00:00Nous sommes des Gabonais, propriétaires des taxis de marque Yaris.
00:17Donc aujourd'hui, il y a déjà pratiquement six mois,
00:22donc depuis la période du mois d'avril et de mai,
00:26que les forces de police et de gendarmerie ont lancé une opération où ils ont saisi nos taxis.
00:38Donc certains taxis étaient parqués du côté de l'école de gendarmerie et d'autres à la police, à la FOPI.
00:47Nous nous sommes constitués en collectif et nous avons cherché à savoir ce qui se passait.
00:53Donc on a fait des correspondances à la présidence de la République, au ministère de l'Intérieur, au ministère du Transport, aux impôts, un peu partout.
01:06Donc rien n'a été fait.
01:09Aujourd'hui, ça fait six mois.
01:10Maintenant, il y a deux mois, la gendarmerie a décidé de libérer les taxis des Gabonais qui étaient parqués du côté de l'école de gendarmerie à Ovendo.
01:26Nous nous sommes surpris et on ne comprend pas pourquoi nos taxis qui sont parqués du côté de la FOPI depuis là sont sans suite.
01:38Nous nous sommes rendus à la déçue pour chercher à savoir ce qui se passait.
01:42L'officier en charge des enquêtes nous a fait comprendre qu'ils attendaient les instructions de leur haute hiérarchie.
01:53Nous nous sommes rendus mardi du côté du ministère de l'Intérieur.
01:58Nous avons rencontré un responsable qui est conseiller du ministre de l'Intérieur qui nous a orienté vers le commandement en chef de la police, donc CISOCOMO.
02:12Donc aujourd'hui, on était du côté du commandement en chef.
02:17La secrétaire particulière du commandement en chef nous a renvoyé du côté du ministère de l'Intérieur.
02:25Donc nous sommes allés au ministère de l'Intérieur qui nous a encore renvoyé du côté du commandement en chef.
02:32Quand on est allé, ils ont fermé leur portail et on nous a interdit l'accès.
02:38Nous sommes dépassés parce qu'on n'arrive pas à comprendre ce qui se passe.
02:43Ça c'est un.
02:44On ne nous a jamais donné des motifs pour lesquels on a confisqué nos véhicules.
02:50Nous sommes Gabonais.
02:52Nous vivons au Gabon.
02:54Donc nous ne pouvons pas comprendre que le président de la République, quand il a fait sa tournée nationale, il était dans le sud, il a encouragé les Gabonais à se lancer dans l'entrepreneuriat.
03:06C'est ce que nous, nous sommes en train de faire.
03:07Avec le peu d'argent qu'on essaie d'avoir, qu'on se débrouille avec, on a acheté nos véhicules.
03:14On a payé aux impôts 200 000, c'est la patente.
03:18Le trésor et la mairie, 150 000, on ne compte pas les assurances qui sont à 350 000 et les visites techniques chaque 6 mois, 31 000.
03:29Donc on ne comprend pas aujourd'hui, ça fait 6 mois, il y a certaines personnes ici qui ont pris des crédits, qui se sont endettées et qui font 6 mois sans avoir ce pourquoi ils ont fait un investissement.
03:42Donc on n'a pas de force, on ne peut que demander l'indulgence des pouvoirs publics.
03:50Nous sommes Gabonais, on veut que vous nous remettez nos taxis de manière à ce qu'on essaie de travailler avec.
03:57Nous avons des familles, là nous sommes en période d'entrée scolaire.
03:59Il y a des enfants qu'il faut aller laisser dans les établissements, il faut aller récupérer.
04:04Aujourd'hui on fait comment ? Nous sommes dépassés.
04:08Donc on attire votre attention pour que vous essayiez de regarder notre situation.
04:14Nous sommes Gabonais, du Gabon.
04:17Bon, au président de la République, comme je le disais tout à l'heure, nous ne pouvons qu'attirer son attention et demander l'indulgence.
04:24C'est lui le chef de l'État, c'est lui le représentant, le premier responsable du pays, donc c'est lui qui a la suprématie des décisions.
04:38Donc on ne peut qu'attirer son attention de regarder, nous demandons l'indulgence.
04:44On a besoin de nos véhicules, on a fait des investissements, on veut travailler.
04:49Et pour aller dans le même sens, il nous a encouragés à faire de l'entrepreneuriat.
04:56Donc, monsieur le président, regardez notre situation, aidez-nous.
05:04Nous sommes des Gabonais, nos taxis, ça fait six mois.
05:07On a des familles, on a des maisons, nous sommes endettés.
05:11Regardez notre situation, s'il vous plaît, monsieur le président de la République.
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