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  • il y a 2 mois
Le procès de Cédric Jubillar s'ouvre aujourd'hui à Albi, dans le Tarn. L'homme de 38 ans, qui a toujours clamé son innocence, est jugé pour le meurtre de sa femme Delphine, disparue en décembre 2020. Mais comment rendre la justice quand on ne dispose pas du corps de la victime présumée ?

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Transcription
00:00Une affaire sans cadavre ni aveu, c'est la particularité du procès de Cédric Jubilard qui s'ouvre aujourd'hui.
00:07Au cours des quatre semaines de débat, d'autres éléments devront donc être pris en compte.
00:12Ce sont des, comme l'on dit, un faisceau d'indices graves et concordants qui démontrent une culpabilité.
00:20Ça peut être des contradictions dans l'emploi du temps, la non-justification d'un emploi du temps,
00:25l'utilisation d'un téléphone immobile qui ne correspond pas à la déclaration de l'accusé.
00:31Tout ça, il va falloir l'expliquer devant la cour d'assises.
00:34À l'issue des débats, les magistrats et les jurés devront alors se prononcer.
00:39Une décision de cour d'assises, elle repose sur l'intime conviction.
00:43Les jurés pèseront la valeur des preuves, des débats qui se dérouleront à la cour d'assises.
00:49Est-ce que Cédric Jubilard est bien le meurtrier de son épouse ou bien y a-t-il un doute ?
00:55Et s'il y a un doute, c'est un principe général de notre droit, il doit profiter à l'accusé.
01:01Au cours de ce procès, pour la première fois depuis les faits,
01:04Cédric Jubilard aura la possibilité de s'exprimer publiquement pour s'expliquer.
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