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  • il y a 7 semaines
Selon un sondage Elabe pour BFMTV, près de deux tiers des Français qualifient de "juste" l'exécution provisoire, qui envoie l'ancien président de la République malgré son appel.

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Transcription
00:00Je crois que le gros souci avec ce qui s'est passé,
00:04ce n'est pas, pour M. Sarkozy, une question de probité, d'honnêteté.
00:07Vous savez, finalement, tous les partis ont eu la main prise dans la confiture
00:11et là, on n'est pas dans un pot de vin avec un promoteur immobilier.
00:15C'était déterminé par le tribunal, c'est un crime contre la nation.
00:18Le grand sujet, c'est que M. Sarkozy envoie, à valise, autorise
00:22ses deux lieutenants, M. Hortefeux et Guéant,
00:25à aller rencontrer M. Senoufi, qui est un terroriste,
00:29condamné à perpétuité pour avoir répandu du sang français.
00:33Et je dis là, c'est très grave, oui c'est un crime contre la nation,
00:37il a trahi la patrie en faisant ça.
00:39Sauf que le tribunal ne dit pas que Nicolas Sarkozy savait
00:44que ses deux collaborateurs partaient en Libye.
00:47Il dit qu'il a valise et qu'il autorise.
00:49Il le dit bien.
00:49Non, non, il a valise et autorise.
00:52Donc, vous savez, M. Tréa, je suis presque blessé que la droite,
00:59que je respecte que la droite, dans un cas qui est celui-là.
01:04On parle de 58 Français qui ont été abattus dans un vol d'EC-10.
01:11On a un terroriste, M. Senoufi, beau-frère de M. Kadhafi,
01:16responsable des services secrets libyens,
01:18qui est condamné sur le sol français, condamné à perpétuité pour cet adhantat du DC-10.
01:24Et on a derrière M. Sarkozy, ministre de l'Intérieur, M. Hortofeu, M. Guéant,
01:30qui vont discrètement rencontrer M. Senoufi,
01:33sans que ça soit missionné par le président de la République à l'époque, Jacques Chirac,
01:37ou que ça soit par le Quai d'Orsay.
01:38– Oui, c'est une trahison de la nation.
01:40– D'abord, Yves, après, il faut qu'on avance.
01:42– Non, non, ce n'est pas le cas de Nicolas Sarkozy.
01:44Encore une fois, elle dit très bien, le jugement dit très bien,
01:47que Nicolas Sarkozy a été…
01:49– Avalise, autorise.
01:51– Non, non, non, n'a pas été suffisamment bienveillant.
01:57– Il ne faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour les canards sauvages.
02:02D'accord ?
02:03On a là, ces deux lieutenants, l'un qui va devenir secrétaire général de l'Elysée,
02:08qui est son directeur de cabinet.
02:10On a son porte-flingue, M. Hortofeu, qui tous deux,
02:13pour quelle raison, vont rencontrer M. Senoufi, terroriste,
02:17terroriste, condamné à la pépertité sur le sol français.
02:21Vous savez le moment le plus terrible du procès ?
02:23C'est quand les familles des victimes sont venues à l'audience
02:24et qu'elles ont dit, regardez-moi droit dans les yeux,
02:28M. Hortofeu, M. Guéant, M. Sarkozy,
02:30parce que c'est le sang de mon frère, c'est le sang de ma sœur,
02:35c'est le sang de mes parents qui a coulé à ce moment-là.
02:37Et si ça avait été les vôtres qui avaient été dans cet avion-là,
02:41est-ce que vous sauriez aller négocier en cachette avec M. Senoufi ?
02:46Non, non, je vous dis, c'est une grave trahison,
02:50même pas seulement de la nation, mais de victimes, des victimes.
02:53Vous imaginez qu'on aille discuter en cachette avec les assassins du Bataclan ?
02:59C'est ça qui s'est produit et ça s'est produit par des dirigeants de la politique française.
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