Soirée chaotique à Liège : Georges-Louis Bouchez dénonce le "monopole de la violence de la gauche"

Sudinfo.be

Le président du MR Georges-Louis Bouchez a été reçu très chaudement ce jeudi soir à l’université de Liège, pour les 20 ans du Centre Jean Gol. Plus de 400 manifestants ont accueilli les personnalités libérales avec des projectiles et des coups. Six policiers ont même été blessés légèrement.

Transcript

00:00Vous attendiez un tel comité d'accueil ?

00:05Non, certainement pas. C'est totalement anormal dans une démocratie.

00:08Mais c'est encore l'exemple du monopole de la violence par la gauche.

00:11Aujourd'hui, on a soi-disant une gauche pacifiste pour la Palestine, une gauche antifasciste.

00:15Et pourtant, c'est elle qui a le monopole de la violence.

00:17Elle ne peut accepter que des gens ne pensent pas comme eux.

00:20C'est totalement inacceptable.

00:22J'attends vraiment un sursaut de la part de mes opposants politiques

00:26avec lesquels je pensais partager des valeurs démocratiques.

00:29Et donc, si c'est le cas, ils ne peuvent pas rester insensibles à une telle situation.

00:33Tous les soirs, sur nos événements, la sécurité doit être renforcée.

00:36Nous avons des pelotons de police.

00:38Aujourd'hui, c'est effectivement extrêmement violent, puisqu'on a des militants qui ont été blessés.

00:43Il y a eu des jets de projectiles, des insultes, des gens qui ont été molestés.

00:47C'est totalement inacceptable dans une démocratie.

00:50Il faut que la violence de la gauche cesse.

00:53Monopole, est-ce que ce n'est pas un peu exagéré ?

00:55Il y a quand même de très nombreux faits de violence qui sont commis par des gens d'extrême droite à notre époque.

00:58Vous me citerez en Belgique la dernière fois que l'extrême droite a empêché une conférence de se tenir.

01:03Moi, je n'ai pas le souvenir. Je suis peut-être trop jeune.

01:04Mais en tous les cas, on n'arrête pas de nous expliquer qu'il y a un danger de l'autre côté.

01:08Moi, je vois le danger et je le subis au quotidien.

01:11Et donc maintenant, je le répète, il faut que ça cesse.

01:13Et donc, nous n'allons pas abandonner.

01:15Nous allons continuer.

01:16Nous allons organiser encore plus d'événements.

01:17On va renforcer nos dispositifs.

01:20Mais on ne fera, on n'acceptera pas en tout cas de se laisser intimider.

01:26On n'acceptera pas de faire en sorte qu'on puisse nous faire taire.

01:29Parce qu'aujourd'hui, c'est inacceptable ce qui est en train de se passer dans notre pays

01:33depuis les élections du 9 juin 2024.

01:35Merci d'avoir regardé cette vidéo !

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