Bernard-Henri Lévy, écrivain et philosophe, était l’invité du Face-à-Face de ce mardi 23 septembre sur BFMTV. Il a été interrogé sur la reconnaissance de la Palestine par la France à l'ONU.
00:00C'est un bout de conversation que j'ai eu avec lui, puisqu'il m'a fait l'honneur avec d'autres intellectuels de me recevoir et de nous écouter.
00:09Au début du mois ?
00:10Au début du mois. Je lui ai demandé et je n'ai pas eu de réponse. En quoi ça aidera la paix ?
00:15Quelle est la mécanique ? Quel est le levier, comme on dit, qui fait qu'on va, depuis l'événement d'hier soir aux Nations Unies, à obtenir la paix ?
00:25Ça veut dire deux choses, Apolline de Malherbe. Ça veut dire ramener les otages et ça veut dire arrêter les combats.
00:35Ramener les otages, ça c'est si le Hamas acceptait de libérer les otages, Israël n'aurait plus de justification à une poursuite de la guerre, ça s'arrêterait ?
00:44Il n'aurait plus de raison, puisqu'il n'aurait plus de raison.
00:47Et ça, Israël, même les pires des ministres de Netanyahou n'ont jamais remis en cause ça.
00:51C'est que le jour où les otages, en tout cas, filent en cause, ce serait indigne.
01:00Pour que la guerre s'arrête, il faut que les otages reviennent et il faut que le Hamas capitule.
01:07En quoi est-ce que cette reconnaissance formelle d'un État palestinien va aider à ce que le Hamas capitule ?
01:12Et en quoi est-ce qu'elle va aider à ce que les otages reviennent ?
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