Terres de Mission n°428 - Les demandes de la Sainte Vierge à Fatima

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il y a 2 jours

Terres de Mission reçoit Régis de Lassus, coordinateur de l'Alliance pour le Jubilé des premiers samedis du mois, qui vient présenter cette demande de la Sainte Vierge à Fatima.
Puis, Louis Stagire, président du collectif Renaissance Famille Education, expose les raisons de son opposition au programme EVARS (l'éducation sexuelle rendue obligatoire à l'école), mais aussi, plus largement, la fausse vision de l'homme (et de l'enfant) que présentent les "pédagogistes" modernes.
Enfin, Guillaume de Thieulloy présente son dernier ouvrage : "Etudes sur les relations Eglise-Etat" (Presses universitaires Rhin & Danube).

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Éducation

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21:59national se trouve le mot consentement, on met vraiment le projecteur dessus, comme si ça suffisait

22:04à assurer la bonté d'un acte. Donc c'est légitime. Si l'enfant a consenti, c'est légitime. Éduquer au

22:10principe du consentement, expliquer l'importance du consentement sur la prise de décision relative

22:14à la sexualité, etc. 56 fois. Bon, or la réalité, qu'est-ce que c'est ? Le consentement n'est pas le

22:19fin mot de l'histoire. Pas du tout. Je vais donner deux exemples à ça. Même chez l'adulte, le

22:26consentement n'est pas le fin mot de l'histoire, parce que vous avez des actes qui sont en soi

22:29mauvais, c'est pas d'y consentir qui va le rendre bon. L'alcoolique avec sa bouteille, le drogué qui en

22:34prend de plus en plus, la pornographie, ce sont des esclavages. Vous pouvez y consentir. Vous n'êtes pas

22:39pour autant dans un acte libre qui... Et alors, a fortiori évidemment pour les enfants. L'enfant, s'il y a une

22:46catégorie légale du mineur, ça veut bien dire qu'il est influençable, il est vulnérable, face à un adulte

22:53qui ne fait pas le poids, et que son consentement, on pourra le lui arracher et le tordre. Ça s'appelle

22:58de l'abus. C'est l'inverse exact de nos civilisations. L'abus du faible. C'est exactement ça.

23:04Donc évidemment, le consentement est une arnaque. Désolé de parler clair. C'est une arnaque qui est mise en

23:10avant par Evars. – Alors peut-être, pour terminer, ce que je vous propose, c'est qu'on parle un peu

23:14du collectif, parce qu'on pourrait se poser la question, il y a plein de gens qui se battent

23:18contre Evars, c'est très bien. Pourquoi un collectif de plus ? Quel est votre positionnement

23:25par rapport aux autres ? Est-ce que vous travaillez avec les autres ? Comment ça se passe ?

23:27– Alors bien sûr, la première chose, c'est qu'un collectif de plus, ce n'est pas pour s'opposer.

23:33Le but, c'est, je pense, plus il y a d'initiatives comme ça, et plus c'est louable pourvu qu'on

23:38sache tous travailler ensemble. Ce qui est notre but. On est complètement ouverts à ça.

23:41Bien entendu, on a déjà invité plusieurs collectifs à des réunions de travail ensemble.

23:46Donc ça, c'est bien évident que c'est dans un esprit d'unité, je dirais, de coopération.

23:53Après, alors pourquoi ? Qu'est-ce qu'on veut apporter de particulier ? Parce que c'est

23:55vrai qu'on a d'abord regardé si on ne pouvait pas s'adjoindre quelque part. Alors on a une

23:59intention vraiment particulière, c'est ce que je disais tout à l'heure, c'est de creuser,

24:06d'aller voir jusqu'au fond les raisons de, je dirais, notre échec scolaire généralisé,

24:11la baisse du niveau scolaire. Ce n'est pas que Evars, la baisse du niveau scolaire est montrée

24:15par tous les classements, PISA, etc. Et montre une déringolade accélérée.

24:20Donc pourquoi ? Est-ce que ce n'est pas parce qu'on a une mauvaise conception de l'homme,

24:24de la psychologie, donc de la pédagogie. Et donc nous voulons creuser ça parce que,

24:29je dirais, nous voulons rappeler ça, je trouve que ça n'est pas suffisamment fait,

24:33que nous avons un héritage de 2500 ans de civilisation qui sait parfaitement ce qu'est l'homme.

24:39– Absolument. – Notre créativité d'aujourd'hui, c'est d'adapter cet héritage et ces principes,

24:44qui sont vraiment universels de ce qu'est l'homme, l'adapter aux situations d'aujourd'hui.

24:48On est complètement d'accord avec la raison que donnait Evars qu'il y a de nouvelles menaces, bien sûr.

24:54Mais notre créativité de tout, c'est d'adapter la pédagogie face à ces nouvelles menaces,

24:58mais conformément à ces grands principes.

25:01– Bien sûr. – Voilà.

25:02Donc c'est ça qu'on veut rappeler.

25:03Alors, les maîtres à penser, nos grands principes,

25:06c'est ceux de notre civilisation d'il y a 2500 ans, comme je le dis toujours.

25:09Donc c'est gréco-latine et romaine, civilisation gréco-latine, romaine et chrétienne.

25:13Donc nos maîtres à penser seront clairement Aristote d'un côté,

25:16il a fait une psychologie qui est d'une finesse remarquable,

25:19et puis d'une vérité surtout remarquable.

25:22Et puis saint Thomas d'Aquin pour ce qui est de l'enseignement chrétien.

25:24– Ok, ça serait clair, ça me parlait des maîtres que je comprends.

25:27– Voilà, c'est ça de notre…

25:28– À défaut de comprendre ce que veut faire Elisabeth Borne, je comprends.

25:30– Voilà, exactement.

25:32– Très bien, écoutez, évidemment, tous nos voeux de succès

25:36pour le collectif Renaissance Famille Éducation,

25:38je pense que c'est vraiment fondamental, chers amis et téléspectateurs,

25:41que nous nous opposions sérieusement, un peu de façon rationnelle

25:44et déterminée à ce programme Évart,

25:48mais aussi à la destruction, effectivement, de toute pédagogie,

25:50de toute transmission, parce qu'un des problèmes,

25:53c'est que la modernité politique en général,

25:56et spécialement pédagogique aujourd'hui,

25:58a décidé qu'on était les créateurs, nos propres créateurs,

26:01et que donc nous avions un monde à fabriquer,

26:03c'est pas vrai, nous le recevons.

26:04– Voilà, exactement.

26:04– Et il est temps de découvrir que nous sommes des héritiers.

26:06– Merci beaucoup, Guillaume, et je voudrais dire que justement,

26:08on va donner une de nos actions, l'intention,

26:10c'est de faire une conférence mensuelle, qu'on diffusera.

26:13– D'accord.

26:13– Qu'on fera à Paris, donc en présence du conférencier,

26:16mais qu'on diffusera également sur Internet.

26:17– Voilà, donc en écrivant à notre secrétariat,

26:19vous pouvez vous inscrire, ce sera une conférence mensuelle,

26:21et ça s'adresse évidemment à tout le monde,

26:24mais on a un souhait particulier d'y intéresser les parents,

26:30bien sûr, et les éducateurs, les enseignants.

26:32– Merci beaucoup, cher Louis, et tous nos voeux.

26:37– Merci beaucoup.

26:38– Retour sur le plateau de Terre de Mission,

26:53et je voulais profiter de cette émission, chers amis,

26:56pour faire un peu d'autopromotion, pardon,

26:58pour vous annoncer la sortie de mon dernier ouvrage,

27:01qui s'appelle « Études sur les relations avec l'État ».

27:03Alors, je vous dis tout de suite que ça ne sera pas un best-seller,

27:06c'est des études qui ne sont pas grand public, en quelque sorte,

27:10c'est des études à propos de la déclaration

27:12sur la liberté religieuse de Vatican II,

27:15et donc notamment sur les enracinements historiques et idéologiques

27:20de cette déclaration.

27:22C'est paru aux éditions Université Réens et Danube,

27:24et voilà, je suis évidemment très heureux de vous annoncer cette sortie.

27:30Ceux qui veulent découvrir, c'est un petit ouvrage,

27:33c'est trois études d'une trentaine de pages chacune,

27:36ça fait un peu plus de 100 pages, je crois,

27:39c'est un petit ouvrage qui fait 17 euros,

27:42et qui reprend un peu ce que j'avais travaillé il y a déjà quelques décennies,

27:47quand je travaillais sur ma thèse de sciences politiques sur Maritain,

27:51et donc sur les origines de Dignitatis Humanae,

27:55la déclaration conciliaire sur la liberté religieuse de Vatican II.

27:58Voilà, peut-être que certains d'entre vous seront intéressés,

28:02parce que, comme vous savez, le débat Église-État est un très vieux débat

28:06dans l'histoire de l'Occident, dans l'histoire de l'Europe,

28:08et dans l'histoire de la France en particulier.

28:11Voilà, je voulais vous signaler cette sortie,

28:15et c'est ainsi que s'achève notre émission.

28:19La semaine prochaine, nous nous retrouvons pour une nouvelle édition

28:21de Terre de Mission, et d'ici là, que Dieu nous garde.

28:23Sous-titrage Société Radio-Canada

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