En novembre 1988, un épisode méconnu aurait pu bouleverser l’Histoire : l’Algérie aurait déjoué une attaque aérienne israélienne contre sa capitale, Alger. Cet événement intervient dans un contexte hautement symbolique, alors que Yasser Arafat et l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) sont accueillis par Alger pour proclamer l’État palestinien.
Selon plusieurs sources militaires et diplomatiques, une formation de chasseurs israéliens F-15 aurait approché la Méditerranée avec pour objectif présumé de frapper le Palais des Nations, où se tenait la rencontre historique. Mais l’armée algérienne, vigilante, réagit immédiatement. Les radars détectent l’approche suspecte et déclenchent l’alerte. En quelques minutes, des MiG-25 Foxbat, intercepteurs redoutés de l’époque, décollent à pleine postcombustion. Face à cette riposte rapide et déterminée, les avions israéliens font demi-tour. L’attaque est abandonnée.
Officiellement, cet épisode n’a jamais été reconnu par Tel-Aviv. Mais en Algérie, il reste gravé comme un moment clé où le pays a démontré sa souveraineté, sa force militaire et son rôle de protecteur de la cause palestinienne. Quelques jours plus tard, le 15 novembre 1988, Yasser Arafat proclame depuis Alger l’indépendance de la Palestine.
Ce récit illustre la place centrale de l’Algérie dans la défense des peuples opprimés et son refus constant de céder aux intimidations extérieures. 1988 fut l’année où Alger, en plus d’accueillir l’Histoire, a prouvé qu’elle pouvait la protéger.
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