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  • il y a 4 semaines
Marc Touati : «Une journée de grève coûte à peu près 0,15% du PIB. Ça s'ajoute à la situation délicate. Quel avenir a-t-on ? Les Français finiront par payer. Il y a un coût qui n'est pas mesurable aujourd'hui qui est beaucoup plus lourd.»

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Transcription
00:00Une journée de grève ça coûte à peu près 0,15 points de PIB.
00:03Alors on dit bon c'est pas grand chose, oui mais comme on n'a pas beaucoup de croissance,
00:06voire on est en baisse de l'activité, ça s'ajoute évidemment à la situation délicate.
00:10Et puis surtout, ce sont les perspectives, c'est-à-dire la confiance.
00:12Quand on voit ça évidemment, au-delà du fait que là aujourd'hui il n'y aura pas d'activité
00:16pour beaucoup d'entreprises et de commerçants à Paris mais également en province,
00:21est-ce que ça va durer ? C'est quoi les perspectives ?
00:24Quel avenir finalement on a ? Et surtout, est-ce que ça va faire reculer le gouvernement ?
00:29Parce que là aussi, finalement il va se mettre à augmenter les impôts.
00:32Parce que finalement il ne va pas réduire le déficit public comme annoncé.
00:35Ce qui va générer une augmentation de taux d'intérêt.
00:37Donc les français finiront là aussi par payer.
00:39Donc il y a effectivement le coût en tant que tel d'une journée de grève.
00:43Une partie sera peut-être récupérée demain si on a une activité qui rebondit, mais on ne sait pas.
00:47Mais par contre il y a le coût beaucoup plus qui n'est pas mesurable aujourd'hui
00:49et qui peut être beaucoup plus lourd, qui est sur la confiance des entreprises, des français au sens là.
00:56J'en parle des investisseurs et ça bien sûr c'est quand même très dangereux pour la France.
00:59Sous-titrage Société Radio-Canada
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