- il y a 2 jours
DB - 24-09-2025
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00:00:00Sous-titrage MFP.
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00:01:00Sous-titrage MFP.
00:01:30Bonjour, Jean. Comment allez-vous ?
00:01:34Mais qu'est-ce que vous faites ici ?
00:01:37J'ai rendez-vous avec vous.
00:01:38Non mais attendez, c'est pas possible.
00:01:39Si ? La chargée de mission des laboratoires Norsan, c'est moi.
00:01:43Personne ne m'apprécie.
00:01:44Non, ça s'est décidé très vite. Je vous expliquerai.
00:01:47Mais vous m'expliquerez rien du tout. Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
00:01:50Ah, ne vous inquiétez pas, j'ai toutes les accréditations.
00:01:52Et pour les compétences...
00:01:53Mais ne prenez pas la question.
00:01:54C'est quoi la question ?
00:01:56Je viens me présenter.
00:01:57David Guenard.
00:01:58Ah, j'ai envie de vous connaître. J'ai beaucoup entendu parler de vous.
00:02:00Merci.
00:02:01Vous travaillez ensemble ?
00:02:02Non, je l'accompagne.
00:02:04Jean-Robin pour faire du tourisme.
00:02:06Si vous voulez me suivre, une voiture nous attend.
00:02:10Natara Jaya, étudiant.
00:02:12Votre assistant. Enfin, votre assistant, si votre mission est même.
00:02:16Allez, venez.
00:02:18Par ici.
00:02:24C'est grave, c'est grave. C'est grave.
00:02:36Oui, Sylvain, j'en rentre.
00:02:46Je vais voir.
00:02:48Vous ne vous rendez vraiment pas compte.
00:02:49Vous n'êtes pas le droit de faire ça.
00:02:51Je n'ai pas le droit de faire ça.
00:02:52Non, vous n'êtes pas le droit.
00:02:54Mais ça fait quatre ans que j'attends.
00:02:56Ça fait quatre ans que je n'ai aucune nouvelle de lui.
00:02:58Rien.
00:02:59Ça fait quatre ans que je me ronge, que je mets un actif.
00:03:02Et vous êtes en train de me dire que je n'ai pas le droit.
00:03:06Je le cherchais partout.
00:03:13Sauf au seul endroit où il était.
00:03:15Près de vous.
00:03:21Comment il va ?
00:03:23Mieux, beaucoup mieux.
00:03:26C'est une erreur d'être venu là, sincèrement.
00:03:28Pour lui, partir.
00:03:30Vraiment.
00:03:32Ça sera à lui de me dire.
00:03:36C'est une erreur d'être venus.
00:03:49Mais ça, c'est une erreur d'être venin.
00:03:51Jean Devigne, directeur
00:04:19des études des langues indiennes à l'Institut français de Pondichéry.
00:04:23Je m'étais fait une idée très différente, sinon.
00:04:26Mais c'est pas trop ce qui domine chez lui,
00:04:27le fonctionnaire fataliste ou l'aventurier en bourgeoisie.
00:04:31Le pauvre.
00:04:33Quand il l'a présenté ici, alors, il y a quatre ans,
00:04:36il était bien loin d'imaginer les bouleversements qu'en résulteraient.
00:04:49Alors Jean, tu as quitté ton paradis indien pour venir te polluer dans notre oxydant malsain ?
00:05:00Ben oui, si je ne viens pas vous dispenser un peu de massagesse, à quoi je sers ?
00:05:03Venez juste.
00:05:04Présente.
00:05:06Laure Pelletier, ma collaboratrice préférée.
00:05:08Enchantée.
00:05:09Bonjour.
00:05:09Bonjour.
00:05:10Une grande ethnobotaniste, experte en toxicologie.
00:05:13Jean Devigne, ethnologue de l'Institut français de Pondichéry.
00:05:15Il étudie des codex anciens en sanscrit.
00:05:18Attention, c'est une sommité.
00:05:19La pharmacopée indienne, c'est une mine pour nos recherches.
00:05:22Oui, mais d'une complexité incroyable.
00:05:24Je viens d'écouter votre conférence, c'est très bien.
00:05:26Merci.
00:05:27Je connais quelqu'un qui s'intéresse beaucoup à vos travaux.
00:05:31Sylvain Mazière.
00:05:32Sylvain Mazière ? Le Mazière de Planète Nature ?
00:05:35Oui, le Mazière, oui, vous connaissez ?
00:05:37Oui, ce type est un argument contre la liberté de publier n'importe quoi.
00:05:40Je suis désolée si c'est un de vos amis.
00:05:42Oui, c'est un de mes amis, oui.
00:05:43Nous sommes des esprits libres, pas de censure entre nous.
00:05:46Mais enfin, qu'est-ce que tu lui reprends ?
00:05:47Tu n'as jamais écouté ses émissions de radio ?
00:05:49Écoute, il a écrit de très bons livres.
00:05:50Est-ce que tu as lu sa lettre ouverte aux futures victimes de l'apocalypse ?
00:05:53Il publie un best-seller tous les six mois et à chaque fois il annonce la fin du monde.
00:05:56Et tout y passe.
00:05:57La famine, la pollution, le réchauffement de la calotte polaire, etc.
00:06:00Et on connaît la recette.
00:06:02Vulgarisation et...
00:06:02C'est dommage parce qu'il voulait vous consacrer à un de ses articles.
00:06:06C'est ce genre de publication.
00:06:10Vous avez tort à plusieurs millions de personnes en Europe et traduit en six langues.
00:06:16Sylvain Mazière.
00:06:18Flore Pelletier.
00:06:20Les recherches de la science ont pour but les bénéfices de l'humanité, n'est-ce pas ?
00:06:24Oui.
00:06:25Donc le faire connaître au plus grand nombre c'est une bonne action ?
00:06:28Oui.
00:06:29Donc vous êtes d'accord ?
00:06:31Oui.
00:06:32D'accord pourquoi ?
00:06:33Vous tenez avec nous ce soir ?
00:06:35Oui.
00:06:36D'accord ?
00:06:38Tout à l'heure.
00:06:45Très joli.
00:06:48J'ai cru comprendre que vous publiez vous aussi.
00:06:51Ma dernière étude sur les effets cardiotoniques de l'Aloès du Kerala s'est tirée à 75 exemplaires.
00:07:00Au moins on ne peut pas t'accuser des vulgarisations abusives.
00:07:06Qu'est-ce que vous voulez faire avec ça ?
00:07:07Interdieux.
00:07:09Vous avez bien dit tout à l'heure devant témoin que vous étiez d'accord.
00:07:13On n'en sait jamais.
00:07:14Jamais.
00:07:16Surtout quand je trouve un bon sujet.
00:07:18Très bien.
00:07:19Allons-y.
00:07:21Qu'est-ce que vous voulez savoir ?
00:07:23Les laboratoires Meyers ont mis au point un éduquerant révolutionnaire restré d'un fruit très commun de l'Afrique noire.
00:07:30Découverte très appréciable pour la santé publique.
00:07:33Des millions de gens souffrent d'hypertension, d'obésité.
00:07:36C'est lors qu'on a eu l'idée.
00:07:38Les laboratoires Meyers ont tiré un bon profit de votre découverte.
00:07:42Oui.
00:07:42Les soins cosmétiques et corporels représentent un marché très porteur.
00:07:46Tout le monde veut rester jeune et beau, non ?
00:07:48Dans l'Occident développé.
00:07:50Pendant ce temps-là, deux milliards d'affamés attendent des médicaments essentiels pour leur survie.
00:07:55Vous n'avez pas le sentiment de perdre votre temps ?
00:07:58Vous voulez me culpabiliser ?
00:08:00Je cherche à évaluer votre degré de cynisme.
00:08:03Les laboratoires ont besoin de ressources.
00:08:06Et des travaux comme les nôtres servent aussi à ça.
00:08:08Elle a raison, reconnaissez-le.
00:08:09Au mieux, je peux y voir de la naïveté.
00:08:13Et les grands laboratoires, dont le nôtre, entretiennent des fondations à but humanitaire.
00:08:18Nous vendons à perte nos médicaments, quand ils ne sont pas donnés au pays en voie de développement.
00:08:22Alors, si c'est ça, être naïf, moi, ça ne me pose pas de problème.
00:08:26Votre Dulcine Meyers, ce produit miracle, a fait l'objet d'un dépôt de brevet international, je suppose.
00:08:31Oui, bien sûr.
00:08:33Qui détient les droits ?
00:08:34Meyers.
00:08:36Alors, un Africain qui raconterait le fruit dont vous vous êtes servi, n'a aucun droit de fabriquer de la Dulcine.
00:08:43Et ceux qui vivaient de la récolte et de la commercialisation de ces fruits vont se trouver ruinés ?
00:08:49Je ne sais pas, M. Meyers.
00:08:51Vous ne savez pas, Mlle Pelletier.
00:08:53Mais je ne suis pas responsable de l'état du monde.
00:08:55Vous arrivez dans un pays.
00:08:57Vous fouillez dans son patrimoine culturel.
00:09:00Vous profitez de ses ressources naturelles.
00:09:02Vous influencez son économie.
00:09:04C'est du néocolonialisme, de plus, ni moins.
00:09:06Et vous en êtes consciente ?
00:09:08Vous avez peut-être raison.
00:09:09Il faut certainement mieux faire de l'argent sans lever le petit doigt en écrivant dans des revues qui dénoncent le cynisme des grands laboratoires.
00:09:16Les affaires m'égrèvent toujours de faim.
00:09:19Les malades agonisent.
00:09:20Mais au moins la morale reste sauve.
00:09:26On est plein de contradictions.
00:09:28Oui, plein.
00:09:29Un dernier verre ?
00:09:39Non, merci.
00:09:41Je dois prendre un peu d'air.
00:09:45Bonsoir.
00:09:46Bien.
00:09:46Bonsoir.
00:09:47À demain.
00:10:00Bonne nuit, Jean.
00:10:01Bonsoir.
00:10:02Bonsoir.
00:10:17Ah, vas-y.
00:10:19Écoutez-le.
00:10:20T'es pas mon mari et puis t'es pas mon père non plus.
00:10:22Plus ton amant, je sais.
00:10:24Avise-toi bien.
00:10:25Bonne nuit, ma chérie.
00:10:34Bonsoir.
00:10:35C'est parti.
00:11:05Je suis désolé, j'étais un peu agressif tout à l'heure.
00:11:17Moi j'adore ce genre de discussion.
00:11:20C'est vrai, ça garde l'esprit en alerte.
00:11:24Je trouve ça dans ce genre d'endroit, pas bon.
00:11:35Je ne peux pas aller dans un endroit où on n'étouffe pas.
00:12:04Non, je sais qu'il faudrait aller, mais c'est loin.
00:12:14C'est loin ?
00:12:15Oui.
00:12:17Alors on y va ?
00:12:18Sous-titrage Société Radio-Canada
00:12:29C'est parti.
00:12:59C'est parti.
00:13:29C'est parti.
00:13:59C'est parti.
00:14:29Il était très amoureux de ma mère.
00:14:33Et avant de mourir, elle lui a demandé d'être mon puteur.
00:14:37Il a aidé tout pour moi.
00:14:40Un père, une mère, un copain, un souffre-douleur.
00:14:45C'est toujours mon meilleur ami.
00:14:48C'est grâce à lui que je fais de la recherche scientifique.
00:14:50C'est lui qui m'a appris que la curiosité était une géniale qualité.
00:14:54Tu me crois vraiment naïe ou cynique ?
00:15:04Non, parce que je travaille dans l'industrie pharmaceutique.
00:15:09Un peu les deux.
00:15:14Qu'est-ce que vous faites ?
00:15:16Savoir où on met les pieds, être lucide et comprendre que nos actes ont des conséquences sur les gens.
00:15:24Tu viens souvent ici ?
00:15:36Chaque fois que je peux.
00:15:38C'était un chalet d'alpage qui appartenait à ma mère, une italienne qui est de la ville.
00:15:42Tous les étés, mon grand-père y montait avec ses vaches.
00:15:45Je n'avais pas encore six ans, je l'aurais déjà grampé.
00:15:48Je le suivais partout.
00:15:49C'est joli pour une garçonnière, tu s'en passais les choses ici.
00:15:53Tu es la première femme que j'amène ici.
00:15:55C'est vrai ?
00:15:57Là-bas, les limites de l'exploitation.
00:15:59Moi, mon père espérait que je prendrais sa suite.
00:16:02Pourquoi tu ne l'as pas fait ?
00:16:03Je voulais faire de la musique, comme ma mère.
00:16:06Et le journalisme, alors ?
00:16:07J'ai toujours aimé la nature.
00:16:09Je me bats pour la protéger.
00:16:11Tu as une image tellement différente de ce que tu es vraiment.
00:16:15L'image du charlatan vulgarisateur pseudo-scientifique ?
00:16:18Oui.
00:16:18Sympathique, hein ?
00:16:19Voilà.
00:16:22Tu penses vraiment que je suis un charlatan ?
00:16:24Non, mais je pense que critiquer tout le temps, ce n'est pas très constructif.
00:16:29Oui, tu as raison.
00:16:30Je me suis pris dans un système idiot.
00:16:32Il faut tout faire rapidement.
00:16:33Jugez vite, écrire vite, décider vite.
00:16:37Je n'aurais pas imaginé ma vie comme ça.
00:16:40Ça tient qu'à toi d'en changer.
00:16:45Allô ?
00:17:14Oui.
00:17:17Qu'est-ce qu'il y a ?
00:17:19Beaucoup.
00:17:21Tu as fait venir le médecin ?
00:17:24Bon, non, ce n'est pas très grave.
00:17:27Oui, oui, je rentre.
00:17:30Demain soir.
00:17:31OK, oui, je t'appelle.
00:17:32C'est ma femme, hein ?
00:17:49La petite fille est malade.
00:17:50Je te demande pardon, je...
00:17:52Je vais te le dire avant, mais...
00:17:56Je ne savais pas comment.
00:17:57Je ne sais pas.
00:18:27L'homme ?
00:18:31L'homme !
00:18:57Je te prenais à Grenoble. Tu devais pas entrer après-demain ?
00:19:11Alors ?
00:19:13J'en veux plus, David. Je peux dormir là ?
00:19:18T'es malade ?
00:19:19Oui. Je me sens pas bien.
00:19:21C'est parce que t'as faim. T'as rien mangé, je parie.
00:19:25Je me suis fait des ailes de poulet à la citronnelle.
00:19:28Tu en veux ?
00:19:31Eh, tu m'entends ?
00:19:35Tu en veux ?
00:19:46Pour qu'une gourmande comme toi me refuse mes ailes de poulet à la citronnelle, c'est que ça m'a vraiment pas.
00:19:52Et t'entends, je les ai faites avec des cheveux d'ange à la coriandre sautés à l'huile de sésame.
00:19:58Comme t'adore.
00:20:02Pas de fièvre.
00:20:06Maladie d'amour.
00:20:08Non, arrête, David. Arrête.
00:20:10T'as rencontré quelqu'un ?
00:20:13Ouais, t'as rencontré quelqu'un.
00:20:15Quelqu'un de vraiment bizarre qui t'a dégoûté de la vie.
00:20:21Un cyclope.
00:20:23Un extraterrestre.
00:20:24Un huissier.
00:20:25Un demeuré mental.
00:20:27Ah non, non, je suis con.
00:20:29Je sais.
00:20:31Un homme marié.
00:20:35Il a des enfants.
00:20:36Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
00:20:41C'était tellement violent.
00:20:44J'ai pas réfléchi.
00:20:46C'est pas la première fois.
00:20:48Mais pourquoi, David ? Pourquoi est-ce qu'il faut que je me trompe tout le temps ?
00:20:51Mais tu te trompes pas. Tu cherches, c'est tout.
00:20:54Mais je cherche quoi, monsieur le docteur des âmes ?
00:20:56Tu cherches...
00:20:58Tu cherches l'amour fou, la passion totale, indestructible.
00:21:04T'as raison. C'est bien. Il y a vraiment que ça à faire.
00:21:08Si tu vas pas t'effondrer, je sais pas que tu prends une gabelle.
00:21:11Sinon, vaut mieux que t'ailles dans un couvent tout de suite.
00:21:14Tout est si plat.
00:21:16Cesse de demander si ça vaut vraiment le coup de vivre.
00:21:19Bien sûr que ça vaut le coup de vivre.
00:21:21Sauf que vivre, c'est un métier.
00:21:23Et aimer aussi.
00:21:24Ça se travaille, ça se fait.
00:21:27Qu'est-ce que tu t'imagines ?
00:21:29Que ton panseillement va arriver comme ça sur un plateau d'argent ?
00:21:31Exactement comme tu l'avais imaginé ?
00:21:33Non, non, non, non, ça n'arrive jamais.
00:21:35Rien n'arrive sur un plateau d'argent.
00:21:37Rien ?
00:21:39Rien.
00:21:41Merde.
00:21:43Sauf...
00:21:45Sauf quoi ?
00:21:47Sauf mes ailes de poulet à la citronnelle, si tu me dis que t'en veux.
00:21:48Et pourquoi t'as pas trente ans de moins toi ?
00:21:55Salut.
00:21:58Bonjour.
00:22:00T'as une petite mine ? Ça va ?
00:22:02Et avec Sylvain, ça se passe comment ?
00:22:14Un moment d'égarement.
00:22:16La cesse ensuite.
00:22:17C'est étonnant que ça soit pour lui.
00:22:24Il y a le chef qui veut nous voir.
00:22:27Il cite une vraie consécration.
00:22:30Multinational capitaliste,
00:22:31pillage systématique du milieu naturel,
00:22:35profit matrimant des plus démunis.
00:22:38Les chercheurs eux-mêmes des labos Meyer sont conscients du cynisme de la situation
00:22:43et s'avouent impuissants quant au processus de paupérisation irréversible des populations exploitées.
00:22:49Etc. Etc.
00:22:51Monsieur le directeur, j'ai assisté à l'interview.
00:22:53Et je peux vous affirmer que Mlle Pelletier n'a fait aucune déclaration pouvant nuire à la réputation de Meyer.
00:22:57Merci Philippe, mais je peux me défendre tout seul.
00:23:00Monsieur, je reconnais avoir tenu les propos qui sont apportés ici.
00:23:04Mazir a de retirer la boule et rouge sur les laboratoires pharmaceutiques.
00:23:07C'est son cheval de bataille favori.
00:23:09Vous ne le saviez pas ?
00:23:11Si.
00:23:12On a l'impression que vous avez mis au point ce produit toute seule.
00:23:15Vous faites partie d'une équipe et c'est à peine si vos camarades sont cités.
00:23:18Même le nom de Philippe Laroche n'apparaît pas.
00:23:21En revanche, du Lord Pelletier, alors là, il y a même une photo.
00:23:27Vous vous prenez pour un top model.
00:23:29Tout ça n'est pas très grave.
00:23:30La semaine prochaine, Planète Nature aura changé de tête de tueur qui n'en parlera plus.
00:23:34Je l'espère.
00:23:36En attendant, Mlle Pelletier, veillez à ne plus sortir de vos obligations de réserve.
00:23:41Pour répondre à la presse, nous avons un service de relations publiques.
00:23:44Tenez, un souvenir.
00:23:45Attendez, Mlle Pelletier, vous ne pouvez pas rentrer comme ça.
00:23:51Foutez-moi la paix.
00:24:02Contente-toi, essaye de faire.
00:24:03Tu ne crois pas que tu m'as fait assez de mal comme ça ?
00:24:06Eh bien, vas-y, réponds.
00:24:08Je ne cherchais pas à te faire de mal.
00:24:11Ah non ? Alors quoi, tu te venges, c'est ça ?
00:24:14Tu te venges parce que je n'ai pas accepté ton petit jeu tordu ?
00:24:16C'est lamentable. C'est vraiment lamentable.
00:24:19Je me venge.
00:24:21Mais quand je pense à toutes les conneries que tu m'as racontées sur la lucidité et la responsabilité,
00:24:26mais il y en a eu combien avant moi, hein ?
00:24:28J'ai publié ce que je pense comme je le fais toujours.
00:24:31Tu m'as trahi.
00:24:32Cet article reprend mot pour mot tes réponses à mes questions.
00:24:35Tu m'as trahi et en plus tu t'es servi de moi.
00:24:37Mais enfin, je n'ai rien inventé.
00:24:39Tout est vrai dans cet article, tout c'est très bien.
00:24:42Je suis vraiment désolé.
00:24:45Je ne pensais pas que tu le prendrais comme ça.
00:24:47C'est bien que tu sois là. Je suis heureux de te voir.
00:24:52T'es heureux ?
00:24:55Je n'arrêtais pas de penser à toi. Je n'ai pas osé t'appeler, mais...
00:24:59Complètement fou.
00:25:02Peut-être.
00:25:04Mais...
00:25:07Je n'arrête pas de penser à toi.
00:25:09Tu ne me touches pas, d'accord ? Je te déteste.
00:25:11Je déteste tout ce que tu es, tout ce que tu représentes.
00:25:17Je n'arrête pas de penser à toi.
00:25:18Je suis heureux de te donner mes messages après le pire.
00:25:24Les barrens n'attentent pas.
00:25:25Je m'en prie.
00:25:27OK.
00:25:29Mais si je n'arrête pas de penser à toi.
00:25:31Je n'arrête pas.
00:25:33Je n'arrête pas de penser à toi.
00:25:35Non, tu ne veux pas d'autre ?
00:25:37C'est quoi ça ?
00:25:38Bonjour, vous êtes déjà chez Laure.
00:25:42J'ai un message après le pic.
00:25:45Laure, je t'en prie, réponds.
00:25:48Je ne voulais pas te faire du mal.
00:25:50Laure, je t'aime.
00:25:52Il faut que je te vois.
00:25:53Il faut que je te parle.
00:25:55Laure, décroche. Je sais que tu es là.
00:25:58Laure !
00:26:08Laure, écoute ça.
00:26:35Voilà. Elodie et Sylvain Mazière seraient heureux de vous recevoir samedi à partir de 20h.
00:26:41La soirée sera donnée en l'honneur de Jean et Ange-Marie Devigne avant leur départ pour l'Inde.
00:26:47Et celui-ci est à ton nom.
00:26:50Bon.
00:26:51Fais de la suite dans les idées.
00:26:55C'est insensé.
00:26:57On a vite chez lui après ce qui s'est passé.
00:26:59Jean-Devigne est très utile, je suis obligé.
00:27:01Et toi ?
00:27:03Tu vas te mettre dans une situation scabreuse.
00:27:05Eh non, j'ai bien réfléchi, c'est la sauf solution.
00:27:07Solution à quoi ?
00:27:09Du coup, ça fait 15 jours qu'il me poursuit par téléphone.
00:27:11Il m'appelle au labo, à la maison, au bistrot.
00:27:14Il m'envoie des bouquets de fleurs, il me laisse des messages.
00:27:16À croire qu'il est vraiment amoureux de toi ?
00:27:18Oui, on s'est ridicule.
00:27:19Oh, tu adores ça !
00:27:21Ne dis pas le contraire !
00:27:22Tout le monde adorerait ça, d'ailleurs.
00:27:24Ça n'empêche, cette soirée, c'est un gai tapant.
00:27:26Pour qui ?
00:27:27Si c'est un gai tapant, je peux aussi.
00:27:30Tu crois pas que ça serait mieux entre quatre yeux ?
00:27:31Non, ça serait bien plus drôle chez lui, en public.
00:27:33Et puis, je risque pas de m'attendre bien.
00:27:35T'inquiète pas, ça sera fini avant d'avoir commencé.
00:27:38Je veux vraiment pas que je t'accompagne.
00:27:40Qu'est-ce que tu vas faire là-bas ?
00:27:42D'abord, ça sera l'occasion de me rencontrer,
00:27:43et puis, si il te manque de respect,
00:27:47je lui aurai un point dans la gueule.
00:27:49Je t'adore, mais je crois qu'il vous plaît à la maison.
00:27:52Bon, on verra comment tu me trompes.
00:27:55Divine.
00:27:55Sous-titrage MFP.
00:28:25Sous-titrage MFP.
00:28:55Mystérieux.
00:28:57Mystérieux.
00:28:59L'Ordre Pelletier, j'imagine.
00:29:20Philippe Laroche ?
00:29:22Lui-même, enchanté.
00:29:24Élodie.
00:29:25Bonsoir.
00:29:26Je suis ravie de vous connaître,
00:29:27mais allons retrouver Jean.
00:29:29C'est lui, le héros de notre soirée.
00:29:32Où est mon mari ?
00:29:34Ah, au fait, j'ai lu l'article de Sylvain.
00:29:37Pas trop fâchée.
00:29:38Je l'ai été, mais j'ai réfléchi.
00:29:40Finalement, la recherche scientifique, en bien ou en mal,
00:29:42l'important, c'est qu'on en parle.
00:29:44Ça, c'est une preuve d'intelligence.
00:29:45Jean.
00:29:46L'Ordre Pelletier.
00:29:48Bonsoir.
00:29:49Bonsoir.
00:29:50Élodie nous avait promis une surprise,
00:29:52mais je ne m'attendais pas à ça.
00:29:53Je suis ravi de vous revoir.
00:29:56Salut, mon cher Philippe.
00:29:57Bonsoir, Jean.
00:29:58Bonsoir.
00:29:58L'Ange-Marie, je te présente L'Ordre Pelletier,
00:30:03dont je t'ai beaucoup parlé.
00:30:04Bonsoir.
00:30:05Nous sommes rencontrés à Grenoble, avec Philippe.
00:30:10Bonsoir.
00:30:11Alors, attention, le terrain est miné.
00:30:14Qu'est-ce que vous voulez dire ?
00:30:17Souriez, Élodie est en train de vous observer.
00:30:20Mais si j'ai bien compris,
00:30:22ni Sylvain ni vous n'étiez au courant de ma venue, c'est ça ?
00:30:25Élodie nous avait annoncé l'avenue de Philippe.
00:30:27Et là, j'avais des questions de vous.
00:30:44Bonsoir, Sylvain.
00:30:45Bonsoir.
00:30:48C'est ta femme qui m'a invité.
00:30:50Si tu avais su, je...
00:30:52C'est peut-être mieux comme ça.
00:30:56Ça t'aidera à comprendre.
00:30:57Je suis désolé, je me suis conduit avec toi, comme un gamin.
00:31:04Je suis très heureux de te revoir.
00:31:07Je crois qu'il vaudrait mieux que ça ne se voit pas trop.
00:31:09Je suis désolé.
00:31:20Je suis désolé.
00:31:21Nous n'avons pas eu le temps d'échanger deux mots, la route.
00:31:41Vous êtes ravissante.
00:31:43Cette robe vous va à râver, c'est un véritable plaisir des yeux.
00:31:46Merci.
00:31:47Au moins j'ai un petit peu de mal à trouver la ligne avec la maternité, il n'y a pas à dire.
00:31:51La morphologie change.
00:31:52Enfin, quelle importance.
00:31:57Vous n'avez pas l'enfant ?
00:31:59Non.
00:32:01Notre petite fille vient juste d'avoir six mois et demi avant-hier.
00:32:05Vous verrez, c'est tellement merveilleux.
00:32:08Je regrette un peu d'avoir attendu si longtemps.
00:32:09Ça arrive un moment de ma vie où vous êtes un petit peu angoissant.
00:32:11Mais enfin, Sylvain et moi, nous avons bien profité l'un de l'autre.
00:32:15Sa carrière, la mienne, tout ça, c'est pas très évident.
00:32:17Et puis un enfant, il faut que ça arrive au bon moment, non ?
00:32:21Bien sûr, vous avez raison.
00:32:23S'il veut en rêver.
00:32:24J'ai eu un peu peur que ça nous éloigne l'un de l'autre, et pas du tout.
00:32:28Ça nous a rapprochés, au contraire.
00:32:30Notre couple a retrouvé un second souffle.
00:32:34Vous savez quoi ?
00:32:35Elle doit bientôt réclamer son biberon.
00:32:37Venez, je vais vous la présenter.
00:32:38Elle s'appelle Clara.
00:33:05Elle est très jolie.
00:33:06Vous avez couché avec Sylvain.
00:33:17Depuis que vous êtes passée au journal, tout le monde le sait.
00:33:21Et y compris que vous l'avez laissée tomber à l'heure là, bravo.
00:33:24D'habitude, c'est lui qui laisse tomber.
00:33:25Laisse-nous, je veux que cette pétasse sache quel salaud tu es.
00:33:36Non, mais lâche-moi.
00:33:37Aïe, lâche-moi, Tony.
00:33:38Il est trop j'allais ici.
00:33:39Il a dit de moi.
00:33:41Arrête de toi.
00:33:42Je ne fais plus.
00:33:42Je ne fais plus.
00:33:45Il a dit de moi, je ne fais plus.
00:33:57Non.
00:33:58Qu'est-ce qui se passe ?
00:33:59Je dois partir. Règlement de compte à nos sujets dans la chambre du fond. Je ne sais plus où mettre.
00:34:04C'est ce que je craignais.
00:34:06Mais il y aura pour ce complètement bizarre, non ? Je me trompe.
00:34:09Mais non, vous ne vous trompez pas. Elle lui rend une vie infernante pour aussi loin.
00:34:13Elle est vraiment malade, jalousie pathologique. Et ça ne fait que ça grave.
00:34:17Calmer, j'y vais.
00:34:17Alors, il faut que tu saches que l'audiment, je ne suis pas un salaud, je n'ai pas d'aventure.
00:34:32Avec toi, j'étais absolument sincère.
00:34:47Alors, il faut que je te parle. Je viendrai tout à l'heure.
00:35:07Si tu veux bien me voir, laisse les lumières allumées.
00:35:17Lodi et moi s'en mariés depuis 15 ans.
00:35:31En fait, ça fait longtemps qu'on aurait dû se séparer.
00:35:36Pourquoi vous ne l'avez pas fait ?
00:35:38On s'est connu au conservatoire.
00:35:39Moi, j'étais en pleine crise, je ne supportais plus ma famille.
00:35:42Ils voulaient que je reprenne la série.
00:35:44Moi, je voulais faire de la musique. Tu imagines ?
00:35:47Elodie apprenait le chant. Moi, j'étudiais Mozart, Schubert.
00:35:51C'était génial.
00:35:54Ça a commencé à déraper. Elle n'était jamais heureuse.
00:35:57Moi, je n'ai pas compris combien elle était déséquilibrée.
00:36:02J'ai cru que c'était ma faute. J'ai tout essayé.
00:36:05J'ai même quitté la musique pour qu'il n'y ait pas de compétition entre nous.
00:36:08J'étais jalouse de tout, de mes succès, de mon travail, de mes amis.
00:36:14Tu n'as jamais pu la convaincre de se faire soigner ?
00:36:17Bien sûr que si.
00:36:19Un jour, elle s'est ouvert les veines.
00:36:20Je l'ai emmenée en psychiatrie.
00:36:22Mais dès que son état s'est un peu amélioré, tout a recommencé.
00:36:27Mais la majorité des hommes seraient partis.
00:36:30J'ai plongé dans le travail.
00:36:32La radio, les articles, le journal.
00:36:34Et dès que cette crise devienne être trop grave, je fichais le camp en Amazonie ou en Alaska.
00:36:41Tu as quand même fait un enfant avec elle.
00:36:44C'est elle qui a tout décidé sans même en parler.
00:36:48Un jour, elle m'a annoncé qu'elle était enceinte.
00:36:51Clara est née.
00:36:54Tu m'en veux ?
00:36:55Tu m'as fait du mal.
00:36:59Je n'ai rien compris, c'est pas.
00:37:04T'aurais dû me parler.
00:37:05Je ne pourrais pas te dire tout ça.
00:37:06Je ne voulais pas t'entraîner dans mon bordel.
00:37:08Tu te serais enfouie.
00:37:10Puis,
00:37:11quand je t'ai rencontré, j'ai eu peur de l'amour trop fort.
00:37:15Mais je ne peux pas.
00:37:21Je ne peux pas vivre sans toi.
00:37:35Tu crois qu'on a une chance de s'en sortir, tous les deux.
00:37:45Papa s'en va, Clara.
00:38:13Tu sais où ?
00:38:14Hors reportage, eh bien, pas du tout.
00:38:17Il a un rendez-vous galop.
00:38:22Il part en week-end avec une puitage.
00:38:26Pas la peine d'être vulgaire.
00:38:28Arrête de te fiches de moi.
00:38:29Tu veux un reportage sur les oiseaux migrateurs ?
00:38:32Mais à qui tu vas faire croire ça ?
00:38:33Appelle le journal.
00:38:34Ce n'est pas ce que tu fais d'habitude.
00:38:36Les oiseaux migrateurs ?
00:38:38Non, mais tu entends ça, Clara ?
00:38:39Oui, c'est drôle.
00:38:41Papa se spécialise dans les grues.
00:38:43Assez.
00:38:43Bon, ben écoute, très bien.
00:38:49Nous allons venir avec toi.
00:38:51Il va faire beau.
00:38:52La campagne nous fera le plus grand bien.
00:38:53Hein, petit bouchon ?
00:38:55Non, tu ne veux pas.
00:38:57Très bien.
00:38:58Ben écoute, je vais prendre ma voiture.
00:39:00Le crotois, celle de la Baie-de-Somme, c'est bien ça ?
00:39:02Entendu.
00:39:06Je vous emmène.
00:39:08Ça peut te faire plaisir.
00:39:10Ça nous fait plaisir.
00:39:11C'est là, c'est ça, c'est mon identique.
00:39:24C'est bon.
00:39:28Mon amour, je suis désolé, ne viens pas au Crotois.
00:39:44Elodie a voulu m'accompagner et je n'ai pas pu l'empêcher.
00:39:48Je t'expliquerai. Je t'appelle ce soir.
00:39:52Laure, je ne vous veux pas de mal.
00:39:54Au contraire, je sais que vous devez souffrir, mais...
00:39:58Sylvain ne me quittera jamais. Il faut vous faire une raison.
00:40:24Quatre pneus neufs.
00:40:25Je trouverai des façons plus amusantes de dépenser 3 600.
00:40:283 600 avec le dépannage.
00:40:30Merci.
00:40:31Je ne peux pas te laisser payer ça.
00:40:35Ça te fait l'un ?
00:40:35Oh, je devrais s'y aller.
00:40:37Oui.
00:40:39Vous voyez, pour venir avec David, ça tient toujours.
00:40:41Oui.
00:40:42Est-ce que tu sors ?
00:40:43Ça m'égale. Je n'ai pas besoin de prétextes parce que je dis quand je sors et c'est tout.
00:40:47Tu veux que je t'apporte quelque chose ?
00:40:53Un bon vin ? Un peu de reblochon ?
00:40:55Non, rien n'est-ce pas ?
00:40:56Non, non, comme David, tu as la cuisine, il m'aime bien choisir lui-même.
00:40:59Bon, prépare-toi pour l'examen de passage.
00:41:00Ok.
00:41:01Oui, surtout, n'arrive pas en bas, parce qu'il a horreur de ça.
00:41:04Ok.
00:41:12Bonjour, ma chérie.
00:41:17Les abyssinogènes dans ton hernie ?
00:41:19Quelque chose comme ça.
00:41:22Macon ?
00:41:22Attends.
00:41:23Allez, dis-moi.
00:41:26Je te présente le nouveau directeur du département d'ethnopharmacie de Norsan International.
00:41:33Quoi ? Tu quittes, Méliès ?
00:41:35Eh oui.
00:41:36Mais pourquoi tu ne m'en as pas parlé ?
00:41:37Je ne pouvais pas en parler tant que ce n'était pas signé.
00:41:39Mais c'est génial !
00:41:41Et j'ai besoin d'une très bonne adjointe, directeur de recherche en toxicologie.
00:41:45Qu'est-ce que tu dirais de venir avec moi ?
00:41:46Je dirais oui.
00:41:48Je te préviens, ça commencera très fort.
00:41:50Il s'agit d'installer un labo en Guyane.
00:41:55Non, ça ne s'est pas possible.
00:41:56Pas pour le moment.
00:41:58Pourquoi ?
00:42:03Je crois que ton métier comptait beaucoup pour toi.
00:42:05Il y a des choses qui comptent beaucoup plus que mon métier, tu vois.
00:42:10Je comprends.
00:42:13Je suis sûre de ce que tu fais ?
00:42:14Oui.
00:42:17Vous allez vous marier, c'est ça ?
00:42:19Au final...
00:42:20Ceci dit, si tu as besoin d'un témoin...
00:42:23Ça suffit maintenant.
00:42:25Tu fais une vraie connerie.
00:42:26Sous-titrage Société Radio-Canada
00:42:45Ready ?
00:42:45...
00:42:46C'est parti.
00:43:16C'est parti.
00:43:46C'est parti.
00:44:16C'est parti.
00:44:46C'est parti.
00:45:16C'est parti.
00:45:47Ça finira mal.
00:45:48Ça, je te le dis.
00:45:49Elle est trop folle, trop méchante.
00:45:51Elle n'a qu'une obsession, c'est nous détruire.
00:45:54Et quand tu as tellement de haine, c'est normal que ça se retourne contre toi.
00:45:57Fais attention alors.
00:45:58Toi aussi, tu as la haine.
00:45:59Si ça continue, je vais vraiment finir par espérer qu'elle meurt.
00:46:02J'ai aimé ta mère comme un fou.
00:46:14Et puis, elle est morte.
00:46:16Et depuis, j'ai beau essayer de comprendre, mais je crois vraiment que la mort ne résout rien.
00:46:24Et que la fille d'une femme que j'ai tellement aimée en arrive à souhaiter la mort de quelqu'un.
00:46:30Je suis désolé, Laure.
00:46:33Je ne peux pas l'entendre.
00:46:38Excuse-moi.
00:46:39Excuse-moi.
00:46:41Cette histoire est en train de me rendre ça, Anglais.
00:46:43Je voudrais rencontrer M. Mazière, s'il vous plaît.
00:46:48Qui dois-je annoncer ?
00:46:49David Guénant.
00:46:50Vous avez rendez-vous ?
00:46:51Dites que je suis le père de l'or.
00:46:54J'ai la Guénant pour vous.
00:46:56Le père de l'or.
00:46:57Bien.
00:46:59Je vous attends.
00:47:00C'est le bureau vitré au fond à droite.
00:47:01Merci.
00:47:13Exactement comme je l'imaginais.
00:47:31Beau, élégant.
00:47:32J'ai la tête ?
00:47:32Non, je ne crois pas.
00:47:34Il y a un revers à la médaille.
00:47:36Je suis désolé pour le dîner manqué.
00:47:38On va trouver une autre date.
00:47:41Ma femme est partie se reposer dans ma famille.
00:47:43Je serai un peu plus disponible.
00:47:49Vous avez venu me voir, peut-être quelque chose ?
00:47:54Je sais que l'or vous a tout raconté.
00:48:00Je comprends que vous m'en vouliez.
00:48:03Quelles sont exactement vos intentions à l'égard de ma fille ?
00:48:06Mes intentions ?
00:48:07Ma démarche vous paraît incongrue, naturellement, démodée.
00:48:11L'or est majeur.
00:48:12Répondez à ma question.
00:48:13Qu'est-ce qu'elle est pour vous ?
00:48:15Un dérivatif, un divertissement, une parenthèse ?
00:48:18Qu'est-ce que vous lui trouvez ?
00:48:21Elle est belle, intelligente, tendre.
00:48:24En bas que vous ne la connaissez pas.
00:48:26C'est une furie.
00:48:27Elle est colérique.
00:48:28Elle est adorable.
00:48:29Une enfant gâtée, égoïste, boulimique.
00:48:32Vous plaisantez.
00:48:34Une névrosée.
00:48:34Ah non, ça, vous ne savez pas ce que c'est.
00:48:37L'or est un modèle d'équilibre et de lucidité.
00:48:40C'est pour ça que vous voulez la détruire.
00:48:42Je suis venu quand je voulais regarder en face l'homme qui fait souffrir ma fille.
00:48:50Vous comprenez ?
00:48:52Elle m'a donné confiance.
00:48:54Elle est en train de la perdre à cause de vous, cette confiance.
00:48:58À cause de votre incapacité à résoudre votre dilemme.
00:49:00Si il n'y avait pas ma fille, ça serait déjà fait.
00:49:05Oui, bien sûr.
00:49:06Vous êtes totalement coincé.
00:49:08Et c'est ça, justement, le revers de la médaille.
00:49:11Pas coincé.
00:49:13De chier.
00:49:15Mais vous ne pouvez pas comprendre ce que je prouve.
00:49:20Je pense que si.
00:49:23Moi, je vous laisse.
00:49:24Ce qui m'embête dans cette histoire, c'est que...
00:49:30Vous m'êtes plutôt sympathique.
00:49:33Je suis désolé.
00:49:34Moi aussi, croyez-moi.
00:49:36Ça ne change rien nos problèmes.
00:49:39Monsieur Guénant.
00:49:42Vous voulez savoir ce que l'or est pour moi ?
00:49:46Elle est mon espérance.
00:49:48Je l'aime, ne l'oubliez pas.
00:49:54Comment tu as pu faire un truc pareil ?
00:50:02J'ai bientôt 30 ans.
00:50:0429.
00:50:06Et mon père rencontre mon amant pour l'intention.
00:50:08Non, mais...
00:50:09Quand j'avais 15 ans, je trouvais ça déjà ridicule.
00:50:12Mais alors maintenant...
00:50:12Mais tu fais ça pour ton bien.
00:50:14Oui, je sais.
00:50:14Tu fais toujours tout pour mon bien.
00:50:19Comment tu le trouves ?
00:50:23Englué.
00:50:24Englué.
00:50:25Ça veut dire quoi, c'est englué ?
00:50:26Qu'il quittera jamais sa femme.
00:50:28Comment tu le sais, il te l'a dit ?
00:50:30Il ne la quittera pas.
00:50:33Il est loyal.
00:50:34Il se sacrifie.
00:50:35Il se regarde souffrir.
00:50:36Il est grand dans le malheur.
00:50:38Il paie l'erreur de son mariage.
00:50:40Non, mais c'est typique.
00:50:42Il se prendrait pour un déserteur.
00:50:44Pour un lâche, un salaud.
00:50:47Il adore sa fille plus que tout.
00:50:48Qu'est-ce que tu suggères ?
00:50:50Tu n'as pas vraiment le choix.
00:50:54Il est grand dans le malheur.
00:50:56Il se prendrait pour un déserteur.
00:50:57Il est grand dans le malheur.
00:50:58Il est grand dans le malheur.
00:51:00Il est-ce que tu Nazareth.
00:51:00Je vais te quitter, Roby.
00:51:30Je ne veux plus qu'en vivre dans la mensonge.
00:51:35Je te fais du mal, je me fais du mal.
00:51:39C'est Laure.
00:51:41Oui.
00:51:45Je serai toujours là pour toi, pour Clara.
00:51:49Je ne me laisserai pas tomber.
00:51:52Ne t'inquiète pas.
00:51:55Mais je ne m'inquiète pas, mon amour.
00:51:58Je suis et je serai toujours ta femme.
00:52:00Tu penses être amoureux.
00:52:06C'est mignon.
00:52:08Je t'envie, tu sais.
00:52:10J'aime Laure.
00:52:12Mais non, tu ne l'aimes pas.
00:52:22Elodie, je suis sérieux.
00:52:25Tu ne me quitteras pas.
00:52:41Tu ne pourras pas.
00:52:44Je serai toujours dans ta vie.
00:52:46Pourquoi tu ne veux pas me croire?
00:52:55Parce que...
00:52:57Je te connais trop bien, mon amour.
00:53:01Tu ne sais plus qui je suis.
00:53:02Tu ne peux pas.
00:53:12Voilà, j'ai tout ce qu'il faut.
00:53:36Qu'est-ce qu'on célèbre ?
00:53:37Qu'est-ce qu'on célèbre ?
00:53:38Nous, c'est notre anniversaire.
00:53:40Ça fait trois mois, jour pour jour, que je suis devenu ton prisonnier.
00:53:49Oui, je suis victime du syndrome de Stockholm.
00:53:53C'est quoi, ça ?
00:53:55Tu es un peu drôme, amoureux de ton journée.
00:53:58Tiens, regarde.
00:54:00J'ai trouvé ça devant l'immeuble.
00:54:03Je ne sais pas ce que c'est, c'était par terre.
00:54:05Bon.
00:54:10Paris, Redjavik, Paris.
00:54:18Pelletier, Laure, mademoiselle.
00:54:20Mazière, Sylvain, monsieur.
00:54:23Waouh, l'Islande !
00:54:24Oui.
00:54:26C'est beau, comme le commencement du monde.
00:54:28J'aurais aimé qu'on reste plus longtemps, mais je dois descendre à Lenovo lundi, pour chercher l'autre déclaré.
00:54:40Ah bon.
00:54:40Qu'est-ce que t'as ?
00:54:48J'en ai assez d'attendre, Sylvain.
00:54:52J'en ai assez de mondier du temps avec toi.
00:54:54Je vois pas d'issue.
00:54:57Et puis toi, tu dis jamais rien, il faut que je devine tout.
00:55:01Je sais même pas si tu veux vivre avec moi.
00:55:03Je sais même pas si tu veux faire un enfant avec moi.
00:55:05Ça va durer combien de temps ? Un an ? Deux ans ? Cinq ans ?
00:55:12Laure, fais-moi confiance.
00:55:22J'ai une emmerdeuse, hein.
00:55:25C'est terrible d'aimer comme je t'aime.
00:55:26On s'est rencontrés cinq ans trop tôt, cinq ans trop tard, je sais pas, c'était pas le moment.
00:55:35Et puis je sais pas ce que tu veux.
00:55:37Qu'est-ce que tu... qu'est-ce que tu proposes pour toi, pour moi, pour nous ?
00:55:40Je lui parlais.
00:55:41Je vais la quitter.
00:55:43Mais j'ai besoin de temps.
00:55:44Du temps ?
00:55:45Mais combien de temps ?
00:55:47Je veux pas laisser Clara comme ça.
00:55:49Elle a besoin de moi.
00:55:52Ça t'arrange.
00:55:55Ça te donne bonne conscience.
00:55:56T'as tout, toi.
00:55:58Et toi, tu rends tout le monde malheureux.
00:56:05Filou va quitter Meilleur.
00:56:06On lui propose un poste chez Norsan.
00:56:08Il y a un autre labo du groupe.
00:56:10Il a besoin d'une assistante, c'est très tonton.
00:56:15On va partir en mission en Guyane pendant six mois.
00:56:18Six mois ?
00:56:20Tu vas partir six mois ?
00:56:23Je crois que c'est mieux pour nous deux.
00:56:26Alors que c'est fini.
00:56:28Mais non, au contraire, il faut...
00:56:30Il faut qu'on profite de ce temps-là pour réfléchir, pour faire le point.
00:56:34Dis-moi que tu comprends.
00:56:35Sylvain, dis-moi quelque chose.
00:56:41Me regarde pas comme ça.
00:56:42Quand tu me regardes comme ça, j'ai l'impression que tu me détestes.
00:56:45Mais parle-moi.
00:56:51C'est trop compliqué.
00:56:51Attends, Sylvain, t'as rien à me dire ?
00:56:56Et puis-moi là...
00:56:57...
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01:00:14LD! LD!
01:00:18LD!
01:00:44LD!
01:00:54John Chang!
01:00:58Les pompiers, il y a eu un accident.
01:01:28Les pompiers, il y a eu un accident.
01:01:58Les pompiers, il y a eu un accident.
01:02:28Il y a peut-être des gens qui ne comprennent pas.
01:02:30Il y a d'autres encore qui ne comprendront pas.
01:02:32Mais toi et moi, on sait.
01:02:35C'est ça qui est le plus important.
01:02:38Et puis il va falloir que tu arrêtes de faire cette tête si tu veux qu'elles te reconnaissent.
01:02:40C'est vrai, c'est pour votre bien que je dis ça.
01:02:53Pour mon bien.
01:02:54J'ai déjà entendu ça quelque part.
01:02:58Je ne repartirai pas, Jean.
01:03:00Mais ce n'est pas possible d'être têtu comme ça.
01:03:03Vous voulez quoi ?
01:03:04Vous voulez l'enfoncer à nouveau dans la déprime ?
01:03:08Vous ne pouvez pas vous imaginer dans quel état il était quand je l'ai retrouvé ici.
01:03:12Il était à Gare.
01:03:15Il regardait tout ce qu'il faisait.
01:03:17Il s'asseyait et puis il regardait sans rien dire.
01:03:19C'était il y a combien de temps ?
01:03:24Il y a deux ans.
01:03:25Deux ans et demi.
01:03:25Oui, c'est ça.
01:03:26Deux ans et demi.
01:03:28Avant, il avait dû dériver pendant un an en Inde.
01:03:32Il s'est mis petit à pire, parlé.
01:03:36Petit bout de phrase comme ça qu'il ne voulait rien dire.
01:03:38Pourquoi vous ne m'avez pas averti ?
01:03:40Parce qu'il ne voulait pas.
01:03:44Alors, je ne vais pas vous laisser aller là-bas.
01:03:46Je ne vais pas vous laisser retrouver Sylvain.
01:03:47Je vais appeler immédiatement Norsang à Paris.
01:03:51Et je vais leur dire toute la vérité.
01:03:54Je vais leur dire que mon travail et celui de Sylvain est mis en péril à cause de votre présence.
01:03:58Et je ferai tout mon possible.
01:04:01Pour qu'on vous fasse rentrer en France le plus rapidement.
01:04:04Vous n'avez rien compris.
01:04:06Rien.
01:04:08Ce n'est pas à vous de décider, vous comprenez ?
01:04:10Ce n'est pas à vous et ce n'est même pas à moi d'ailleurs.
01:04:13Mais vous ne comprenez pas que Sylvain et moi n'aurait jamais dû se rencontrer ?
01:04:17On n'aurait jamais dû s'aimer.
01:04:19Et c'est justement pour ça que c'était plus fort que nous.
01:04:24C'était irrésistible.
01:04:27Et ça l'est encore.
01:04:28Pour vous peut-être.
01:04:29Mais pas pour lui.
01:04:33Allez, soyez raisonnable.
01:04:34Raisonnable.
01:04:39Qu'est-ce qu'il y a de raisonnable dans cette histoire ?
01:04:42Ça n'a rien à voir avec la raison, c'est complètement irrationnel justement.
01:04:49Il n'y a que lui qui peut me soigner.
01:04:52Il n'y a que lui qui peut me délivrer de ce que j'ai à l'intérieur.
01:04:53Mais allez-y, appelez-les.
01:04:58Appelez-les, dites-leur, dites-leur ce que vous voulez, je m'en fous.
01:05:01Ils peuvent me virer, je n'en ai rien à foutre, ça ne changera rien, je veux voir Sylvain.
01:05:04Voulez-vous entrer ?
01:05:20Merci Nataraj, avec plaisir.
01:05:24Nataraj, derrière votre côté timide et réservé, je vous souhaits d'en savoir beaucoup plus que vous ne le laissez supposer.
01:05:30Mes sentiments ont peu d'importance.
01:05:33Permettez que je vous tire les verres du nez ?
01:05:34Je ne connais pas cette expression.
01:05:37Je vous interroge.
01:05:38Vous connaissez Sylvain Mazière ?
01:05:40Oui, bien entendu.
01:05:41Donc vous êtes un peu au courant.
01:05:43Oui, je le suis.
01:05:44Sylvain m'a parlé de l'or.
01:05:48Qu'est-ce qu'il vous a dit ?
01:05:50Rien de très précis.
01:05:52Mais il me parlait d'elle pendant des heures et des heures.
01:05:55Qu'est-ce que vous pensez de cette histoire ?
01:05:58Il l'aime.
01:05:59Il l'aime très fort.
01:06:00D'un amour exceptionnel.
01:06:02Et très rare.
01:06:04Sylvain fait un peu partie de ma famille.
01:06:09Quand il est arrivé ici, il y a quatre ans, mon père l'a pris avec lui pour l'initier.
01:06:14Il est même ?
01:06:14C'était son disciple, si vous préférez.
01:06:18Mon père est un maître.
01:06:20On est Brahman.
01:06:21Et pratiquant la médecine ayurvédique par tradition familiale.
01:06:23Quand Sylvain est arrivé, c'était un homme profondément blessé.
01:06:28Il n'avait qu'un grand drame.
01:06:30Oui, je suis au courant.
01:06:31Il n'avait qu'un grand d'eux tout en court.
01:06:35Il n'avait qu'un grand d'environnement.
01:06:37Il n'avait qu'un grand d' Silvio.
01:06:42P roles pour tous les gens.
01:06:43D'accord.
01:06:44Aujourd'hui, il n' impose de lui-toi.
01:06:45Il n'empêיח.
01:06:46Il n'éstrenew que vous pourrez.
01:06:47Il n'avait qu'un grand d'école out.
01:06:49Il n'avait qu'une grand d'anni.
01:06:50Est-ce que vous pouvez...
01:06:50Un grand d'veroeur de toute façon.
01:06:52On n'avait qu'un grand d'aujourd'hui se peut avoir fait pour ça.
01:06:54Il n'avait qu'un grand d' fibre dans autre.
01:06:55Nouvelle de Paris.
01:07:09Il y a encore trop de chiens sur les trottoirs et les filles n'ont jamais été aussi belles.
01:07:13Et de nouveau votre visite ?
01:07:15Une histoire d'amour.
01:07:17Ah, les seules vraies histoires.
01:07:25Elle est magnifique.
01:07:35Je voulais vous dire que je pense que vous avez beaucoup de courage.
01:07:40Merci.
01:07:41Jean m'a parlé.
01:07:43Vous devez penser que je suis très très égoïste.
01:07:45Sylvain et lui sont des amis d'enfance.
01:07:49Ils veulent le protéger.
01:07:50C'est naturel.
01:07:55Je ne pensais pas qu'il avait autant souffert.
01:08:00Il avait l'air d'un naufragé quand il est arrivé ici.
01:08:04Jean s'est occupé de lui.
01:08:05Il lui a présenté le pandit Sivaraja.
01:08:09Sivaraja a tout de suite compris de quoi Sylvain souffrait.
01:08:13Il lui a trouvé un emploi de régisseur sur un domaine forestier, dans les montagnes bleues.
01:08:20Là où les Anglais avaient rasé la forêt pour planter du thé.
01:08:23Un désastre écologique.
01:08:26Aujourd'hui le reboisement est une priorité vitale.
01:08:29Sylvain travaille très très bien.
01:08:32L'année dernière, les autorités locales ont nommé inspecteurs délégués aux osés forêts.
01:08:38Alors, j'ai peur que votre arrivée n'en met tout en question.
01:08:44Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:08:46Je crois que Sylvain et vous, vous avez droit à une deuxième chance.
01:08:49que c'est le destin qui vous brousse et que personne ne peut s'y opposer.
01:08:55C'est tout toi, ça.
01:09:00Le destin, les dieux.
01:09:01Tout est simple, tout est normal.
01:09:03Reconnais que c'est un amour magnifique.
01:09:06C'est comme dans les légendes de Krishna et Zadda.
01:09:09Tu m'aimes autant que ça, toi ?
01:09:12Tu iras jusqu'au bout du monde ?
01:09:14Tu en doutes ?
01:09:16Alors, tu vas l'aider ?
01:09:21Et bien, voilà, maintenant, avec deux femmes têtues sur les bras.
01:09:24Absolument.
01:09:26Mon attarrage, je vous emmènerai demain au Montaigne-Bleu.
01:09:28Demain matin.
01:09:30Merci.
01:09:45Alors ?
01:09:47On part demain.
01:09:51Sous-titrage Société Radio-Canada
01:10:21La route de montagne est dangereuse de nuit.
01:10:28Qu'est-ce que vous proposez ?
01:10:30Mon père serait ravi de nous accueillir.
01:10:32Sa maison est tout près d'ici.
01:10:34Il sera vraiment honoré.
01:10:37Ça te dit ?
01:10:38Merci.
01:10:39Sous-titrage Société Radio-Canada
01:10:44La route de montagne est dangereuse de nuit.
01:10:46Sous-titrage Société Radio-Canada
01:10:47La route de montagne est dangereuse de nuit.
01:10:56Sous-titrage Société Radio-Canada
01:10:57La route de montagne est dangereuse de nuit.
01:10:59Sous-titrage Société Radio-Canada
01:11:00Je vous en prie, entrez.
01:11:30Lord Pelletier, mes filles vont vous conduire dans votre chambre.
01:11:59Ce n'est pas très luxueux, je suis désolé.
01:12:02Comment dit-on merci, Antamoule ?
01:12:04Nandré.
01:12:06Nandré.
01:12:08Venez, j'ai ici quelque chose, Estra.
01:12:12Mon père a conservé de remarquables manuscrits.
01:12:15Un bout de feuille de palme garde un trésor.
01:12:23Vous parlez très bien le français.
01:12:26Je pratique souvent depuis que je connais Sylvain.
01:12:31Un trésor très ancien.
01:12:34Un savoir médical basé sur les plantes et les minéraux.
01:12:38Sylvain nous aide beaucoup.
01:12:39Il réintroduit les plantes disparues et il les protège.
01:12:44Vous savez que c'est pour lui, je suis venu.
01:12:48Est-ce qu'il vous a parlé de moi ?
01:12:49Je connais votre histoire.
01:12:53Je l'aime.
01:12:54Vous dites l'aimer, mais ce que vous aimez, c'est vous.
01:12:58C'est l'image que vous vous faites de l'amour.
01:13:03Pendant toutes ces années, je n'ai jamais perdu l'espoir de le retrouver.
01:13:07Mais depuis que je suis arrivée en Inde, j'ai peur qu'il m'arrête de sa vie.
01:13:13J'ai peur de faire une erreur.
01:13:14Pourquoi ne pas respecter son choix ?
01:13:18S'il ne m'est plus, je veux l'entendre de sa bouche.
01:13:23Je veux le revoir encore.
01:13:24J'admire votre fidélité.
01:13:28Sylvain a traversé la mort.
01:13:31Ce que vous avez partagé avec lui dans le passé vous appartient, mais pas son présent.
01:13:37L'amour peut franchir tous les obstacles s'il est pur, dénué de tout égoïsme.
01:13:43Mais peut-il passer deux fois ?
01:13:44Ne regarde pas en arrière.
01:13:51Fuise ta force dans l'avenir, pas dans le souvenir de l'amour.
01:13:57Je vous en prie.
01:13:58Je vous en prie.
01:14:02Je vous en prie.
01:14:02Sous-titrage FR ?
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