✨ Rêveur, ambitieux et déterminé, Jibril incarne l’espoir d’une jeunesse ivoirienne qui refuse d’abandonner. Malgré les obstacles et les coups durs de la vie, il garde le cap, porté par une grande vision pour l’avenir.
🚀 Son commerce, qu’il bâtit avec passion et courage, connaît aujourd’hui des difficultés. Mais loin de se décourager, Djibril Touré lève la voix et interpelle les autorités : il appelle à un soutien, un financement, pour donner un nouvel élan à son projet.
🤝 Au-delà de son histoire personnelle, c’est tout un symbole : celui d’une jeunesse créative et travailleuse qui veut contribuer à la vision du chef de l’État, faire de la jeunesse la véritable force de l’économie ivoirienne.
Un témoignage inspirant qui mérite d’être entendu. 🎥
00:00Mon projet c'est de créer 500 emplois dans tout le pays, donc 40 emplois dans le distrit d'Abidjan.
00:10À Abidjan, comme beaucoup de jeunes Ivoiriens, Jibril Touré a rêvé d'un avenir meilleur en s'accrochant d'abord à sa passion, le football.
00:20Mais une blessure stoppe tout. Pas question d'abandonner, il se tourne vers l'entrepreneuriat.
00:26J'ai fait des études jusqu'en terminale et après le bac, j'ai opté pour le football, je suis allé jouer en Europe, même dans certains pays aussi d'Asie.
00:37En 2006, je suis rentré au pays et j'avais une blessure. Et puis étant malade aussi, je n'ai pas pu continuer.
00:44Moi j'ai joué un peu dans les championnats ici, mais je n'ai pas pu continuer. J'ai décidé de me lancer dans l'entrepreneuriat.
00:52C'est comme ça, j'ai commencé à faire venir le produit de GB Pharma jusqu'à ce que je le représente officiellement en 2018.
01:01Représentant d'une entreprise pharmaceutique, il élargit son activité. Le succès est là. Jusqu'au jour où un gros client étranger le lâche.
01:11Résultat, finance à terre.
01:13Il y a un client d'un pays étranger qui fait une grosse commande et il n'a pas respecté ses engagements. Donc ça a joué sur moi. Il y a eu aussi la COVID. Donc après, je me suis retrouvé un peu désabusé financièrement.
01:26Faute de moyens, impossible pour Djibril d'assurer la continuité. Pour rebondir, il frappe à la porte du ministère de la jeunesse. Mais l'aide proposée est bien en dessous de ses besoins.
01:39Touré décline. Pour lui, pas question d'improviser avec un financement insuffisant.
01:44J'ai un ami qui m'a conseillé de voir le ministère de la jeunesse. Il a dit l'agence d'emploi jeune. C'est comme ça que j'ai contacté l'emploi jeune.
01:59Et ils m'ont donné la procédure à ceux. Quelques mois après, j'ai reçu un appel du ministère. Ils me proposaient un montant qui ne correspondait pas à mes besoins, à mes attentes.
02:10Donc, il ne fallait pas prendre l'argent et puis ça ne peut pas te servir. Vu qu'on avait besoin de payer un véhicule, ce type-là, et puis maquiller un peu aux couleurs du produit.
02:20Et puis commencer à livrer un peu partout à Abidjan et même à l'intérieur du pays.
02:25C'est comme ça que j'ai décidé de décliner l'offre. Vu que je ne voulais pas faire un peu de l'improvisation.
02:33Parce qu'en entrepreneur, ça ne marche pas. Soit c'est ça, soit ce n'est pas ça. Mais on ne prend pas l'argent et puis improviser après.
02:40Ses clients apprécient ses produits, mais regrettent une chose, l'irrégularité des livraisons.
02:47Comme Touré, des milliers de jeunes Ivoiriens portent des projets ambitieux. Mais sans financement adapté, beaucoup restent à l'arrêt.
03:16Touré, lui, espère toujours un coup de pouce de l'État pour transformer son rêve en réalité.
03:24Mon projet, c'est de créer 500 emplois dans tout le pays. Donc 40 emplois dans le district d'Abidjan et 40 emplois dans chaque capitale de région.
03:38Yamsoukro, par exemple, va habiter 40 jeunes qui vont travailler pour la structure.
03:44Les 40 jeunes vont s'occuper de Yamsoukro et de toutes les villes environnantes.
03:47Et Boaké, par exemple, de Boaké jusqu'à Kourougo, Saint-Pédro et Ganyouac, toutes les grandes villes.
03:55Donc j'appelle le ministre de m'aider afin qu'on puisse offrir le meilleur à la jeunesse.
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