- il y a 2 mois
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00:008h13, la grande interview CNews Europe 1. Bonjour Hugues Moutou.
00:06Bonjour Romain Desarbres.
00:07Merci d'être avec nous, invité de cette grande interview CNews Europe 1.
00:11On va parler évidemment de tous les sujets qui vous concernent.
00:15Je voulais qu'on commence par ce qui s'est passé hier dans le pays.
00:18500 000 manifestants dans les rues de France et pas de grosses dégradations.
00:22Globalement, la situation a été maîtrisée.
00:25La France n'a pas été bloquée, c'est même félicité le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau hier soir.
00:29Même s'il y a eu quand même 26 policiers et gendarmes blessés.
00:3226 policiers et gendarmes blessés.
00:34C'est désormais la règle à chaque manifestation, les violences de l'ultra-gauche.
00:39D'abord, il faut remercier les forces de l'ordre, les 80 000 gendarmes et policiers qui ont été mobilisés.
00:45Mobilisés pour que les manifestations se passent bien.
00:49La liberté de manifester, le ministre de l'Intérieur l'a rappelé, c'est une liberté constitutionnelle fondamentale.
00:56Et puis effectivement, il n'y a pas eu cette paralysie redoutée.
00:58Mais pourquoi ? Parce que les forces de l'ordre étaient très présentes en nombre.
01:03On a eu 156 tentatives de blocage qui n'ont pas perduré.
01:08505 000 exactement manifestants.
01:12Mais quand même une petite minorité d'agitateurs radicalisés.
01:177300 qui ont été identifiés.
01:20361 interpellations.
01:22C'est le bilan à 22 heures.
01:24361 quand même interpellations.
01:26Et une trentaine de blessés.
01:2926 policiers, 10 gendarmes.
01:33Donc c'est toujours trop.
01:34Et il y a toujours trop de blocages.
01:36Même si, du point de vue du ministère de l'Intérieur, effectivement, cette journée était un succès.
01:41En quelques jours, je le rappelle, c'est le deuxième succès.
01:45Puisqu'on a eu la journée du 10 également qui s'était très bien passée.
01:48Alors, on se mobilise beaucoup aussi.
01:50Ça demande beaucoup d'efforts aux collègues policiers et gendarmes.
01:53Ça veut dire que pour qu'une manifestation se déroule sans trop de dégâts,
01:59il faut surmobiliser les forces de police, 80 000 policiers et gendarmes ?
02:05C'est important.
02:07A la fois, ça dissuade.
02:08Je pense que...
02:09A la fois, c'est efficace.
02:10Et à la fois, c'est...
02:11Absolument.
02:11Bien sûr.
02:12Quel pourrait être le terme, j'allais dire, peut-être triste d'en arriver là.
02:15C'est triste.
02:16On évolue en France, vous le savez, en tant que journaliste,
02:20dans un climat de tension et de violence qui est trop important.
02:25Et ce climat, on voit qu'il est entretenu.
02:29Entretenu par des agitateurs professionnels, des amateurs de révolution,
02:36qui sont recrutés de plus en plus jeunes.
02:38Aujourd'hui, on le sait, on a une fascination que je regrette,
02:45une fascination historique et culturelle d'une partie de l'extrême gauche pour la violence.
02:49Vous savez, c'est le culte de l'action directe.
02:52La France est transformée, la société.
02:54La France est fascinée par la violence ?
02:56Une partie, en tout cas, des personnes qui se mobilisent dans la rue,
03:00qui jettent des pierres ou des cocktails Molotov,
03:02on voit bien qu'ils ont un socle idéologique commun.
03:05C'est une ultra-gauche et il y a une fascination historique à l'extrême gauche pour la violence.
03:12Et je crois qu'aujourd'hui, on est obligé, c'est triste, vous le dites,
03:17de mobiliser 80 000 fonctionnaires de police et militaires de la gendarmerie
03:21pour que, finalement, nos concitoyens aient le droit de manifester et le fassent sans risque.
03:28Quelle est la responsabilité de la France insoumise ?
03:30Écoutez, je n'ai pas à me prononcer sur la responsabilité de leader politique.
03:36Je remarque simplement que, quand on tient des propos qui consistent à agiter un chiffon rouge,
03:42à dire que la police tue, ça ne facilite pas la paix dans les esprits ni l'ordre dans la rue.
03:49Pas un mot de la France insoumise pour les policiers blessés, vous le regrettez ?
03:53Oui, comme toujours, pour les policiers blessés et puis pour les policiers agressés.
03:59On a quand même deux affaires récentes qui nous ont au ministère de l'Intérieur
04:03et qui, je pense, ont ému tout le monde.
04:05Tourcouin et Rince, et on va y venir, bien sûr.
04:07Tourcouin et Rince, oui.
04:09Quel est le portrait type de ces casseurs ?
04:12Ils sont de plus en plus jeunes.
04:14Ils sont de plus en plus jeunes.
04:15Une partie ne sont pas du tout identifiées par les services de police
04:19et ils sont formés sur les réseaux sociaux et puis recrutés.
04:24Je le dis, on forme idéologiquement des jeunes
04:28pour les amener petit à petit à passer à l'action violente.
04:32Qui fait ça et où ?
04:33Je pense que ce sont des professionnels de la Révolution.
04:37On a, je le répète, des groupuscules en France
04:41qui pensent que la solution n'est pas dans les urnes,
04:45dans le suffrage universel direct,
04:47mais dans l'action directe pour transformer la société.
04:49Voilà.
04:50Par des coups de force.
04:51C'est le culte du coup de force.
04:52Donc leur objectif est très clair,
04:53c'est de faire tomber les institutions de la République.
04:56C'est de tout conflictualiser
04:58et pour essayer, dans ce désordre ambiant,
05:01de retirer les marrons du feu.
05:03Voilà.
05:04Des journalistes ont été blessés.
05:06Un confrère de France Télévisions
05:07a blessé lors d'échanges de tir
05:09entre manifestants et forces de l'ordre à Lyon,
05:11mais pas visés pour le média dans lequel ils travaillent.
05:14Je voulais le préciser.
05:15Et des journalistes de CNews ont été, eux, visés
05:19à cause du média pour lequel ils travaillent.
05:22En l'occurrence, CNews, ça s'est passé à Rennes,
05:24notamment, et à Paris.
05:25Comment est-ce que vous réagissez ?
05:26C'est grave.
05:27C'est une atteinte à la liberté d'expression.
05:29On doit pouvoir tolérer
05:32des opinions qui ne sont pas les nôtres.
05:35Et on doit même tout faire pour encourager
05:37l'existence de ces opinions.
05:40C'est la diversité, c'est la démocratie.
05:42La démocratie, c'est le respect du pluralisme des opinions.
05:44Donc, sans prendre à des journalistes, c'est grave.
05:46Sans prendre à des journalistes parce qu'ils appartiennent
05:48à des médias particuliers, c'est encore plus grave.
05:51Delphine Ernotte, la patronne de France Télévisions,
05:54secouée par l'affaire Thomas Le Grand-Patrick Cohen,
05:56affaire de soupçons, de collusion
05:58entre des journalistes et des dirigeants socialistes,
06:01elle se défend non pas en s'expliquant,
06:04mais en attaquant CNews,
06:06en nous traitant, dans le journal Le Monde,
06:08de chaînes d'extrême droite.
06:09Alors que chacun sait que toutes les opinions
06:11sont entendues sur CNews.
06:12Ici même, d'ailleurs, on reçoit tout le monde.
06:15C'est le rôle de la présidente de France Télévisions
06:18de cibler un média ?
06:20Ce n'est pas à moi de juger, de savoir
06:21quel est le rôle d'un président d'audiovisuel public.
06:25Moi, je dis simplement qu'il faut du pluralisme,
06:27il faut que toutes les opinions aient la possibilité de s'exprimer.
06:29C'est ce qui fait vivre la démocratie.
06:30C'est la définition même des démocraties libérales occidentales.
06:34Elle attaque CNews, elle attaque également Europe 1.
06:38Elle est patronne de France Télévisions,
06:39Delphine Ernotte.
06:40Ça vous choque ?
06:41Je n'ai pas de...
06:42Plus à dire sur ce...
06:45Un devoir de réserve que vous...
06:47À cause du devoir de réserve.
06:48On va parler de Tourcoing.
06:49Le syndicat de police Alliance organise un rassemblement à midi
06:51à Tourcoing pour dénoncer la gestion par la justice
06:55des procédures concernant les agresseurs du policier de Tourcoing.
06:59Cinq interpellations.
07:00Aucune détention provisoire, pas même pour le majeur.
07:03Il y a un mineur qui est placé en centre éducatif renforcé.
07:06Est-ce que vous partagez l'indignation des syndicats de police
07:08et des policiers et j'allais dire des Français ?
07:11Vous avez reçu hier mon ami Louis Logier,
07:13directeur général de la police nationale,
07:15qui s'est ému.
07:16On est tous révoltés.
07:18L'affaire de Tourcoing, l'affaire de Reims, n'oublions pas.
07:21Donc ma première pensée, c'est pour les collègues policiers
07:23qui ont été lynchés.
07:25Pas blessés, lynchés.
07:27Ils sont trop nombreux en France.
07:29Il faut le rappeler,
07:30plus de 6200 policiers en 2024
07:34qui ont été blessés par des tiers.
07:36C'est 20% de plus que l'année précédente.
07:39Donc il y a une violence antiflique en France
07:42entretenue par des discours politiques
07:43dangereux et irresponsables.
07:46Alors bien sûr, la place de ces voyous
07:48qui lynchent et qui tabassent des policiers
07:50ou des gendarmes, elle est en prison.
07:52C'est la prison tout de suite et pour longtemps.
07:54Et je crois qu'il y a une unanimité au gouvernement.
07:56Aujourd'hui, ministres de la Justice
07:58et ministres de l'Intérieur
07:59qui ont rappelé à la fois leur indignation.
08:02Alors moi, je vais vous dire quelque chose.
08:03en tant qu'ancien professeur de droit
08:05qui était ma profession il y a bien longtemps,
08:08je suis attaché à ce que les juges européens
08:10appellent la théorie des apparences
08:11qui veut que la justice ne doit pas simplement être dite,
08:16elle doit donner le sentiment d'être bien rendue.
08:19Et c'est important pour la légitimité
08:21et pour le crédit de nos institutions.
08:23Et puis il ne faut pas désespérer
08:26les 250 000 policiers et gendarmes
08:28ni les Français qui attendent
08:30des décisions de justice
08:32qui soient, effectivement,
08:34qui soient justes.
08:35Ça veut dire que là,
08:36on a l'impression, typiquement,
08:37que la justice n'est pas bien rendue.
08:39C'est le problème de la théorie des apparences,
08:41oui, c'est ce que je viens de dire.
08:42Oui, dans l'affaire de Tourcoing.
08:44Absolument.
08:45Personne ne comprend.
08:46Et je crois que les ministres de la Justice
08:48et de l'Intérieur ont été clairs à ce propos.
08:51Il faut mettre en place des peines automatiques
08:53pour les agresseurs de policiers.
08:54Il y en a eu...
08:54Policiers, gendarmes...
08:55Je crois que c'est une proposition
08:57qui a été reformulée récemment.
08:58De Gérald Darmanin, oui.
09:00Je pense qu'il faut y songer.
09:01En tout cas, les policiers sont très meurtris.
09:04Très meurtris parce qu'ils ne comprennent pas.
09:06Ils ont l'impression, effectivement,
09:07qu'ils ne sont pas assez défendus.
09:12Voilà.
09:12Donc je crois que le ministre de l'Intérieur
09:14l'a dit.
09:16Il s'est déplacé.
09:17Il est à leur côté.
09:18Et on a tous une pensée pour eux.
09:20Et il faut agir, maintenant.
09:21Je me suis entretenu, ce matin,
09:22avec le responsable du syndicat Alliance
09:24dans le Nord
09:25qui nous disait
09:26et qui me disait
09:28que le policier agressé à Tourcoing
09:30était, un, en colère
09:32et, deux, qu'il avait peur chez lui.
09:34C'est une inversion des temps.
09:37Un policier ne devrait pas avoir peur chez lui.
09:38Non, ce sont les voyous
09:39qui doivent avoir peur de la police en France.
09:40Et là, ce n'est pas le cas.
09:41Il est chez lui.
09:42Il est blessé.
09:43Il faut que ça change.
09:43Il a peur.
09:44Il faut que ça change.
09:45À Reims, seuls deux hommes,
09:47deux frères ont été mis en examen
09:49après l'agression des policiers
09:50hors service qu'elle est au restaurant.
09:51Un appel à témoin a été lancé
09:52pour retrouver les autres.
09:54Le procureur parle de violence extrême et gratuite.
09:57Le procureur parle de violence extrême et gratuite.
09:59Un des deux mis en examen
10:00a été sorti de prison
10:01quatre jours avant l'agression.
10:03Ça veut dire qu'il y a des profils ingérables,
10:05irratrapables.
10:08C'est la décivilisation des mœurs,
10:11l'ensauvagement
10:12et puis le sentiment d'impunité.
10:16Je crois que la justice doit intervenir vite
10:18et fermement.
10:20Voilà, je le disais,
10:21pour les agresseurs de policiers et de gendarmes,
10:23ce doit être la prison tout de suite
10:24et pour longtemps.
10:25J'ajoute cette information
10:26de mes confrères d'Europe 1,
10:29c'est William Molinier
10:30qui donnait cette information ce matin.
10:32Un policier hors service
10:34est agressé en France
10:36tous les deux jours.
10:38Oui, j'ai vu l'information.
10:39Qu'est-ce que ça vous inspire
10:40comme commentaire ?
10:41C'est effarant.
10:42C'est effarant.
10:43Ça ne peut pas durer.
10:44Hors service,
10:45ça veut dire que c'est un policier
10:46qui se promène avec sa femme,
10:48qui se promène avec son compagnon,
10:49avec ses enfants,
10:50avec ses parents,
10:51ses grands-parents.
10:52C'est pour ça qu'on est à leur côté
10:53avec le ministre de l'Intérieur
10:54tous les jours.
10:56Emmanuel Macron devrait franchir
10:58un pas diplomatique majeur
11:00lundi soir
11:00en reconnaissant officiellement
11:02un État de Palestine
11:03lors de son discours
11:03à l'Assemblée Générale
11:04des Nations Unies.
11:05Hugues Moutou,
11:06secrétaire général
11:07du ministère de l'Intérieur,
11:08invité de la grande interview
11:09C News Europe 1,
11:09je voulais vous entendre
11:10sur ce point.
11:11Les renseignements
11:12appréhendent cette journée
11:13de lundi.
11:15Vos services
11:15sont en alerte
11:17sur des éléments radicaux
11:19et ultra-violents.
11:20Quelle est votre plus grande crainte
11:21pour cette journée de lundi ?
11:23C'est une journée
11:23qui est également
11:25une célébration
11:26pour nos compatriotes
11:28de confession juive
11:29puisque c'est
11:30Rochachana.
11:31Oui.
11:32C'est le début
11:33des célébrations
11:33de la nouvelle année
11:34civile juive.
11:36Donc,
11:37on sera très attentifs.
11:38Le ministre de l'Intérieur
11:39a d'ailleurs
11:39mobilisé
11:41l'ensemble
11:41des préfets
11:42sur le territoire
11:43afin que
11:44l'ordre
11:45soit maintenu.
11:47Vous savez,
11:48on est un peu
11:48vieux jeu au ministère
11:49de l'Intérieur.
11:51On est vieux jeu
11:52parce qu'on a
11:52le souci de l'ordre
11:54et le respect
11:55de la loi.
11:57On a envoyé
11:59également
11:59au collègue préfet
12:00un télégramme
12:01hier en fin de journée
12:02pour leur rappeler
12:04que les mairies
12:05et des fils publics
12:06ne pouvaient être
12:07pavoisés
12:07de drapeaux étrangers
12:08et notamment
12:09en espèce palestinien.
12:11Mais c'est la même chose
12:12pour les drapeaux israéliens.
12:13Il n'y a pas
12:13deux poids, deux mesures.
12:15Le respect de la loi,
12:16c'est quoi ?
12:16C'est le respect
12:17du principe de neutralité
12:18des services publics
12:19puisque la mairie
12:20est un édifice public,
12:21c'est un service public
12:22et on ne doit pas
12:24afficher
12:25une opinion politique,
12:27religieuse,
12:27idéologique
12:28qui ne rencontre pas
12:31l'assentiment
12:32de l'ensemble
12:32de la population.
12:33C'est ça
12:33un service public.
12:34Et puis,
12:35deuxième règle
12:35importante,
12:36c'est que
12:37les collectivités
12:38territoriales
12:39n'ont pas le droit
12:40d'interférer
12:41dans la politique étrangère
12:42du gouvernement.
12:43C'est une compétence
12:44exclusive de l'État.
12:45Donc, on a deux motifs
12:46pour déférer
12:47les décisions
12:48de pavoisement
12:49aux couleurs
12:50palestiniennes
12:52sur les mairies.
12:53Et je rappelle
12:55quand même
12:56aux édiles,
12:57aux maires
12:57qui seraient tentés
12:58de le faire,
12:58un certain nombre
12:59l'ont déjà déclaré
13:00publiquement,
13:01il y a un risque
13:02évident
13:03de dérive
13:05et de trouble
13:05à l'ordre public.
13:07C'est l'importation
13:08d'un conflit
13:09sanglant
13:10du Proche-Orient
13:11en France
13:11à un moment
13:13où on n'a pas besoin
13:14de cette violence
13:14supplémentaire.
13:15Et je rappelle
13:15qu'on assiste
13:17malheureusement
13:17à une montée
13:19des actes
13:19antisémites
13:20dans notre pays,
13:21qu'il y a
13:21un antisémitisme
13:23d'atmosphère
13:24qui est malheureusement
13:25entretenu
13:26par certains
13:26responsables politiques
13:27et que,
13:29très franchement,
13:30on a en 2025
13:32plus 119%
13:34d'actes antisémites
13:35par rapport
13:35à 2023.
13:36Donc, c'est grave
13:37et je crois
13:38que chacun
13:39doit se montrer
13:40responsable.
13:41C'est une annonce
13:42que vous faites
13:42ce matin
13:43sur CNews
13:43et Europe 1.
13:44Donc, il y a
13:45un message
13:47qui est envoyé
13:48par le ministère
13:49de l'Intérieur
13:50vers les préfets.
13:52Qu'est-ce qui se passera
13:52si un maire
13:54ne respecte pas
13:56la règle
13:56et n'avose
13:57sa mairie
13:58du drapeau
13:59palestinien ?
13:59Les préfets
14:00ont pour consigne
14:01d'appeler les élus
14:02pour leur demander
14:03de retirer
14:05ces drapeaux
14:05du fronton
14:06des mairies
14:06et s'ils ne font pas
14:08ils défèreront
14:09en référé
14:09la décision
14:11du maire
14:11et la jurisprudence
14:13du Conseil d'État
14:13est assez claire
14:14en la matière.
14:15C'est une décision
14:15qui ne fait pas
14:16la différence
14:16entre le drapeau
14:18palestinien
14:19et le drapeau
14:20israélien
14:21sachant que c'est Israël
14:21qui a été attaqué
14:22le 7 octobre 2023.
14:23La loi est la même
14:24pour tous.
14:26Voilà.
14:27Merci beaucoup
14:27Hugues Moutou.
14:28Merci de votre invitation.
14:29Merci d'être venu
14:29ce matin
14:30sur le plateau
14:31de CNews
14:32et dans le studio
14:33d'Europe.
14:34Hugues Moutou,
14:35secrétaire général
14:36du ministère de l'Intérieur
14:37qui était l'invité
14:37de la grande interview
14:38CNews Europe.
14:39Merci à vous
14:39et bonne journée.
14:40Merci.
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