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  • il y a 2 jours

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Éducation
Transcription
00:00:00Musique
00:00:00Bienvenue chers auditeurs pour la 70ème édition de Pourquoi tant de haine ?
00:00:25Paul Verbeck de retour à l'antenne de RFM.
00:00:27Il y a 80 ans, le chancelier et guide de l'Allemagne mettait fin à ses jours dans le bunker de Berlin.
00:00:34C'est l'occasion pour nous d'évoquer la sortie aux éditions Contre-Culture d'une anthologie de ses discours,
00:00:38commençant en 1933 et se terminant en 1939.
00:00:42Nous avons la joie pour cela de retrouver Vincent Renoir,
00:00:46pour évoquer les discours du chancelier et nous plonger en fait dans le verbe du chef du Parti National Socialiste et de l'État allemand,
00:00:54pour cerner par les discours les contours de sa doctrine.
00:00:56Bonjour Vincent.
00:00:58Bonjour, bonjour chers auditeurs et merci de m'avoir invité.
00:01:02Alors pour commencer, peut-être, pour avoir une impression, disons, assez physique du verbe en question,
00:01:09on va écouter un original.
00:01:12C'est le premier paragraphe du discours de 1932, de la fin de 1932.
00:01:19En fait, c'est un discours de campagne électorale qui a été enregistré, c'était un disque.
00:01:23On écoute.
00:01:24C'est un discours de... c'est septembre 1932 ça, non ?
00:01:49En tout cas, c'est de fin de l'année 1932, ça a été diffusé pour la campagne électorale,
00:01:55campagne législative.
00:01:57D'accord, donc c'est en septembre, je crois à peu près, mais j'en suis pas sûr.
00:02:02Et en tout cas, ce qu'il dit là, c'est que le temps de la grande décision est arrivé
00:02:09et que les chefs, les dirigeants de la République de Weimar ont eu 14 années pour faire leur preuve
00:02:16et que les faits présentent le témoignage le plus... la chef hostile, le jugement le plus...
00:02:24Oui, sévère contre... enfin voilà.
00:02:26Exactement.
00:02:27Alors, ça commence avec ce discours, cette anthologie.
00:02:31Et un thème que je trouve saillant et qui va revenir dans pas mal des autres discours
00:02:35des débuts du gouvernement national-socialiste, c'est celui de l'unité contre la division du peuple.
00:02:46Qu'en penses-tu, Vincent ?
00:02:48Eh bien oui, parce qu'il faut savoir qu'à la fin des années 30, le peuple allemand était très divisé.
00:02:57Ça se retrouvait dans les élections.
00:02:58Il y avait des élections où il y avait des fois près d'une vingtaine de partis qui étaient en lice.
00:03:07Göring a bien rappelé au grand procès de Nuremberg que dans les dernières années de Weimar,
00:03:11il y avait eu 32 élections en quelques années et des élections qui donnaient des chambres complètement éclatées,
00:03:20notamment un Reichstag complètement éclaté, ce qui faisait qu'il n'était plus possible de gouverner.
00:03:26Et je rappelle que la République de Weimar était morte depuis fin 1931,
00:03:33puisque face à cette division du peuple, une division idéologique surtout,
00:03:37avec un éclatement en plein de petits partis, une chambre qui n'avait jamais de majorité,
00:03:45eh bien les gouvernants étaient obligés de gouverner à coups de décrets-lois.
00:03:49Et donc, il y avait bien longtemps qu'on était en dictature,
00:03:53c'est-à-dire les gouvernants dictaient leurs décisions au mépris du parlementarisme.
00:03:59Et ça, je l'ai montré dans plusieurs brochures et dans plusieurs vidéos.
00:04:05Il y avait vraiment un peuple allemand qui était totalement morcelé, divisé.
00:04:09Et la première mission que se sont donnée les nationaux socialistes,
00:04:16c'est de rétablir une unité populaire au-delà des clivages politiques, religieux,
00:04:24et même, je dirais, au-delà des clivages de classe.
00:04:29Oui, socio-économique aussi, oui.
00:04:31Exactement. Voilà, ça a été cela.
00:04:33Et donc, c'est vraiment prégnant dans les premiers discours d'Adolf Hitler.
00:04:37Refaire une communauté nationale.
00:04:40Et dans le même discours, il dit ceci,
00:04:42tant que le nationalisme et le socialisme ne marcheront pas main dans la main,
00:04:45ils seront battus par leur adversaire commun.
00:04:47Le jour où ces deux idées n'en feront qu'une, elles deviendront invincibles.
00:04:51Exactement. Et je pense que c'est toujours vrai.
00:04:54Il faut être nationaliste et socialiste en même temps.
00:04:58Et je dirais même qu'il faut être davantage socialiste que nationaliste.
00:05:01Mais ça, c'est... Après, c'est chacun qui a ses tendances.
00:05:05Et ça a été le génie d'Adolf Hitler de mettre ça en pratique.
00:05:10En pratique. Parce que des autres l'avaient théorisé avant.
00:05:13Il y avait les agrariens, il y avait...
00:05:14Mais je rappelle aussi que le premier parti socialiste national
00:05:18a été créé en France en 1903.
00:05:21Donc l'idée était déjà dans l'air.
00:05:24Mais c'est des nationaux socialistes allemands, les hitlériens, qui l'ont réalisé.
00:05:28Et si on veut être un petit peu taquin,
00:05:30on peut dire que Charles Maurras avait formulé aussi cette idée
00:05:33en disant que le socialisme va au nationalisme
00:05:35comme un gant à une main bien faite.
00:05:39Et alors le socialisme débarrassé du cosmopolitisme.
00:05:41Exactement.
00:05:42C'était l'idée des socio-nationalistes français avec Biétry.
00:05:47ils étaient pour un socialiste,
00:05:50mais débarrassés de l'universalisme marxiste.
00:05:55Un point important dans les premiers discours de 1933,
00:05:58et ceux qui font suite à l'arrivée au pouvoir,
00:06:02puisqu'on peut rappeler les choses,
00:06:04c'est que Adolf Hitler est donc nommé chancelier
00:06:08par le président Hindenburg.
00:06:10Hindenburg, oui, bien sûr.
00:06:11Et dans ses discours, il théorise beaucoup de choses.
00:06:15Alors il revient beaucoup sur la question de l'unité du peuple
00:06:18contre les facteurs de division,
00:06:20et puis le rapport entre le gouvernement et le peuple.
00:06:22On est dans un moment de transition,
00:06:23où il y a un gouvernement qui est partiellement national-socialiste,
00:06:26mais pas totalement.
00:06:27Et il présente en fait le gouvernement comme tuteur,
00:06:33un tuteur volontariste au service du peuple,
00:06:38à l'opposé d'une conception libérale
00:06:40où le gouvernement est censé émerger du libre-jeu,
00:06:43des forces sociales,
00:06:45d'une délibération parlementaire abstraite.
00:06:49Alors je vais peut-être citer un petit peu,
00:06:52puis j'essaie de réagir.
00:06:53Le gouvernement national considère comme le premier de ses devoirs
00:06:57de rétablir l'unité d'esprit et de volonté de notre peuple.
00:07:00Il préservera et défendra les fondements
00:07:02sur lesquels repose la force de notre nation.
00:07:04Il protégera sans faillir le christianisme
00:07:06en tant qu'assise de notre morale
00:07:07et la famille en tant que cellule germinale
00:07:09du corps de notre peuple et de notre État.
00:07:11Il rendra à notre peuple,
00:07:13au-delà des conditions sociales et de classe,
00:07:15son sens de l'unité nationale et politique
00:07:16et lui rappellera les devoirs qui en découlent.
00:07:20Etc, etc.
00:07:21Oui, c'est ça.
00:07:22On retrouve bien la conception nationale-socialiste
00:07:25qui est, justement,
00:07:27c'est une conception, comme tu l'as dit, volontariste.
00:07:30C'est-à-dire que le gouvernement n'est pas une émergence
00:07:36qui sortirait des différents courants
00:07:41qui sont dans le peuple
00:07:42pour essayer de gérer tout cela.
00:07:46C'est ça la conception libérale, en fait.
00:07:47Il y a dans le peuple des aspirations différentes
00:07:52et le gouvernement n'est là que pour gérer au mieux.
00:07:56Or, la conception nationale-socialiste
00:07:58est complètement différente.
00:08:00Avec le jeu du principe du chef,
00:08:03c'est le gouvernement est là.
00:08:06Il est naturellement l'émanation du peuple.
00:08:08Mais après, en retour,
00:08:11il formule
00:08:13les aspirations confuses du peuple.
00:08:16Et c'est pour ça que Hitler veut
00:08:17une communauté populaire soudée.
00:08:21Et après,
00:08:22le gouvernement est là pour en décrypter
00:08:24les aspirations
00:08:25et pour les mettre en forme
00:08:28et ensuite pour les mettre, je dirais,
00:08:30en pratique.
00:08:31C'est ça.
00:08:31Le refus de la page blanche libérale
00:08:34et donc du formalisme bourgeois,
00:08:37on le retrouve dans ce qui suit,
00:08:39en fait, le passage.
00:08:41Il dit
00:08:41« Le gouvernement national-socialiste
00:08:43veut placer le respect
00:08:44de notre glorieux passé
00:08:45et la fierté épuisée
00:08:46dans nos anciennes traditions
00:08:47à la base de l'éducation
00:08:49de la jeunesse allemande.
00:08:50Il déclarera ainsi
00:08:51une guerre impitoyable
00:08:52au nihilisme spirituel,
00:08:54politique et culturel. »
00:08:56C'est exactement ça.
00:08:58Voilà.
00:08:58C'est vraiment l'antilibéralisme.
00:09:03Quand on dit que, par exemple,
00:09:04que les nationaux-socialistes
00:09:06sont des héritiers
00:09:07de la Révolution française,
00:09:08c'est entièrement faux.
00:09:09Ça, ce sont des analyses
00:09:10complètement biaisées.
00:09:11Ils ne sont pas héritiers
00:09:12de la Révolution française.
00:09:13Justement, c'est une contre-révolution.
00:09:16Et c'est en cela
00:09:16que le national-socialisme
00:09:18reste aujourd'hui encore
00:09:19complètement au nid.
00:09:20Parce que c'est une contre-révolution.
00:09:23C'est l'antilibéralisme, justement.
00:09:26Et l'anti-humanisme,
00:09:29je dirais, mondial, etc.
00:09:32Ça s'ancre dans une réalité physique.
00:09:35La réalité du peuple.
00:09:37La réalité charnelle du pays,
00:09:39du peuple et de son histoire.
00:09:41Voilà.
00:09:41Alors qu'aujourd'hui,
00:09:42on voit, on balaie l'histoire,
00:09:45on balaie le passé,
00:09:47on fait toujours du nouveau,
00:09:49l'homme nouveau, etc.
00:09:51Alors que ce n'est pas vrai
00:09:52quand on dit que
00:09:53les nationaux-socialistes rêvaient
00:09:55d'un homme nouveau,
00:09:56d'un surhomme entièrement créé.
00:09:57Mais non, justement,
00:09:58tous les discours d'Adolf Hitler
00:09:59montrent
00:10:00à quel point
00:10:02il se référait au passé.
00:10:04Donc, prendre le meilleur du passé
00:10:06pour le réinjecter dans le futur.
00:10:09Alors, cette mystique du peuple,
00:10:10on la retrouve
00:10:11dans la plupart des discours,
00:10:14surtout en 1933-1934,
00:10:15où il s'agit,
00:10:16où les choses ne sont pas acquises.
00:10:18En 1933-1934...
00:10:19Ah, mais pas du tout !
00:10:20Justement, aujourd'hui,
00:10:21on donne une impression
00:10:22que dès que les nationaux-socialistes
00:10:25arrivent au pouvoir,
00:10:26leur autorité est assise.
00:10:29Mais c'est entièrement faux.
00:10:30Et c'est l'objet de ma brochure
00:10:33« Pourquoi Hitler a-t-il ouvert
00:10:34les camps de concentration ? »
00:10:36Il faut savoir que
00:10:37lorsque Hitler est arrivé au pouvoir,
00:10:39tout le monde pensait
00:10:40qu'il s'effondrerait.
00:10:41Il y avait déjà eu
00:10:42une dizaine de gouvernements
00:10:45qui avaient duré
00:10:45entre quelques semaines
00:10:46et quelques mois.
00:10:47Tout le monde pensait que, bon,
00:10:49Hitler, lui,
00:10:50durerait quelques semaines aussi.
00:10:52Et donc,
00:10:53dès le 31 janvier 1933,
00:10:57les communistes,
00:10:58les rouges,
00:10:59ont appelé
00:11:00à la révolution.
00:11:02Alors, dans leur logique,
00:11:03ça se comprenait.
00:11:03Ils disaient
00:11:04« La République de Weimar est morte,
00:11:06il y a une révolution brune
00:11:08qui veut se mettre en place,
00:11:09elle va échouer,
00:11:10et donc nous allons profiter
00:11:12du vide créé
00:11:13pour imposer le bolchevisme. »
00:11:15Et à partir du 1er février 1933,
00:11:18il y aura des rixes
00:11:19chaque jour en Allemagne
00:11:20avec des morts
00:11:21parce que les bolcheviks
00:11:24tentent de prendre le pouvoir
00:11:29en disant
00:11:29« Quand les nationaux-socialistes
00:11:31vont s'effondrer,
00:11:32il faut que nous soyons là. »
00:11:34Et pendant des semaines,
00:11:36ça va être des luttes.
00:11:38Je vous rappelle que
00:11:39dès le défilé de la victoire,
00:11:41un des chefs des SA,
00:11:43Mikowski, est mort,
00:11:44a été assassiné
00:11:45par des communistes.
00:11:47Et donc,
00:11:47il y a une période transitoire
00:11:50durant laquelle
00:11:52les nationaux-socialistes
00:11:54n'ont pas encore l'assise.
00:11:57Je rappelle que
00:11:58lorsqu'Hitler arrive au pouvoir,
00:12:00ils n'ont même pas
00:12:00la majorité absolue au Reichstag.
00:12:02C'est pour ça que Hitler
00:12:03va dissoudre le Reichstag
00:12:05et convoquer des élections
00:12:06pour le 5 mars 1933
00:12:07parce qu'il veut
00:12:08la majorité absolue.
00:12:10Mais avant,
00:12:11ils ne l'ont pas.
00:12:12Et le premier gouvernement
00:12:13d'Adolf Hitler
00:12:14est un gouvernement
00:12:15de coalition
00:12:16avec, je dirais,
00:12:18la droite un peu nationale.
00:12:20Mais ce n'est absolument pas
00:12:21un gouvernement national-socialiste
00:12:23qui arrive le 31 janvier 1933.
00:12:27Et donc,
00:12:27il y aura, pardon,
00:12:28une volonté,
00:12:29un effort d'Adolf Hitler
00:12:31d'unifier le peuple,
00:12:34d'attirer les gens
00:12:35sous la bannière
00:12:36du national-socialisme
00:12:37mais de les attirer
00:12:39par la réussite,
00:12:41pas du tout
00:12:41par la terreur.
00:12:42Il va enfermer
00:12:43les chefs rouges
00:12:44mais c'est tout.
00:12:45Il ne va pas enfermer
00:12:46tous les opposants
00:12:47et de loin
00:12:48mais il va essayer
00:12:48de les attirer.
00:12:49Et ça,
00:12:50à Nuremberg,
00:12:51ça va être Zockel.
00:12:54Zockel,
00:12:54qui était goleiter
00:12:55de sa région,
00:12:57qui va dire
00:12:58après la prise du pouvoir,
00:12:59nous, nous avons tenté
00:13:01de recruter
00:13:03parmi nos anciens adversaires
00:13:04et on a réussi.
00:13:06Et j'ai cité un article
00:13:07qui est paru
00:13:08dans Esprit
00:13:09en mai 1933
00:13:10d'un communiste
00:13:11qui va en Allemagne,
00:13:12d'un communiste français,
00:13:14qui pense,
00:13:16qui espère encore
00:13:16une révolution rouge
00:13:18et qui dit
00:13:18mais c'est terrible,
00:13:19des quartiers entiers
00:13:20qui étaient communistes
00:13:21sont passés
00:13:22nationaux-socialistes.
00:13:24Il dit même
00:13:24des anciens camarades
00:13:25portent encore
00:13:26la casquette des rouges
00:13:27mais ils sont passés
00:13:28dans la jeunesse
00:13:29hitlérienne
00:13:30parce qu'il y a eu
00:13:31vraiment un effort
00:13:32de recrutement.
00:13:33Hitler ne s'est pas
00:13:34du tout imposé
00:13:35par la terreur,
00:13:36c'est pas vrai.
00:13:37On peut citer aussi
00:13:38le témoignage,
00:13:38si je me souviens bien,
00:13:39je crois que c'est
00:13:39de Daniel Guérin,
00:13:40l'anarchiste
00:13:41qui avait voyagé
00:13:42en Allemagne
00:13:42à bicyclette
00:13:43dans la fin
00:13:45des années 30
00:13:45et il avait témoigné
00:13:46de ce côté-là,
00:13:47du côté des syndicats
00:13:47et les bonzes
00:13:50des syndicats
00:13:51sociodémocrates
00:13:52qui s'étaient
00:13:52fait remplacer
00:13:54sans coup férir
00:13:55par...
00:13:56Exactement
00:13:57et c'est ce que dit
00:13:57ce communiste
00:13:58qui a écrit dans Esprit,
00:14:00il dit en fait
00:14:00les nationaux socialistes
00:14:01se sont imposés
00:14:02parce qu'ils n'ont trouvé
00:14:02personne
00:14:03pour s'opposer à eux
00:14:05et en fait
00:14:06pourquoi ils n'ont trouvé
00:14:07personne ?
00:14:08Parce qu'on était arrivé
00:14:08dans une Allemagne
00:14:10à un tel degré
00:14:11de morcellement,
00:14:12un tel degré
00:14:13de fatigue
00:14:13que les gens
00:14:14en avaient assez
00:14:15des divisions.
00:14:16Ils voulaient
00:14:17un gouvernement
00:14:18qui unifierait
00:14:20le pays
00:14:20et qui le sauverait
00:14:21de l'asphyxie
00:14:22et c'est pour ça
00:14:23que lorsqu'Hitler
00:14:24est arrivé au pouvoir
00:14:25et qu'il a montré
00:14:26qu'il voulait s'opposer
00:14:27aux rouges
00:14:27et qu'il voulait bâtir,
00:14:30les gens se sont rangés
00:14:31derrière lui
00:14:31en disant
00:14:31bon, au départ
00:14:33nous on n'était
00:14:33peut-être pas forcé
00:14:34mais enfin
00:14:34je veux dire
00:14:36on n'était peut-être
00:14:37pas favorable
00:14:37mais on voit
00:14:38qu'il travaille
00:14:39et donc les gens
00:14:40très rapidement
00:14:41lassés
00:14:42de tout ce parlementarisme
00:14:44qui avait échoué
00:14:45lamentablement
00:14:45alors qu'il avait eu
00:14:4613 ans
00:14:47pour prouver
00:14:48qu'il aurait pu réussir
00:14:50au bout de 13 ans
00:14:51c'était un constat
00:14:51de fiasco
00:14:52et bien lassés de cela
00:14:54les gens se sont dit
00:14:55et bien Hitler
00:14:56plutôt Hitler
00:14:57que les rouges
00:14:58et ils ont bien raison
00:14:58et surtout
00:14:59ils ont suivi Hitler
00:15:00alors dans ce discours
00:15:03de février 33
00:15:04je crois
00:15:05il insiste
00:15:06même sur la
00:15:08la nécessité
00:15:09d'une oeuvre
00:15:09de réconciliation
00:15:10ce sont les mots
00:15:11donc du
00:15:13chancelier
00:15:13et une oeuvre
00:15:14de réconciliation
00:15:15donc du peuple
00:15:16réconciliation des classes
00:15:17sociales
00:15:18et qui suppose
00:15:19la force
00:15:20évidemment
00:15:20qui suppose une force
00:15:22et donc c'est pour ça
00:15:22qu'il sollicite
00:15:23la force de l'Etat
00:15:25il explique
00:15:27il n'avance pas du tout
00:15:28masqué
00:15:29il faut la force de l'Etat
00:15:30pour opérer
00:15:31cette réconciliation
00:15:32et donc
00:15:33ce qu'il a
00:15:34dans le viseur
00:15:35c'est effectivement
00:15:36comme disait
00:15:38un chant
00:15:39la réaction
00:15:40d'un côté
00:15:41et le front rouge
00:15:41de l'autre
00:15:42c'est deux forces
00:15:43qui nuisent
00:15:44à cette réconciliation
00:15:45oui
00:15:46tout à fait
00:15:47il va
00:15:48il va s'opposer
00:15:49donc d'abord
00:15:49au rouge
00:15:50en arrêtant
00:15:53Goering
00:15:53l'expliquera
00:15:54très bien
00:15:54Nuremberg
00:15:55ils ont arrêté
00:15:56les chefs rouges
00:15:57en vertu
00:15:58d'un décret
00:15:59de la constitution
00:16:00enfin pardon
00:16:00d'un article
00:16:01de la constitution
00:16:02qui permettait
00:16:03d'arrêter
00:16:03au nom de la sécurité
00:16:05de l'Etat
00:16:06de gens que l'on soupçonnait
00:16:07d'être des dangers
00:16:09pour la sécurité
00:16:09de l'Etat
00:16:10ils vont
00:16:11arrêter
00:16:12donc il y aura
00:16:13à peu près
00:16:1310 000 arrestations
00:16:14je crois
00:16:14et puis dès Noël 33
00:16:16il y aura
00:16:16si j'ai des bons souvenirs
00:16:17il faudrait vérifier les chiffres
00:16:18mais il y aura déjà
00:16:195 000 libérations
00:16:20ce qui fait qu'il y aura
00:16:22à peu près
00:16:22plusieurs milliers
00:16:24de rouges
00:16:25dans les camps de concentration
00:16:26quand on sait
00:16:26que la population allemande
00:16:28était proche
00:16:28des 80 millions
00:16:29vous constatez
00:16:31que ça n'avait pas
00:16:31un gros pourcentage
00:16:32quand on dit
00:16:33que les nationaux socialistes
00:16:35ont gouverné
00:16:35grâce aux camps de concentration
00:16:36il suffit de voir
00:16:37les chiffres
00:16:38non absolument pas
00:16:39c'était quelques
00:16:39millième
00:16:41de la population
00:16:43qui était dans les camps
00:16:43et à partir de là
00:16:46ils vont d'abord
00:16:48neutraliser le front rouge
00:16:49par la force
00:16:50en effet
00:16:51par des prises de position
00:16:55par l'ouverture
00:16:56des concentrations
00:16:56etc
00:16:57et puis ensuite
00:16:58ils vont neutraliser
00:16:59la réaction
00:16:59mais là
00:16:59ils vont la neutraliser
00:17:00par la réussite
00:17:01en montrant
00:17:02qu'ils peuvent faire
00:17:03ce que
00:17:04personne d'autre
00:17:05n'a pu faire
00:17:06avant eux
00:17:07avant eux
00:17:08alors c'est vrai
00:17:09que là
00:17:09on est obligé
00:17:09d'évoquer
00:17:10une critique
00:17:10qui est souvent faite
00:17:11dans l'historiographie
00:17:12ou national-socialisme
00:17:13c'est d'avoir prétendu
00:17:14en fait
00:17:15se tenir
00:17:15à égale distance
00:17:17de la réaction
00:17:17et du front rouge
00:17:18mais en réalité
00:17:19d'avoir été
00:17:20plus près de la réaction
00:17:21et d'avoir été
00:17:23en tout cas
00:17:24beaucoup plus
00:17:25une attitude
00:17:28beaucoup plus complaisante
00:17:29à l'égard de la réaction
00:17:29qu'à l'égard
00:17:30des forces
00:17:31on va dire
00:17:32rouges
00:17:32ou marxistes
00:17:33mais forcément
00:17:34parce que les rouges
00:17:35donc fomentait une révolution
00:17:36c'est pour ça que là
00:17:37ils ont tout de suite
00:17:38étouffé cela dans l'œuf
00:17:39alors que la réaction
00:17:41ne fomentait pas
00:17:41une révolution
00:17:43et puis on peut aussi citer
00:17:45que
00:17:46d'autres historiens
00:17:48qui ont tendu
00:17:49à accréditer
00:17:50la thèse
00:17:51selon laquelle
00:17:51il y a eu quand même
00:17:52une révolution sociale
00:17:53menée par
00:17:54l'état national-socialiste
00:17:56à l'intérieur de l'Allemagne
00:17:57et au sens où
00:17:59la condition ouvrière
00:18:01s'est améliorée
00:18:01de manière
00:18:02très très significative
00:18:03et où certaines
00:18:04rigidités
00:18:05disons
00:18:05des classes sociales
00:18:07allemandes
00:18:07que n'avaient pas réussi
00:18:08à transcender
00:18:09Weimar
00:18:10et bien finalement
00:18:10c'est le national-socialisme
00:18:11qui a réussi
00:18:12à davantage
00:18:14disons
00:18:15promouvoir
00:18:16au mérite
00:18:17que
00:18:18les régimes précédents
00:18:20et évidemment
00:18:21l'ancien régime
00:18:22disons
00:18:23semi-monarchique
00:18:25du Deuxième Reich
00:18:26Oui c'est ça
00:18:27on pensait au départ
00:18:28que Hitler
00:18:29voulait même
00:18:30s'appuyer sur la monarchie
00:18:32puisqu'il y a même eu
00:18:32des rumeurs
00:18:33de restauration
00:18:34monarchique
00:18:35tout de suite
00:18:36Hitler a dit
00:18:37non absolument pas
00:18:38et nous on va dire
00:18:38on va
00:18:39nous allons
00:18:40gouverner
00:18:42avec une méritocratie
00:18:44l'important
00:18:45c'est que les hommes
00:18:46fassent leurs preuves
00:18:47et c'était le principe
00:18:48du chef
00:18:48qu'il avait bien expliqué
00:18:49dans Mein Kampf
00:18:50en disant
00:18:51nous choisirons
00:18:53des gens
00:18:53qui savent
00:18:54prendre leurs responsabilités
00:18:56qui savent
00:18:57donc
00:18:58je veux dire
00:18:59prendre des décisions
00:19:00et en accepter
00:19:02les conséquences
00:19:03et c'est ainsi
00:19:04que
00:19:05des gens
00:19:06qui auraient pu
00:19:06à l'époque
00:19:07parce qu'ils étaient
00:19:08des basses classes
00:19:08ne pas
00:19:10s'élever
00:19:12parce qu'on avait
00:19:14une société
00:19:14en effet
00:19:14qui était assez
00:19:15encore rigide
00:19:16en Allemagne
00:19:16une société
00:19:17il faut savoir
00:19:18que
00:19:18l'Allemagne
00:19:19avait été
00:19:20une monarchie
00:19:21et elle était
00:19:22devenue républicaine
00:19:24qu'après la défaite
00:19:27de la première guerre mondiale
00:19:28et d'ailleurs
00:19:30un des
00:19:30pères de Weimar
00:19:32dira en 1933
00:19:33ou en 1932
00:19:34j'ai cité l'article
00:19:35à l'époque
00:19:36dira
00:19:36bah non
00:19:36ça n'a pas marché
00:19:37le peuple allemand
00:19:38n'était pas fait
00:19:39pour être en république
00:19:40il a besoin
00:19:41justement
00:19:42d'avoir un cadre
00:19:44or
00:19:45Hitler
00:19:46voulait
00:19:46le voulait ce cadre
00:19:48mais il ne voulait plus
00:19:49ce cadre rigide
00:19:50de l'ancien régime
00:19:51il voulait un cadre
00:19:52justement
00:19:53une méritocratie
00:19:54et c'est comme ça
00:19:55que j'en reviens
00:19:55sur Zaockel
00:19:56Zaockel était lui
00:19:57un ouvrier
00:19:59qui était marié
00:19:59d'ailleurs avec une couturière
00:20:01ils avaient 10 enfants
00:20:01et Zaockel
00:20:03est devenu
00:20:04donc
00:20:04Goleiter
00:20:05après
00:20:06pendant la guerre
00:20:07à partir du
00:20:08je crois de mars 1942
00:20:09il est devenu
00:20:10plénipotentiaire
00:20:11à la main d'oeuvre
00:20:12il avait d'énormes
00:20:13responsabilités
00:20:14dans le pays
00:20:15mais c'était un homme
00:20:16d'extraction très simple
00:20:18et on pourrait citer
00:20:19des tas d'exemples
00:20:20de gens d'extraction
00:20:20très simple
00:20:21qui ayant démontré
00:20:23qu'ils savaient
00:20:25prendre des bonnes décisions
00:20:26et surtout qu'ils savaient
00:20:27prendre leurs responsabilités
00:20:28sont allés très haut
00:20:29très haut
00:20:30et quant à la
00:20:32réalisation
00:20:33sociale
00:20:34et économique
00:20:34de l'Allemagne
00:20:37dans les années 30
00:20:38donc avant
00:20:38l'entrée en guerre
00:20:40on peut citer
00:20:40la révolution brune
00:20:42le livre de
00:20:42David Schoenbaum
00:20:43sur la société allemande
00:20:44sous le troisième Reich
00:20:45et puis
00:20:46Galbraith
00:20:48l'historien
00:20:48de l'économie
00:20:49britannique
00:20:51qui disait
00:20:51qu'à la fin des années 30
00:20:52l'Allemagne
00:20:55avait atteint
00:20:55le plein emploi
00:20:56et des prix stables
00:20:56c'était un exploit
00:20:57absolument unique
00:20:59dans le monde industriel
00:21:00oui tout à fait
00:21:01il y a eu
00:21:02cet exploit
00:21:03absolument unique
00:21:04il n'y avait plus
00:21:05qu'un chômage
00:21:06résiduel
00:21:07de gens qui de toute façon
00:21:08sous n'importe quelle société
00:21:09ne peuvent pas être intégrés
00:21:10il n'y avait plus qu'un chômage
00:21:12résiduel
00:21:13et un plein emploi
00:21:14mais qui n'était pas
00:21:15artificiel
00:21:16et d'ailleurs
00:21:17je crois que les
00:21:17nationaux socialistes
00:21:18qui n'étaient pas
00:21:20des idéologues
00:21:21mais d'abord
00:21:22des gens
00:21:22je veux dire
00:21:24qui étaient plongés
00:21:24dans la réalité
00:21:26ont même
00:21:28au départ
00:21:28par exemple
00:21:30supprimé le machinisme
00:21:32dans quelques industries
00:21:34par exemple
00:21:34dans l'industrie
00:21:35de l'emballage
00:21:35des cigares
00:21:36notamment
00:21:37et c'était marqué
00:21:38sur les boîtes
00:21:39de cigares
00:21:40ces cigares
00:21:41ont été roulés
00:21:41par vos camarades allemands
00:21:42ils avaient supprimé
00:21:44les machines
00:21:45qui roulaient
00:21:47les cigares
00:21:47automatiquement
00:21:48qui les emballaient
00:21:49pour donner
00:21:50du travail
00:21:50et ça a été fait
00:21:52dans beaucoup de branches
00:21:53mais surtout
00:21:53grâce à une
00:21:55je dirais
00:21:56le prêt au mariage
00:21:58le prêt au mariage
00:22:00a été quelque chose
00:22:01de tout à fait extraordinaire
00:22:02c'est qu'en fait
00:22:03ils avaient bien compris
00:22:04qu'il n'y a rien de mieux
00:22:05pour faire repartir l'économie
00:22:07que les familles nombreuses
00:22:08et donc
00:22:09il avait ce prêt au mariage
00:22:10je vous rappelle
00:22:11un jeune couple
00:22:12a acheté une maison
00:22:13et au premier enfant
00:22:15un quart du prêt partait
00:22:16au deuxième
00:22:17la moitié
00:22:18au troisième
00:22:18les trois quarts
00:22:19et au quatrième
00:22:20la maison était considérée
00:22:21comme remboursée
00:22:21alors naturellement
00:22:23on dit oui
00:22:24mais ça
00:22:24ça fait beaucoup d'argent
00:22:25pour l'état
00:22:25mais ce qu'il fallait comprendre
00:22:27c'est que des familles nombreuses
00:22:29moi j'ai une famille nombreuse
00:22:31je sais ce que c'est
00:22:32il ne faut pas
00:22:32cesser d'acheter
00:22:33de racheter
00:22:34les affaires s'abîment plus vite
00:22:36et puis ce qu'il y avait
00:22:37d'absolument génial
00:22:38dans le national socialisme
00:22:39je crois
00:22:39c'était la reconstitution
00:22:42du tissu social
00:22:43c'est à dire
00:22:44le retour à la terre
00:22:46et les constructions
00:22:48de villes nouvelles
00:22:48il y avait tout
00:22:50un programme
00:22:51de construction
00:22:51de villes nouvelles
00:22:52avec des plans
00:22:53urbains
00:22:55qui étaient faits
00:22:56pour que la ville
00:22:57puisse respirer
00:22:58qu'il y ait des parcs
00:22:59que les gens
00:23:00ne soient jamais trop loin
00:23:01de leurs usines
00:23:01etc
00:23:02et ils avaient bien compris
00:23:04que là où on réinstallait
00:23:06par exemple
00:23:06les paysans
00:23:07on ne pouvait pas réinstaller
00:23:08que les paysans
00:23:09il fallait forcément
00:23:10installer des commerces
00:23:11des machineries
00:23:13des quincailleries
00:23:13des artisans
00:23:14un médecin
00:23:15une école
00:23:16et donc ça
00:23:17à partir du moment
00:23:18où ils ont fait
00:23:19le retour à la terre
00:23:20et bien ils savaient
00:23:22qu'ils allaient
00:23:23refaire partir l'économie
00:23:25et ça
00:23:25ça a été un aspect
00:23:26génial du national socialisme
00:23:27et on voit bien ça
00:23:30comment dire
00:23:30ce que vous dites
00:23:31ça donne de la chair
00:23:33à certaines déclarations
00:23:35qu'on pourrait trouver
00:23:36un peu abstraites
00:23:36mais en réalité
00:23:37c'est des déclarations
00:23:37donc d'Hitler
00:23:38où il lit
00:23:39l'opération
00:23:41de réconciliation
00:23:41des classes
00:23:42c'est de remise en marche
00:23:46de ce peuple
00:23:46et son ressourcement
00:23:49dans ses vieilles traditions
00:23:51et dans son identité profonde
00:23:53je veux juste citer
00:23:54parce que c'est
00:23:55parce que nous considérons
00:23:56que notre but suprême
00:23:57consiste à préserver
00:23:58notre peuple
00:23:58il nous faut éliminer
00:23:59les causes
00:24:00de notre déchéance
00:24:00afin de réaliser
00:24:02la réconciliation
00:24:02des classes allemandes
00:24:03un but que nous ne perdons
00:24:05jamais de vue
00:24:05puisque nous bâtissons
00:24:06nous-mêmes
00:24:07cette nouvelle communauté
00:24:08et que nous éliminons
00:24:09lentement les manifestations
00:24:10de cette décadence
00:24:11et là juste j'ajoute
00:24:12parce qu'on voit
00:24:13que c'est une communauté
00:24:13à la fois nouvelle
00:24:14obtenue par la réconciliation
00:24:16des classes
00:24:16et ancienne
00:24:17en réalisant
00:24:18cette réconciliation
00:24:19des classes
00:24:19directement
00:24:20et indirectement
00:24:21nous voulons procéder
00:24:22à un retour
00:24:22de ce peuple allemand
00:24:23uni aux sources
00:24:25éternelles de sa force
00:24:26exactement
00:24:27c'est ça
00:24:28c'est vraiment
00:24:29prendre le meilleur
00:24:30du passé
00:24:30pour semer
00:24:32des graines
00:24:33du futur
00:24:33et eux vraiment
00:24:34l'ont réalisé
00:24:35ça a été vraiment
00:24:37une réussite
00:24:38qui reste inégalée
00:24:40dans plein de domaines
00:24:41exactement
00:24:42alors avant
00:24:43qu'on passe à un autre sujet
00:24:44qui est la politique étrangère
00:24:46je voulais juste
00:24:46qu'on
00:24:47s'aborde aussi
00:24:49grâce à un ou deux discours
00:24:51ce qui est
00:24:52un peu
00:24:54disons
00:24:54au coeur
00:24:55des conceptions
00:24:55philosophiques
00:24:56qui sont
00:24:56comment dire
00:24:58qui fondent
00:24:59le national-socialisme
00:25:00et
00:25:01alors voilà
00:25:02je vous fais réagir
00:25:03à ces
00:25:03à ces énoncés
00:25:05donc ça
00:25:06c'est dans un discours
00:25:07du 1er octobre
00:25:081933
00:25:09discours adressé
00:25:11aux paysans allemands
00:25:12le national-socialisme
00:25:13ne puisse pas
00:25:13ses idées
00:25:14ses prises de position
00:25:15et ses résolutions
00:25:16dans l'individu
00:25:16ou l'humanité
00:25:17il place délibérément
00:25:18le peuple
00:25:18au centre
00:25:19de toute sa pensée
00:25:20ce peuple est pour lui
00:25:21un phénomène
00:25:21conditionné par le sang
00:25:22dans lequel il voit
00:25:24un élément constitutif
00:25:25de la société humaine
00:25:25voulu par Dieu
00:25:26l'individu seul
00:25:28passe
00:25:28le peuple reste
00:25:29alors que la conception
00:25:30libérale du monde
00:25:31en déifiant l'individu
00:25:33mène inévitablement
00:25:34à la destruction
00:25:35du peuple
00:25:35le national-socialisme
00:25:36souhaite au contraire
00:25:37préserver le peuple
00:25:38en tant que tel
00:25:38et si nécessaire
00:25:39au détriment de l'individu
00:25:41et puis il ajoute
00:25:42et alors là c'est
00:25:43la volée programmatique
00:25:44il est nécessaire
00:25:45d'effectuer un immense
00:25:46travail d'éducation
00:25:47pour faire comprendre
00:25:47aux hommes cette doctrine
00:25:48dure à première vue
00:25:49et leur montrer
00:25:50que de la discipline
00:25:51de l'individu
00:25:52ne dépend pas seulement
00:25:52la bénédiction
00:25:53pour l'ensemble
00:25:54mais également
00:25:54en définitive
00:25:55pour les individus eux-mêmes
00:25:57et bien oui
00:25:57c'est la fameuse thèse
00:25:59du bien commun
00:26:01qui prime les intérêts
00:26:02particuliers
00:26:03sachant que lorsqu'on sert
00:26:05le bien commun
00:26:05en sacrifiant
00:26:07dans un premier temps
00:26:07ses intérêts particuliers
00:26:09lorsque la société
00:26:10va bien
00:26:11et bien ça rejaillit
00:26:13après sur les biens
00:26:14particuliers
00:26:14c'est ça
00:26:15donc il y a le sacrifice
00:26:16dans un premier temps
00:26:17pour ensuite
00:26:19en récolter
00:26:21les fruits
00:26:21et la collectivité
00:26:24après veille
00:26:25sur l'individu
00:26:25et ça avait été
00:26:26je crois c'est en 1942
00:26:28ou 1943
00:26:29dans Paris Soir
00:26:30un travailleur allemand
00:26:33pardon
00:26:33un travailleur français
00:26:34qui avait été travaillé
00:26:35en Allemagne
00:26:36avait dit
00:26:37tu travailles
00:26:38et la communauté
00:26:39veille sur toi
00:26:40ça résumait parfaitement
00:26:42la réussite sociale
00:26:43du nationalsocialisme
00:26:44tu travailles
00:26:45tu vas
00:26:46où l'on te dit
00:26:46je rappelle
00:26:48que les nationalsocialistes
00:26:49par exemple
00:26:50quand dans une branche
00:26:51il avait pénurie
00:26:51d'ouvriers
00:26:52ont contraigné
00:26:53certains ouvriers
00:26:54qui étaient dans des branches
00:26:55excédentaires
00:26:56à faire une reconversion
00:26:58de façon à ce que
00:26:59cette branche
00:27:01qui était en pénurie
00:27:02puisse retrouver
00:27:03les ouvriers
00:27:05nécessaires
00:27:06et suite à cela
00:27:07l'économie fonctionnait
00:27:09et ces ouvriers
00:27:10qui s'étaient sacrifiés
00:27:12au départ
00:27:13par la réussite sociale
00:27:15par les maisons
00:27:16qu'ils avaient
00:27:17par la vie
00:27:18qu'ils avaient
00:27:19en étaient récompensés
00:27:20personnellement
00:27:20c'est exactement ça
00:27:22alors à cet égard
00:27:23on trouve dans l'anthologie
00:27:25c'est pas exactement
00:27:27un discours
00:27:27c'est une interview
00:27:28c'est un entretien
00:27:29qui était donné
00:27:30sauf erreur
00:27:31en 1934
00:27:33donc par celui
00:27:36qui à l'époque
00:27:36encore seulement
00:27:37chancelier
00:27:38le 27 janvier
00:27:381934
00:27:39et donc
00:27:40le journaliste
00:27:42lui pose
00:27:42quelques questions
00:27:43et il lui pose
00:27:44des questions
00:27:44de sémantique
00:27:45pourquoi avoir
00:27:45parlé de travailleurs
00:27:46dans le NSDAP
00:27:47on rappelle
00:27:48parti national
00:27:48socialiste
00:27:49des travailleurs
00:27:50allemands
00:27:50donc il dit
00:27:52et j'ai choisi
00:27:53le mot travailleur
00:27:53pour deux raisons
00:27:54il n'est pas question
00:27:55que je permette
00:27:55que le terme
00:27:56travailleur
00:27:56se limite
00:27:57à un caractère
00:27:57international
00:27:58et soit considéré
00:27:59avec méfiance
00:28:00par le bourgeois
00:28:00je devais le naturaliser
00:28:02pour l'assujettir
00:28:03à nouveau
00:28:04au contrôle
00:28:04de la langue allemande
00:28:05de même
00:28:06que je ne tolère
00:28:07pas que la notion
00:28:08de bourgeois
00:28:08bien comprise
00:28:09et essentielle
00:28:09soit dénaturée
00:28:11et ça amène
00:28:12à une synthèse
00:28:12à la question
00:28:14qui lui est posée
00:28:16le monde
00:28:16selon le national socialisme
00:28:17n'est donc composé
00:28:18que de citoyens
00:28:19et de travailleurs
00:28:19chaque individu
00:28:21est soit les deux à la fois
00:28:22soit aucun des deux
00:28:23et dans ce cas
00:28:23c'est un parasite
00:28:24pour la vie nationale
00:28:25Adolf Hitler répond
00:28:26en effet
00:28:27c'est là une équation
00:28:28qui m'est essentielle
00:28:28puisqu'elle évacue
00:28:29à elle seule
00:28:30toute arrogance
00:28:30inutile de vocabulaire
00:28:32arrogance engendrée
00:28:32par le parlementarisme
00:28:33et le libéralisme
00:28:34le petit bourgeois allemand
00:28:36doit devenir citoyen
00:28:37le camarade rouge
00:28:38doit devenir
00:28:38un membre du peuple
00:28:39oui c'est ça
00:28:40c'est exactement ça
00:28:42et d'ailleurs
00:28:43dans Mein Kampf
00:28:44il rappelle bien
00:28:45que leurs premières affiches
00:28:46étaient de couleur rouge
00:28:47parce qu'il ne voulait pas
00:28:49laisser cela
00:28:50au rouge
00:28:50justement
00:28:51et ça
00:28:52ça avait à l'époque
00:28:53il le rappelle
00:28:55ça avait vraiment énervé
00:28:56les gens du front bolchevik
00:28:58mais il a toujours été
00:29:00sur le terrain
00:29:01pour reprendre
00:29:02ce qui avait été
00:29:04capté
00:29:05par ses adversaires
00:29:06et ça
00:29:06ça a été aussi
00:29:07un coup de génie
00:29:08je veux dire
00:29:08de ne pas dire
00:29:09non mais il y a des mots
00:29:10qu'il ne faut pas utiliser
00:29:11c'est connoté
00:29:12non non non
00:29:12ils disent
00:29:13non non
00:29:13nous on les reprend
00:29:14on les reprend
00:29:15et on leur donne
00:29:16un sens noble
00:29:16et ça je suis tout à fait d'accord
00:29:18avec cette façon de faire
00:29:19alors avant d'embrayer
00:29:21sur la politique étrangère
00:29:22parce qu'on va évidemment
00:29:23y faire un sort
00:29:23alors peut-être
00:29:24un dernier détour
00:29:25c'est un discours
00:29:27de 30 janvier 34
00:29:28donc c'est important
00:29:29parce que là ça veut dire
00:29:30un an de pouvoir
00:29:31et il aborde
00:29:33la question politique
00:29:34et constitutionnelle
00:29:35parce que c'est
00:29:35la question épandante
00:29:37on ne sait pas
00:29:37il y a encore des choses
00:29:38qui sont à faire
00:29:41sur ce plan là
00:29:42et il dit
00:29:43avec tout le respect
00:29:44dû aux valeurs
00:29:45de la monarchie
00:29:46et en toute estime
00:29:47pour les véritables
00:29:48grands rois
00:29:48et empereurs
00:29:49de l'histoire allemande
00:29:49la question de la forme
00:29:51à donner à la structure étatique
00:29:52du Reich allemand
00:29:53est désormais définitivement réglée
00:29:54celui qui incarne
00:29:55le sommet de l'Allemagne
00:29:56reçoit sa vocation
00:29:57du peuple allemand
00:29:58et c'est à ce peuple allemand seul
00:30:00qu'il devra rendre des comptes
00:30:01oui c'est ça
00:30:03c'est la notion vraiment
00:30:04c'est la vraie notion
00:30:05de démocratie pour moi
00:30:06c'est à dire
00:30:08qu'il y a un chef
00:30:09qui est l'émanation du peuple
00:30:11qui est l'émanation du peuple
00:30:13et qui en tant que chef
00:30:15encore une fois
00:30:16met en forme
00:30:17incarne les aspirations du peuple
00:30:20les met en forme
00:30:21et dirige tout cela
00:30:22et c'est pour ça qu'en fait
00:30:23quand on dit
00:30:24que c'est une dictature
00:30:25les gens ne comprennent pas
00:30:26ils ne comprennent pas
00:30:27qu'il existe
00:30:28des aspirations populaires
00:30:30mais qui sont toujours
00:30:30sourdes et confuses
00:30:31le peuple ne sait pas
00:30:33justement
00:30:34mettre clairement
00:30:36ses aspirations
00:30:37il y en a des sourdes
00:30:38et confuses
00:30:38et à ce moment là
00:30:39le vrai chef
00:30:42c'est celui qui incarne
00:30:43ses aspirations
00:30:43et qui les met en forme
00:30:45voilà
00:30:46et donc ce n'est pas
00:30:46une dictature
00:30:48c'est une
00:30:49je dirais
00:30:50c'est diriger le peuple
00:30:53conformément à ce qu'il attend
00:30:54sans pouvoir le formuler
00:30:55et dans le même discours
00:30:56il y a une autre chose
00:30:57qui est remarquable
00:30:58c'est le
00:30:58il revient sur la modalité
00:31:00de la prise de pouvoir
00:31:01qui a été celle
00:31:02du mouvement national
00:31:04socialiste
00:31:05en Allemagne
00:31:05et il insiste sur le fait
00:31:07que c'est une révolution
00:31:07globalement pacifique
00:31:08faite dans l'ordre
00:31:09sans effusion de sang
00:31:10et il dit
00:31:12elle ne peut
00:31:12raisonnablement être comparée
00:31:13à aucune autre
00:31:14dans l'histoire
00:31:15à l'exception
00:31:16de la révolution fasciste
00:31:17en Italie
00:31:17et il parle
00:31:18de transformation intérieure
00:31:20de soulèvement allemand
00:31:21de révolution politique intérieure
00:31:23ah oui
00:31:24oui oui
00:31:24et d'ailleurs
00:31:25un prisonnier français
00:31:26l'a dit
00:31:27dans un livre
00:31:28qui s'appelle
00:31:28prisonnier en Allemagne
00:31:30il a dit vraiment
00:31:31le national socialisme
00:31:32a révolutionné
00:31:33l'esprit
00:31:34des allemands
00:31:35et c'est une fois
00:31:36que l'on révolutionne
00:31:38l'esprit intérieur
00:31:39que l'on peut commencer
00:31:41à faire une vraie révolution
00:31:42extérieure
00:31:43c'est ce que les gens
00:31:44ne comprennent pas
00:31:44les révolutions
00:31:46par la force
00:31:47et uniquement par la violence
00:31:48ne donnent jamais rien
00:31:49ce qu'il faut
00:31:51c'est une révolution
00:31:52justement d'abord
00:31:53intérieure
00:31:54alors
00:31:55l'Allemagne a pu la faire
00:31:56parce qu'il y avait
00:31:57une telle crise
00:31:58que les gens voulaient changer
00:32:00les gens avaient faim
00:32:01les gens n'avaient plus de travail
00:32:02et ils voulaient changer
00:32:03et c'est dans ces moments-là
00:32:05que les gens peuvent se tourner
00:32:06même sans le savoir
00:32:07vers le bien
00:32:07et à ce moment-là
00:32:09il y a eu
00:32:10en Allemagne
00:32:11les gens en fait
00:32:12par la souffrance
00:32:13dont ils ont eu
00:32:14se sont transformés intérieurement
00:32:15ou étaient prêts
00:32:16à recevoir
00:32:16cette transformation intérieure
00:32:17ce qui n'est pas le cas aujourd'hui
00:32:19parce que la société
00:32:20donne encore aux gens
00:32:21ce qu'elle veut
00:32:21donc les gens sont rigidifiés
00:32:24dans leurs petits appétits
00:32:25hédonistes
00:32:26mais en Allemagne
00:32:27ce n'était plus le cas
00:32:27et à ce moment-là
00:32:28les gens sont prêts
00:32:30à se tourner
00:32:31vers un sauveur
00:32:32mais en fait
00:32:32un sauveur
00:32:33qui ne fait que les incarner
00:32:34le sauveur n'arrive pas
00:32:36quand un peuple
00:32:36ne veut pas se sauver
00:32:37des fois j'entends aujourd'hui
00:32:38des gens qui disent
00:32:39ah si Njandark pouvait venir
00:32:40mais non
00:32:40si Njandark arrivait
00:32:42elle serait suivie
00:32:42par 500 clampins
00:32:43qui se ferait écraser
00:32:44par la masse
00:32:45donc le sauveur
00:32:46ne vient que lorsque
00:32:47le peuple veut se sauver
00:32:48et c'est ça
00:32:49l'aventure d'Adolf Hitler
00:32:50il y a aussi
00:32:52dans ces discours
00:32:52par moments
00:32:53des passages amusants
00:32:55des formules heureuses
00:32:56et qu'on peut citer
00:32:59alors par exemple
00:33:00dans ce discours
00:33:01toujours du 30 janvier 34
00:33:02il évoque
00:33:03les convertis
00:33:04de la dernière heure
00:33:04les gens
00:33:05qui avident
00:33:06à trouver des places
00:33:07et donc ils se sont dit
00:33:08on va devenir
00:33:08national-socialiste
00:33:09c'est le bon moment
00:33:12alors il est aussi
00:33:12de ces gens-là
00:33:13ces oiseaux migrateurs
00:33:14de la politique
00:33:15qui apparaissent toujours
00:33:16en été à l'endroit
00:33:17où l'on procède à la récolte
00:33:18il s'agit de sujets
00:33:19au caractère faible
00:33:20mais qui en véritable
00:33:21fanatique de circonstances
00:33:23se précipitent
00:33:23sur tout moment fructueux
00:33:24et empêchent
00:33:25ou refusent
00:33:26de répondre
00:33:26à la moindre question
00:33:27portant sur leur origine
00:33:28ou sur leurs activités antérieures
00:33:30par des clameurs excessives
00:33:32et un investissement surjoué
00:33:33ah tout à fait
00:33:34on a
00:33:35on a
00:33:36c'est
00:33:36il avait des
00:33:37des excellentes formules
00:33:39et c'en est une
00:33:41en effet
00:33:42qui est extraordinaire
00:33:43c'est exactement ça
00:33:44c'est exactement ça
00:33:45un peu comme
00:33:46la formule
00:33:46de Philippe Henriot
00:33:48qui disait
00:33:48certains
00:33:49pour certains
00:33:51je veux dire
00:33:52la fidélité
00:33:53n'est toujours
00:33:53qu'un intermède
00:33:54entre deux trahisons
00:33:55ça fait partie
00:33:57de ces formules là
00:33:58et en effet
00:33:58c'est converti
00:34:00de la dernière heure
00:34:01c'est ça
00:34:02qui sont des oiseaux
00:34:03migrateurs
00:34:03et qui fondent
00:34:05dès qu'on récolte
00:34:06quelque chose
00:34:07et qui en effet
00:34:09surjouent
00:34:10pour faire oublier
00:34:11tout ce qu'ils ont fait
00:34:12on a vu ça en 1944
00:34:13tous ces gens
00:34:15qui ont collaboré
00:34:16en général
00:34:16pas par idéologie
00:34:17mais par pur opportunisme
00:34:19qui en 1944
00:34:20se sont retournés
00:34:21et ont mis la veste gaulliste
00:34:23dardard
00:34:24exactement
00:34:25et à ne pas confondre
00:34:27ces gens là
00:34:28avec les centaines
00:34:30de milliers
00:34:30d'anciens communistes
00:34:31ou d'anciens socialistes
00:34:32qui sont devenus
00:34:33nationaux socialistes
00:34:34et justement
00:34:36dans un discours
00:34:37ultérieur
00:34:39il explique
00:34:40que
00:34:41ces oiseaux
00:34:42migrateurs
00:34:42de la politique
00:34:43nuisent
00:34:44justement
00:34:44à la grande masse
00:34:45de ceux
00:34:46qui
00:34:46sont des
00:34:48convertis récents
00:34:49mais sincères
00:34:50oui c'est ça
00:34:51c'est ça bien sûr
00:34:51on peut toujours
00:34:53se convertir
00:34:54en étant sincère
00:34:55c'est pas parce que
00:34:56quelqu'un
00:34:56vient de l'autre bord
00:34:58et arrive
00:34:58qu'il faut forcément dire
00:34:59que c'est un opportuniste
00:35:01ou un traître
00:35:02ou un hypocrite
00:35:03il y a des gens
00:35:04mais voilà
00:35:04mais le problème
00:35:05c'est qu'il y a tous
00:35:06il y a ces cohortes
00:35:08aussi de gens
00:35:10très très opportunistes
00:35:11et ça les nationaux
00:35:12socialistes
00:35:12en avaient bien conscience
00:35:14alors l'autre cible
00:35:15de l'ironie
00:35:16d'Adolf Hitler
00:35:17c'est l'esprit bourgeois
00:35:18alors peut-être
00:35:20d'ailleurs
00:35:20que ça se confond
00:35:21aussi avec
00:35:21certains oiseaux
00:35:22migrateurs
00:35:23des politiques
00:35:23c'est ce qu'il appelle
00:35:25aussi sa majesté
00:35:26Zipfelmütze
00:35:27alors je le cite
00:35:28en allemand
00:35:28Zipfelmütze
00:35:29c'est le bonnet de nuit
00:35:30et le bonnet de nuit
00:35:31dans l'imagerie populaire
00:35:33allemande
00:35:33c'est le couvre-chef
00:35:37que le bourgeois garde
00:35:38toute la journée
00:35:38en fait
00:35:39s'il est particulièrement
00:35:40en sommeil
00:35:40et puis il est apolitique
00:35:42il ne s'occupe pas
00:35:43des choses sérieuses
00:35:44il redoute le conflit
00:35:45il redoute d'aborder
00:35:46les sujets graves
00:35:46et alors il leur dit ceci
00:35:47le bourgeois évite
00:35:49cette division du peuple
00:35:50en intérêt adverse
00:35:50se range derrière
00:35:51l'optimisme plat
00:35:52et affairé
00:35:53de sa presse quotidienne
00:35:54dont il tire
00:35:55une instruction apolitique
00:35:56cet enseignement
00:35:58se fait très habilement
00:35:59et a tout pour plaire
00:36:00à sa majesté
00:36:01Zipfelmütze
00:36:02donc bonnet de nuit
00:36:03tranquille et paisible
00:36:04on recule pas à pas
00:36:05le compromis sert encore
00:36:07et encore
00:36:07à éliminer la controverse
00:36:08de la surface
00:36:09et seulement de la surface
00:36:10de la terre
00:36:11quand à la fin
00:36:12c'est une question politique
00:36:13floue et lointaine
00:36:13qu'il vaut mieux
00:36:14ne pas aborder
00:36:15pour préserver la paix
00:36:16évidemment
00:36:17et à l'inverse
00:36:18le national-socialisme
00:36:19se bat
00:36:20pour qu'on réalise
00:36:21que cette peine
00:36:21n'en est pas une
00:36:22qu'il s'agit
00:36:23d'une défaite quotidienne
00:36:24d'une victoire quotidienne
00:36:25du marxisme
00:36:25qui lui
00:36:26est consciemment politique
00:36:28et oui
00:36:28et on retrouve ça
00:36:30exactement
00:36:30quand par exemple
00:36:33Paul-André Delorme
00:36:34dans Rivarol
00:36:34nous dit que
00:36:35depuis 250 ans
00:36:36la gauche
00:36:37a avancé
00:36:40ses pions
00:36:41sans rencontrer
00:36:42une réelle opposition
00:36:43c'est parce que
00:36:44justement
00:36:44il y a cette mentalité
00:36:45bourgeoise
00:36:45et que
00:36:46notamment au 19ème
00:36:48la réaction
00:36:49était une réaction
00:36:50bourgeoise
00:36:51et c'est à dire
00:36:51qu'elle n'a jamais
00:36:52vraiment réagi
00:36:54elle a été
00:36:55de compromis
00:36:55en compromis
00:36:56c'est à dire
00:36:57de défaite
00:36:57en défaite
00:36:58et c'est comme ça
00:36:59que la république
00:37:00par exemple
00:37:00a pu expulser
00:37:03les congrégations religieuses
00:37:05a pu ensuite même
00:37:07aller jusqu'à la séparation
00:37:08de l'église
00:37:08et de l'état
00:37:09en décembre 1905
00:37:10sans provoquer
00:37:12vraiment
00:37:12de réelles
00:37:13réactions
00:37:14parce que
00:37:16c'était des bourgeois
00:37:17pas de vagues
00:37:19on va
00:37:19il vaut mieux
00:37:20être dans la république
00:37:22pour la diriger
00:37:23vous savez
00:37:23le fameux
00:37:24l'antrisme
00:37:24l'antrisme
00:37:25il vaut mieux
00:37:25être dans la république
00:37:26et la diriger
00:37:27rester dans des
00:37:28dans l'armée
00:37:30etc
00:37:30on a vu
00:37:31ça donne absolument rien
00:37:32et le national socialiste
00:37:33c'est complètement différent
00:37:34d'ailleurs
00:37:34je remarque souvent
00:37:36des gens me disent
00:37:36mais
00:37:37mais ça
00:37:38vous ne regrettez pas
00:37:40de vous être déclaré
00:37:41officiellement
00:37:42national socialiste
00:37:43ça nuit à votre combat
00:37:43j'ai absolument pas
00:37:45moi
00:37:45absolument pas
00:37:46je préfère mettre
00:37:46les pieds dans le plat
00:37:47plutôt que d'aller
00:37:49d'aller
00:37:50enfin de l'ouvoyer
00:37:51et ça sert strictement à rien
00:37:52et ça Hitler
00:37:53l'avait parfaitement compris
00:37:54et j'adhère
00:37:55100% à cette pensée là
00:37:56alors on va évoquer
00:37:58maintenant la politique
00:37:58étrangère
00:37:59et là
00:37:59les lecteurs
00:38:01qui vont découvrir
00:38:02ces discours
00:38:03vont sans doute
00:38:03tomber de leur chaise
00:38:04puisque c'est tout
00:38:05ce qu'on découvre
00:38:06c'est une politique
00:38:07étrangère
00:38:08tout sauf hégémonique
00:38:09et qui au contraire
00:38:10tournait vers l'autarcie
00:38:12et la réclamation
00:38:13la défense
00:38:14pour l'Allemagne
00:38:15de simples exercices
00:38:16de droits
00:38:17d'une nation souveraine
00:38:19à l'égal
00:38:19des autres nations souveraines
00:38:20alors je vais faire
00:38:23quelques citations
00:38:24puis vous réagirez
00:38:25vous apporterez
00:38:26tous les compléments
00:38:29éventuellement aussi
00:38:30tirés de la pratique
00:38:31du national socialisme
00:38:33alors il dit
00:38:34il parle de droit à la vie
00:38:35il s'agit de reconquérir
00:38:37la liberté de notre peuple
00:38:38ça c'est dans le discours
00:38:39de 1933
00:38:41je cite
00:38:43déterminé à mettre fin
00:38:44au chaos
00:38:44qui règne en Allemagne
00:38:45le gouvernement
00:38:46national socialiste
00:38:47contribuera ainsi
00:38:48à lui offrir une place
00:38:49au sein de la communauté
00:38:50internationale
00:38:51où elle aura la même valeur
00:38:52et donc bénéficiera
00:38:53des mêmes droits
00:38:54que les autres nations
00:38:55et puis
00:38:57quelle que soit
00:38:58l'ampleur de l'amour
00:38:59que nous voulons
00:38:59à notre armée
00:39:00à la fois porteuse
00:39:01de nos armes
00:39:01et symbole
00:39:02de notre glorieux passé
00:39:02nous serions comblés
00:39:04si le monde
00:39:05en limitant ses armements
00:39:06nous permettait
00:39:07de ne plus avoir
00:39:08à augmenter
00:39:08le stock des nôtres
00:39:09ah oui
00:39:10oui oui
00:39:11et là on est
00:39:13juste pour rappel
00:39:13le 1er février 1933
00:39:14donc
00:39:15pratiquement immédiatement
00:39:18après l'arrivée
00:39:19à la chancellerie
00:39:21d'Adolf Hitler
00:39:21oui c'est ça
00:39:22il faut voir que
00:39:23le traité de Versailles
00:39:25avait imposé
00:39:26un désarmement
00:39:27quasi complet
00:39:28de l'Allemagne
00:39:28l'armée était limitée
00:39:30à 100 000 hommes
00:39:31ils avaient dû
00:39:32rendre
00:39:32les munitions
00:39:34détruire
00:39:35des stocks d'armes
00:39:36les mitrailleuses
00:39:38de l'industrie
00:39:38voilà exactement
00:39:40démantelés
00:39:42des industries
00:39:42l'aviation
00:39:44était réduite
00:39:45à rien
00:39:45il y avait même
00:39:45d'ailleurs
00:39:46des parties
00:39:47de l'Allemagne
00:39:47dans lesquelles
00:39:48les avions
00:39:48ne pouvaient pas
00:39:49voler
00:39:50c'était
00:39:51je veux dire
00:39:51donc l'Allemagne
00:39:52avait été
00:39:53complètement
00:39:53désarmée
00:39:54c'était la partie 5
00:39:56je crois
00:39:56du traité de Versailles
00:39:58mais le préambule
00:40:00de cette partie 5
00:40:01disait que
00:40:02afin de pouvoir
00:40:03initier un désarmement
00:40:04général
00:40:05l'Allemagne
00:40:06devait remplir
00:40:08les stipulations
00:40:08suivantes
00:40:09donc un désarmement
00:40:10quasiment total
00:40:10de l'Allemagne
00:40:11en 1928
00:40:14si j'ai les bons souvenirs
00:40:15donc les
00:40:16les observateurs
00:40:17étrangers
00:40:18ont conclu
00:40:19que l'Allemagne
00:40:20avait bien désarmé
00:40:21voilà
00:40:22et c'est à partir
00:40:23de ce moment là
00:40:24que l'Allemagne
00:40:25a dit
00:40:25bon bah maintenant
00:40:26que vous avez désarmé
00:40:27c'est à dire que
00:40:27nous avons des désarmés
00:40:29c'est à vous de le faire
00:40:30et là il y a eu des
00:40:31il y a eu pendant
00:40:32des années
00:40:33donc des congrès
00:40:35des réunions
00:40:36pour le désarmement
00:40:37et ces congrès
00:40:39ont conduit
00:40:39à un échec total
00:40:40notamment par exemple
00:40:42on a commencé
00:40:44en disant
00:40:45bon bah
00:40:45on va désarmer
00:40:46en vertu des armes
00:40:48enfin on va désarmer
00:40:49d'abord
00:40:49les armes offensives
00:40:50mais qu'est-ce qu'une arme
00:40:51offensive ?
00:40:53alors chaque pays
00:40:53avait sa définition
00:40:54il y en avait qui disaient
00:40:55bah ça c'est l'avion
00:40:56puis les pays
00:40:56non non non
00:40:57c'est les navires d'assaut
00:40:58puis il y avait de tout
00:40:59et donc ça n'avançait pas
00:41:00ça n'avançait pas
00:41:01et c'est comme ça
00:41:02que Adolf Hitler
00:41:03lui va arriver
00:41:04en disant
00:41:04bon bah écoutez
00:41:05nous maintenant
00:41:06nous avons été vaincus
00:41:07mais nous sommes
00:41:08une nation souveraine
00:41:09et nous avons le droit
00:41:10à une sécurité
00:41:12que tout le monde
00:41:13que tout pays souverain
00:41:14peut avoir
00:41:15et c'est ça en fait
00:41:16qu'il réclamait au départ
00:41:17il réclamait
00:41:18l'égalité des droits
00:41:19et il disait
00:41:20à la fin
00:41:21quand il voyait
00:41:22que le désarmement
00:41:23ne marchait pas
00:41:24il disait
00:41:24bon bah écoutez
00:41:25désarmer un petit peu
00:41:27et nous on va réarmer
00:41:28pour arriver au même niveau
00:41:29et même ça
00:41:30les vainqueurs
00:41:32notamment la France
00:41:33n'a pas voulu
00:41:34et c'est à ce moment là
00:41:35que Hitler est parti
00:41:36de la conférence
00:41:37du désarmement
00:41:38et a dit
00:41:38on va réarmer
00:41:39ça a été ça
00:41:41mais ce n'était absolument pas
00:41:44pour préparer
00:41:44une guerre
00:41:45d'agression
00:41:46et il y avait vraiment
00:41:47cette volonté
00:41:48juste de dire
00:41:49l'Allemagne
00:41:50doit redevenir
00:41:52une nation
00:41:52souveraine
00:41:53une nation
00:41:54libre et souveraine
00:41:55à égalité
00:41:57avec les autres pays
00:41:57ce n'était pas du tout
00:41:58une envie
00:41:59d'hégémonie
00:42:01et cette ambition
00:42:03disons
00:42:03finalement
00:42:04modeste
00:42:05très modeste
00:42:06au départ
00:42:07elle s'insère aussi
00:42:09dans l'idée
00:42:10d'une harmonie supérieure
00:42:12au-delà
00:42:13de l'égoïsme national
00:42:15j'ai cité ici
00:42:17donc un discours
00:42:17du 10 février 1933
00:42:18puis un autre ensuite
00:42:19qui vont dans ce sens là
00:42:20nous ne vivons
00:42:21ni pour des idées
00:42:22ni pour des théories
00:42:23ni pour des programmes
00:42:24fantaisistes
00:42:24non nous vivons
00:42:25et nous combattons
00:42:26pour le peuple allemand
00:42:27pour la préservation
00:42:28de son existence
00:42:28pour qu'il puisse mener
00:42:30sa propre lutte
00:42:30pour la vie
00:42:31et nous sommes convaincus
00:42:32que c'est là
00:42:32la seule façon
00:42:33de contribuer
00:42:34à ce que les autres
00:42:34se complaisent
00:42:36à tant mettre en avant
00:42:37la paix mondiale
00:42:38cette paix a toujours
00:42:39dépendu de peuples forts
00:42:40qui l'appellent
00:42:41de leurs vœux
00:42:41et la protègent
00:42:42c'est aussi intéressant
00:42:44il n'y a pas trop
00:42:45mais il faut la force
00:42:46aussi pour la paix
00:42:47oui bien sûr
00:42:48on est un silis pacem
00:42:49parabellum
00:42:50comme on disait
00:42:51si tu veux la paix
00:42:51prépare la guerre
00:42:52bon moi je ne sais pas
00:42:53si c'est si vrai que ça
00:42:54mais ça a quand même
00:42:55un certain degré
00:42:57de vérité
00:42:58je veux dire
00:42:59et Hitler avait bien compris
00:43:00que tant que l'Allemagne
00:43:01n'était pas forte
00:43:02elle ne pourrait pas
00:43:04rectifier les erreurs
00:43:06des traités de paix
00:43:07de 1918
00:43:081910, 1920, 1921
00:43:10et il est bien évident
00:43:13que la paix
00:43:14doit être protégée
00:43:15par la force
00:43:15dans cette société
00:43:17qu'on considère
00:43:18comme moderne
00:43:19et donc
00:43:20l'insertion
00:43:21de l'Allemagne
00:43:22nouvelle
00:43:22dans un ensemble
00:43:23qui pourra être
00:43:25lui aussi rénové
00:43:25il dit
00:43:26en commençant
00:43:27par notre peuple
00:43:28nous contribuons
00:43:28à la reconstruction
00:43:29du monde entier
00:43:30dans la mesure
00:43:31où nous resterons
00:43:31ainsi une pierre
00:43:32qui ne peut être retirée
00:43:34de la structure
00:43:34de l'édifice
00:43:35du reste du monde
00:43:35sans risquer l'écroulement
00:43:37oui voilà
00:43:37et c'est ce qu'il disait
00:43:38dans le Mein Kampf
00:43:39il disait bien
00:43:39l'Allemagne
00:43:41sera une puissance mondiale
00:43:42ou ne sera pas
00:43:43il disait
00:43:43une puissance mondiale
00:43:45il disait pas
00:43:46la puissance
00:43:47qui dominera le monde
00:43:48il n'avait absolument
00:43:49aucun but
00:43:52hégémonique
00:43:53il voulait juste
00:43:54au départ
00:43:54réparer
00:43:55les principales injustices
00:43:56de Versailles
00:43:57et des traités
00:43:58de Saint-Germain
00:43:59et de Trianon
00:44:00et dans le discours
00:44:01du 20 mars 1933
00:44:02donc c'est un discours
00:44:03encore des tout débuts
00:44:05du gouvernement
00:44:06il revient sur ce thème
00:44:09avec de manière ironique
00:44:10avec une sorte de preuve
00:44:12par l'absurde
00:44:12mais l'éclatement politique
00:44:15et économique
00:44:16d'un membre essentiel
00:44:17de sa communauté d'état
00:44:18donc l'Allemagne
00:44:19au sein de la communauté internationale
00:44:20n'a pas permis au monde
00:44:21au reste du monde
00:44:22pardon
00:44:22de devenir plus riche
00:44:24ou plus heureux
00:44:25exactement
00:44:25et c'est là qu'il va dire
00:44:27nous on doit reprendre
00:44:28notre place
00:44:29dans le concert des nations
00:44:30et c'est ce qu'il fera
00:44:31et tous ses discours
00:44:32le montrent
00:44:33on est vraiment
00:44:34quand on lit ses discours
00:44:35on voit une autre image
00:44:38d'Adolf Hitler
00:44:38et du national socialisme allemand
00:44:40je veux dire
00:44:41aujourd'hui
00:44:42on nous présente toujours
00:44:43les extraits
00:44:44pendant lesquels
00:44:44il élève la voix
00:44:45on nous présente
00:44:47comme une personne
00:44:48absolument
00:44:49je veux dire
00:44:50irrationnelle
00:44:52mais alors qu'en fait
00:44:54quand on écoute
00:44:55et surtout quand on lit
00:44:56ses discours
00:44:57on s'aperçoit
00:44:57de ce qu'était vraiment
00:44:58le national socialisme
00:44:59et c'est pour ça
00:45:00que j'avais publié
00:45:00une brochure
00:45:00qui s'appelait
00:45:01une autre image
00:45:02d'Hitler et du national socialisme
00:45:04je crois
00:45:04et c'était un recueil
00:45:06de ses premiers discours
00:45:07de ses 4-5 premiers discours
00:45:09mais ce que vous publiez
00:45:11est bien plus important
00:45:12parce que
00:45:13il faut relire ses discours
00:45:15des discours
00:45:16surtout qu'il a
00:45:17qu'il prononce
00:45:18notamment en 35-36-37-38
00:45:21lorsqu'il est au fait
00:45:23de sa puissance
00:45:24et on voit que c'est pas du tout
00:45:25des discours méprisants
00:45:27il appelle la paix
00:45:28il tend la main
00:45:29il va tendre la main
00:45:31à la France
00:45:31pour une véritable réconciliation
00:45:33alors il y a un discours
00:45:34qui est remarquable pour ça
00:45:35c'est celui du 30 janvier 34
00:45:37donc c'est un discours
00:45:38devant le Reichstag
00:45:39donc le Parlement
00:45:40et il évoque
00:45:43sans phare
00:45:44toutes les difficultés
00:45:45de politique étrangère
00:45:46que pouvait rencontrer
00:45:47l'Allemagne
00:45:47donc relation avec la Pologne
00:45:49relation avec la France
00:45:50relation avec
00:45:51alors c'est très intéressant
00:45:53donc ça rappelle aussi
00:45:54des choses que les gens
00:45:55bien informés savent
00:45:55mais que évidemment
00:45:57on s'acharne à faire oublier
00:45:58c'est que les relations
00:45:59au début de l'état
00:46:01national socialiste
00:46:02avec la Pologne
00:46:02étaient excellentes
00:46:03excellentes
00:46:04ils vont signer
00:46:05Göring était invité
00:46:07par des
00:46:08Pilsudski
00:46:09voilà par Pilsudski
00:46:10chaque année
00:46:11parce que c'était
00:46:12deux chasseurs
00:46:12et il y aura un traité
00:46:14de non-agression
00:46:14pour 25 ans
00:46:15si j'ai des bons souvenirs
00:46:16ça doit être 25 ans je crois
00:46:17et c'est après la mort
00:46:18de Pilsudski
00:46:19que les relations
00:46:19se détérioreront
00:46:20oui alors il y aura
00:46:22beaucoup de choses
00:46:22qui vont intervenir
00:46:23voilà
00:46:24après la mort de Pilsudski
00:46:27il y aura le colonel Beck
00:46:28qui n'était pas forcément
00:46:29négatif
00:46:30mais qui était
00:46:31beaucoup plus timoré
00:46:32et puis voilà
00:46:33puis alors après
00:46:34il y aura
00:46:34l'affaire avec
00:46:36les Sudètes
00:46:38l'éclatement
00:46:39de la Tchécoslovaquie
00:46:41de cette entité artificielle
00:46:43qui là fera que
00:46:44l'Angleterre
00:46:45va agir sur la Pologne
00:46:46pour qu'elle devienne
00:46:47très très intransigeante
00:46:48bien sûr
00:46:48alors que la Pologne
00:46:50avait pris son morceau
00:46:51de la Tchécoslovaquie
00:46:52bien sûr
00:46:53elle avait pris
00:46:53notamment
00:46:55le Téchène
00:46:55la Zauzi
00:46:57et tout ça
00:46:58il faut savoir
00:46:58que lors de la crise
00:46:59tchèque
00:47:00en septembre 38
00:47:01octobre 39
00:47:02en septembre 38
00:47:03la Pologne
00:47:04est à 100%
00:47:05avec l'Allemagne
00:47:06et c'est pour ça
00:47:06qu'après la crise
00:47:07tchèque
00:47:07c'est le 25 octobre
00:47:10je crois
00:47:101938
00:47:12Hitler
00:47:14Hitler va demander
00:47:14à son ministre
00:47:15des affaires étrangères
00:47:17Joachim von Ribbentrop
00:47:19de commencer
00:47:20des discussions
00:47:21avec la Pologne
00:47:21pour résoudre
00:47:22le différent
00:47:23germano-polonais
00:47:23parce qu'il dit
00:47:24maintenant qu'on est
00:47:25main dans la main
00:47:26la Pologne ne va pas
00:47:27refuser de discuter
00:47:28et donc les premiers
00:47:30je crois que les premiers
00:47:31entretiens ont eu lieu
00:47:32je crois c'est ça
00:47:33le 25 octobre 1938
00:47:34et là donc flashback
00:47:36on est en 34
00:47:37et donc devant le Reichstag
00:47:38Hitler dit
00:47:40le gouvernement allemand
00:47:41s'est donc réjoui
00:47:41de trouver
00:47:42chez le chef de l'état polonais
00:47:43le maréchal Pilsudski
00:47:44cette même conception généreuse
00:47:46qui a permis
00:47:47de consigner
00:47:48cette reconnaissance mutuelle
00:47:49dans un traité
00:47:49qui offre non seulement
00:47:50les avantages égaux
00:47:51pour les peuples polonais
00:47:53et allemands
00:47:53mais représente également
00:47:54une contribution majeure
00:47:56à la préservation
00:47:57de la paix générale
00:47:57le gouvernement allemand
00:47:59est disposé
00:47:59et prêt à entretenir
00:48:00des relations économiques
00:48:01avec la Pologne
00:48:02dans le cadre de cet accord
00:48:03afin qu'ici aussi
00:48:04une période de coopération
00:48:05fructueuse
00:48:06puisse succéder
00:48:07à celle
00:48:08d'une retenue stérile
00:48:09bon évidemment
00:48:10il y a la part de la diplomatie
00:48:11mais enfin on sait quand même
00:48:12bien sûr
00:48:12qu'il y a toujours une part
00:48:13de diplomatie
00:48:14tout comme dans ses discours
00:48:16c'est le point de vue allemand
00:48:17mais justement
00:48:18aujourd'hui
00:48:18il est important
00:48:19de voir le point de vue allemand
00:48:20le point de vue allemand
00:48:21comment les allemands ont réagi
00:48:23c'est ce que j'explique
00:48:24moi quand je présente
00:48:25mon livre sur la Shoah
00:48:26je dis qu'on ne
00:48:27on ne comprendra jamais
00:48:29comment les allemands
00:48:30ont agi
00:48:31si on ne se met pas
00:48:32à leur place
00:48:32honnêtement
00:48:33et ces discours
00:48:34permettent
00:48:35quoi qu'on en pense
00:48:36de retrouver
00:48:37le point de vue allemand
00:48:38il est évident
00:48:39qu'au départ
00:48:40Hitler
00:48:41voulant ressusciter
00:48:43son pays
00:48:44parce que le pays
00:48:44était mort
00:48:45va tout faire
00:48:47pour s'entendre bien
00:48:48avec ses voisins
00:48:49et ce n'est qu'une fois
00:48:50qu'il sera fort
00:48:51qu'il dira
00:48:51bon ben
00:48:52on va résoudre
00:48:54bon
00:48:54la SAR
00:48:55ce sera assez facile
00:48:56avec le référendum
00:48:58elle va revenir
00:48:59à l'Allemagne
00:48:59mais après
00:48:59on va résoudre
00:49:00le problème de
00:49:01l'Autriche
00:49:02les Sudètes
00:49:03et puis ensuite
00:49:05on va résoudre
00:49:06le problème
00:49:07des Polonais
00:49:09mais il va
00:49:10dans une
00:49:11mais il va toujours
00:49:12avec la Pologne
00:49:14notamment
00:49:15avoir une diplomatie
00:49:17une diplomatie
00:49:18assez je dirais
00:49:19modérée
00:49:19modérée
00:49:21ce qu'on a complètement
00:49:22oublié aujourd'hui
00:49:23et également aussi
00:49:25offre de bons offices
00:49:26à l'égard de la France
00:49:27et alors ce qui est intéressant
00:49:29c'est en ayant
00:49:29en tête
00:49:30cette idée
00:49:31fondamentale
00:49:32que c'est les deux
00:49:33grandes nations européennes
00:49:34et c'est les deux
00:49:35grandes nations
00:49:35qui ont fait
00:49:36les plus grands sacrifices
00:49:37au long de leur histoire
00:49:38dans des guerres
00:49:39fratricides
00:49:40et qu'il faut
00:49:43à un moment donné
00:49:43tourner la page
00:49:44c'est ça
00:49:45c'est ça
00:49:46et il y a eu vraiment
00:49:47des efforts
00:49:48il y a eu des discours
00:49:49de Rudolf Hess
00:49:50il y a eu vraiment
00:49:51des discours
00:49:52d'Adolf Hitler
00:49:53où il va tendre la main
00:49:54à la France
00:49:55il va dire
00:49:55c'est plus la peine
00:49:56maintenant il faut
00:49:58reconstruire
00:49:59il faut réparer l'Europe
00:50:00et il faut s'entendre
00:50:02et il y aura vraiment
00:50:04et du côté français
00:50:05il y aura des gens
00:50:05qui vont comprendre
00:50:06qui vont entendre
00:50:07cet appel
00:50:08notamment Fernand Brinon
00:50:09Montigny
00:50:11il y aura tous ces partisans
00:50:13et même d'ailleurs
00:50:13des gens de gauche
00:50:14des gens comme Paul Faure
00:50:16tout ça
00:50:17qui vont entendre
00:50:19cet appel
00:50:19et qui vont prôner
00:50:20la réconciliation
00:50:21bien sûr
00:50:22hélas
00:50:22ces gens ont été
00:50:25trop divisés
00:50:26dans les moments de crise
00:50:27mais voilà
00:50:28il y a vraiment
00:50:29Hitler n'a cessé
00:50:31de tendre la main
00:50:32à la France
00:50:32et même je dirais
00:50:33en décembre 1940
00:50:36lorsqu'il rend
00:50:36les cendres
00:50:38de l'Aiglon
00:50:39à la France
00:50:40enfin je veux dire
00:50:40il n'a pas cessé
00:50:42suite à la tentative
00:50:44de débarquement
00:50:45alliée à Dunkerque
00:50:47quand les populations
00:50:49se sont bien comportées
00:50:50ont éteint
00:50:51des incendies
00:50:52ont même aidé
00:50:53des allemands
00:50:53qu'il a fait
00:50:54libérer
00:50:56les prisonniers
00:50:58de ces régions
00:50:59enfin il n'a pas cessé
00:51:00de faire
00:51:01de tendre la main
00:51:02à la France
00:51:03et vraiment
00:51:03dans ses discours
00:51:04on le voit
00:51:04on le voit
00:51:05et quand on lui dit
00:51:07quand c'est
00:51:08je crois
00:51:08c'est dans une interview
00:51:09dans Paris Soir
00:51:10et on lui dit
00:51:12mais dans Menkamp
00:51:13vous dites qu'il faut
00:51:14régler son compte
00:51:15à la France
00:51:15il faudrait peut-être
00:51:16que vous rectifiez Menkamp
00:51:17il dit mais moi
00:51:18non je ne suis pas
00:51:18un écrivain
00:51:19je ne vais pas faire
00:51:19une nouvelle édition
00:51:20ma rectification
00:51:21je la porterai
00:51:22dans le grand livre
00:51:23de l'histoire
00:51:23par une réconciliation
00:51:25franco-allemande
00:51:26alors on peut aborder
00:51:28aussi un autre thème
00:51:29qui revient beaucoup
00:51:30parce qu'il y a
00:51:30plusieurs discours
00:51:31dans cette anthologie
00:51:32qui ont été prononcés
00:51:33devant l'organisation
00:51:34féminine
00:51:35du parti national
00:51:36socialiste
00:51:37NS Frauenshaft
00:51:39et alors c'est intéressant
00:51:41on a l'impression
00:51:41d'avoir Adolf Hitler
00:51:42lecteur de Weininger
00:51:43c'est juste
00:51:46de lire quelques passages
00:51:47et vous réagirez
00:51:49alors
00:51:50la femme
00:51:52la femme a toujours
00:51:52respecté
00:51:52l'homme courageux
00:51:53audacieux
00:51:54et déterminé
00:51:55et l'homme
00:51:55a quant à lui
00:51:56toujours admiré
00:51:56et chéri
00:51:57la femme féminine
00:51:58voilà dans la vie
00:52:00deux opposés
00:52:01qui s'attirent
00:52:01et si la chance
00:52:02permet à ces deux
00:52:03personnes de se rencontrer
00:52:04la question de l'égalité
00:52:05ne se pose plus
00:52:06puisque la nature
00:52:07y a déjà répondu
00:52:08il ne s'agit plus
00:52:09d'une égalité en droit
00:52:10mais d'une unité
00:52:11oui on retrouve tout à fait
00:52:13cette conception
00:52:14national-socialiste
00:52:15je veux dire
00:52:16la nature
00:52:16dirige
00:52:18les choses
00:52:19pour leur bien
00:52:20pour leur bonne fin
00:52:22exactement
00:52:23il n'y avait pas
00:52:23d'égalité homme-femme
00:52:25dans le national-socialisme
00:52:26il y avait une complémentarité
00:52:27qui rendait
00:52:29ces discours
00:52:30sur l'égalité
00:52:31complètement obsolète
00:52:31il y a une chose aussi
00:52:33je le dis en passant
00:52:35après avoir lu
00:52:37les 150 pages environ
00:52:41de ces discours
00:52:41c'est que
00:52:42ce n'est pas
00:52:43ce n'est pas
00:52:44des discours fleuves
00:52:45il y a un sens
00:52:45de la brièveté
00:52:46de la concision
00:52:47de la synthèse
00:52:48que je trouve
00:52:49remarquable
00:52:51oui oui
00:52:52il avait une pensée
00:52:53très claire
00:52:54très très claire
00:52:55très
00:52:55oui
00:52:56ce n'était pas du tout
00:52:57un idéologue fumeux
00:52:58Hitler n'était pas du tout
00:52:59un idéologue fumeux
00:53:00quand il s'adresse
00:53:01aux paysans
00:53:02il parle des paysans
00:53:04quand il s'adresse
00:53:04à des militaires
00:53:05il parle à des militaires
00:53:06aux ouvriers
00:53:07à des ouvriers
00:53:07aux femmes
00:53:08il s'adresse aux femmes
00:53:09etc
00:53:09bien sûr
00:53:09c'était un homme
00:53:10on le voit
00:53:11qu'il était ancré
00:53:12dans le réel
00:53:13ancré dans le réel
00:53:14il n'y avait pas de
00:53:15et d'ailleurs je rappelle
00:53:16que lorsqu'à la fin de la guerre
00:53:18on interroge
00:53:18Joachim Friedrich
00:53:20en lui disant
00:53:20mais qui était
00:53:21le théoricien
00:53:23du parti national-socialiste
00:53:24c'était Rosenberg
00:53:25non c'était lui
00:53:26qui avait écrit
00:53:27et Ribrich
00:53:29répond
00:53:29bon moi j'en ai parlé
00:53:30avec Hitler
00:53:31il m'a dit
00:53:31qu'il avait rien compris
00:53:32à ce livre là
00:53:32donc Hitler avait
00:53:34je dirais pas un mépris
00:53:36mais avait
00:53:37n'attaché
00:53:38aucune importance
00:53:39à ses grands
00:53:40développements
00:53:41philosophiques
00:53:41c'était un homme
00:53:42du réel
00:53:43et ça se voit
00:53:44dans ses discours
00:53:45il s'informait
00:53:47énormément
00:53:48des choses
00:53:50il dormait très peu
00:53:51il faut lire
00:53:52il faut lire
00:53:54les témoignages
00:53:54de ses secrétaires
00:53:56il dormait très peu
00:53:57il s'informait beaucoup
00:53:58il était capable
00:53:59de parler aux gens
00:54:01de leurs problèmes
00:54:02et c'est ce qu'ont fait
00:54:03les nationaux-socialistes
00:54:04ils se sont
00:54:05attelés
00:54:06aux problèmes des gens
00:54:07ils ont mis le peuple
00:54:08au centre de tout
00:54:09il évoque aussi
00:54:11dans ses discours
00:54:12auprès des femmes
00:54:13les débuts
00:54:14des discours féministes
00:54:15qui le combat
00:54:17et qui ont déjà eu cours
00:54:19en Allemagne
00:54:19dans les années 20
00:54:20certainement
00:54:20sous Weimar
00:54:21et alors il donne
00:54:22cet exemple là
00:54:23c'est un discours
00:54:24de 1935
00:54:2613 septembre 1935
00:54:28des bataillons de femmes
00:54:30sont aujourd'hui créés
00:54:31dans les pays marxistes
00:54:32il n'y a qu'une réponse
00:54:34à donner
00:54:34cela n'arrivera
00:54:35jamais chez nous
00:54:36il y a certaines choses
00:54:37que l'homme doit accomplir
00:54:38et qu'il doit accomplir seul
00:54:39j'aurais honte
00:54:40d'être un homme allemand
00:54:42si en temps de guerre
00:54:42une seule femme
00:54:43était amenée
00:54:43à aller au front
00:54:44la femme a son propre
00:54:45combat à mener
00:54:46elle mène son combat
00:54:47pour la nation
00:54:47à chaque fois
00:54:48qu'elle lui offre un enfant
00:54:49l'homme défend le peuple
00:54:51tout comme la femme
00:54:51défend la famille
00:54:52etc etc etc
00:54:53et puis là
00:54:54on arrive sur
00:54:55les énoncés
00:54:56très brefs
00:54:56et très synthétiques
00:54:57et très claires
00:54:58que j'ai lu tout à l'heure
00:55:01et là à nouveau
00:55:02un petit peu de Weininger
00:55:04l'homme et la femme
00:55:04représentent deux caractères
00:55:05tout à fait distincts
00:55:06chez l'homme
00:55:06la raison prédomine
00:55:07chez la femme
00:55:08c'est le sentiment
00:55:08plus stable
00:55:09qui prédomine
00:55:10c'est pas pour
00:55:10d'ailleurs dénigrer
00:55:13le sentiment
00:55:13il n'a jamais dénigré
00:55:14le sentiment
00:55:15bien sûr que non
00:55:16il dit même au contraire
00:55:17que ça peut être plus fiable
00:55:19que l'intelligence
00:55:20surtout dans ce qu'elle
00:55:20est peu éclairée
00:55:21tout à fait
00:55:23il avait une grande confiance
00:55:24dans la femme
00:55:25dont toutes ses images
00:55:27et même ces gens
00:55:29qui sont victimes
00:55:29de notre propagande
00:55:30dans nos milieux
00:55:31méprisent les femmes
00:55:33et etc
00:55:33ne sont pas du tout
00:55:34en accord avec la doctrine
00:55:36hitlérienne
00:55:36pas du tout
00:55:37pas du tout
00:55:38la femme avait une place
00:55:41l'homme avait une place
00:55:42et c'était des complémentarités
00:55:46mais il n'y avait pas de mépris
00:55:47il n'y avait pas de supériorité
00:55:50de l'un sur l'autre
00:55:51mais il y avait une complémentarité
00:55:53peut-être encore un sujet
00:55:54celui de l'art
00:55:56alors il n'est pas représenté
00:55:58de manière massive
00:55:59dans ses discours
00:56:00mais il est évoqué
00:56:00dans un des discours
00:56:02je crois que c'est
00:56:02un des derniers
00:56:03c'est le discours de 1937
00:56:067 septembre 1937
00:56:08donc il aborde différents thèmes
00:56:10et parmi eux
00:56:12la question de l'art moderne
00:56:13je le trouve intéressant
00:56:14donc je vais lire un extrait
00:56:17moins de 5% des sous-produits
00:56:20de notre prétendu art moderne
00:56:22auraient dû parvenir
00:56:23à se faire une place
00:56:24au sein du patrimoine artistique
00:56:25du peuple allemand
00:56:26mais ils ont été imposés
00:56:27à l'opinion publique
00:56:28par une propagande
00:56:29tout à fait étrangère
00:56:30à l'art lui-même
00:56:31motivée en revanche
00:56:32par une certaine vision du monde
00:56:33et par des paramètres politiques
00:56:35de même nature
00:56:36la version profonde
00:56:38de l'opinion publique
00:56:40envers l'enrichissement
00:56:41de son art
00:56:41par de tels produits
00:56:42devient évidente
00:56:43à l'écoute
00:56:44des impressions
00:56:45des visiteurs
00:56:45de l'exposition
00:56:46d'art dégénéré
00:56:47de Munich
00:56:48une propagande culturelle
00:56:50habile
00:56:51oui
00:56:52même rusée
00:56:53est néanmoins
00:56:54parvenue à convaincre
00:56:55ces soi-disant
00:56:56administrateurs artistiques
00:56:57à défaut des personnes
00:56:58saines d'esprit
00:56:59de fourguer
00:57:00ces pitoyables sous-produits
00:57:01à nos galeries
00:57:02pour les imposer
00:57:03in fine
00:57:04au peuple allemand
00:57:05il glose encore
00:57:08ceci
00:57:09de manière assez
00:57:10enfin faisant un petit
00:57:12rappel historique
00:57:13le chemin qui mène
00:57:14de l'oeuvre saine
00:57:14et sérieuse
00:57:15de nos bons vieux
00:57:16maîtres allemands
00:57:16je pense qu'il doit penser
00:57:19à Dürer
00:57:19à Holbein
00:57:21aux grands anciens
00:57:22aux maîtres anciens
00:57:24donc des bons vieux
00:57:26maîtres allemands
00:57:27aux grands peintres
00:57:27des 17ème
00:57:2818ème
00:57:2919ème siècle
00:57:29étaient certainement
00:57:30plus difficiles
00:57:31que celui
00:57:31qui mène
00:57:32d'une oeuvre
00:57:32dans la moyenne
00:57:34de l'art
00:57:34du 19ème siècle
00:57:35au gribouillage
00:57:36primitif
00:57:37de nos artistes
00:57:38soi-disant modernes
00:57:39dont les produits
00:57:39n'attirent le peu
00:57:40d'attention
00:57:40qu'ils reçoivent
00:57:41que par leur retard
00:57:42de quelques milliers
00:57:43d'années
00:57:43sur l'époque
00:57:44contemporaine
00:57:44nous devons
00:57:45cette régression
00:57:46ignominieuse
00:57:47à nos hommes
00:57:47de lettres
00:57:48par l'abus
00:57:49du terme
00:57:49kitsch
00:57:50pour décrire
00:57:51une réalisation
00:57:52moyenne
00:57:52décente
00:57:53et bien intentionnée
00:57:54ils sont parvenus
00:57:55à créer
00:57:55ces aberrations
00:57:56exaltées
00:57:57alors ça
00:57:58il faut commenter
00:57:59parce que là
00:57:59il va vite
00:58:00et je ne sais pas
00:58:00forcément
00:58:01si les lecteurs
00:58:01voient
00:58:02ce qu'il y a
00:58:03derrière
00:58:04chacune
00:58:04de ces
00:58:04expressions
00:58:06par exemple
00:58:08l'abus du terme
00:58:09kitsch
00:58:09les réalisations
00:58:10moyennes
00:58:10décente
00:58:11et bien intentionnées
00:58:12d'un côté
00:58:12et puis de l'autre côté
00:58:13les aberrations
00:58:14de l'art contemporain
00:58:17oui
00:58:18là dessus
00:58:20il y a beaucoup
00:58:21de discours
00:58:23ou d'écrits
00:58:24de Goebbels
00:58:25qui racontent bien
00:58:25justement
00:58:26la notion
00:58:27de l'art
00:58:27et en effet
00:58:28je ne sais pas
00:58:31s'il y aurait
00:58:31beaucoup de choses
00:58:32à rajouter
00:58:32par rapport
00:58:33à leur discours
00:58:33quand on voit
00:58:34ce qui se passe
00:58:34aujourd'hui
00:58:35je veux dire
00:58:37on arrive
00:58:37dans des aberrations
00:58:38et le pire
00:58:40c'est que
00:58:40on le sait
00:58:41regardez par exemple
00:58:42le sketch
00:58:43des inconnus
00:58:44sur l'art moderne
00:58:45je veux dire
00:58:45il est extraordinaire
00:58:46mais ces sketchs
00:58:48en fait
00:58:48pour moi
00:58:49ces gens
00:58:50comme les inconnus
00:58:50comme d'autres
00:58:51sont comme
00:58:51les bouffons du roi
00:58:52ils révèlent
00:58:53sur le mode du rire
00:58:54ce que tout le monde sait
00:58:55et en effet
00:58:58en Allemagne
00:58:58il y a eu vraiment
00:58:59un effort
00:58:59de renouvellement
00:59:00de l'art
00:59:01du cinéma
00:59:02etc
00:59:03avec
00:59:04on a chassé
00:59:05l'art dégénéré
00:59:06parce qu'on y voyait
00:59:08un symptôme
00:59:09de corruption
00:59:09oui
00:59:10il savait très bien
00:59:12que le peuple
00:59:12ne suivait pas cela
00:59:14mais
00:59:14c'était
00:59:16donc il disait
00:59:16c'est inutile
00:59:17l'art sera pour le peuple
00:59:18puisque le peuple
00:59:19est centre de tout
00:59:20et c'est vrai
00:59:21qu'il y avait
00:59:22il y avait
00:59:23une volonté
00:59:25d'arriver
00:59:25à un art
00:59:26populaire
00:59:27mais un art
00:59:28justement
00:59:28qui élevait
00:59:30l'esprit du peuple
00:59:31et qui ne le rabaissait pas
00:59:32comme ses gribouillages
00:59:34alors parfois
00:59:35dans certains domaines
00:59:36je pense à la musique
00:59:36ça a mené quand même
00:59:37à des petits
00:59:38cafouillages
00:59:39je pense au cas
00:59:40du compositeur russe
00:59:42Igor Stravinsky
00:59:42qui avait quitté
00:59:43la Russie
00:59:44qui vivait
00:59:44dans le monde
00:59:47disons non communiste
00:59:48et Igor Stravinsky
00:59:49avait tout à fait
00:59:50à coeur d'être invité
00:59:51en Allemagne
00:59:51et ça n'a pas toujours
00:59:53été simple
00:59:54puisque partie de ses oeuvres
00:59:56étaient considérées
00:59:56comme des grandes oeuvres
00:59:57dignes d'être jouées
00:59:59puis d'autres
00:59:59étaient
01:00:00à la limite
01:00:02mais bon
01:00:02il a tout fait
01:00:03pour se faire inviter
01:00:04et ça a fonctionné
01:00:05puisque je crois
01:00:06qu'il existe même
01:00:07un témoignage de cela
01:00:08sonore
01:00:08puisqu'il y a un enregistrement
01:00:09fait par Igor Stravinsky
01:00:10lui-même
01:00:11à la tête de la Philharmonie de Berlin
01:00:12de toute façon
01:00:13il faut savoir
01:00:13que dans une révolution
01:00:14il y a toujours
01:00:15des excès
01:00:16le national socialisme
01:00:18est quand même
01:00:19une doctrine humaine
01:00:20justement
01:00:20c'est pas une doctrine
01:00:21inhumaine
01:00:22et donc
01:00:23elle mène
01:00:24il y a eu
01:00:24des excès
01:00:26même
01:00:26il y a des
01:00:28ils ont
01:00:30il y a eu
01:00:31des excès
01:00:31dans les sciences
01:00:32qu'ils appelaient
01:00:32des sciences dégénérées
01:00:34en fait
01:00:34qui n'étaient pas dégénérées
01:00:35il y a eu
01:00:36des excès
01:00:38mais justement
01:00:38il ne faut pas
01:00:40se cacher
01:00:40là-dessus
01:00:41chaque révolution
01:00:45amène toujours
01:00:46des excès
01:00:47donc il n'y a plus
01:00:48d'en avoir
01:00:48oui
01:00:48mais ce n'est pas
01:00:50ce qui
01:00:50il ne faut pas
01:00:52ce que j'appelle
01:00:53à foire
01:00:53l'effet de loupe
01:00:54c'est-à-dire
01:00:55ne regarder que les excès
01:00:56pour
01:00:56comme on dit
01:00:57j'ai été bébé
01:00:58avec l'eau du bar
01:00:58non non
01:00:59le national socialisme
01:01:01a été
01:01:01je veux dire
01:01:02une grande oeuvre
01:01:03de rédemption
01:01:03du peuple allemand
01:01:04et
01:01:05ses discours
01:01:07moi ce livre
01:01:08je le conseille
01:01:08parce que ça
01:01:09je veux dire
01:01:12les discours d'Adolf Hitler
01:01:14sont vraiment
01:01:15inclus dans l'histoire allemande
01:01:17et surtout
01:01:18qu'il a mis en pratique
01:01:19il a mis en pratique
01:01:21dans une grande majorité
01:01:22ce qu'il prônait
01:01:24dans ses discours
01:01:24donc c'est vraiment
01:01:25un livre important
01:01:26c'est vraiment un livre
01:01:26à lire
01:01:27pour vous paraphraser
01:01:29je vais citer
01:01:29un des
01:01:30le meilleur humoriste
01:01:32de France
01:01:32qui a dit
01:01:33dans un sketch
01:01:33il y a une dizaine d'années
01:01:34il y a eu un rêve allemand
01:01:35oui
01:01:37il y a eu un rêve allemand
01:01:38mais même
01:01:38par exemple
01:01:39le juif Proctor
01:01:42qui a écrit
01:01:44la guerre des nazis
01:01:45contre le cancer
01:01:45c'est un livre extraordinaire
01:01:48extraordinaire
01:01:49où il montre
01:01:50et il dit bien
01:01:51que justement
01:01:52qu'au départ
01:01:53le projet national socialiste
01:01:54était parfaitement crédible
01:01:56il le dit
01:01:56il le dit
01:01:58il dit qu'il y avait
01:01:58des réalisations extraordinaires
01:02:00et que c'était crédible
01:02:01alors bon
01:02:01naturellement après
01:02:02il dit que ça a mené
01:02:04là bon
01:02:05je n'insiste pas
01:02:06c'est pas le sujet aujourd'hui
01:02:07mais il y a eu un rêve allemand
01:02:09et je vous rappelle
01:02:11que lorsque
01:02:11un des
01:02:12un historien britannique
01:02:14a demandé
01:02:15à un ancien proche
01:02:17de Goebbels
01:02:17si vous aviez
01:02:19un seul mot
01:02:19pour désigner
01:02:20le troisième rage
01:02:22qu'est-ce que vous diriez
01:02:23et le gars a réfléchi un peu
01:02:24il raconte
01:02:25il dit
01:02:26j'aurais qu'un mot
01:02:26paradis
01:02:27il y a eu un rêve
01:02:29un rêve allemand
01:02:30oui
01:02:30chers auditeurs
01:02:31merci de nous avoir écoutés
01:02:32vous pouvez retrouver
01:02:33l'anthologie des discours
01:02:34d'Adolf Hitler
01:02:35167 pages
01:02:36pour 15 euros
01:02:37aux éditions Contre-Culture
01:02:38distinguez-vous
01:02:39en arborant dans votre bibliothèque
01:02:40cette rareté
01:02:41tout le monde à Mein Kampf
01:02:43ou presque
01:02:43mais bien peu ont encore
01:02:45et surtout
01:02:46ont lu
01:02:47ces discours
01:02:48nous remercions vivement
01:02:49Vincent Reynoir
01:02:50et c'est moi qui vous remercie
01:02:51de m'avoir invité
01:02:52enfin
01:02:53si vous voulez
01:02:54soutenir le travail
01:02:55de résistance
01:02:56et de réinformation
01:02:57que nous faisons
01:02:58vous pouvez contribuer
01:02:59au financement participatif
01:03:00merci de votre attention
01:03:02et à bientôt
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