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  • il y a 5 semaines
Film Drame réalisé par Henri Verneuil.
Avec Jean Gabin (Emile Beaufort), Bernard Blier (Philippe Chalamont), Renée Faure (mademoiselle Milleran), Henri Crémieux (Antoine Monteil), Alfred Adam (François), Louis Seigner (Lauzet-Duchet), Charles Cullum (Sir Merryl), Louis Arbessier (Jussieu), Aram Stephan (le docteur Fumet), Georges Adet (un ministre), Albert Michel (un gendarme), Françoise Deldick (Huguette).
Sortie en 1961.

Synopsis :
Emile Beaufort, ancien président du Conseil, s'est retiré de la scène politique il y a une vingtaine d'années. Il vit à la campagne, dans sa propriété, où il dicte ses mémoires à sa secrétaire, mademoiselle Milleran. Il apprend que Philippe Chalamont, son ancien chef de cabinet, un politicien sans scrupule, brigue la présidence du Conseil. Or, Beaufort se souvient fort bien avoir par deux fois essuyé de graves défaites, dont la France a fait les frais, par la faute de Chalamont. Ainsi a-t-il dû jadis, la mort dans l'âme, se résigner à une dévaluation nécessaire, qu'une trahison de Chalamont a changée en déroute. Plus tard, c'est encore Chalamont qui a fait échouer son projet d'Etats-Unis d'Europe....

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Transcription
00:00A la Chambre des députés, devant l'importance du débat et des interventions de certains groupes d'opposition,
00:09le gouvernement, craignant de ne pas obtenir la majorité, pose la question de confiance.
00:15Interpellation à la Chambre, le Président du Conseil répond.
00:18Monsieur, mais c'est un peu de calme. La parole est à Monsieur le Président du Conseil.
00:25La politique, messieurs, devrait être une vocation.
00:28Non, je suis sûr qu'elle l'est pour certains d'entre vous, mais pour le plus grand nombre, elle est un métier.
00:33Un métier qui ne rapporte pas aussi vite que beaucoup le souhaiteraient et qui nécessite de grosses mises de fond.
00:38Une campagne électorale coûte cher.
00:40Mais pour certaines grosses sociétés, c'est un placement amortissable en quatre ans.
00:45Et pour peu que le protégé se hisse à la présidence du Conseil, alors là, le placement devient inespéré.
00:50Les financiers, l'autrefois, achetait des mines à Jelitzer ou à Zohar.
00:54Eh bien, ceux d'aujourd'hui ont compris qu'il valait mieux régner à Matignon que dans Loubangui,
00:58et que de fabriquer un député coûtait moins cher que de dédommager un roi nègre.
01:05Le Président est un film qui vous entraîne dans la vie d'un homme politique,
01:10dans la vie privée d'un être propre, intègre, honnête.
01:15Les boules, ça se joue à la main, à la main seulement.
01:18Non, non, mais pardon, pardon, c'est une question de convention.
01:20Mais comment peut-on être si honnête dans la vie si malhonnête au jeu ?
01:23Mais c'est pourquoi je joue, ça me détend !
01:25Dites-vous bien, migrant, que lorsqu'un mauvais coup se mijote, il y a toujours une République à sauver.
01:44Et dans chaque cambrioleur, il y a souvent un préfet de police qui sommeille.
01:51Monsieur le Président, je vous jure que je ne l'ai dit qu'à ma femme.
01:53On ne dit rien à sa femme quand on a épousé une banque.
01:56Ça se paye de la fortune, c'est ce qui coûte le plus cher.
02:00Monsieur le Président, si ça vous dérange pas, j'aurais besoin de mon après-midi.
02:04Quoi ?
02:05Faut quoi faire ?
02:07Ma grand-mère est malade.
02:09Menteuse, coureuse.
02:11Et vous lui passez tout ?
02:12Bien sûr que non, mais elle témoigne d'une imagination délicate.
02:16D'un certain culot, oui ?
02:18Non.
02:19Le culot aurait été de me dire, Monsieur le Président, j'ai besoin de mon après-midi pour aller me faire sauter.
02:24À quoi vous me parlez de culot, le culot, c'est ça ?
02:27Il dit n'importe quoi.
02:33C'est l'apanage de l'opposition.
02:35Dis-moi, François, qu'est-ce que tu feras quand je serai mort ?
02:40Oh, bon...
02:41Eh bien, je vais te le dire, tu seras le gardien du musée.
02:45J'y ai pensé au début, c'est vrai, quand on s'est installé.
02:49Et puis, j'ai eu ma congestion pulmonaire et je me suis dit,
02:53t'attendais la mort de ton patron, celle-ci elle qui te punit.
02:56Et dire que pendant des années, vous m'avez dépeint Émile comme un rustre.
02:59Comme un rustre, oui, mais jamais comme un imbécile.
03:05C'est exquis, vous ne trouvez pas.
03:15Ma chère amie, Wagner est inécoutable ou sublime selon les goûts,
03:19mais exquis sûrement pas.
03:20Il paraît qu'on ne peut pas trouver Wagner exquis.
03:29Alors, qui peut-on trouver exquis, je vous le demande ?
03:31Mozart ou Tino Rossi.
03:46Avec le président, le metteur en scène Henri Verneuil
03:50donne au cinéma international l'un de ses plus beaux films.
03:53Sous-titrage Société Radio-Canada
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