Cliff Richard, l’équivalent outre-manche d’Elvis Presley son idole, a été une star majeure du rock n’roll Britannique, ou il est resté très populaire ainsi qu’en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Japon. En France, quantité de ses chansons ont été adaptées par des vedettes, de Johnny Hallyday à Claude François en passant par Les Chats Sauvages, Les Chaussettes Noires, Les Pirates, Les Vautours, Vic Laurens j’en passe et des moins bons. Son succès est inséparable de celui de son groupe d’accompagnateur, les Shadows. Par contre, il n'a jamais pu percer aux États-Unis, où il n'a accédé qu'à deux reprises au Top ten. En 1998, il avait vendu 250 millions de disques dans le monde. Harry Rodger Webb est né le 14 octobre 1940 à Lucknow en Inde, alors colonie britannique. A seize ans, son père lui offre sa première guitare. Il fonde son premier groupe, les Quintones, puis il chante dans le Teague Skiffle Group, et se joint enfin à un ensemble de rock appelé les Drifters. C'est à cette époque qu’il change de prénom pour prendre celui de Cliff. Enfin il prend en 1958 le patronyme de « Richard », en hommage à Little Richard. Et c'est en tant que « Cliff Richard and the Drifters » que le groupe enregistre chez Columbia son premier single. Le disque sort le 29 août 1958 et grimpe à la deuxième place des Charts, c'est le début de la gloire. Puis, en juillet 1959 le 45 tours « Living Doll » devient N° 1 du hit-parade Anglais et marque sa consécration. C’est à cette époque que la composition des Drifters est changée, il rassemble désormais Hank Marvin, Bruce Welch, Jet Harris, Tony Meehan et devient The Shadows. Entre 1958 à 1963 Cliff Richard et les Shadows dominent outrageusement les charts britanniques. Leur son est renommé pour sa qualité exceptionnelle pour l'époque. Ils se recentrent sur un style plus pop, moins brutal, mais générateur de ventes massives. Cliff poursuit parallèlement une carrière solo en participant, entre autres, en 1968 au grand prix Eurovision de la chanson. Comme dira John Lennon, « avant Cliff Richard & les Shadows, il n'y avait rien d'écoutable dans la musique anglaise ».
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