À La Réunion, l’inquiétude monte : la possible suppression des exonérations de charges LODEOM et des aides fiscales à l’investissement fait craindre un séisme économique. Président de l'ADIR, Michel Dijoux assure qu'il y a "un affolement général" sur l'industrie et sur l'économie de La Réunion.
00:00On a du mal à comprendre parce que les gouvernements successifs tentent de remettre en cause certains dispositifs parfois.
00:10Et le sujet de l'allodéum a une particularité, c'est qu'il cristallise les attentions depuis quelques années.
00:18Et le véritable danger aujourd'hui, c'est sa véritable et quasi totale remise en cause.
00:24Donc, qui dit remise en cause, dit, comme on l'a expliqué tout à l'heure, dit destruction d'emplois de façon massive.
00:35Et c'est pour ça que je dis qu'il est nécessaire que nous ayons un front commun à présenter au gouvernement le vrai sujet et les vrais impacts de la disparition potentielle ou de la diminution de l'allodéum.
00:51Pour qu'ils comprennent combien sur le tissu économique réunionnais, l'impact va être tellement destructeur.
00:59L'année 2024 a été moyenne pour certaines organisations, certaines entreprises, assez bonne pour d'autres.
01:10Et un peu relativement basse pour un secteur principalement, le secteur du bâtiment.
01:18Quand on a dit ça, on peut synthétiser que globalement, on n'était pas en destruction.
01:25En 2025, avec ce qui se profile entre l'odéum, la défiscalisation, la révision des taux de défiscalisation,
01:34le poséi pour l'agroalimentaire et l'agriculture, et la partie de l'abichère avec seuil de revente à perte et diminution et exclusion,
01:47comme je l'ai dit, de la base du transport.
01:50Avec tout ça, on a un risque systémique.
01:55Le risque systémique, c'est de voir un pan de l'économie être détruit totalement,
02:02et donc la population concernée par ces destructions.
02:05Il y a nécessité, il y a absolument nécessité et urgence que le gouvernement entende le problème dans lequel sont en train d'entrer tous les ultramarins, pas seulement la Réunion.
02:20Nous, on est force de propositions, mais il faut discuter, il faut qu'on soit deux.
02:28Il y a d'une part, nous, ultramarins, et d'autre part, le gouvernement.
02:32Il y a nécessité qu'on arrive à rencontrer rapidement le Premier ministre et le futur ministre des Dômes,
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