- il y a 1 semaine
Philippe Spanghero s'intéresse au nouveau naming de la première division féminine : Axa Elite 1.
De quoi rendre le rugby féminin professionnel ? Sur quoi se base ce partenariat ? Combien rapporte-t-il ?
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
##RUGBY_ECOXPERT-2025-09-19##
De quoi rendre le rugby féminin professionnel ? Sur quoi se base ce partenariat ? Combien rapporte-t-il ?
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
##RUGBY_ECOXPERT-2025-09-19##
Catégorie
🥇
SportTranscription
00:00C'est un homme avancé, c'est un homme avancé, c'est un homme avancé.
00:01Où est l'argent ? Où est l'argent ?
00:03Sud Radio, la radio du rugby.
00:07Ah bon, d'ailleurs j'étais sûr qu'entre Jean de Camel, les questions d'argent ne se poseraient pas.
00:10Ça c'est mon or, c'est mon or, c'est mon argent.
00:13Donner de l'argent à un paresseux, c'est donner de l'absinthe à un alcoolique.
00:18Philippe Sonnguero, bonsoir.
00:21Bonsoir messieurs.
00:22Comment ça va Philippe ?
00:24Ça va et vous ?
00:25Ça va très très bien, très heureux de t'avoir sur Sud Radio pour évoquer l'élite 1 féminine
00:30qui devient l'AXA Elite 1, un naming pour viser le professionnalisme.
00:37Point d'interrogation, évidemment.
00:39Le championnat de France donc, de rugby féminin a été désormais une nouvelle appellation.
00:44C'est ce qu'a annoncé mardi la Fédération Française de Rugby et l'assureur français
00:47qui ont scellé à un partenariat de trois ans.
00:50objectif, permettre aux dix clubs du championnat de pouvoir se diriger vers le professionnalisme.
00:56Pourtant, la route semble longue.
00:58Philippe Sonnguero, quelle est la situation actuelle ?
01:01La situation est complexe dans le rugby français.
01:04Alors bien sûr, la route est longue, mais en tous les cas, tout ça va dans le bon sens
01:07puisqu'il y a plusieurs actions qui amènent à ce partenariat aujourd'hui assez historique
01:11et qui permet au rugby féminin de regarder vers le haut.
01:15C'est d'abord l'accord signé avec Canal+, pour renforcer la médiatisation du rugby de championnat,
01:22du rugby domestique, puisqu'on en a parlé souvent.
01:24Mais l'équipe de France fait recette, que ce soit en termes d'audience avec France Télé
01:28ou d'affluence dans les stades.
01:30Donc, au niveau domestique, il fallait franchir le cap et suivre cette dynamique-là.
01:34C'est chose faite avec Canal.
01:36Il fallait resserrer cette élite avec une poule unique de dix clubs qui a été mise en place.
01:41Et donc, maintenant, il faut structurer financièrement tout ça
01:44pour arriver déjà dans un premier temps au semi-professionnalisme.
01:47Parce que quand on regarde le rugby féminin, en fait, on se rend compte
01:50que ces clubs qui composent l'élite, ces dix clubs qui composent l'élite,
01:54ils ont des budgets situés entre environ 100 000 euros et 250 000 euros.
01:57Si on compare ça au rugby masculin, c'est des budgets de cinquième, sixième division.
02:02Donc, on voit qu'on est...
02:03Florent Ville, il a évoqué des budgets entre 400 000 et 800 000, lui.
02:06Non, non, non, c'est des budgets qui sont plus faibles que ça, pour l'instant, malheureusement.
02:14Et donc, aujourd'hui, on n'est même pas encore à l'ère du semi-professionnalisme
02:19puisqu'on a les joueuses qui sont sous contrat avec l'équipe de France
02:22qui, bien sûr, vivent correctement avec des salaires situés entre 3 000 et 4 000 euros.
02:28Mais ça constitue un vivier très, très faible de joueuses.
02:31Et aujourd'hui, on va forcément parler de l'actualité, comparer ce qu'on vit au rugby anglais
02:36qui est le championnat que tout le monde souhaite imiter.
02:39Oui, on va y aller, Philippe Spanguero.
02:41Mais d'abord, je voulais connaître la situation actuelle
02:43et les dernières avancées sur ces points-là que tu évoquais à l'instant
02:46avec la diffusion auprès de Canal+.
02:48Mais comment ce partenariat avec AXA va se matérialiser concrètement ?
02:52Il y a du naming, mais il y a aussi la présence, d'ailleurs, du logo AXA
02:55qui sera sur les épaules des joueuses.
02:58Mais au-delà de ça, comment ça va fonctionner ?
03:00Comment ça va fonctionner ?
03:01Assez simplement comme un naming, c'est-à-dire que toutes les communications
03:05qui feront référence à cette compétition, AXA sera citée en tant que naming,
03:10donc il y a une association d'images assez forte.
03:13Mais ce qui est intéressant aussi, c'est de souligner la volonté de la Fédération française
03:17d'aller chercher en complément d'AXA 3 ou 4 partenaires, ce qu'on appelle RAN2,
03:23qui sont des partenaires majeurs, qui auront aussi une association d'images forte
03:27et une exposition en lien avec cette compétition.
03:31Et le fait que AXA, qui est une des grandes marques quand même de notre pays,
03:36une des plus grandes entreprises françaises dans le monde,
03:39vienne s'associer à cette compétition, ça va renforcer l'attractivité
03:43pour d'autres entreprises, assurément, et donc permettre de structurer l'économie
03:48de ce championnat, puisque comme je disais tout à l'heure, on a 10 clubs.
03:50Et donc, quand on voit quelles sont les rémunérations moyennes,
03:54qui ne sont même pas des rémunérations, qui sont plutôt des défraiements pour ces joueuses,
03:58on se dit que si la Fédération arrive à structurer un budget
04:00qu'on peut estimer aux alentours d'un million d'euros par saison,
04:04c'est l'ambition minimale affichée entre AXA et les autres partenaires
04:08qu'elle pourra aller chercher, mais ça permettra déjà d'aider de façon assez significative
04:12les clubs à arriver vers le semi-professionnalisme.
04:16D'ailleurs, l'objectif de la Fédération française de rugby,
04:18je le trouve extrêmement ambitieux, le but à terme, c'est de professionnaliser
04:22ou semi-professionnaliser 300 à 400 joueuses.
04:28C'est ambitieux, mais ce n'est pas irréalisable,
04:32puisque aujourd'hui, vous en avez une trentaine, 40 en fonction des années,
04:36puisqu'il y a le rugby à 7 et le rugby à 15,
04:39mais dans le féminin, contrairement au masculin,
04:42il y a des joueuses qui peuvent faire les deux.
04:44Donc, grosso modo, il y a 250-300 joueuses à assumer de façon semi-professionnelle.
04:52Et donc, quand on parle de ce million d'euros potentiel,
04:55d'ambition à aller chercher, qui va rejaillir sur les clubs,
05:00qui vont eux-mêmes se servir de cette dynamique-là
05:02pour être un peu meilleurs sur leur partenariat local,
05:06sur éventuellement l'attractivité, les jours de match, etc.
05:08On peut se dire que c'est une ambition à la fois raisonnable
05:15et à la fois réalisable à court terme, à deux ou trois ans.
05:21Et justement, Philippe, quand on lisait ce que disait Florian Grille,
05:24le président de la Fédération française de rugby,
05:26il parlait d'objectif à terme aussi,
05:28que les clubs d'élite 1 soient capables d'afficher des budgets
05:32de 1,8 à 2 millions d'euros comme en fédéral 1.
05:35Là aussi, ce serait carrément un changement d'air.
05:41Et d'ailleurs, justement, est-ce qu'un naming comme celui d'AXA
05:43peut suffire pour propulser l'élite 1 vers le monde professionnel ?
05:50Alors, le propulser, comme je le disais, oui,
05:51c'est en tous les cas une superbe locomotive
05:54pour renforcer l'attractivité vis-à-vis d'autres partenaires potentiels
05:58et l'attractivité générale de l'économie de ce championnat.
06:02Parce que quand on regarde de façon assez pragmatique
06:05ce qu'on vit avec le rugby féminin en France,
06:07c'est assez étrange parce que c'est très, très rare
06:10de voir des sports ou des compétitions féminines
06:13attirer autant avec leur équipe nationale
06:16et avoir autant de difficultés
06:18à ensuite retranscrire ça dans les championnats domestiques.
06:22Entre ce qu'on vit avec l'équipe nationale
06:24qui réalise quand même des audiences
06:26et des affluences dans les stades
06:28à chaque sortie, assez impressionnante,
06:30qui évolue de façon très rapide ces dernières années
06:33et à quel point on est en difficulté ensuite
06:36pour créer l'événement dans notre championnat domestique.
06:40C'est vrai que si on regarde le pouvoir d'attraction
06:43de notre équipe nationale féminine,
06:46se dire qu'il y a une économie potentielle
06:48pour structurer des budgets autour d'un million et demi,
06:50deux millions d'euros par club,
06:52ce n'est pas une folie d'annoncer ça.
06:54Mais simplement, aujourd'hui, il faut réussir
06:56à monétiser ça en local.
06:57Et c'est vrai que c'est un peu la complexité
06:59du sport féminin dans son ensemble
07:01puisque les habitudes de consommation
07:03ne sont pas les mêmes.
07:04Les supporters sont moins habitués
07:06à payer les places,
07:07moins habitués à les payer cher.
07:09Les partenaires ne sont pas du tout habitués
07:11au sujet de relations publiques
07:13avec le sport féminin pour l'instant.
07:15Et puis ensuite, pour tout ce qui concerne
07:17le merchandising, je n'en parle même pas,
07:18il n'y a pas d'habitude créée autour de ça,
07:21en France du moins.
07:23Et donc, il y a tout ça à construire.
07:24En tous les cas, ce partenariat annoncé
07:26avec AXA, il va dans le bon sens
07:28avec le soutien, encore une fois,
07:30de Canal+, pour renforcer la médiatisation
07:32et puis avec cette pôle unique,
07:34homogène sur le territoire,
07:36en plus, ça, c'est intéressant.
07:38La fédération a de quoi être ambitieux
07:40et voir venir, parce que, je le répète,
07:42on le dit souvent,
07:42mais quand on compare en termes de pourcentage,
07:45l'enjeu d'une fédération,
07:46c'est de gagner des licenciés.
07:48Et la fédération, ces cinq dernières saisons,
07:51elle a doublé son nombre de licenciés filles.
07:53On est passé d'un peu plus de 25 000 en 2020
07:55à plus de 50 000 cette année.
07:58Et l'objectif clair,
08:00c'est d'arriver dans moins de cinq ans
08:02à plus de 100 000 licenciés,
08:04sur un total de licenciés
08:06qui est un peu en dessous de 300 000
08:08pour le rugby français.
08:09Donc, les filles, potentiellement,
08:11dans cinq ans, vont représenter
08:12un tiers du modèle économique
08:15sur lequel repose la fédération française de rugby.
08:17Et là, ça devient très important
08:18d'un point de vue politique
08:20et forcément d'un point de vue économique.
08:23Est-ce que la présence d'AXA,
08:24qui est quand même un très grand assureur français,
08:27mais présent dans le monde entier,
08:28est-ce que ce partenariat avec AXA
08:32peut être un appel d'air
08:33pour d'autres partenaires
08:35qui hésitaient jusque-là ?
08:37Bien sûr, je le répète,
08:38c'est une garantie
08:40que cette compétition,
08:41elle se structure.
08:43En plus, c'est un partenariat pluriannuel.
08:45Et donc, AXA,
08:46il faut saluer quand même
08:47le travail d'AXA
08:48dans le monde du rugby
08:49de façon générale
08:50depuis des décennies maintenant,
08:52puisqu'il y a historiquement
08:54un rapport très fort
08:56de cette entreprise
08:57au monde du rugby
08:57par son président fondateur,
09:00Claude Bébéard,
09:01qui a aidé beaucoup
09:02de jeunes du rugby
09:03et beaucoup de clubs,
09:04puisqu'il y a eu, bien sûr,
09:06son soutien dans les clubs,
09:07mais après, énormément
09:08de travail offert
09:10en reconversion
09:12à tout un tas de joueurs.
09:13Et donc, cette relation d'AXA
09:15avec le monde du rugby,
09:15elle est historique,
09:16elle se renforce là maintenant
09:17avec le féminin
09:18et c'est certain
09:19que des entreprises importantes
09:21seront rassurées
09:23par cette vision moyen terme
09:24qui assure quand même
09:26une volonté de stabilité
09:28dans ce championnat.
09:29En tout cas, Philippe,
09:29on sent que la Fédération
09:30française de rugby
09:31travaille pour faire bouger
09:32les choses dans le rugby
09:33féminin français.
09:34C'est salutaire,
09:34c'est réjouissant,
09:36mais évidemment,
09:37on constate toujours
09:39un écart monumental
09:40avec le rugby anglais,
09:43d'ailleurs,
09:43qu'on affrontera ce samedi
09:45à partir de 16h
09:47et ce sera à suivre
09:48évidemment sur Sud Radio.
09:50Cet écart-là
09:50va peut-être tendre
09:53à se réduire,
09:54ça c'est sur la perspective,
09:56mais il y a toujours
09:56un grand grand écart.
09:58Oui, mais c'est forcément
09:59dur à rattraper
10:00parce qu'on a pris
10:01beaucoup de retard,
10:02on a parlé souvent
10:02de cette comparaison
10:03entre les modèles,
10:05mais c'est vrai
10:05que le rugby anglais
10:06a pris ce virage
10:07pour le féminin
10:08beaucoup plus tôt
10:09avec une fédération aussi
10:11qui était solide,
10:11financièrement plus solide
10:13que le rugby français
10:14à une certaine époque
10:16et donc a pu mettre
10:17des moyens
10:18plus significatifs
10:19sur le rugby féminin
10:20et au-delà de ça,
10:21il y a eu un rapprochement
10:23beaucoup plus tôt
10:24et beaucoup plus fort
10:25entre les grands clubs
10:27de rugby masculin
10:28et de féminin.
10:29Et donc les filles
10:30ont accès aux infrastructures
10:31beaucoup plus facilement,
10:33ont pu se staffer différemment,
10:35ont eu à disposition
10:36les moyens des garçons
10:37pour tout un tas de sujets,
10:39notamment la préparation physique,
10:40etc.
10:41Et donc elles ont forcément
10:42pris beaucoup d'avance
10:43et c'est dur à rattraper
10:44et clairement,
10:45c'est ce qu'il faut viser aujourd'hui.
10:46Alors il y a une échéance
10:48hyper importante
10:49pour nos filles demain
10:50lors de cette Coupe du Monde.
10:53Elles seront forcément
10:54bien sûr outsiders
10:55largement en plus
10:56avec les défections
10:58de joueuses majeures
10:59là annoncées
11:00au fil de ces derniers jours.
11:02Mais en tous les cas,
11:03on attend d'elles
11:03qu'elles montrent
11:04un bel visage
11:05parce qu'au-delà
11:05de cette compétition,
11:06il y a cette dynamique
11:07à renforcer
11:08et qui doit servir
11:09encore une fois
11:10à la fédération,
11:11le développement
11:12du rugby féminin
11:13et puis le modèle économique
11:14de son rugby
11:15au moins semi-professionnel
11:17parce que je pense
11:17que vraiment,
11:18il est quand même
11:19beaucoup trop tôt
11:20pour parler
11:21de rugby professionnel
11:22chez les filles.
11:23Mais si on arrive
11:23au semi-professionnalisme
11:24d'ici deux ou trois saisons,
11:26ce qui est une ambition
11:27raisonnable,
11:28on aura déjà fait
11:28un grand pas.
11:30Merci beaucoup
11:31Phyllis Panguero
11:31d'avoir été avec nous.
11:33Évidemment,
11:33on se retrouve
11:34tout le week-end
11:35pour parler rugby
11:36et puis on sera
11:38au rendez-vous
11:39et on espère
11:39que vous aussi
11:40et vous tous
11:40au rendez-vous demain
11:41à partir de 16h,
11:42coup d'envoi 16h30
11:43de ce Angleterre-France
11:45du côté
11:46de Bristol
11:47pour la demi-finale
11:48de la Coupe du Monde
11:49féminine.
11:49Merci beaucoup,
11:50Philippe.
11:50Très belle soirée.
11:52Vous aussi,
11:52bonne fin de progrès.
11:54Pour Van Ex en Provence.
11:57Van Ex en Provence,
11:58ils sont dans le dur Provence
11:59quand même
11:59en ce début de championnat.
12:00Encore une fois,
12:01un peu déçus.
12:02C'est l'effet,
12:02Philippe Saint-André
12:03qui pour l'instant
12:03n'est pas évident.
12:05Je ne les vois pas.
12:06En plus,
12:07ça les gagne à la Rabine
12:08donc je vois Van ce soir.
12:10Tu vois Van,
12:10tu as un score là,
12:12regarde dans ta boule de cristal.
12:13Je ne sais jamais.
12:14Attends une seconde
12:15que je me connecte
12:16à mes énergies divines.
12:20Un petit 25-16.
12:2625-16.
12:28Si Philippe Panguero
12:29a vu 25-16,
12:30vous pouvez lui faire confiance.
12:31C'est qu'il n'y aura pas 25-16.
12:32C'est qu'il n'y aura
12:33vraiment pas 25-16.
12:35C'est le score à éviter.
12:36Philippe,
12:37merci beaucoup.
12:38Très belle soirée.
12:39Et restez évidemment
12:39à l'écoute de Sud Radio.
12:40On rebascule sur
12:41le Multiplex Pro D2
12:42dans un instant.
Recommandations
14:15
|
À suivre
15:54
16:29
14:45
12:33
53:00
1:11:26
Écris le tout premier commentaire