00:00Les dernières statistiques révèlent une dégringolade alarmante des réserves de change au sein de la communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale.
00:09Selon les informations rapportées par l'agence gabonaise de presse, ces réserves ont chuté à 6 667,58 milliards de francs CFA,
00:18enregistrant une perte de près de 1 000 milliards de francs CFA en seulement deux mois.
00:22La cause principale de cette contraction serait attribuée aux défaillances dans le rapatriement et la rétrocession des dévises par les banques commerciales et les sociétés de transfert d'argent.
00:35Ne plus un relâchement de la Banque des États de l'Afrique centrale quant à l'application de la réglementation sur les changes contribue à cette situation préoccupante.
00:44Au cours des six mois précédents, les réserves de change avaient maintenu une position relativement stable au-dessus du seuil de 7 000 milliards de francs CFA.
00:54Elles avaient même atteint un pic de 7 511 milliards de francs CFA au 31 mars 2025, comparativement à 7 380 milliards au 30 avril.
01:06Ce niveau était équivalent à 4,421 mois d'importation de biens et services.
01:11D'après la BEAC, ce succès était soutenu par un rapatriement actif des dévises, des revenus générés par la salle des marchés ainsi qu'une réévaluation des avoirs en or.
01:23À cette époque, le taux de couverture extérieure de la monnaie avait grimpé à 75,2% contre 72,2% un an plus tôt.
01:32Malgré ces chiffres encourageant, la tendance actuelle soulève des vives inquiétudes.
01:37Le média Ecomatin souligne qu'il s'agit d'une première depuis la crise de 2016 et indique que même si ce niveau est jugé soutenable par la BUSC, la situation reste préoccupante.
01:48Pour y remédier, l'institution a décidé de réduire son offre de liquidité aux banques de la zone CEMAC à 550 milliards de francs CFA, accentuant ainsi la pression sur les établissements financiers en quête de ressources.
02:04Cette dégradation des réserves de change affaiblit la dévise sous-régionale face aux chocs extérieurs et restreint les marges de manœuvre des États membres en matière de politique économique, particulièrement en ce qui concerne l'accès au crédit.
02:17La situation mérite donc une attention soutenue afin de stabiliser l'économie de la région et de protéger les intérêts des citoyens.
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