
27:58Exact.
27:59Sauf qu'on n'est pas qualif encore.
28:01Donc il y a quelques étapes.
28:03Là, maintenant, vous êtes qualifié pour les Mondiaux qui auront lieu en Allemagne à Dusseldorf l'année prochaine.
28:08Là, il faudra terminer combien ?
28:10Alors, normalement, c'est les trois premiers qui devraient être qualifiés automatiquement pour les Jeux Olympiques.
28:16Et il y aura trois autres places qui seront disponibles, mais qui seront pour un tournoi pré-qualification en début de 2028.
28:25Donc idéalement, l'objectif, c'est d'aller chercher cette qualification dès l'année prochaine.
28:29Donc il faut être sur le podium à Dusseldorf l'été prochain.
28:31Exactement.
28:31Et ça, ça permet d'avoir deux ans pour préparer la suite et vraiment se focaliser sur cet objectif Jeux Olympiques.
28:37Assez mondiaux, il y aura les Américains ?
28:38Assez mondiaux, il y aura les Américains, les Canadiens, le Mexique, de grosses, grosses nations.
28:44Donc il faut sortir, j'allais dire à minima, enfin il faut sortir meilleur européen déjà.
28:50Exactement.
28:50Le Canada, c'est fort, très fort ?
28:52Le Canada, ça monte en puissance.
28:54Ça ne l'était pas forcément en Finlande, mais là, ça l'a montré lors de la compétition aux États-Unis.
29:01La compétition américaine qui s'est tenue au Panama, ça monte en puissance, il finit ce deuxième.
29:06Donc ça va être…
29:08Chaud.
29:09Chaud.
29:09Oui, on peut dire ça.
29:11Oui, oui, évidemment, ces mondiaux sont la marche avant Los Angeles.
29:16Tout le monde a cet objectif en tête, donc toutes les nations qui y participeront.
29:20Les filles également seront au Mondiaux.
29:22Elles ont atteint les demi-finales.
29:24Elles avaient été battues par la Grande-Bretagne 27-21.
29:27Elles ont échoué dans la petite finale pour la médaille de bronze, battues par l'Espagne 41-40.
29:32Est-ce qu'on peut dire d'une manière plus générale, plus globale,
29:34que ces championnats d'Europe sont un succès pour le flag français ?
29:37Oui, clairement, je pense que les filles font un énorme tournoi.
29:41Elles font de très, très, très gros matchs en poule.
29:43Malheureusement, elles chutent contre les gagnantes.
29:45Donc la Grande-Bretagne, qui sont gagnantes deux fois,
29:48elles sont back-to-back championnes de l'Euro.
29:53Elles avaient battu malheureusement l'Espagne en groupe.
29:56Elles n'ont pas réussi à le réitérer sur la troisième place.
30:00Donc il y a forcément de la déception de mes coéquipières.
30:03Mais je pense que ça reste malgré tout une très belle performance
30:06qui a monté de très, très, très bonnes choses.
30:08Et donc les deux groupes, je pense, ont vraiment montré des qualités intéressantes
30:13pour défendre une belle place au Mondio.
30:17Mondio et donc JO, si possible, derrière Los Angeles.
30:20Est-ce qu'on sent que ça pousse derrière,
30:21que les instances françaises poussent, favorisent, aident, contribuent à tout ça ?
30:26Oui, depuis cette année, il y a vraiment eu des efforts qui sont mis en place.
30:29On sait qu'il y a d'autres nations qui avaient plus de moyens,
30:32comme l'Allemagne qui a une très forte emprise américaine
30:35et le football américain qui avait mis plus de moyens.
30:38Mais aujourd'hui, on a vraiment ce soutien derrière nous.
30:41Et ça se voit sur la préparation.
30:43On se prépare dans des super endroits.
30:44On a été à l'INSEP, on a été à l'Atletica,
30:46des lieux vraiment faits pour le sport.
30:49On a une prépa physique qui est mise en place.
30:52On a un préparateur mental qui nous suit.
30:55Voilà, on a des suivis nutrition aussi.
30:57Donc il y a vraiment toutes ces choses-là qui sont en train de se mettre en place
30:59et qui font qu'aujourd'hui, les résultats sont vraiment positifs.
31:03Si on continue, je pense, dans cette lignée,
31:05il n'y a pas de raison que ça ne continue pas d'augmenter
31:07et qu'on continue de performer.
31:10Ça, c'est pour vous, c'est pour l'élite.
31:12Et puis il y a la jeunesse derrière, les générations de demain et après-demain.
31:15Et puis voire même d'ici 2028, il y a des jeunes qui vont être intégrés dans votre groupe.
31:18Là aussi, il y a des efforts qui sont faits.
31:20Oui, il y a eu la Coupe d'Europe des jeunes des moins de 17 et moins de 15 ans
31:26qui a eu lieu en Autriche début septembre
31:31où il y avait du coup des équipes de France, hommes, femmes et mixtes
31:35parce que c'est mixte pour les moins de 15 ans.
31:37Donc voilà, il y a cette envie justement de développer les jeunes dès le plus jeune âge.
31:41Il y a des tournois NFL qui sont mis en place
31:43qui permettent justement à notre équipe de France,
31:46ça fait deux années de suite de se déplacer et d'aller en Floride
31:50pour jouer contre toutes les autres nations.
31:53Donc c'est des opportunités incroyables pour ces jeunes-là.
31:56Et c'est super important parce qu'effectivement,
31:58c'est eux qui vont permettre de continuer la lignée de l'équipe de France.
32:02Et je l'espère, c'est ces visages-là qu'on verra en équipe de France d'ici quelques années.
32:07Oui, et c'est arrivé à s'installer sur la durée.
32:09Aussi, oui. Et ça passe par les jeunes, effectivement,
32:11parce que l'objectif, ce n'est pas que le sport, il soit au JO en 2028 et qu'il disparaisse.
32:15Le but, c'est justement qu'on puisse continuer à le développer
32:18parce que c'est un super sport pour les jeunes.
32:20C'est un sport qui peut être mixte.
32:23Et c'est un sport très ludique, très agréable à regarder sans contact.
32:26Donc le but, c'est effectivement qu'il s'installe en France et que ça dure.
32:30Vincent, vous qui pratiquez une discipline américaine, est-ce que vous suivez le basket ?
32:34Un petit peu, un petit peu, mais pas beaucoup malheureusement.
32:37Eh bien, on va parler de basket.
32:38Merci infiniment d'avoir été avec nous.
32:40Vous restez là et merci pour ce témoignage et cette expertise.
32:43C'était la reprise du basket féminin sur les antennes de sport en France ce week-end
32:47avec le match des champions.
32:49On en parle tout de suite dans la dernière partie de l'émission.
32:56Avec Lucien, qui est toujours avec nous, spécialiste basket de sport en France,
33:00commentateur de la Boulangère Wonder League, la première division de basket féminin en France.
33:05Samedi, c'était donc ce match des champions entre Basketland et Charleville-Mézières.
33:11Chartres recevait Bourges, ça c'était hier soir, on va en parler tout à l'heure.
33:14Mais je voudrais qu'on fasse un focus sur ce match des champions.
33:17En quoi ça consistait ?
33:18Alors, c'est très simple Alexandre.
33:19Le match des champions, c'est le vainqueur du championnat de France
33:21qui est opposé au vainqueur de la Coupe de France.
33:24Et on appelle ça match des champions et non pas match des championnes
33:27parce qu'on parle des clubs champions.
33:28Donc Basketland était championne, enfin le club était champion, mais les filles étaient championnes.
33:34C'est ça.
33:34Alors que Charleville-Mézières venait de remporter la Coupe de France.
33:38Les filles de Charleville-Mézières avaient l'occasion de remporter un deuxième titre avec cette finale.
33:43Que s'est-il passé ?
33:44Alors, déjà, il faut savoir que c'est un match particulier.
33:47C'est un match de début de saison.
33:48Les effectifs sont encore un peu en rodage.
33:50En la Boulangère Wonder League, il y a beaucoup de changements à l'intersaison.
33:52Donc, il faut intégrer les nouvelles recrues,
33:55anticiper un peu aussi les départs et faire avec.
33:57Donc là, on a plutôt eu un beau match des champions.
34:00Ça faisait longtemps qu'on n'avait pas eu une partie aussi engagée.
34:03Forcément, il y a toujours un peu de maladresse, des petites erreurs par-ci, par-là.
34:06Mais il y avait de l'agressivité, de l'engagement et ça fait plaisir.
34:09Donc, Basketland a quand même eu deux grandes absentes.
34:12Leïla Lacan, qui est une star maintenant de notre championnat,
34:14vice-championne olympique à Paris, qui a été préservée parce qu'elle a eu un été très, très fourni.
34:19Et Becky Massé, une nouvelle recrue, une intérieure belge qui a été touchée à l'entraînement.
34:22Donc voilà, sur le papier, on peut dire que oui, Basketland était favori.
34:26Oui, mais sur le match, en tout cas, Charleville-Mézière est très, très bien rentrée dans la partie.
34:30Que je comprenne, c'est la fin de la prépa, mais on sait que les préparations continuent lors des premières journées.
34:35Donc, il est évident que d'un côté comme de l'autre, les filles n'étaient pas à 100%.
34:39Non, voilà, c'est ça. C'est pour ça que c'est un match particulier.
34:42Et souvent, on a eu des affiches assez déséquilibrées sur les deux dernières saisons.
34:45Là, pour le coup, c'est un match vraiment très, très engagé.
34:48Ça s'est joué jusque dans le dernier quart-temps,
34:49où Charleville-Mézière a su se détacher, notamment avec une de ses nouvelles recrues qui s'appelle Elisabeth Dixon,
34:54et Tiffany Clark également, qui a été grande.
34:56Et pourtant, Basketland était bien favori, on est d'accord là-dessus ?
34:59Oui, alors, oui.
35:01C'est toujours difficile de parler de favori sur un match des champions,
35:03mais oui, étant donné qu'elles étaient championnes de France,
35:06on peut dire qu'elles étaient favorites quand même sur ce match des champions.
35:08Match serré, vous le disiez avec Tiffany Clark,
35:11notamment, qui a fait des grandes différences.
35:12C'est un 17 points, 5 rebonds, 12 dévaluations,
35:16et surtout désigné MVP de la rencontre.
35:17Exactement.
35:18Donc, Charleville-Mézière s'est imposé, 62 à 51,
35:21avec en effet une très, très grande Tiffany Clark.
35:24Et j'ai envie de dire, c'est la belle histoire pour l'Américaine,
35:26parce qu'à l'intersaison, elle hésitait à continuer sa carrière.
35:29Elle a été pas mal gênée par les blessures.
35:31Finalement, le staff carolo massérien a réussi à convaincre Tiffany Clark
35:35de prolonger une saison supplémentaire,
35:37et elle a livré une prestation grandiose.
35:39Elle a été dans le scoring, omniprésente au rebond,
35:41impeccable sur la ligne des Lancers-Francs,
35:43et logiquement désignée MVP de la rencontre.
35:45On va écouter la réaction de la meneuse Colline Franchelin,
35:48après la rencontre, et ce deuxième titre remporté dans l'histoire
35:51pour Charleville-Mézière.
35:52Écoutez.
35:53Oui, c'est incroyable, c'est incroyable d'apporter ça pour la première fois
35:55à ce club, à ce club historique,
35:57parce que quand même, ça fait un moment qu'ils sont au top niveau,
36:00et il manquait des titres.
36:02Et bien voilà, le Graal, la Coupe de France,
36:04et ce match de champion qui était important pour nous,
36:06pour lancer la saison.
36:08Mais ça donne un peu le ton pour cette saison,
36:10mais il n'y a rien de fait, on prend de la confiance,
36:14mais on a encore beaucoup, beaucoup de choses à travailler.
36:16Beaucoup de maturité du côté de Colline,
36:18qui était bien sur cette rencontre.
36:20Oui, pas mal.
36:21Et alors Colline, en plus, c'est également une belle histoire,
36:23puisqu'elle a été beaucoup blessée ces dernières saisons.
36:26Là, elle prend un poste à responsabilité.
36:28Amel Boudera, qui était l'icône du club carolo Massarien,
36:31a pris sa retraite, donc elle donne le lead à Colline Franchelin,
36:34et qui en effet a été impactante,
36:36et qui je pense sera un atout, un élément indispensable
36:39pour performer cette saison.
36:40Mais on l'a vu dans l'interview, on sent déjà beaucoup de maturité de son côté.
36:43Oui, elle a de l'expérience déjà, en Ligue.
36:45La saison est donc lancée, les deux équipes qui disputeront l'Euroleague,
36:48cette saison en compagnie de Bourges.
36:50Est-ce qu'on peut compter sur Charles Villemézières pour le titre français ?
36:55J'ai envie de dire oui.
36:56J'ai envie de dire oui, alors même si là,
36:57elles viennent de perdre la première journée face à l'Atlant-Montpellier,
36:59d'un petit point.
37:00Mais c'est une équipe qui me plaît,
37:02une équipe qui propose un basket vivant,
37:04beaucoup porté sur l'attaque,
37:06assez plaisante à regarder jouer,
37:08avec un coach d'expérience,
37:10un effectif bien rodé,
37:12des nouvelles recrues qui, en tout cas,
37:13je l'ai vu sur le match des champions,
37:14se sont bien adaptées au groupe pour l'instant.
37:16Donc j'ai envie de dire oui.
37:17Après, il y a des équipes très très fortes,
37:19comme Basketland, comme Bourges et d'autres,
37:21qui vont jouer le titre,
37:22et qui, je pense, ne vont pas laisser échapper encore le trophée cette année.
37:26Maintenant, Charles Villemézières peut être la belle surprise,
37:28les outsiders.
37:28Oui, un titre et une saison qu'on va suivre,
37:30évidemment, sur Sport en France.
37:33Vous le disiez, il y a d'autres équipes.
37:34Est-ce qu'il y a eu des grosses recrues ?
37:35Est-ce qu'il y a eu des gros changements dans certains clubs ?
37:38Oui, il y a eu des grosses recrues,
37:39notamment à Bourges.
37:40Monique Akua Makani,
37:41qui n'a pas encore démarré la saison,
37:43étant donné qu'elle dispute outre-Atlantique
37:44les finales de WNBA.
37:46Donc vraiment, ça, ça va être la grosse recrue.
37:48Oui.
37:50Alexis Peterson, du côté de Villeneuve d'Ascq,
37:52une meneuse américaine, là aussi,
37:53très très performante.
37:54Elle l'a déjà prouvé dans le championnat de France.
37:55Et côté basketland, Mourjan Atou Moussa,
37:58Nigerian, qui évoluait à Tarbes la saison dernière.
38:01Meilleure évaluation de la Ligue,
38:02qui va renforcer l'effectif de Julie Barène.
38:05Et je pense que ça peut être peut-être
38:06la top recrue de cette saison.
38:08J'ai l'impression qu'il y a une vraie montée en puissance
38:09de ce championnat.
38:10Alors, oui, ce championnat monte en puissance.
38:13Après, ce qui est compliqué avec la boulangère Wunder League,
38:15c'est que beaucoup de joueuses signent aussi
38:17dans d'autres championnats,
38:19comme par exemple la Turquie,
38:20où les moyens financiers sont plus élevés.
38:23Donc c'est toujours compliqué de garder les top joueuses.
38:24Mais ça va plutôt dans le bon sens.
38:26Et c'est vrai que c'est un championnat qui se développe.
38:28La première journée a eu lieu hier soir.
38:30Regardez les affiches et le programme
38:32que l'on va découvrir ensemble maintenant.
38:35Et puis sur Sport en France,
38:37il y avait cette rencontre hier soir,
38:40Julien, entre Chartres et Bourges.
38:43C'est ça.
38:43Le score ?
38:4557-54 en faveur des Berruyères,
38:48qui ont réussi à s'imposer à Chartres.
38:50Alors c'était un derby,
38:51le derby du centre-val de Loire.
38:53Des débuts compliqués pour Bourges,
38:55très très compliqué même.
38:56On peut le voir avec ce début de match
38:57assez fantastique de Chartres.
39:00Alors Chartres, il faut savoir, Alexandre,
39:01que c'est une équipe qui a été reléguée sportivement
39:03la saison dernière,
39:04mais Tarbes a été reléguée administrativement
39:07pour des problèmes financiers.
39:08Et donc Chartres a été réintroduit
39:10dans la boulangère Wonder League
39:11pour disputer cette saison 2025-2026.
39:14Donc Chartres a très vite pris les devants
39:15face à des Berruyères un peu méconnaissables,
39:17il faut le dire.
39:18C'est le début de saison,
39:19on a encore un rodage.
39:20Il leur manque des joueuses de qualité,
39:21notamment Monique Akwamakani.
39:23Mais elles ont su reprendre les devants,
39:26petit à petit.
39:27Ça a été un match accroché,
39:28on peut le voir sur ces images.
39:29On est dans le deuxième carton.
39:31Là, on voit un tir à trois points,
39:32mais globalement sur le match,
39:33la réussite longue distance a été
39:35un peu catastrophique.
39:3718% pour les Berruyères.
39:40Mais voilà,
39:40les joueuses de Chartres
39:41ont joué crânement leur chance,
39:43tout simplement,
39:44dans leur salle au Colisée,
39:45une magnifique salle.
39:46Et finalement,
39:47elles finissent par s'imposer
39:48de trois petites longueurs.
39:50Est-ce qu'on sait comment,
39:51Lucien,
39:52les problèmes administratifs
39:54sont venus perturber les sportives
39:56et justement,
39:56comment elles ont réussi
39:57malgré tout à s'accrocher ?
39:58Chartres ?
39:59Oui.
40:00Disons que,
40:01je pense qu'elles ont été
40:02un peu surpris aussi
40:03d'être réintroduits
40:04dans la boulangère Wonder League.
40:05Ça s'est fait un peu
40:06au dernier moment.
40:07Tarbes,
40:08ça fait pas mal de saisons
40:09que le club a des problèmes
40:11financiers
40:12et j'ai envie de dire
40:13que ça leur pendait
40:14un peu au nez.
40:15Là,
40:15ça a été officialisé,
40:16leur relégation administrative.
40:18On ne sait même pas
40:18si le club va redémarrer
40:19dans un championnat.
40:20Donc,
40:20c'est aussi triste
40:21pour un effectif
40:22qui a quand même été en finale
40:23l'an dernier
40:23face à Basketland.
40:25Et donc,
40:25oui,
40:25je pense que les Chartres
40:26ont pris la nouvelle,
40:29plutôt une bonne nouvelle,
40:30de réintroduire
40:30la boulangère Wonder League.
40:31Et maintenant,
40:32j'ai envie de dire
40:32qu'elles n'ont pas vraiment
40:33de pression.
40:34il faudra juste essayer
40:35de bien figurer
40:35et tenter quelques coups.
40:37Ce qui est fort,
40:37c'est cette réintégration
40:38au dernier moment
40:39et qu'on se rend compte
40:40qu'elles s'étaient accrochées,
40:41qu'elles étaient prêtes
40:42à disputer une saison.
40:43Bon,
40:43pas celles qu'elles...
40:44Bien sûr.
40:44Mais bon,
40:45au bout du compte,
40:46elles sont là.
40:46Super.
40:47Merci,
40:48Lucien.
40:48Deuxième journée
40:49qui arrive très vite,
40:50ce sera ce week-end
40:51avec notamment
40:51un alléchant
40:52Latte-Montpellier
40:53contre Villeneuve-Dasque
40:54que vous commenterez,
40:55Lucien,
40:55avec notre consultant
40:56Angelo Tzagarakis.
40:58Et ce sera dimanche à...
40:59À 17h.
41:00À 17h,
41:01il sait tout.
41:02À suivre également
41:03sur nos antennes ce week-end.
41:05Regardez le programme
41:06dès vendredi,
41:07la septième journée
41:08de Ligue Manus de Hockey
41:09sur glace
41:10entre Rouen et Nice
41:11à 20h30.
41:12La quatrième journée
41:13de seconde Ligue
41:14de football féminin
41:15entre Rodez et Grenoble
41:17dimanche à 13h.
41:18Et puis,
41:19on vous le disait
41:19en première partie
41:20d'émission,
41:20les finales de l'Open
41:21du Qatar en squash
41:22dès 16h30 samedi
41:24précédé du MAG
41:25à 16h.
41:28Vous regardez
41:28toutes ces compétitions ?
41:30J'essaye quand j'ai
41:30un peu de temps,
41:31mais ça...
41:32Il faut dire oui.
41:34Ce week-end,
41:35ça va être chaud aussi,
41:36le squash.
41:37Bien sûr,
41:37bien sûr.
41:38On va avoir
41:38de très belles finales
41:39comme d'habitude.
41:40Je vous invite
41:40à regarder notamment
41:41celle des hommes
41:42avec un fantastique joueur
41:43qui s'appelle
41:43Mostafa Hassal
41:44qui fait beaucoup
41:45parler de lui.
41:46Pas que en bien,
41:46mais c'est un joueur
41:47extraordinaire
41:47et je vous invite
41:48vraiment à aller regarder ça.
41:49Eh bien,
41:49merci à vous
41:49d'avoir participé
41:50à cette émission.
41:51Merci beaucoup.
41:52Bonne chance pour la suite.
41:53Merci beaucoup.
41:54Et 2028,
41:55c'est demain
41:55ou après-demain ?
41:56C'est après-demain.
41:57Ouais.
41:57Petit entraînement demain.
41:58Avant, il y a demain.
42:00Merci, merci Lucien.
42:01Très vite sur Sport en France.
42:02Merci à toutes les équipes.
42:03François Claudal,
42:04notre réalisateur.
42:05Clément Hausson,
42:06Sandrine au maquillage
42:07et puis à toutes les équipes
42:08éditoriales derrière nous.
42:10Et on se retrouve
42:11dès la semaine prochaine
42:12avec encore de belles compétitions.
42:14Suivez bien la chaîne,
42:14vous allez vous régaler
42:15tout au long de ce week-end.
42:16Salut.
42:16Salut.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations

32:03
À suivre
1:04:38