00:04Il est 17h48, il nous reste quelques minutes pour vous donner, tout comme on aime, les infos légères de la fin de la journée.
00:10David Guetta s'est senti blessé de ne pas avoir été sollicité pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris.
00:15Je ne l'ai pas bien vécu du tout, après le directeur artistique des JO a dit que, peu importe mon succès international notamment, il fallait que ça rentre dans sa ligne artistique.
00:24Je n'entrerai donc pas dans cette ligne. Parfois tu reçois beaucoup d'amour, parfois tu vis des rejets.
00:29Vous savez, il y a beaucoup d'intolérance chez ce monsieur qui s'appelle Joli, Thomas Joli.
00:36C'est vrai qu'au-delà de ce que nous pouvons dire, il se trouve qu'on connaît tous ces gens-là.
00:42Moi je connais tous ces artistes, je les entends parfois, je les écoute.
00:46Il y a beaucoup d'intolérance, de morgue dans ce camp-là.
00:50J'ai toujours été frappé.
00:53Et puis il y a parfois une manière de se prendre très au sérieux.
00:58Et souvent tu trouves ça sur la culture à gauche.
01:03Je trouve qu'à droite, tu as plus de légèreté, plus de dérision, plus de distance.
01:08Je crois que c'est Audiard qui disait ça.
01:10Il disait, j'aime bien être à droite parce que la droite elle est braque, disait-il.
01:13Il y a des dingues.
01:14Il y a quelque chose parfois de plus fou.
01:17Là on est, la culture de gauche c'est, et d'ailleurs souvent nos amis de gauche qui écrivent des livres et de ça disent que l'accueil qu'ils reçoivent le plus dur c'est précisément dans Libération ou dans ces journaux-là.
01:32Alors qu'au Figaro ils sont mieux traités.
01:34Non mais ils sont trop populaires.
01:35D'ailleurs Guetta le dit, il a pris lui des risques en partant sur des musiques populaires.
01:39Et il a été très mal vu par ses collègues DJ en France et dans le monde.
01:43Voilà.
01:44Mais c'est quand même 50 millions de ventes Guetta.
01:46Donc ça fait la méfiance.
01:48Le 17 jour est terminé.
01:49Non mais c'était mieux d'avoir Philippe Catherine en choumpe bleu pendant les Jeux Olympiques que de proposer à David Guetta qui est connu dans le monde entier.
01:57Exactement.
01:58Vous écoutez un petit peu Pascal ?
01:59C'est l'effet joli.
02:00Je m'en tirerai.
02:00David Guetta vous ne connaissez pas ?
02:02Si je connais, je ne suis pas non plus, je ne vis pas dans une grotte.
02:06Non.
02:08Regardez, moi j'aime beaucoup cette phrase-là d'Odiard qui résume.
02:13Le rapport à la culture.
02:14Ce qui me séduit dans la droite ce sont des écrivains.
02:17Monterland, Morand, Giono, Jacques Perret, Marcel Aimé.
02:19Je suis toujours attiré par la déconnante et la droite déconne.
02:22Les yeux en l'hubert, les mabouls, on ne les trouve qu'à droite.
02:25La droite est braque.
02:26Il ne faut jamais l'oublier.
02:27À gauche c'est du sérieux.
02:29Ils pensent ce qu'ils disent et c'est le moins qu'on puisse dire.
02:31Ils ne sont pas très indulgents avec les idées des autres.
02:34Je n'ai jamais entendu Marcel Aimé porter des jugements sur le reste de l'humanité
02:37ni demander des sanctions ou des châtiments.
02:40Marcel Aimé qui était un immense écrivain qui est mort à la fin des années 60
02:48et qui a écrit notamment la traversée de Paris.
02:52Jean Orbié.
02:53Donc les infos non essentielles.
02:59Je dois vous dire qu'un Américain se voit refuser l'entrée d'un supermarché
03:03à cause de son alligator de soutien émotionnel.
03:06Mais c'est quoi cette information ?
03:10Parce que c'est des infos de Tessie, c'est ça ?
03:11Où est-ce que vous voulez récupérer ces infos ?
03:14Dans le monde merveilleux d'Internet ?
03:16En Angleterre, un anesthésiste a abandonné son patient en pleine opération
03:22pour avoir une relation sexuelle avec une infirmière.
03:24S'il est anesthésiste, l'anesthésiste, il endort et il ne reste plus après.
03:29Il surveille quand même, vous plaisantez.
03:30Il revient, bien sûr.
03:32Il ne peut pas prendre ce type de pause.
03:35Il revient, il reste dans la salle puisqu'il dort l'autre.
03:39Qu'est-ce que se passe-t-il ?
03:41Je ne l'ai pas encore compris.
03:43L'anesthésiste reste au plus près du patient lorsqu'il est anesthésié.
03:47C'est bien normal.
03:48Il surveille.
03:49Oui, mais comme il dort, il fait ce qu'il veut.
03:50Mais non, il faut vérifier que le patient est toujours sous anesthésie.
03:55Vous, par exemple, pendant l'émission, vous dormez.
03:58C'est vrai que ça m'arrive.
03:58Eh bien, moi, je vais vous surveiller.
04:00Je vérifie que l'anesthésie passe effet.
04:03C'est vrai que ça m'arrive.
04:04Genre, on vous surveille.
04:06On est là.
04:06On fait attention à vous.
04:08On voit si vous n'avez pas trop jugé.
04:10On ne part pas faire autre chose.
04:11On ne part pas.
04:13Bon, regardez.
04:14Par exemple, il y a la photo de l'alligator.
04:16Alors, à la radio, ça ne va pas être commode de le voir.
04:18Il est même habillé.
04:19Il lui met des pulls, etc.
04:20Bien sûr.
04:21Mais enfin, c'est un peu de faire.
04:23Mais l'alligator, moi, je ne comprends pas.
04:24Effectivement, il met son pull à son alligator.
04:27J'ai une petite veste à pourrure.
04:28Non, mais l'alligator, il est dans un caddie.
04:31Non, mais je ne comprends pas.
04:32Mais attends, il lui a enlevé les dents à l'alligator.
04:35Parce que c'est méchant, un alligator.
04:36Pas méchant, ça ne veut rien dire.
04:37C'est un petit, c'est un tout petit.
04:40C'est un petit.
04:41C'est sans risque, je pense.
04:43Ah, ben, écoutez, regarde là.
04:45Il est dans les couloirs.
04:48Il a becté une jambe d'un client.
04:53Entre les rayons, l'alligator.
04:55T'imagines, tu fais tes courses et tu croises.
04:58Ah oui, non, mais ça, je suis quand même très, très inquiet.
05:00Alors, en Autriche, trois religieux s'évadent de leur maison de retraite
05:03pour retourner dans leur ancien couvent.
05:05Bon.
05:06Pour la première fois depuis plus de 100 ans,
05:08la famille Sherman va accueillir une fille.
05:10Aucune fille n'était née depuis 1917.
05:13Ah, ça, c'est une information intéressante.
05:18Elle va être gâtée, celle-là, je pense, d'ailleurs.
05:20Bon, un pays décide de nommer une intelligence artificielle
05:24ministre des marchés publics.
05:26Vous allez sur...
05:26Parce qu'on n'a pas essayé, tiens, chez nous.
05:28Peut-être que ça marcherait mieux.
05:29Vous allez sur les marches, sur l'intelligence artificielle.
05:32C'est quoi, 4-5 heures, bonjour.
05:34Ah, c'est ça.
05:344-5 heures ?
05:35Et vous écrivez, là, vous écrivez...
05:37C'est un outil, c'est un outil, bien sûr.
05:394-5 heures ?
05:40Non, mais qu'est-ce que...
05:415 heures, et vous faites quoi pendant 5 heures sur un jour ?
05:42Ah, je me lève tôt le matin.
05:44Non, j'adore les liens, mais c'est merveilleux.
05:46Mais c'est merveilleux.
05:47Mais vous écrivez avec...
05:48En fait, vous écrivez.
05:49Oui, en fait, c'est Léa qui écrit, en fait.
05:51Non, mais je peux poser des questions.
05:55Vous posez quoi comme question ?
05:56Par exemple, j'écris une scène romanesque.
05:59Oui.
05:59Je vais, je sais pas, dans un palais vénitien.
06:01Un vrai palais.
06:02Je décris-moi ce palais à l'intérieur, comment il est.
06:05Et puis vous faites copier-coller.
06:06Mais non !
06:06Oh là là, quel escroc !
06:08Mais non !
06:09Il est 17h55, les amis, à demain, punchline, Laurence Ferrari.
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