- il y a 1 jour
Vendredi 11 juillet 2025, retrouvez Yves Roethinger (Expert comptable - Commissaire aux comptes, SECAL), Michel Seybel (CGP, RHETORES), Fabrice Cousté (Journaliste, B SMART) et Christophe Mohr (Expert comptable - commissaire aux comptes, SECAL) dans L'EFFET PATRIMOINE, une émission présentée par Fabrice Cousté.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Bonjour, bienvenue à tous, bienvenue dans l'effet patrimoine spécial expert-comptable.
00:13Alors pourquoi parler des experts-comptables dans l'effet patrimoine ?
00:16Et bien tout simplement parce que les lignes sont en train de bouger.
00:19Longtemps cantonnés à son rôle fiscal, l'expert-comptable devient un acteur stratégique du Conseil patrimonial
00:24aux côtés des CGP. Transmission, structuration, gouvernance familiale, anticipation des sessions.
00:32Et bien les entrepreneurs attendent désormais d'avoir un accompagnement global transversal à 360 degrés.
00:39Alors est-ce le début d'un partenariat gagnant-gagnant ? Réponse tout de suite dans l'effet patrimoine.
00:45L'effet patrimoine spécial expert-comptable place aux experts dans un contexte marqué par la complexité fiscale,
00:57la transformation numérique et de nouvelles attentes clients.
01:01Comment les professionnels s'adaptent-ils ? Comment évoluent-ils au niveau de leur mission, au niveau de leur relation ?
01:06Autant de questions que nous allons poser à nos experts. Je suis ravi d'accueillir Michel Sébel. Bonjour Michel.
01:10Bonjour.
01:11Vous êtes conseiller en gestion patrimoine et associé Réthoras. Bienvenue à vous.
01:15A vos côtés, deux experts comptables. Christophe More, bonjour.
01:18Bonjour.
01:18Vous êtes expert comptable et commissaire au compte.
01:21Et Yves Rettinger. Bonjour Yves.
01:23Bonjour.
01:23Également expert comptable et commissaire au compte.
01:26Messieurs, je démarre avec vous. Tiens Christophe, aujourd'hui comment vous accompagnez vos clients
01:31quand ils vous parlent par exemple de gestion patrimoniale ? Est-ce qu'on les renvoie à des conseillers en gestion patrimoine ?
01:36Est-ce qu'on a déjà des réponses au niveau de l'expertise comptable ?
01:39En général, on a quand même déjà des réponses à leur apporter. Ça dépendra un peu du niveau de complexité de l'accompagnement.
01:46Avant tout, moi je trouve que l'accompagnement des dirigeants, ce n'est pas seulement un accompagnement financier.
01:52C'est aussi un accompagnement humain. Donc on a toute notre place dans cet accompagnement.
01:57Et en tant qu'expert comptable, on a déjà une bonne connaissance d'un certain nombre de sujets.
02:02Mais c'est très important de s'appuyer sur des partenaires. Et les conseillers en gestion de patrimoine en font partie, bien entendu.
02:09Bien sûr. Yves, ça arrive que vous soyez le référent. On dit souvent le médecin de famille au niveau du patrimoine.
02:16Alors c'est ce que disent les CGP, mais l'expert comptable, il peut dire ça souvent.
02:19Peut-être le chef d'entreprise, il a son expert comptable comme référent.
02:23Alors j'y souscris totalement. Je suis fils de médecin généraliste.
02:27Oui.
02:27Donc quand j'ai embrassé cette profession, c'est effectivement pour être le conseil de chef d'entreprise.
02:33Nous les accompagnons. C'est une spécificité de notre profession, souvent pendant des décennies.
02:40Donc se créent des liens privilégiés qui sont issus de la récurrence de notre mission.
02:45Chaque année, pour le moins, on leur présente une déclaration fiscale ou un bilan.
02:48On les accompagne tout au long de l'année.
02:50Et en fait, comme un généraliste, on est sollicité à tout bout de champ.
02:54Mais comme un généraliste, on a aussi nos limites de compétences.
02:57Et quand il s'agit de moments privilégiés, importants d'un chef d'entreprise,
03:02une session, un rachat d'entreprise, une transmission à ses enfants,
03:07on a les limites de nos compétences.
03:09Il faut aller chercher un partenariat vivant, sensible,
03:15qui permette d'accompagner le dirigeant dans toutes ses demandes.
03:18D'autant que, vous le rappelez, on ne vend pas plusieurs entreprises.
03:23Il y a des multis entrepreneurs, mais souvent, c'est quand même l'oeuvre d'une vie,
03:26cette session, il ne faut pas la rater.
03:28Très régulièrement, c'est le cas.
03:30Ça peut arriver qu'il y ait des success stories avec vente,
03:33on recommence à zéro et on revendra.
03:35Mais dans ma carrière, j'en ai connu essentiellement l'affaire de ma vie.
03:40Très bien.
03:42Michel Seibel, vous qui êtes conseiller en gestion de patrimoine associé à Réthores,
03:46là, quel est votre rôle, vous, avec les experts comptables ?
03:49Comment vous les considérez ?
03:51Ce sont des apporteurs d'affaires, des partenaires de business ?
03:54Ils sont à la fois apporteurs et partenaires.
03:57Ça fait plus de 25 ans que je travaille avec eux, en bonne intelligence,
04:02chacun apportant ses compétences pour un accompagnement, comme vous l'expliquiez,
04:06qui est extrêmement transversal et bienveillant,
04:10pour accompagner nos clients dans la réflexion de leur mode de détention,
04:13de leurs actifs, pour une meilleure optimisation fiscale, juridique et financière.
04:16Oui. Et vos clients, ils sont déjà souvent équipés en experts comptables,
04:20dès lors qu'on a une entreprise, voire même peut-être qu'on peut s'occuper aussi de sa fiscalité.
04:25Ils sont déjà équipés, entre guillemets ?
04:27Oui, ils sont équipés naturellement avec leurs experts comptables,
04:30mais pas nécessairement dans l'optimisation fiscale et juridique,
04:35comme on l'entend dans une logique de famille office.
04:37Et c'est là que nous, on apporte nos compétences spécifiques
04:40d'optimisation patrimoniale sur long terme pour nos clients,
04:46entrepreneurs et qui ont des gros patrimoniales.
04:49Justement, quels sont les services indispensables qu'il leur faut aujourd'hui
04:53pour répondre à leurs attentes, notamment les entrepreneurs
04:55ou les grosses familles, justement, qui ont peut-être des problématiques un peu différentes ?
04:59Mais en fait, je pense qu'il faut y avoir une veille fiscale, juridique, permanente,
05:05pour optimiser la réflexion patrimoniale des actifs à la fois professionnels et privés de nos clients,
05:11pour permettre une transmission la plus optimisée au profit de leurs enfants et de leurs héritiers,
05:18pour optimiser les transmissions d'entreprises, pour avoir une pérennité aussi des entreprises familiales,
05:25qui sont souvent des acteurs importants économiques dans les régions où on travaille.
05:30Il y a une vraie mission à la fois sociétale, financière et économique.
05:36Oui, Christophe, vous avez justement introduit, en insistant sur l'humain,
05:40c'est vrai que c'est cette qualité, le médecin de famille, mais pour le patrimoine.
05:46Aujourd'hui, quelles sont les préoccupations majeures de vos clients ?
05:50Ou dans quel moment charnière ils viennent vous voir particulièrement ?
05:53Justement, pour toutes les opérations de transmission,
05:58parce qu'on accompagne quand même pas mal de sociétés familiales encore,
06:00où il y a vraiment un enjeu qui se situe autour d'une société qui existe,
06:05qui est le prolongement de la personne qui l'a créée,
06:07ou potentiellement même déjà, quand ça a déjà été repris,
06:10le prolongement d'une génération précédente, on a envie de transmettre les valeurs
06:13et de voir cette société nous survivre au final.
06:17Et donc il y a tout un enjeu autour de, en dehors des préoccupations financières, économiques,
06:23ça c'est quand même assez facile, enfin plus ou moins, avec des experts de gérer tout ça,
06:28mais il y a toute la dimension de prise de fonction des héritiers,
06:33de transmettre les valeurs, est-ce qu'ils auront les capacités, les compétences de management aussi,
06:39parce qu'il y a du pilotage, souvent ce qui fait défaut à la fin dans ce genre d'aventure,
06:44c'est que la génération qui suit n'a pas les compétences,
06:48et du coup on se retrouve avec des sociétés qui vont devoir être cédées,
06:53parce que la génération suivante n'est plus en mesure de...
06:57N'est plus apte entre guillemets, alors je sais que soit ça se prépare,
07:00les enfants aussi peuvent ne pas vouloir, ils embrassent d'autres carrières,
07:03parce qu'on hérite aussi entre guillemets, on transmet relativement tard,
07:06on a eu le temps de faire une autre carrière,
07:07à ce moment-là c'est votre rôle aussi de proposer pour la pérennité une autre équipe,
07:12ça peut être embêtant, un chef d'entreprise qui se dit ça sera mon fils, ma fille qui va reprendre,
07:16puis finalement on sent que ce n'est pas une bonne idée,
07:18c'est votre rôle de lui dire Yves à ce moment-là qu'il faut faire autrement ?
07:21C'est des moments qui sont terriblement déchirants,
07:24alors nous on a une grande chance, on est Alsacien,
07:26et en fait on conseille beaucoup d'entreprises franco-allemandes,
07:29on a à plusieurs reprises dans notre activité,
07:33vu des entreprises du Mittelstand allemand,
07:36se céder, mais se céder à des héritiers,
07:39qui n'en prendront pas la direction.
07:42Donc des très grosses entreprises ont eu l'intelligence,
07:44la clairvoyance de prendre des gens qui sont très bien payés,
07:47comme on l'a fait un petit peu dans certaines entreprises françaises aussi cotées,
07:52en disant les héritiers n'ont pas la compétence,
07:55mais par contre ils vont accompagner l'équipe de direction pour les choix stratégiques,
07:59et ensuite charge à l'équipe de management salarié,
08:03intéressé bien sûr, je pense à L'Oréal et d'autres entreprises,
08:06pour que la performance soit toujours là.
08:09Donc ils sont au board finalement, ils vont rester au commande ?
08:11Ils sont au conseil, il y a quelques très belles sociétés en Alsace
08:14qui sont dirigées comme ça,
08:16parce qu'en fait on arrive à la deuxième ou la troisième génération souvent,
08:19et on se rend compte des limites du pouvoir,
08:23et il faut de l'intelligence,
08:24il faut ensuite beaucoup de liant,
08:27beaucoup de persuasion pour expliquer que ce n'est pas un échec,
08:31mais au contraire c'est une chance qu'on donne à l'entreprise.
08:33Le chef d'entreprise aura une peine à voir ses enfants,
08:36ne pas reprendre l'entreprise,
08:37mais par contre il a une sensibilité tellement forte vis-à-vis de son personnel.
08:41Et donc son entreprise dirigée par ses enfants qui va dans un mur,
08:45c'est un drame pour lui aussi.
08:48Michel, c'est ce que vous avez observé également,
08:51vous avez pu accompagner ce genre de transmission ?
08:56Complètement, ça nous est arrivé d'accompagner des entreprises familiales
08:59dans leur transmission, bien souvent, et c'est fondamental,
09:03parce que pour la pérennité des entreprises locales,
09:06et c'est un enjeu économique à venir,
09:08puisque dans la décennie, on estime, dit au baby boom,
09:12que papy boom, qu'à 50% des entreprises familiales
09:16vont être transmises dans les dix ans à venir,
09:18donc il y a des vrais enjeux pour ne pas perdre.
09:21Déjà on n'a pas beaucoup de PME-PMI en France,
09:24pour que ça ne soit pas transmis ou vendus à des grands groupes internationaux.
09:29Enfin, on a beaucoup de très petites entreprises,
09:32on a moins ce fameux Mittelstand allemand,
09:34c'est-à-dire ces ETI, ces grosses PME,
09:36c'est vrai que c'est très souvent familiales qui marchent très fort,
09:38certains sont cotés, mais les autres restent sous le radar,
09:42et souvent, c'est vrai que ça cartonne,
09:44vous en savez quelque chose,
09:46même si c'est vrai que vous nous disiez,
09:48Christophe Arantenne, que l'Allemagne,
09:50elle a été quand même durement touchée post-Covid,
09:53et peut-être qu'elle est rentrée dans les difficultés un peu avant nous,
09:55et vous dites, c'est peut-être ce qui nous attend demain,
09:57on commence à avoir aussi des difficultés sur notre territoire.
10:00Oui, tout à fait, c'est ce qu'on constate tous les jours,
10:04on a pas mal de, comme je l'ai dit aussi,
10:06ça dépend vraiment des secteurs d'activité,
10:09mais on a quand même quelques secteurs qui sont touchés de plus en plus,
10:14avec justement, on en parlait, les remboursements de PGE,
10:17qui commencent à arriver à échéance,
10:20et on constate quand même des difficultés croissantes
10:23dans pas mal d'entreprises qu'on suit.
10:27Une question sur les grandes transformations à venir,
10:30alors vous n'êtes pas épargné évidemment par la vague de l'intelligence artificielle,
10:33qui révolutionne le motet,
10:34qui promet, alors peut-être pas de vous remplacer totalement,
10:37que ce soit les conseillers en gestion de patrimoine,
10:38ou les experts comptables,
10:40mais quand même on se dit, tiens,
10:41Tchad GPTO aujourd'hui peut lire un bilan assez facilement,
10:43finalement, à quoi,
10:45ou peut-être donner des recommandations
10:47pour avoir des patrimoines.
10:49Est-ce que vous craignez cette transformation ?
10:52Yves, on démarre avec vous,
10:53ou est-ce qu'on l'embrasse,
10:54et finalement on adopte cette nouvelle façon de travailler ?
10:57Alors j'ai commencé en 89,
10:58on me disait,
10:59c'est la fin de la tenue de comptabilité.
11:01Ah oui, il y avait le Minitel,
11:02vous avez foutu à l'époque.
11:03Voilà, on a beaucoup travaillé avec le Minitel.
11:06Force est de constater qu'il y a encore de la tenue,
11:08il y en aura de moins en moins,
11:09Dieu merci,
11:10c'est la partie non intéressante de d'autres métiers,
11:12c'est sans valeur ajoutée,
11:14c'est mieux fait par un robot,
11:16plus vite et moins cher.
11:17Donc tout ça,
11:18ça ne me dérangera absolument pas.
11:21La relation intuitive ou personnelle
11:23avec notre client,
11:24la confiance,
11:26moi je sens qu'on ne la donnera pas à une boîte,
11:28on ne la donnera pas à une intelligence artificielle,
11:31on a besoin de liants,
11:32on a besoin de se regarder,
11:35de prendre des décisions ensemble,
11:36de prendre des paris ensemble.
11:38Le chef d'entreprise,
11:38quand il vient nous voir,
11:40il a un projet d'investissement,
11:41il a un projet de session,
11:42c'est une oeuvre commune.
11:46Quand on le connaît depuis,
11:47je connais beaucoup de mes clients depuis 35 ans,
11:49on ne parle plus de la même façon.
11:51Et une intelligence artificielle
11:53va peut-être grignoter certaines choses,
11:56mais on pourra nous s'appuyer
11:57sur cette intelligence artificielle
11:59pour se consacrer à ce que nous aimons davantage.
12:03La relation humaine,
12:05l'intuition qu'on peut avoir dans certains projets,
12:08corroborée peut-être par l'intelligence artificielle,
12:10il nous dira qu'il y a 72% de chances
12:12que vous rentriez dans le mur.
12:14Ça, c'est des choses que j'attends.
12:16C'est un peu comme notre voiture.
12:18Elle a été manuelle totalement,
12:19elle est devenue de plus en plus électronique.
12:21Il faut qu'on vive avec,
12:22il faut qu'on n'en ait pas peur.
12:23Par contre, il faut qu'on associe les gens
12:26dans nos cabinets
12:27pour qu'ils puissent passer cette étape
12:29puisqu'on ne veut perdre personne.
12:31Ça, c'est des choses très importantes.
12:33Michel ?
12:34Oui, c'est un enjeu majeur.
12:36Ça va nous donner des outils fabuleux
12:38pour optimiser,
12:40pour mieux analyser,
12:42faire des études fiscales, juridiques.
12:45Ça va générer des gains de productivité
12:47dans nos cabinets
12:47pour mieux accompagner nos clients.
12:49Non, c'est pas un frein.
12:51C'est vraiment une opportunité fabuleuse
12:54pour nos métiers respectifs.
12:55et ça profitera surtout aux experts
12:58qui ont la capacité
12:59d'avoir le recul technique,
13:02de bien appréhender
13:03ce que l'IA donne comme réponse.
13:07Et de la contrôler.
13:07Ça va rendre les experts
13:08encore plus performants.
13:10Donc, pour nous,
13:10c'est vraiment des enjeux majeurs,
13:12très excitants et profitables
13:14pour le bien de nos clients.
13:17C'est une évidence.
13:17Christophe, vous utilisez déjà
13:18l'intelligence artificielle dans les cabinets ?
13:20Oui, dans les cabinets,
13:22on l'utilise déjà pas mal
13:23et surtout nos éditeurs
13:25de logiciels.
13:27On commençait vraiment à l'implanter
13:28de manière assez forte
13:30depuis quelques années.
13:32Donc, on en bénéficie
13:33et on l'utilise.
13:35Mais bon, moi,
13:35le point sur lequel j'insiste
13:38énormément au niveau du cabinet,
13:40c'est très bien.
13:42Ce que je constate,
13:43c'est que les outils nous aident beaucoup
13:44et là où ils nous font du mal,
13:46c'est qu'ils participent aussi
13:48à supprimer le lien
13:49avec les autres.
13:51Donc, j'insiste en disant
13:53qu'on va gagner du temps,
13:54c'est certain.
13:54En production,
13:56on va vous faire gagner du temps,
13:57les tâches qui vous intéressent,
13:58pas tellement.
14:00Vous allez avoir de moins en moins
14:01besoin de les faire.
14:02Mais par contre,
14:03ce que j'attends de vous,
14:03c'est que vous soyez
14:04beaucoup plus présent
14:05auprès de nos clients,
14:06donc que vous les appeliez.
14:08Et je suis désolé,
14:09mais pour moi,
14:10un mail,
14:11c'est très impersonnel
14:12et ça ne remplace en rien
14:15une interaction
14:16comme aujourd'hui.
14:17On est tous venus présents
14:18pour participer
14:20ou juste un coup de téléphone.
14:22C'est vraiment
14:23complètement différent.
14:24Et dans les relations
14:25qu'on peut avoir
14:25avec nos partenaires,
14:27je suis dans la même lignée.
14:29Je pense que c'est vraiment
14:29très important
14:30qu'on puisse échanger,
14:31de vivre,
14:32voire régulièrement.
14:32On garde le rôle
14:33de l'humain.
14:34En tout cas,
14:34on le voit,
14:35les rôles évoluent,
14:35les pratiques s'adaptent.
14:37Alors, qu'en est-il
14:38derrière ces bonnes intentions
14:39et ce duo
14:40qui a l'air gagnant-gagnant ?
14:42Quels sont les freins,
14:43les zones de frottement ?
14:45On l'aborde tout de suite
14:46dans le débat.
14:51L'effet patrimoine
14:52place au débat.
14:54Experts comptables
14:55et conseillers
14:55en gestion de patrimoine.
14:56Alors, est-ce un duo ?
14:57Est-ce un duel ?
14:58Sur le terrain,
14:59comment ça se passe ?
15:00Y a-t-il des zones
15:01de frottement ?
15:02Peut-être des mésalliances
15:04ou de la concurrence ?
15:06On en parle avec
15:07nos invités,
15:08nos experts sont toujours là.
15:09Michel Sébel de Réthores,
15:10Christophe More
15:11et Yves Rettinger
15:12qui sont tous deux
15:13experts comptables
15:14et commissaires au compte.
15:15Alors, messieurs,
15:16on a vu dans une première partie
15:17effectivement que
15:18le rôle de l'humain
15:19reste entier.
15:20On a parlé du médecin de famille,
15:23du patrimoine,
15:24de votre relation
15:25qui est de plus en plus étroite
15:27entre experts comptables
15:28et CGP.
15:28On a l'impression
15:29que l'un ne va pas
15:29sans l'autre.
15:30Et pourtant,
15:31cette collaboration,
15:31elle ne va peut-être pas
15:32toujours de soi.
15:35Parfois,
15:36on se dit
15:37qu'on n'a peut-être
15:38pas besoin
15:38des uns et des autres.
15:39Chacun reste
15:40dans son couloir de nage.
15:41Est-ce qu'à votre avis,
15:42c'est aujourd'hui
15:43cette collaboration,
15:43Michel,
15:44elle est indispensable ?
15:45On ne peut pas
15:45tout maîtriser.
15:46donc chacun a besoin
15:48de s'appliquer
15:48sur les experts
15:49des uns et des autres.
15:51Les experts comptables
15:52sont plus compétents
15:54dans la partie comptable,
15:55juridique, fiscale.
15:57Nous, peut-être,
15:57les consciences
15:58de son patrimoine,
15:59on a plus des compétences
16:01en matière financière.
16:03Donc,
16:03on est très complémentaires
16:04à la fois
16:05dans ces domaines-là
16:06et sur la réflexion
16:08des modes de détention
16:09pour optimiser
16:10les transmissions
16:10de nos clients.
16:11Par exemple,
16:12qui doit piloter
16:13la stratégie patrimoniale ?
16:14C'est quand même
16:15le CGP ?
16:16Non,
16:17c'est une équipe,
16:17en fait,
16:18qui globalement
16:20assiste nos clients.
16:24Non,
16:24c'est une réflexion globale
16:25qui est menée
16:26par les experts comptables
16:30et les consacrétions
16:31en patrimoine
16:32qui travaillent ensemble.
16:33On a l'impression aussi
16:33que peut-être,
16:34priorité à la durée,
16:36vous disiez,
16:37Yves,
16:37tout à l'heure,
16:37vous avez des clients
16:39que vous connaissez
16:39depuis 35 ans.
16:40À ce moment-là,
16:41on connaît finalement
16:41la vie de quelqu'un
16:42et aussi ses motivations
16:44parfois cachées.
16:47Peut-être,
16:48voilà,
16:48des choses,
16:49alors c'est sûr
16:49qu'on ne va pas dire
16:50que la machine
16:51ne saura jamais
16:51parce que c'est du vécu
16:53mais aussi,
16:54parfois,
16:55on en sait un petit peu plus
16:56que ses clients eux-mêmes
16:57qu'on anticipe aussi
16:58parce qu'on les connaît bien.
17:00Terriblement vrai.
17:01On a des relations
17:02avec nos clients
17:03qui sont plusieurs fois
17:04dans l'année,
17:05qui sont un minimum
17:06une fois l'an
17:07mais tous nos clients,
17:08on les rencontre
17:09à plusieurs reprises.
17:10Donc, en fait,
17:10on vit à leur rythme.
17:12On connaît leur famille,
17:13on connaît leurs appétences,
17:15on connaît leur détestation.
17:17Christophe,
17:18par exemple,
17:18qu'attendent les clients ?
17:19Est-ce que c'est un chef d'orchestre,
17:20un binôme,
17:21un écosystème ?
17:22Qu'est-ce qu'ils attendent de vous
17:23quand ils viennent vous voir ?
17:24En fait,
17:25ils attendent
17:25qu'on puisse leur répondre,
17:27leur donner des solutions
17:29si possible
17:29et aussi,
17:30ils attendent notre honnêteté
17:31de leur dire
17:32que sur ce sujet,
17:34on n'a pas suffisamment
17:35de compétences,
17:36on va s'appuyer
17:36sur un gestionnaire
17:37de patrimoine,
17:37par exemple.
17:38Et en plus de ça,
17:40je pense qu'on apprécie tous
17:41d'avoir plusieurs regards
17:42sur des situations
17:42et dans des situations
17:43qui sont aussi importantes
17:45que des sessions,
17:46des transmissions,
17:48avoir plusieurs regards,
17:49ça peut...
17:49pour moi,
17:50c'est primordial.
17:52Alors tout ça,
17:52elle est bon,
17:53ça c'est quand ça se passe bien.
17:55En revanche,
17:55ça peut arriver,
17:56alors pas mal conseillé,
17:57bien évidemment,
17:58on ne le fait jamais assisant,
17:59mais d'avoir peut-être
17:59un placement un peu moins performant,
18:01à ce moment-là,
18:01on se retourne vers qui ?
18:02Le client,
18:03il va venir vous voir
18:04en disant,
18:05voilà,
18:05c'est pas bien conseillé.
18:07Oui,
18:07ça peut arriver,
18:08c'est tout le risque.
18:10On peut nous remettre en cause
18:11pour des faux conseils
18:12si les actifs financiers
18:14ne sont pas à la hauteur
18:15des espérances,
18:16mais après,
18:17ça se gère
18:19par rapport au profil de risque
18:20qu'on détermine avec le client
18:21qui, dès le départ,
18:23accepte de prendre un risque
18:24ou pas prendre un risque.
18:26Donc c'est sûr
18:26qu'il faut faire très attention,
18:28mais je pense que
18:29l'essentiel de l'optimisation
18:32d'un dossier patrimonial
18:33n'est pas dans
18:34les rendements intrinsèques
18:36des actifs financiers,
18:38elle est dans l'optimisation
18:38fiscale et juridique du dossier,
18:40ou dans l'anticipation
18:42pour optimiser la fiscalité
18:44sur la transmission,
18:46sur les plus-values
18:46en cas de cession,
18:47elle est là.
18:48Et donc c'est là
18:48qu'on a un rôle central
18:49avec les experts comptables
18:51pour optimiser
18:52les situations fiscales
18:54de nos clients.
18:54Vous dites qu'il y a
18:55plusieurs facettes
18:56dans un patrimoine,
18:56comme un Rubik's Cube.
18:57Voilà, c'est tout à fait ça.
18:59On a d'ailleurs
18:59le Rubik's Cube patrimonial
19:01chez RetoRes.
19:02Alors six faces ?
19:03Les six faces.
19:04Alors c'est quoi
19:04les six faces ?
19:05C'est la stratégie,
19:06c'est la fiscalité,
19:07c'est le financier,
19:09c'est l'émotionnel,
19:10c'est le matrimonial,
19:13le contrat de mariage,
19:14c'est tous ces points-là
19:15qu'il faut optimiser.
19:16D'accord, il faut vraiment
19:17avoir les six faces ?
19:18Tout est lié en fait.
19:19Dès qu'on bouge une face,
19:20elle peut avoir
19:21une conséquence
19:22sur l'autre face.
19:23Donc c'est ça
19:24qui est compliqué.
19:26Et plus le dossier
19:27patrimonial est important,
19:28plus les enjeux
19:29sont complexes.
19:30Et surtout,
19:31ce qu'il faut faire
19:32prendre conscience
19:32sur le client,
19:33c'est notamment
19:34les passifs fiscaux latents
19:35qu'ils ont sur leur tête.
19:37Quand malheureusement
19:38ils décèdent,
19:39si ce n'est pas pré-financé,
19:41optimisé,
19:42ça peut mettre à mal,
19:43ça oblige
19:44de rendre des actifs.
19:45Donc on est dans
19:46cette anticipation stratégique
19:47avec nos clients
19:48pour préparer
19:49ces transmissions-là.
19:50C'est intéressant.
19:50Qu'est-ce qu'ils oublient
19:51les clients
19:51quand vous voyez
19:52justement ?
19:55Sur quoi ils sont
19:55mal équipés finalement ?
19:57Yves,
19:57est-ce qu'il y a des choses
19:58sur lesquelles
19:58vous les sentez un peu légers ?
20:00Tiens,
20:00ils sont des super chers
20:01d'entreprises,
20:01ils ont fait des réussites
20:02formidables,
20:03mais tiens,
20:03ils ne vont peut-être
20:03pas passer à côté
20:04effectivement du juridique,
20:05la transmission du fiscal.
20:07Le point noir
20:08de la plupart
20:09de nos clients,
20:10c'est la transmission.
20:11En fait,
20:11la transmission,
20:12elle fait appel
20:13à des choses
20:13tellement subjectives,
20:15c'est qu'on pense
20:16à sa mort.
20:17Tout à fait.
20:17Donc avec Michel,
20:18on a déjà depuis
20:19de longues années
20:20dépassionné le débat
20:21avec des gens
20:21qui sont crispés
20:22au premier rendez-vous
20:23parce qu'on évoquera
20:24quelque chose
20:25qui va leur arriver
20:25et on a une phrase
20:27qui change tout.
20:29Si vous étiez mort hier,
20:31voilà ce qui serait arrivé.
20:33Mais comme vous n'êtes
20:34pas mort hier,
20:35on va en parler
20:35tranquillement.
20:37À 80% de fois,
20:39quand je dis cette phrase,
20:41les barrières tombent
20:42et les réticences
20:44sont déjà surmontées
20:45puisqu'en fait,
20:46on parle d'un non-événement
20:47mais on évoque
20:48quelque chose
20:49qui va devoir arriver
20:50et ce sont souvent
20:51des chefs d'entreprise
20:52émotifs très ancrés
20:54dans leur entreprise
20:54et performants
20:55qui perdent toute notion
20:57à partir du moment
20:58où on parle d'eux,
20:59de leur famille,
21:00de leurs enfants
21:01et là, on les retrouve
21:04comme eux-mêmes
21:05des enfants
21:05qu'il faut savoir accompagner,
21:07qu'il faut savoir respecter
21:08puisqu'en fait,
21:08c'est une fragilité
21:09dont on ne doit jamais
21:10tirer profit
21:11mais qu'on doit accompagner
21:12pour les aider
21:13à prendre le dessus.
21:15D'autant que l'aléa
21:15est certain,
21:16malheureusement.
21:16semblerait-il.
21:19Personne n'a trouvé
21:19la formule.
21:21Christophe,
21:21justement,
21:21par rapport
21:22à cette transmission,
21:25comment on les accompagne
21:26à ce moment-là ?
21:27Quelles vont être
21:28les recommandations ?
21:29Ça dépend bien sûr
21:29de tout un chacun
21:30mais vous qui insistiez
21:32tout à l'heure
21:32sur le rôle de l'humain,
21:33là, on y est à 100%.
21:35On est tout à fait d'accord.
21:38Qu'est-ce qui est important ?
21:39C'est de bien comprendre
21:40leurs besoins,
21:41leurs souhaits
21:42et leurs volontés
21:43et puis de mettre en musique
21:45tous les enjeux
21:46autour de leurs enjeux
21:48et vraiment d'être
21:49à leur écoute
21:49et de savoir se mettre
21:50à leur niveau
21:51parce que là,
21:53comme tu le disais,
21:53on touche en plein cœur.
21:55Donc, ce n'est pas habituel
21:56pour les dirigeants
21:57de s'ouvrir à ce point-là
21:59mais à ce moment-là,
22:00c'est à ce moment
22:00qu'on a effectivement
22:01une ouverture importante
22:02et ils ont besoin
22:04de sentir
22:05qu'on est nous-mêmes
22:06ouverts et à l'écoute
22:07et que notre objectif
22:09à la fin,
22:09c'est qu'ils puissent
22:11transmettre
22:12dans les meilleures conditions.
22:14Proposer,
22:15ne jamais décider
22:16la place de nos clients.
22:17Et le plus tôt possible.
22:18L'anticipation,
22:19plus on anticipe,
22:20le problème,
22:22c'est que la plupart
22:22des dirigeants d'entreprise
22:23se posent des questions
22:24en matière de transfusion
22:24quand ils approchent
22:25la soixantaine.
22:27Or, plus ils sont jeunes,
22:28plus on pourra transmettre
22:29en donnant de la nul
22:30propriété de part
22:31ou de titres financiers
22:33ou je ne sais quoi,
22:34de contrat de capitalisation
22:35et ça coûtera moins cher.
22:37Et ce n'est pas
22:37à 70 ans
22:38qu'on commence à réfléchir.
22:41Alors, bien sûr,
22:41quand on n'a pas
22:42beaucoup de patrimoine,
22:42ce n'est pas un problème
22:43mais dès lors qu'on est
22:44un dirigeant
22:45qui a bien réussi
22:45et que ça se chiffre
22:47en plusieurs millions d'euros
22:47et qu'on a peu d'héritiers
22:49en ligne directe,
22:51ça peut tout de suite
22:51devenir une catastrophe fiscale.
22:53Et là, notre rôle,
22:54c'est dans l'anticipation
22:55avec eux
22:55et ça leur fait gagner
22:56beaucoup plus d'argent
22:57que les rendements intrinsèques
22:59de leur placement financier.
23:00Bien sûr, pas évident
23:01alors qu'on est souvent
23:02avec des personnes
23:03qui sont dans l'action
23:04et au jour le jour
23:05un peu la tête dans le guidon
23:06et puis on peut aussi
23:07parler de son expérience
23:08puisque tout un chacun,
23:10vous êtes aussi chef d'entreprise
23:11et souvent on s'aperçoit
23:12qu'on n'a pas fait cet effort
23:13déjà pour nous-mêmes
23:15mais bon,
23:15c'est un autre débat.
23:17Comment on organise
23:18justement la structuration ?
23:21Est-ce qu'on peut imaginer
23:23des structures demain
23:24où experts comptables
23:25et les cabinets de gestion
23:26seront ensemble
23:28dans une même structure,
23:29Michel ?
23:30Mais on l'a fait
23:30puisqu'on a créé
23:31nous, on a créé
23:32une société commune
23:33une société de courtage
23:34avec le cabinet
23:35d'expertise comptable CECA
23:36donc c'est tout à fait
23:38un autre quotidien
23:39de travailler depuis 25 ans
23:41en bonne intelligence
23:43avec les experts comptables.
23:44Oui, et à ce moment-là
23:44qu'est-ce que ça veut dire ?
23:45Ça veut dire qu'il y a
23:46un guichet unique
23:47pour le client
23:48ou c'est celui qui finalement
23:49qui a l'intérieur
23:50de la relation
23:51qui prend le lead
23:51entre guillemets ?
23:52Non, ça se répartit
23:53en bonne intelligence
23:54en fonction des missions
23:55qui sont proposées au client.
23:57Yves ?
23:58Tout à fait.
23:58Depuis de longues années,
23:59mon cabinet est un petit peu
24:01en ligne de crête
24:04sur ce qu'on appelle
24:04le full service
24:05parce qu'en fait
24:06depuis les années 90
24:07on est lancé là-dedans
24:09on a créé plusieurs sociétés
24:10donc il y a des fois
24:11où les interdictions professionnelles
24:14font qu'on ne peut pas être
24:15et expert comptable
24:16et avocat
24:17et avoir une société
24:18d'informatique
24:18donc on a nous
24:19les trois sociétés
24:20qui nous appartiennent
24:21on a un centre d'affaires
24:22qui héberge encore
24:23des incubateurs
24:24et ensuite on a noué
24:26des partenariats
24:26de longue date
24:27avec un conseiller
24:29en patrimoine
24:29ou plusieurs
24:30un ou plusieurs notaires
24:32et on travaille
24:33en bonne intelligence
24:34sans forcément
24:35intégrer toutes les ressources
24:37dans une même structure
24:38il faut qu'on ait
24:38notre indépendance
24:39on a un esprit
24:40très libéral aussi
24:41qui nous appartient
24:42et donc
24:43ça nous convient
24:45parfaitement
24:46et les partenariats
24:46qu'on a
24:47sans être en structure
24:48forcément
24:48sur toutes les activités
24:50dure depuis plus de 30 ans
24:51pour certains de nos partenaires
24:52d'accord
24:53il y a des freins juridiques
24:54ou réglementaires
24:54qui empêchent justement
24:55ces alliances
24:56avocats, experts comptables
24:57c'est un peu antinomique
24:58ça serait un peu embêtant
25:01est-ce que
25:01si on fait un peu de prospectif
25:03pour terminer
25:04justement c'est le sens de l'histoire
25:05qui est
25:06on voit chez CGP
25:07il y a une grosse concentration
25:08en ce moment
25:08il y a des fonds qui arrivent
25:09qui restructurent
25:10même s'il y a des nouveaux
25:12petits cabinets qui se créent
25:13est-ce que c'est la même chose
25:14est-ce que vous pensez
25:14qu'on va aller sur cette intégration
25:16Michel ?
25:17je pense que bon
25:19les métiers d'expertise comptable
25:21sont en train de se rapprocher
25:23aussi comme dans le monde
25:24on peut imaginer
25:25à un moment donné
25:25pourquoi pas
25:26des structures globales
25:28de family office
25:28qui apporteraient
25:30des missions
25:31de très haut niveau
25:32global
25:33où on aurait à la fois
25:34des experts comptables
25:35et des consciences
25:35de son patrimoine
25:36et puis je demande à Christophe
25:38puisque c'est le plus jeune
25:39d'entre nous
25:40à cette table
25:41effectivement pour vous
25:42l'avenir c'est quoi ?
25:43on a parlé tout à l'heure
25:44d'intelligence artificielle
25:45on a parlé d'inclusion
25:47peut-être d'habiller
25:48le client
25:49j'allais dire
25:49de pied en cap
25:50d'être full service
25:51est-ce que c'est le sens
25:52de l'histoire ?
25:53à un moment on a l'impression
25:53qu'il y avait une dispersion
25:54dans différentes boutiques
25:56je pense que
25:57c'est le sens
25:59de l'histoire
26:00effectivement
26:00de faire du full service
26:01mais de reconnaître aussi
26:03que
26:03faire du full service
26:05tout seul
26:05c'est pas possible
26:06il y a tellement de complexité
26:08qu'on ne peut pas
26:08se le permettre
26:09par contre
26:09quand on bâtit
26:10des partenariats solides
26:11dans tous les domaines
26:13on est en capacité
26:14de répondre à l'ensemble
26:15des préoccupations
26:17de nos clients
26:17et c'est ça qui est important
26:18c'est qu'il ait au final
26:19en face de lui
26:20une seule voix
26:21et des décisions claires
26:23des personnes
26:24qui sont en capacité
26:25de prendre leurs responsabilités
26:26aussi
26:26qu'on l'a dit
26:26quand il y a des problèmes
26:28quand le montage
26:30n'était pas efficient
26:30qu'on soit en mesure
26:31de dire
26:32ok on s'est trompé
26:33donc on va assumer
26:34notre erreur
26:35c'est vraiment ça
26:36et je remets
26:37une couche d'humains
26:38mais je pense que
26:39à la fin
26:40c'est ça qui se joue
26:41c'est des êtres humains
26:43qui interagissent
26:43c'est ce dont on a besoin
26:45utiliser les outils
26:46c'est bien
26:46mais ce sera vraiment
26:48pour remettre l'humain
26:50et le fait que
26:51la profession
26:51toutes les professions
26:53je pense
26:53face à des investisseurs
26:58qui sont des fonds d'investissement
26:59c'est d'un côté inquiétant
27:01mais d'un autre côté
27:01pour moi
27:02c'est assez rassurant
27:03c'est de me dire
27:03que de toute façon
27:04notre marque de fabrique
27:06c'est d'être proche
27:07de nos clients
27:07et ça je pense
27:08que si on continue
27:09à le développer
27:10il n'y a aucune raison
27:11que l'aventure s'arrête
27:13très bien
27:13en tout cas
27:14on a compris l'époque
27:15où chaque expert
27:16intervenait dans son couloir
27:17et révolu
27:18ce qu'on a entendu aujourd'hui
27:19c'est que
27:20l'accompagnement patrimonial
27:21de qualité
27:21passe par finalement
27:22l'intelligence collective
27:23expert comptable
27:24CGP
27:25ont chacun des compétences
27:27mais à mettre au service
27:27de leurs clients
27:28sans oublier évidemment
27:29l'humain
27:30et puis en anticipant
27:31on peut gagner bien plus
27:32que certains points
27:33de TRI
27:34et donc créer plus de valeur
27:35un grand merci
27:36à nos invités du jour
27:37Michel Sébel
27:37CGP
27:38et associé du cabinet
27:39Réthorès
27:39merci Michel
27:40Christophe More
27:41et Yves Retinger
27:42merci messieurs
27:43expert comptable
27:44et tous deux
27:45commissaires au compte
27:46voilà c'est aussi ça
27:47l'effet patrimoine
27:48donner la parole
27:48à ceux qui font évoluer
27:50les pratiques
27:51à très bientôt
27:52pour un nouveau numéro
27:53pour un nouveau numéro
Recommandations
27:31
|
À suivre
28:06
28:51
1:00:06
28:29
56:36
58:30
28:07
28:04
28:49
28:47
27:43
58:04
29:29
28:44
28:22
28:57
27:39
57:45
2:15:49
28:32
27:55
59:30
28:09
28:26
Écris le tout premier commentaire