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  • il y a 3 mois
Fabien Roussel, secrétaire national du parti communiste français, était l'invité du Face à Face sur RMC et BFMTV, du 3 octobre. Il est revenu sur la mobilisation du 2 octobre. 

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Transcription
00:00– Hier, pour toutes les raisons que vous venez d'évoquer,
00:03vous étiez dans les cortèges, je crois que vous étiez à Valenciennes.
00:05– Oui, à Valenciennes, avec les salariés d'Outinor qui se battent pour en défendre ses emplois.
00:09– Vous avez vu qu'il y avait beaucoup moins de monde dans les rues.
00:12La CGT disait le 18 septembre 1 million, hier elle dit 600 000,
00:16le ministère d'Intérieur dit même moins de 200 000.
00:19C'est la faute à qui c'était une erreur, au fond, de lancer cette manifestation,
00:24alors qu'on ne connaît pas le budget, qu'il n'y a pas de gouvernement,
00:26on ne sait pas quelle sauce on va être mangé.
00:28Est-ce que c'était le bon timing, finalement ?
00:30– D'abord, il y a toujours une soif de justice forte, je l'ai dit.
00:37– Il y a moins de monde, mais la colère est la même.
00:38– Oui, parce que, vous savez, c'est difficile pour des salariés
00:42de faire grève deux fois de suite et de perdre du salaire à chaque fois qu'ils font grève,
00:48parce que c'est comme ça que ça se passe.
00:50Et donc, ce n'est pas parce qu'il y avait moins de monde dans les cortèges,
00:53et il y en avait quand même plusieurs centaines de milliers, plus de 250 grèves,
00:57que la colère serait plus faible.
00:59nous sommes assis sur un volcan, la France va mal,
01:05on vit mal même quand on travaille,
01:08c'est insupportable pour des millions de nos concitoyens,
01:11il y a besoin de changement,
01:12même s'il y avait moins de monde dans les cortèges hier,
01:14la soif de changement, elle existe.
01:15– Alors, vous, vous étiez à Valence ?
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