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  • il y a 2 mois
François-Xavier Bellamy, député européen et vice-président délégué des Républicains, était l’invité de BFM Politique ce dimanche 21 septembre.

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Transcription
00:00– Marion Maréchal est de droite, oui, il n'y a pas tellement d'ambiguïté à ce sujet.
00:03– Elle n'est pas d'extrême droite ?
00:04– Elle est de droite, je ne sais pas à quoi…
00:06Marion Maréchal, elle fait partie au Parlement européen du groupe ECR
00:09qui comporte des alliés comme Giorgia Meloni en Italie,
00:16Giorgia Meloni dont l'élection avait été accueillie par des cris d'orfraie épouvantables
00:21et qui aujourd'hui gouverne de manière paisible, démocratique,
00:25en s'appuyant sur une coalition qui inclut plusieurs parties différentes.
00:28– Alors vous Marion Maréchal fait partie de la famille de la droite ?
00:30– Mais mon point de désaccord, c'est que la droite qui gagne,
00:33ce n'est pas celle de Marion Maréchal aujourd'hui, la droite qui gagne c'est la nôtre,
00:36c'est celle des Républicains et de leurs alliés en Europe.
00:39– Pas à l'élection présidentielle, pardon mais…
00:41– Dans l'Union Européenne aujourd'hui, dans toute l'Europe,
00:44la famille politique qui gagne, c'est la nôtre, c'est celle du PPE,
00:47c'est celle de la droite de gouvernement.
00:49Et Giorgia Meloni gouverne en Italie parce que le PPE la soutient.
00:53– Dans l'optique de gagner, François-Xavier Benavis,
00:55juste en une phrase, quand j'ai été élu en 2019,
00:58il y avait 7 gouvernements de notre famille politique sur 28 en Europe.
01:03Aujourd'hui, il y en a 15 sur 27.
01:04La droite qui gagne partout en Europe, c'est la nôtre.
01:07Et celle qui gagnera demain en France, je n'en doute pas un instant, c'est la nôtre.
01:10Et c'est pour ça que nous nous battons avec Bruno Retailleau
01:13et tous les parlementaires, les Républicains.
01:14– Si une primaire est organisée pour désigner un candidat de la droite et du centre,
01:19est-ce que Marion Maréchal a sa place déjà dans cette primaire ou pas, pour vous ?
01:22– Mais moi, je crois que notre devoir, c'est de reconstruire les Républicains
01:25et de reconstruire une proposition politique
01:27qui puisse demain réunir une majorité de Français
01:29et donc réunir d'abord tous les électeurs de droite.
01:32Moi, je crois à cette union de tous les électeurs de droite
01:35dans la famille politique.
01:36– Mais ça ne me dit pas d'où, à où, à notre primaire.
01:37– Laurent Wauquiez, il dit de Darmanin à Sarah Knafow.
01:40– La seule chose que j'observe, c'est que Marion Maréchal a fait campagne
01:43pendant toute l'élection européenne en parlant d'union des droites,
01:46mais en attaquant notre famille politique en priorité.
01:48Et j'en suis le premier, désolé, parce que je crois que notre devoir,
01:51c'est d'abord de nous concentrer sur la nécessité de combattre le risque
01:54que la gauche représente dans notre pays.
01:56– Est-ce que vous pourriez gouverner avec Marion Maréchal ?
01:58– Je vous le redis, mon principal objectif,
02:01c'est de faire en sorte que les Républicains redeviennent
02:02la force politique de droite qui réunira tous les électeurs de ce pays
02:06qui veulent l'alternance pour la France.
02:07– Alors, je vais poser ma question au Thomas.
02:08– Est-ce qu'un gouvernement les Républicains
02:11comprendrait Marion Maréchal ?
02:14– Mais un gouvernement les Républicains, ce sera un gouvernement les Républicains.
02:18– Vous ne répondez pas, monsieur le ami.
02:19– Je vais juste, en un seul mot, essayer de vous dire la différence,
02:24et c'est ce qui me frappe beaucoup, y compris dans le discours de Marion Maréchal,
02:27entre la France et l'Italie.
02:28L'Italie, c'est un système parlementaire.
02:30Donc, les formations politiques se présentent chacune sous leurs couleurs,
02:33ensuite elles font des coalitions.
02:34– Mais pourquoi vous restez ambigu sur ce sujet ?
02:35Pourquoi vous n'assumez pas de vouloir ou pas,
02:37Madame Maréchal ou Sarah Knafou, par exemple,
02:39dans une primaire ou dans un gouvernement ?
02:40Enfin, c'est assez simple comme choix.
02:41– En France, on a des institutions différentes.
02:43En France, l'élection fondamentale, c'est l'élection présidentielle.
02:46Et ce que vous êtes en train de me demander,
02:47c'est si les Républicains vont décider d'abandonner leurs couleurs.
02:50Ça fait des années qu'on dit qu'on va disparaître.
02:51– Est-ce que Marion Maréchal aurait sa place à vos côtés ?
02:55C'est ça ma question, c'est simple.
02:55– Mais je vous le dis, Marion Maréchal a fait toute sa campagne
02:57à l'élection européenne en tapant en particulier sur votre serviteur.
03:01Donc, je suis désolé, moi je n'ai jamais confondu mes concurrents de mes adversaires.
03:06Je crois qu'aujourd'hui, le grand défi pour nous,
03:09c'est de reconstruire une formation politique de droite
03:12qui puisse susciter la confiance de tous les électeurs de ce pays,
03:16bien au-delà de la droite, qui veulent l'alternance pour la France.
03:19Je ne vais pas commencer en vous expliquant
03:20que les Républicains ne seront pas capables d'y parvenir.
03:23Je crois que nous en serons capables
03:24parce que c'est ce qui se passe partout autour de nous en Europe.
03:27– Mais demain, il y a un second tour dans une élection
03:28entre Marion Maréchal, par exemple,
03:31et Manuel Bompard, de la France insoumise, vous votez pour qui ?
03:34– Oui, alors on peut aussi imaginer un second tour
03:36entre, je ne sais pas, M. Asselineau et M. Philippot, si vous voulez.
03:40– Vous leur faites un jour, là, quand même.
03:41– Non, non, mais on peut faire toutes les spéculations que vous voulez.
03:44On sera au second tour de cette élection présidentielle.
03:46Et je crois que Bruno Retailleau fait la démonstration depuis un an
03:49que la droite, quand elle est au combat, quand elle est dans l'action,
03:51avec tous les députés, les Républicains, avec tous les sénateurs,
03:54avec tous nos maires partout en France,
03:55nous savons réunir les Français et nous saurons le faire demain.
03:58– Un mot sur ce qu'il y a.
03:58– Un mot sur ce qu'il y a.
03:58– Un mot sur ce qu'il y a.
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