«Il est évident qu'une police armée, partout, est nécessaire», insiste Benjamin Camboulives

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Lors de l'émission Midi News WE du 19/09, Benjamin Camboulives, porte-parole d'Alternative Police CFDT, est revenu sur l'abattage d'une homme muni d'une manchette près d'une école dans le Var : «Il est évident qu'une police armée, partout, il faut malheureusement le rappeler, est nécessaire».

Transcript

00:00C'est ça, c'est là qu'on voit la vraie grosse question de la sécurité dans l'espace public,

00:04et la raison de l'angoisse d'absolument tout le monde,

00:07parce que qui ne peut ne pas se sentir concerné par ça ?

00:09On a un individu avec une machette qui est apparemment complètement incohérent,

00:13qui tient des propos qui ont l'iconité, qui menace les gamins avec cette machette à la main.

00:18Donc l'action de mes collègues là sur site, elle est évidemment nécessaire,

00:23la question ne se pose pas, elle est parfaitement légitime.

00:25Ils ont utilisé le taser avant ?

00:26C'est ça qu'il faut voir aussi, c'est à quel point, déjà, il est évident qu'une police armée partout,

00:32il faut malheureusement le rappeler, mais c'est nécessaire, une police armée partout,

00:36même dans les zones où c'est une police municipale qui est devant les écoles,

00:38il faut qu'elle soit armée au cas où il y a ce type de configuration,

00:41ce n'est pas une question, c'est une évidence, c'est un constat.

00:44Et ensuite, l'action de police là, elle est parfaitement graduée.

00:46C'est-à-dire que ça passe par des injonctions qui ne fonctionnent pas,

00:49ensuite il y a l'emploi de l'arme intermédiaire, donc le taser, le pistolet à impulsion électrique,

00:54on le voit là, il y a deux tentatives, ça ne marche pas.

00:56Pourquoi ? Parce que c'est loin de marcher systématiquement.

00:58Si vous tombez sur quelqu'un qui a des troubles psychiatriques,

01:01qui le rende invulnérable à la chose, ça ne fonctionnera pas.

01:04Si vous tombez sur quelqu'un qui a pris des produits stupéfiants,

01:07ça peut aussi ne pas fonctionner, la manière dont il est vêtu,

01:10donc ces termes intermédiaires, c'est bien qu'on l'est,

01:11mais elle n'est pas totalement efficace à chaque fois.

01:13Donc l'ampleur de l'arme létale peut s'avérer nécessaire pour protéger,

01:17en l'occurrence, les enfants.

01:20Et en plus, là pour l'anecdote, ils ont tiré dans les jambes, les tirs.

01:23Donc la personne décède à l'issue,

01:24mais la volonté de gradation de l'action de mes collègues,

01:28elle est totale.

01:29Le fait est qu'en une seule affaire,

01:32on voit l'insécurité à la soie publique,

01:34la nécessité de la police armée,

01:36et puis le fait qu'on a dans les rues,

01:38des gens qui sont dangereux et qu'on pourrait en avoir écarté.

01:41Parce que là, encore une fois, il y a la question de la récidive.

01:43Il est en état de récidive pour l'interdiction de port d'armes.

01:48Donc à nous de nous saisir de tous les leviers sécuritaires

01:51qui dysfonctionnent.

01:52Là, il y a la récidive.

01:54Il y a aussi potentiellement,

01:55l'enquête va le dire quand on aura plus d'éléments,

01:58mais la question des troubles psychiatriques,

01:59parce que ça, on l'écarte bien souvent.

02:01C'est-à-dire qu'on est déjà tellement en difficulté,

02:04rien qu'avec le parc méditentiaire saturé

02:05qui nous empêche d'amener une réponse,

02:07qu'on occulte souvent la question de la psychiatrie.

02:09Mais la question de la psychiatrie,

02:10elle amène aussi une dangerosité dans les rues.

02:12Et c'est bien souvent que les profils psychiatriques

02:13ressortent dans l'effet de violence,

02:15notamment d'attaques avec des armes blanches.

02:17Sauf que c'est pareil que le parc méditentiaire.

02:19On a un parc qui est saturé,

02:20on a une mauvaise gestion.

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