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  • il y a 2 semaines

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Sport
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00:01De retour sur le plateau du Fossé 1 les amis pour cette troisième mi-temps défaite de l'Olympique de Marseille.
00:07Deux buts à un sur la pelouse du Santiago Bernabeu du Real Madrid.
00:10Timothée Oué à la 22ème minute a répondu, a ouvert la marque pardon, avant de se faire répondre par deux pénaltys dont un très controversé
00:17qui ont été transformés par Kylian Bappé.
00:20Une défaite rageante dont on va parler pendant 45 minutes, presque une heure avec le chat.
00:24Avec un train de live de deuxième niveau qui s'est lancé sur le chat Twitch, le chat Youtube aussi.
00:29On est là, mais aussi avec Slim Alaïen et Romain Canuti.
00:34Rebonsoir.
00:34Romain on a commenté le match avec Slim, on a un peu vécu tout ça avec le chat qui a un peu vu nos réactions et qui nous a beaucoup entendu.
00:42Dis-nous ton premier sentiment sur ce match.
00:47Ça reste une défaite, on ne va pas être là à se dire c'est extraordinaire.
00:53Même si effectivement c'est dans notre histoire la défaite la plus serrée, le match où on a pu y croire le plus longtemps.
01:03On ne va pas commencer à mettre ça dans notre palmarès.
01:06Moi je pensais qu'on allait perdre plus largement que ça, mais là encore on ne va pas s'en contenter.
01:18Là où je dis que c'est une défaite, c'est que pour moi il y a un moment où on perd le match.
01:22Et ce moment où on perd le match, je ne vais rien vous apprendre, mais c'est juste après l'expulsion.
01:29Il y a 8 minutes entre le carton rouge de Dani Carbaral et le deuxième but de Kylian Mbappé sur pénalty.
01:39Et pendant ces 8 minutes, on n'a pas du tout joué.
01:44C'est-à-dire que tout ce qu'on a fait, où moi je vous ai dit les gars, j'ai aimé ce que j'ai vu parce qu'on a joué avec personnalité, parce que machin.
01:52Cette personnalité-là, je ne l'ai absolument pas vue.
01:57Après le rouge ?
01:58Après le rouge.
01:59Ça arrive sur un temps faible, le carton rouge, on était en train de supire à ce moment-là.
02:05Et ça ne nous a pas réveillés.
02:07Il y a des fois, il y a des moments, des faits de matchs comme ça qui te relancent et qui te donnent un peu de sucre pour mieux finir.
02:15Et ça n'a pas été le cas.
02:17Limite, on a plus été réveillés après le deuxième but qu'après ce rouge.
02:20On n'a pas profité de cette supériorité numérique.
02:23Absolument pas.
02:24Il y a des joueurs, tu l'as dit, qui physiquement commençaient à être dans le rouge, ça peut se comprendre.
02:28Il y en a d'autres qui ont disparu à ce moment-là parce que tu avais entre guillemets un plan.
02:33Et donc ils l'ont appliqué en nous disant, ok, on va mettre cette fameuse personnalité et compagnie.
02:37Et là, ils se sont dit, d'un coup, ils ont commencé à réfléchir par eux-mêmes.
02:41Ils n'étaient plus dans le mood que leur avait inculqué de Zerbie.
02:45Ils se sont dit, qu'est-ce qu'on fait ?
02:47C'est normal.
02:48Je veux dire, c'est une erreur.
02:52Je leur pardonne.
02:53Je la comprends, cette erreur-là.
02:55Parce que tu es à Santiago Bernabéu, tu te dis, là, on a peut-être un coup à faire.
02:59Il ne faut pas partir battre dans la fleur.
03:02Et c'est là où tu le fais malgré toi, du coup.
03:04Donc, c'est peut-être parmi les situations les plus dures à gérer.
03:08On ne l'a pas su le faire.
03:10On s'est manqué.
03:12Ça, c'est les fameuses équipes d'expérience.
03:13Il y a des équipes qui, justement, elles sont habituées à gagner dans ce genre d'ambiance.
03:17Elles sont habituées.
03:18Donc, elles savent comment gérer ça.
03:19Nous, là, on a fait parler clairement à ce moment-là, notre inexpérience à ce niveau-là.
03:25Donc, encore une fois, pour moi, c'est là qu'on le perd.
03:26Je ne suis pas d'accord avec vous sur le côté de l'arbitrage.
03:32C'est comme la première.
03:33C'est-à-dire que moi, s'il y a cette faute contre nous, cette main qui n'est pas sifflée,
03:39je serais à dire, voilà, on est à Madrid, évidemment.
03:42Ça, on ne leur siffle pas.
03:43Donc, mais au-delà de ce côté, là où vraiment cette histoire de...
03:49Parce que je dis ça, mais on peut épiloguer 100 ans.
03:53Par contre, là où, juste parenthèse, le carton rouge est mille fois mérité et autre.
03:58C'est que si ça arrive avec un joueur de chez nous qui fait ce qu'a fait Carvara,
04:02je l'insulte de tous les noms.
04:04Mais je lui dis, mais quel débile profond.
04:06Je ne dis pas, ah ben voilà, c'est Madrid, évidemment, le moins de petits contacts.
04:10Non, je lui dis, mais quel...
04:12Mais là...
04:12Mais par contre, Romain, le pénalty, qu'est-ce que tu veux qu'il fasse ?
04:17Ah non, ben, alors...
04:19Il a fini son intervention, c'est pas comme si le bras, tu sais, il était le long du corps, comme ça.
04:23Il est là, le bras.
04:24Il a le malheur que le ballon rebondisse dessus.
04:27Il a le malheur, mais c'est ce que je te dis.
04:29Si ça arrive contre nous, tu serais le premier à dire...
04:32Non, mais regarde, le premier, là, en première période, on dit qu'il n'y a pas pénalty sur Milita.
04:35Non, mais c'est pas pareil.
04:36C'est pareil.
04:37Du coup, s'il siffle celle-ci, il peut siffler le Militao,
04:40qui déplace son coude.
04:42Je vais demander à Jad de me faire un gros plan sur moi.
04:44Je vais demander à Jad de faire un gros plan sur moi, ce que je n'ai jamais fait en 5 ans.
04:47Regarde, Militao, il est comme ça.
04:49Et au moment de la frappe, il fait ça.
04:51Il agrandit sa surface corporelle.
04:53On était tous les trois d'accord pour dire qu'il n'y avait pas pénalty,
04:55parce que c'est un geste naturel.
04:57Et au final, il n'a pas tant agrandi que ça.
04:59Et il fait un peu l'effort de faire le geste.
05:01Médinao, il tacle.
05:03Il fait l'effort de mettre la main dans son dos.
05:06Au moment où le ballon touche sa main,
05:09le ballon a déjà rebondi sur son genou, rebondi au sol.
05:12Il faut un cas de figure sur 15 000
05:15pour que le ballon retouche sa paume de sa main à ce moment-là.
05:18Il suffit que ce soit ce soir.
05:20Je suis désolé.
05:21C'est pas sur 15 000.
05:23Ce que je veux dire, c'est que factuellement, il y a pénalty.
05:26La main est là, agrandissement de la zone corporelle.
05:28Mais c'est à ce moment-là que l'arbitre doit enlever son logiciel de robot
05:31et faire parler le jeu.
05:34Faire parler l'humain.
05:35Et l'arbitre, il est aussi là pour faire parler de ça.
05:38Et aussi dire, il ne peut pas enlever sa main,
05:40il n'y a aucune intention de mettre la main, on joue.
05:42Alors, moi ce que je vais te dire aussi,
05:43c'est que la physionomie du match,
05:45c'est là où j'essaie de voir un peu plus global.
05:49Et là où je vois, c'est que dans la position dans laquelle on est,
05:52l'arbitre ne siffle pas là.
05:54Alors on va m'expliquer, on ne sait jamais et tout, si vous voulez.
05:57Moi, ce que j'ai vu, c'est que quoi qu'il arrive,
05:59on se serait pris un but là.
06:00Je ne suis pas d'accord.
06:01Je ne suis pas d'accord.
06:02Non, non, je ne suis pas d'accord.
06:03C'est long, il reste 15 minutes.
06:04Il reste 15 minutes.
06:06Tu peux le prendre, tu peux ne pas le prendre.
06:0715 minutes avec la séquence.
06:08Les gars, on n'est pas bon.
06:10Attention, attention, regarde, on va dire un truc très clair.
06:12Ce n'est pas ce qu'on est en train de dire.
06:13C'est une défaite méritée.
06:13Le Real mérite de gagner.
06:15Ils ont été meilleurs que nous.
06:16Mais factuellement, le match finit un quart d'heure avant
06:19sur un fait de jeu qui n'a pas lieu d'être.
06:21La première période, Romain, tu m'expliques
06:22que la première période, elle est extraordinaire de l'OM.
06:25Et la deuxième, là, tu me dis maintenant qu'on mérite.
06:27Je suis satisfait.
06:28Je te dis, pour moi, on perd à partir du rouge.
06:30À partir du rouge, on n'est plus la même équipe.
06:31Mais tu ne peux pas me dire s'il n'y a pas pénalty.
06:33Mais voilà.
06:34Tu ne peux pas me dire s'il n'y a pas pénalty.
06:35Le score, il peut rester à 1.
06:37On n'a pas une boule de cristal.
06:38Ah oui, on aurait pu aussi en mettre 3 en contre.
06:41On aurait forcément perdu.
06:43On aurait pu finir à 1, Romain.
06:46Je ne te dis pas qu'on aurait pu gagner.
06:47On aurait pu.
06:47Mais je ne te dis pas, avec assurance,
06:49on peut gagner ce match et on doit gagner ce match.
06:51Je te dis, Roulis, il a fait un match de bonhomme.
06:53On va en parler après.
06:54Il a fait un très grand match.
06:55Il a fait un très grand match.
06:56L'Oréal a eu du mal à se créer des bons tirs
06:58parce que Roulis a fait un très bon match.
06:59Mais c'est à chaque fois des tirs très compliqués à avoir
07:01parce qu'on a bien défendu.
07:02Bien sûr qu'on aurait pu finir un...
07:02On aurait pu le faire un quart d'heure de plus.
07:04Mais évidemment...
07:05La même action à la 30e minute, je te dis,
07:07le carton rouge, le pénalty, il arrive trop tôt.
07:09Là, il arrive tard le pénalty.
07:11Encore une fois, les gars,
07:17pourquoi je vous dis ça ?
07:19Parce qu'un jour, j'ai vu un mec,
07:21on va le dire, un journaliste
07:22qui n'est pas forcément objectif,
07:23qui s'appelle Vincent Duluc.
07:25Et un jour, j'ai vu une défaite de Luan à Marseille.
07:27À la fin du match, il était là,
07:28mais c'est un scandale.
07:29Il y avait pénalty.
07:31Luan s'est fait voler et compagnie.
07:32Et il ne parlait que de l'arbitrage.
07:33Et dans ma tête,
07:34et on avait fait un article sur ça sur le fossé,
07:36en disant,
07:36vous êtes bête de parler de l'arbitrage
07:38parce que vous masquez vos vrais problèmes à vous.
07:40Vous masquez les vrais raisons de votre défaite
07:41et ça vous empêche d'avancer.
07:43L'an dernier,
07:44quand j'ai pris la défense de l'arbitrage,
07:45c'était après notre défaite à Auxerre.
07:47Et j'ai dit,
07:48les gars,
07:49le Kutukoru,
07:50tes compagnies,
07:50machin,
07:51regardons d'abord notre match
07:52qui était pitoyable
07:53avant de parler de l'arbitrage.
07:55On peut prendre la série d'après.
07:56Ce soir, si on perd,
07:58ce n'est pas une histoire d'arbitrage,
08:01c'est une histoire
08:01à partir du moment
08:03où on est à 11 contre 10,
08:04on ne savait pas quoi faire.
08:05Ça arrive à plus d'une équipe
08:07face à un Real Madrid,
08:08face à ses conditions.
08:09Ils étaient à 11 contre 10
08:11depuis un petit moment.
08:11Le match aurait avancé.
08:13C'est peut-être qu'ils auraient
08:14moins poussé aussi.
08:14La vérité,
08:16c'est qu'eux,
08:16ils ont remplacé,
08:18ils sont passés à 3
08:19grosso modo derrière.
08:20Ils étaient tous plus...
08:23Ils avaient plus de stamina
08:25un peu que nous.
08:27Et nous,
08:27il y en avait 2-3
08:28qui étaient bouillis.
08:29Donc en fait,
08:29la supériorité numérique,
08:30elle n'existait pas concrètement
08:32parce que tu n'avais pas
08:33un joueur libéré
08:34dans une zone
08:35que tu pouvais toucher.
08:35Il fait les changements
08:36à ce moment-là aussi
08:37où il fait sortir Ouéa.
08:38Ça arrive avant le pénalier,
08:39les changements d'Oéa
08:40et de les enfants.
08:41Tu as fait rentrer un mec,
08:43il a fait un bon tacle,
08:45mais derrière,
08:45je trouve que dans les intentions...
08:47L'utilisation du ballon,
08:48moi j'aime bien.
08:48Mais Romain,
08:50pour revenir sur ton avis,
08:54ce n'est pas ce qu'on dit avec Slim.
08:55On ne dit pas qu'on a perdu
08:56à cause de ça.
08:57Factuellement,
08:58le deuxième but arrive
08:59sur le pénalty
09:01qui, normalement,
09:02selon nous,
09:02ne doit pas exister.
09:03Le Real a été meilleur que nous.
09:05On a toute une troisième mi-temps
09:06pour dire tout ce qui allait mal,
09:08mais on est obligé
09:09parce que factuellement,
09:10sur les trois buts marqués,
09:11il y en a un qui est inscrit sur ça.
09:13de dire qu'il y a quand même
09:14une sévérité arbitrale
09:16qui n'a pas lieu d'être
09:18et qui n'existe
09:18qu'à Madrid
09:19en Ligue des Champions
09:21et au Parc des Princes.
09:22Mais du coup,
09:23ce n'est pas normal.
09:25Après, oui,
09:26il y a plein de choses
09:27qui n'ont pas été.
09:30Les relances,
09:31c'était catastrophique.
09:32le plan de jeu.
09:33Après, à 2-1,
09:34je pense que tu aurais pu pousser
09:35un peu plus.
09:37Même à 2-1,
09:37à 10 contre 11,
09:38il a raison,
09:39il reste quand même
09:3920 minutes
09:40parce qu'au final,
09:41il y a eu 7 minutes
09:42de temps traditionnel.
09:43Donc, il reste encore
09:44un gros quart d'heure
09:45à jouer.
09:46On n'a pas fait ce qu'il fallait.
09:47J'ai passé tout le temps
09:48additionnel à râler
09:49pour dire qu'on cherchait
09:50encore les petits jeux
09:51alors qu'on était
09:52en super-étonomérique
09:53à aller devant.
09:54Il y a plein de choses
09:55qui n'allaient pas ce soir.
09:56Sauf qu'avant le match,
09:57tu me dis
09:58qu'on va faire ce match-là
09:59et je signe des deux mains.
10:01Moi aussi.
10:02Des deux mains.
10:03C'est un mot aussi.
10:03Je pense que tu peux
10:04sortir avec...
10:05Tu peux tirer des enseignements.
10:07Il y a des bonnes satisfactions.
10:08On est tombé sur
10:09meilleur que nous.
10:10Il y a plein de choses
10:10qui ne vont pas
10:11sur lesquelles on va pouvoir
10:11retravailler, reparler
10:13dès demain...
10:14On est qu'à jour ?
10:15Mardi, dès jeudi
10:16dans le talk
10:17pour le match de dimanche
10:18contre Paris.
10:19Il y aura des enseignements
10:20à tirer.
10:20Il y a plein de choses
10:20qui ne vont pas ce soir.
10:22Parlons juste sur le positif
10:23aussi les gars.
10:24Mais voilà, moi c'est sur ça
10:25que je voulais revenir.
10:25C'est parce qu'on s'attendait
10:28beaucoup à une raclée.
10:29On s'attendait beaucoup
10:30à ce fameux but en clair.
10:33Mbappé qui part
10:33dans le dos de Balerdi.
10:34Et il a failli arriver.
10:35Et il a failli.
10:36Mais il n'est pas arrivé.
10:37En première période,
10:37il y a eu quand même
10:38beaucoup d'occas dans le Real.
10:39On a été à la hauteur.
10:40On s'est ressaisis
10:41en début de deuxième mi-temps.
10:42Le Real a eu
10:43beaucoup plus de mal
10:43qu'en première.
10:45Donc pour moi,
10:46il y a peut-être
10:47autant de positifs
10:48que de négatifs
10:49à en tirer.
10:49Mais j'ai envie de parler
10:49du positif ce soir.
10:51Non, positif c'est aussi
10:52qu'on aurait pu partir
10:53avec un point de baler.
10:54T'as un coach
10:54qui t'a fait jouer au foot
10:57et tu n'étais pas
10:59dans un truc
11:00« Allez les gars,
11:01c'est 11 hommes
11:02contre 11 hommes.
11:03On n'a pas vu ce truc de… »
11:04On a vu du football.
11:06On n'a pas vu un mec
11:07qui a dit
11:08« Allez, vous allez dans les duels.
11:09Vous allez arracher tout
11:10et compagnie. »
11:11Et moi, ça, ça me rend
11:12comment dire ?
11:14Ça me rend optimiste
11:15pour tous les matchs
11:17qu'on va avoir à jouer
11:18cette saison
11:18en Ligue des Champions
11:19face à des gros.
11:20Mais aussi dimanche
11:21contre le Paris Saint-Germain
11:22parce que je me dis…
11:23Il y a l'Ajax dans deux semaines.
11:25Pour moi,
11:26ils ne sont pas dans ça.
11:27Quand je dis gros,
11:28c'est voilà.
11:28Tu joues le Real Madrid,
11:30tu joues Liverpool,
11:31tu joues Paris
11:31dans la configuration
11:32qui est Paris
11:33à l'heure actuelle.
11:34Tu te dis
11:35« Oh là là, machin,
11:36il y a des stars. »
11:37Là, je trouve
11:38qu'on a une équipe
11:39qui arrive à se préoccuper
11:40avant tout d'elle-même
11:41et qui arrive à proposer
11:43des choses intéressantes
11:44et tu te dis
11:45« On va voir l'OM
11:46et c'est le même OM
11:47que tu vois. »
11:48Donc, ça,
11:49il y a plein de choses
11:50où je me dis « Je suis content. »
11:51Moi, ce soir,
11:51j'ai regardé un match de foot,
11:52je me suis régalé.
11:54Voilà.
11:55Alors, après,
11:55il y a la lecture
11:56de ce match-là.
11:56C'est un peu rageant.
11:57On le dit.
11:58Voilà.
11:58Ou à la fin,
11:58tu t'attends
11:59à ce que ça pousse plus.
12:00Je pense qu'on a aussi
12:01dans nos remplacements
12:03les mecs qui sont rentrés.
12:05Ils n'ont pas
12:05pris véritablement le relais.
12:08C'est très compliqué.
12:09Tu rentres,
12:09tu n'es pas le même.
12:10Mais ça revient
12:11à ce qu'on nous disait
12:12et ça va peut-être être
12:15un problème
12:17tout au long de la saison.
12:18À voir.
12:18Rappelez-vous,
12:20on a dit
12:20de Zerbi,
12:22ce qui est génial,
12:22c'est qu'on va avoir
12:23deux mecs grosso modo
12:24par poste
12:24et il nous a dit
12:25« Il n'y a pas de schéma 3,
12:26schéma 4. »
12:27Ce qui m'intéresse,
12:27c'est avant tout
12:28les profils.
12:29On a vu ce soir
12:30qu'il ne nous a pas menti.
12:32C'est-à-dire qu'il a choisi
12:33des mecs à des profils
12:34en fonction aussi
12:35de l'équipe adverse
12:36et que tu peux mettre
12:37un Timothy Weah par-ci,
12:38tu peux mettre un Emerson,
12:40tu peux mettre...
12:41Très bien.
12:41Mais du coup,
12:42si tu as adapté ton équipe
12:44à l'équipe adverse,
12:45ton 11 de départ,
12:47ceux qui rentrent,
12:48par définition,
12:49ils sont moins adaptés
12:50sinon tu les aurais mis
12:51dans ton 11 de départ.
12:53Tu vois ce que je veux dire ?
12:54Oui, mais c'est aussi
12:54pour ça qu'il change aussi
12:55sa physionomie de jeu
12:56à chaque entrée.
12:57Il a changé deux fois
12:58de système dans le match.
12:59C'est ça.
12:59Oui, et puis il y a
13:00un souci de fraîcheur aussi,
13:01tu vois,
13:01Péchaou,
13:01tu ne pouvais pas
13:02le faire débuter et tout ça.
13:04Non, mais il y a
13:04des choses intéressantes
13:05et quand tu dis...
13:06Weah, il a fini
13:06avec des crampes
13:07à la 71.
13:08Non, mais on se posait
13:08la question
13:08est-ce qu'il va se renier ?
13:10On a vu qu'il ne s'est pas
13:11renié pour le coup
13:11de Zerbi,
13:12il a demandé à son équipe
13:13de jouer.
13:13Peut-être parfois,
13:13moi je l'ai dit en première période,
13:15je croyais qu'on a pris
13:15peut-être un peu trop de risques
13:16parce qu'on a montré
13:18à un moment donné
13:19des signes de fébrilité.
13:20Donc j'aurais aimé
13:21qu'on peut-être
13:21on allonge un peu plus.
13:23Mais en tout cas,
13:24moi, si on peut retenir
13:25le positif de ce match-là,
13:26c'est ça.
13:26C'est qu'on a joué,
13:28on a allé à Bernabeu
13:29sur un premier match
13:30de Ligue des Champions,
13:31ça faisait deux ans
13:31qu'on ne l'avait pas joué.
13:32Au Real Madrid,
13:33on nous promettait l'enfer
13:35qu'on allait se prendre
13:35une raclée
13:36et on a quand même joué
13:37avec, je trouve,
13:38personnalité.
13:38Alors il y a eu des erreurs,
13:40on a dit que Condogba
13:41il s'est raté
13:41parfois techniquement,
13:43il y a eu Rubier aussi
13:44nous qu'on n'a pas trop aimé.
13:45Mais voilà,
13:46je trouve que l'image
13:47c'est Condogba,
13:47c'est-à-dire,
13:48il y a des ratés,
13:49il y a eu quelques ratés,
13:51dont un raté
13:52qui coûte cher,
13:53même si tu peux te dire aussi
13:55qu'est-ce que tu veux faire
13:56en face, machin,
14:00l'initiative
14:01et j'aime encore plus
14:02le fait qu'il en ait fait
14:03après se rater justement.
14:05Bon, il y a eu des...
14:05Condogba, je trouve
14:06qu'il a fait un super match.
14:08Le faux c'est un,
14:09je pense que s'il y a bien
14:09un média qui défonce
14:11Condogba et qui...
14:12Là, il faut reconnaître
14:13que Condogba,
14:14il nous a fait un sacré truc.
14:15Il nous a fait
14:16un sacré match.
14:17Il a fait un match
14:17de tonton, je trouve.
14:18Oui, oui, oui.
14:18Il a aspiré la pression.
14:21Ses erreurs techniques,
14:22c'est des erreurs techniques,
14:23c'est pas des erreurs de stress.
14:24Tu sens qu'il...
14:24Il nous a fait un match
14:26de mec qui s'est joué
14:27contre le Real Madrid.
14:29Tu vois, le ballon
14:29ne brûlait pas ses pieds.
14:30Il a joué à Séville,
14:31à l'Atletico, à Valence.
14:32Il a joué, il a joué
14:337 matchs, je crois déjà
14:34contre le Real.
14:34Après, quand je vois
14:35des messages,
14:35le Real, ils étaient zéro.
14:37Je vois pas, pas du tout.
14:38Mais ça, il faut pas déconner
14:39quand même et minimiser
14:40la performance qu'on a pu faire.
14:42Je trouve que justement,
14:43moi, en deuxième période,
14:43avant le carton rouge,
14:44c'est là où je te rejoins,
14:45je trouve qu'après le carton rouge,
14:46on a un peu lâché.
14:48Mais avant, je trouve
14:49qu'on avait pris un peu plus
14:50la mesure de ce match-là
14:51et je trouve qu'on avait
14:52des phases de possession.
14:53En deuxième mi-temps,
14:54on a la possession
14:55en deuxième mi-temps.
14:55Non, on fait des trucs
14:57pas mal.
14:58Il y a encore...
14:59Vous voyez,
15:01je trouve que Heuillière,
15:03il est pas...
15:03Il est au cas avec cette frappe
15:05d'Obameyang
15:05à l'entrée de la surface.
15:07Excuse-moi,
15:07on finit le match
15:08à 56-44
15:10et on est
15:12tac tac tac
15:12à 63% de possession
15:14avec sur la deuxième.
15:16Oui, ce qui s'explique...
15:17Ouais.
15:18Oui.
15:1963% de possession.
15:20Ouais, il y a la fin du match aussi
15:21où ils nous ont laissé
15:21un peu plus.
15:22C'est ça, voilà.
15:23Parce qu'ils étaient à 10
15:24avec le score.
15:25Mais même, ça a été frappant,
15:27je trouve.
15:27Moi, je trouve qu'il n'y a pas
15:28eu que ça aussi
15:28sur les 15 premières minutes.
15:30C'était intéressant.
15:31C'est là où tu ressors
15:31peut-être un peu frustré
15:33où tu te dis
15:33bon, il y avait quand même
15:34un nul à tenir
15:35sur ce match-là
15:37et c'est là
15:37où la frustration peut exister.
15:39Mais bien sûr,
15:40avant le match,
15:41on prenait le chat
15:42hier dans le talk,
15:44tout le monde disait
15:44on va prendre une rousse
15:45et on ne va pas voir le jour.
15:47Et si le Réal
15:48ne paraît pas
15:48si impressionnant que ça,
15:50c'est aussi
15:50qu'on a mis en place
15:52quelque chose
15:52pour les embêter.
15:53Moi, je vois un joueur
15:55qui est...
15:56Si vous voulez,
15:57ceux du tchat et tout,
15:58on prend un petit pari,
15:59on se donne rendez-vous
16:00dans deux ans
16:01et on verra
16:01où sera Arda Gouleur
16:02dans la hiérarchie mondiale.
16:04Mais c'est un monstre
16:06et on a su le mettre
16:08en difficulté,
16:08on n'a su
16:09rien lui donner.
16:10Rodrigo nous a montré
16:13quand même
16:14quel joueur c'était
16:14sur certaines prises de balles.
16:16Enfin, je veux dire,
16:17tu vois,
16:17tu avais Rodrigo
16:18Péchao.
16:19Et Vinicius,
16:20il ne rentre pas
16:20pour face à blanc aussi.
16:22Oui,
16:22on parle d'un mec
16:23qui a fait gagner
16:24une ligue des champions.
16:26Donc,
16:26non,
16:27tu as des trucs.
16:28Mbappé...
16:28Et qui te laissent sur le banc
16:29Bellingham
16:30Kamavinga,
16:30par exemple.
16:31Oui, oui,
16:32non, non.
16:32Après,
16:33je pense que Bellingham
16:34serait rentré
16:35dans le carton rouge
16:36de Calvajal
16:36faire entrer.
16:37Non, mais ce que tu voulais dire,
16:38c'était
16:38sur ce qu'on les a mis en difficulté.
16:40C'était ça,
16:41le début de ta phrase.
16:42Je trouve qu'on est bien.
16:43Je trouve que Hoiber,
16:45tu vois,
16:45sur cette action d'Obameyang
16:47sur la ressortie de balles,
16:48c'est pareil.
16:49C'est-à-dire qu'il y va
16:50avec l'envie,
16:51il va s'arracher
16:52et il se dit...
16:53Tu sais,
16:53c'est le moment
16:54où il s'arrache,
16:56tu vois qu'il a la conviction
16:57de se dire
16:57« Mais ouais,
16:58je vais l'avoir ce ballon. »
16:59Tu vois ?
17:00Et des fois,
17:00dans ces moments-là,
17:01le mec,
17:02il va...
17:02Mais c'est l'action
17:03de Balerdi aussi,
17:04son tac sur Mbappé
17:06dans la surface.
17:07Cette action-là,
17:08tu t'avances
17:09avec la certitude
17:10que tu vas réussir ton geste
17:11alors que ce geste-là,
17:13si juste dans ta tête,
17:14une fraction de seconde,
17:15tu te dis
17:15« Putain,
17:16j'ai pas intérêt
17:17à me manquer »,
17:17tu te manques.
17:18Donc, tu vois,
17:19il y a un niveau
17:19de confiance général
17:21qui est génial.
17:22Moi, je suis fier
17:24d'être derrière
17:24l'Olympique de Marseille
17:25à la sortie de ce match.
17:27Tu vois ?
17:27Oui, j'ai perdu.
17:28Oui, c'est une défaite.
17:29Je vais pas célébrer.
17:32C'est une défaite.
17:33Mais j'ai pas honte
17:34de dire
17:34« Ben ouais, j'ai perdu. »
17:35J'ai pas honte.
17:35Il faut savoir
17:36qui on est.
17:37Je veux dire,
17:37on n'est pas...
17:38Nous, on n'est pas
17:39un cadreur non plus
17:39européen aujourd'hui.
17:41Non, mais il faut en avoir
17:41conscience parce que
17:42je dis ça parce que
17:42je vois un message.
17:43Les gars, on a perdu
17:44contre une équipe du Real
17:45qui a eu 50 occasions.
17:47Évidemment,
17:48contre une équipe
17:48comme ça...
17:49Voilà, c'est ça.
17:50Dans ce type de match-là,
17:51tu as le droit
17:52de faire des arrêts,
17:53tu as le droit
17:54de subir...
17:54C'est pas un fait de match
17:54que Roulis
17:55et qu'un des joueurs joue.
17:57Je sais pas.
17:58C'est pas un truc
17:59qu'on a subi.
18:00Enfin, je veux dire,
18:00c'est pas un truc
18:02qui nous est tombé dessus
18:02par chance.
18:03Roulis, il est là
18:04pour faire des arrêts.
18:05On est une équipe
18:05qui prend des risques
18:06et qui forcément s'expose.
18:08Et t'as un gardien
18:08qui fait des arrêts.
18:09Fils sont taf, quoi.
18:10Et moi, ce qui me rassure,
18:11c'est qu'on n'a pas
18:11subi beaucoup d'occasion
18:13sur attaque placée.
18:13On a beaucoup subi
18:14de par nos erreurs
18:16et on n'a pas été
18:16bousculé par le bloc
18:17madridien.
18:18Donc, moi,
18:19c'est un élément
18:21que je prends en compte.
18:22Il est pas loin
18:27et la première.
18:28Moi, j'ai coutume
18:28de dire,
18:30un goal,
18:30quand il la touche
18:31et qu'elle rentre,
18:33c'est pas bon.
18:34Et j'ai un exemple
18:34pour ça tout fait.
18:36Il s'appelle
18:36Mickaël Landreau.
18:37Regardez le nombre
18:38de pénaltys
18:38qu'il s'est encaissé
18:39en touchant les ballons.
18:40Tu te dis,
18:41lui, il était vraiment mauvais
18:42alors qu'on le sentait
18:43comme spécialiste.
18:43Ouais, parce qu'il a fait
18:44le truc sur Renatinho.
18:46Quel connard, alors.
18:47Il a fait une séance.
18:48T'écoutes ce type.
18:48Bon, enfin, bref, pardon.
18:50Désolé.
18:50En plus, maintenant,
18:51il est un peu...
18:52Je l'aime pas trop.
18:53Non, mais même joueur,
18:54je trouvais que c'était
18:55vraiment le...
18:56Il a toujours tout fait
18:57pour être dans le camp adverse.
18:58De toute façon,
18:58Nantes, Paris, Lille,
18:59autant te dire que...
19:00Je veux dire qu'il n'avait pas
19:01très bonne presse
19:02à Lorient non plus.
19:04Donc, il n'a pas les signes...
19:05Il a été entraîneur de Lorient.
19:07Mais ça faisait partie
19:08des mecs qui avaient
19:08très bonne presse
19:09par ailleurs.
19:10Ah oui.
19:11Et qui, tu sais,
19:12c'est les fameux joueurs
19:12qui étaient copains
19:13avec un journaliste
19:14de l'équipe un peu influent.
19:16Un gros journaliste.
19:18Et du coup,
19:19ça aidait bien.
19:20Voilà.
19:20Beaucoup d'équipes
19:22des membres
19:22de cette équipe de Paris 2008
19:24étaient copains
19:24avec des journalistes
19:25à l'époque.
19:25Oui, souvent le même
19:26d'ailleurs.
19:27C'est bizarre.
19:29Mais c'est vrai.
19:30Sinon, pour revenir
19:31sur le match,
19:32c'est vrai qu'on peut être
19:32aussi fiers du visage
19:34qu'on a vu ce soir
19:35de l'OM.
19:36Alors, fier,
19:36c'est peut-être un grand mot.
19:37Mais en tout cas,
19:37moi, je suis content.
19:38Oui, de ne pas avoir honte.
19:40Franchement, les gars,
19:41on est d'accord.
19:41Parce qu'il y a des gens
19:41dans le chat
19:42qui disent
19:42votre niveau d'exigence
19:43est si bas.
19:44Non, mais franchement,
19:45notre histoire européenne
19:46en Ligue des Champions,
19:47oui.
19:47Je suis désolé, les amis.
19:49Il y a deux ans,
19:49on se fait éliminer.
19:50On était là.
19:51Moi, j'étais sur ce plateau-là
19:52avec Romain.
19:53Et notre groupe,
19:54c'est l'Inter Frankfurt,
19:55le Sporting Lisbonne
19:55et le Tottenham d'Antonio Conte
19:57qui se fait virer
19:57trois mois plus tard.
19:59Et on finit
19:59quatrième de ce groupe.
20:01Donc oui,
20:01mon exigence
20:02au niveau européen,
20:02c'est juste de ne pas être ridicule
20:03pour l'instant.
20:04On repassera pour la deuxième journée.
20:06On aura des exigences autres
20:07pour la troisième
20:08et ainsi de suite.
20:09Mais moi,
20:10dans un gros match comme ça
20:11contre le Real Madrid,
20:12au Bernabeu,
20:13ma première exigence,
20:15c'est juste de ne pas être ridicule.
20:16Je suis désolé.
20:18Moi, j'ai vécu 2013,
20:19j'ai vécu
20:20toutes les années
20:21où on n'y était pas.
20:222021,
20:23même si c'était dans un stade vide,
20:24croyez-moi que c'est bien marqué
20:25dans ma tête.
20:26Le but d'Al Arabien
20:26à 92e,
20:27le match contre City
20:28au Vélodrome.
20:29Il y a des matchs comme ça,
20:30il y a des moments comme ça
20:31où on est ridicule.
20:33Aujourd'hui,
20:33nous ne l'avons pas été.
20:34Et puis,
20:35il faut voir aussi
20:35notre début de saison
20:37avec
20:37tu fais un match contre Lyon
20:39catastrophique,
20:40contre Rennes,
20:41tu passes à côté.
20:42Paris FC,
20:42on n'était pas forcément
20:43hyper satisfaits.
20:44Là, il y a eu Lorient à 10,
20:45mais bon.
20:46Donc, on n'était pas non plus,
20:47on n'arrivait pas
20:47avec des certitudes
20:48à Bernabeu.
20:49Exactement,
20:49ce n'est pas comme si
20:50on arrivait avec 12 points.
20:52Il y a un joueur
20:53qui jouait sa première titularisation.
20:54Deux !
20:55Aurélie et Emerson,
20:56ils ont commencé aujourd'hui.
20:56Prenons le match
21:00que fait le Deschamps
21:01avec Deschamps au Real
21:02où tu mets
21:04la maison derrière,
21:05tu mets un mur
21:06et tu brilles
21:08pendant une heure
21:08sur ton organisation défensive
21:10mais il n'y a que ça.
21:11On l'a dit avec Idriss
21:12à la fois,
21:12il n'y a que ça.
21:13Il arrive le truc,
21:14tu n'as rien à en tirer
21:15de ce match.
21:15Et d'ailleurs,
21:16je crois que le match d'après,
21:17tu le perds.
21:18Je crois que c'était
21:18la réception de Monaco aussi,
21:20je me souviens bien.
21:20En Ligue 1 ?
21:21En Ligue 1, ouais.
21:22Oui, en Ligue 1.
21:23Donc, ce que je veux dire,
21:26c'est que là,
21:27tu n'as pas mis un bus.
21:29Donc du coup,
21:30tu n'étais pas dans un truc
21:31de dire on va exister
21:32que par le résultat.
21:33Tu as joué au football,
21:35tu as montré ton identité.
21:37Moi, ce dont je suis convaincu
21:38et une fois de plus,
21:41ça peut faire penser
21:42à la défaite
21:43au Parc des Princes
21:44l'an dernier,
21:45c'est que par rapport
21:46à ce qu'on a montré,
21:48là où je ne suis pas scandalisé
21:50ou mon niveau d'exigence,
21:51c'est que dans les matchs
21:53qui viennent,
21:54à mon avis,
21:55on ne va plus s'en gagner
21:56qu'en perdre.
21:57Parce qu'avec ce qu'on a vu
21:58ce soir,
21:58on a une équipe
21:59qui normalement
22:00est capable de nous proposer
22:01des choses
22:02et eh bien maintenant,
22:04pour vous dire au tchat,
22:05si on est satisfait
22:08totalement de ce qu'on a vu
22:09ce soir,
22:09c'est le meilleur moyen
22:10de perdre des suivants.
22:11C'est pas ce qu'on dit.
22:13Ce qu'on dit,
22:14c'est qu'à la vue
22:15de ce qu'on a vu ce soir,
22:17on peut s'appuyer
22:18sur les bonnes choses
22:19pour aller chercher des victoires.
22:20On va être plus expressif
22:21sur la prestation individuelle
22:22dans les notes.
22:23C'est pour ça qu'on en garde
22:24sous le pied.
22:24Parce qu'on a tellement fait,
22:27pour moi,
22:28on a défendu en individuel
22:29aujourd'hui.
22:30D'habitude,
22:30on défend en zone.
22:31Aujourd'hui,
22:31on a beaucoup défendu
22:32en individuel.
22:33Donc,
22:33je ne peux pas te parler
22:34d'animation défensive.
22:35Je ne peux pas te parler
22:36sans parler du match
22:38qui est pour moi
22:38très poussif de Medina,
22:40très poussif de Pavard.
22:42J'ai beaucoup de choses
22:43à redire.
22:43Moins de poussif de Pavard.
22:44Moins de poussif.
22:45Mais attention,
22:46mon niveau d'exigence de Medina,
22:47mon niveau d'exigence de Pavard.
22:51Je ne peux pas parler
22:53d'animation
22:53sans parler des cas individuels.
22:54Et on va parler
22:55des cas individuels
22:55dans la deuxième partie.
22:56Donc,
22:56on en garde un peu sous le pied.
22:58Mais on ne dit pas
22:58qu'on a fait un grand match.
22:59On ne dit pas
22:59qu'on a fait un bon match.
23:00On dit qu'on est plutôt content
23:03par rapport à ce qu'on a vu
23:04depuis le début de saison
23:05et par rapport à ce qu'on était
23:06en droit d'attendre
23:07de cette équipe
23:09par rapport à ce genre
23:10de rendez-vous.
23:10Après,
23:11évidemment,
23:11il y a des choses
23:11qui ne vont pas.
23:12On est là à dire
23:13que Roulis a fait 50 arrêts.
23:14On a perdu beaucoup de ballons.
23:16Bêtement !
23:17Le Real presse bien
23:18mais il y a aussi des ballons
23:19où le Real ne pressait pas
23:20ou quasiment pas
23:20et on l'aura rendu
23:21par charité chrétienne.
23:23Donc,
23:23il va falloir aussi
23:23qu'on remette un peu de choses
23:25parce que dimanche,
23:26on reçoit une équipe
23:27qui ne presse pas trop mal
23:28normalement.
23:29Donc,
23:29il va falloir qu'on s'adapte
23:30aussi très très vite.
23:31Moi,
23:32ce que j'aime bien,
23:33c'est que tu vois,
23:33sur un match comme ça
23:34et par rapport à ce que tu dis
23:35sur l'individuel,
23:36je pense qu'il y a plein de coachs
23:38qui auraient mis un côté droit,
23:40qui auraient bétonné
23:41un peu côté droit.
23:42Tu sais,
23:42qui n'auraient pas laissé Greenwood
23:43ou qui auraient laissé Greenwood
23:44vraiment attaquant
23:45et qui auraient mis
23:46soit
23:46qui auraient dit
23:47à O'Reilly
23:48d'aller à droite
23:49soit qui auraient mis
23:50un autre mec à droite
23:51pour un peu plus bétonner
23:53ce truc-là,
23:54tu vois.
23:55Et nous,
23:56c'est ce qu'on n'a pas fait.
23:57Tu vois,
23:58qui auraient mis
23:58un Angel Gomez
23:59ou un truc comme ça.
24:01L'exemple le plus parlant,
24:02c'était Laurent Blanc
24:03à l'Euro 2012
24:05contre l'Espagne
24:06qui avait mis
24:07Réveillère
24:07et Debussy.
24:09Là,
24:10nous,
24:10ce n'est pas ce qu'on a fait.
24:11Nous,
24:11on a dit à Greenwood
24:12tu vas être côté droit
24:13et on lui a dit
24:14et Roberto de Zerbi
24:15on lui a dit
24:16frère,
24:17le suis pas l'autre Carreras.
24:18Fais tes trucs toi
24:19quand tu auras le ballon.
24:20Mais cette prise de risque
24:22quitte à ce que
24:23Pavard il dise
24:24franchement,
24:25merci du cadeau
24:25de arriver.
24:27Mais on a pris
24:28ce risque-là.
24:29Moi,
24:29j'aime bien.
24:30J'aime bien l'idée.
24:31Oui,
24:31c'est clair.
24:32Mais de toute façon,
24:33on est plutôt d'accord.
24:34Après,
24:34c'est que la première journée
24:35on est à zéro point.
24:37Ne tirez pas la sonnette d'alarme.
24:39Il reste sept matchs.
24:41sept matchs
24:41avec des adversaires bons.
24:42On sera plus exigeants
24:43peut-être contre l'Ajax.
24:45Déjà contre l'Ajax,
24:46il y a deux raisons.
24:46Je vais même te dire
24:47qu'on sera plus exigeants
24:48à l'avant-dernière journée
24:49qu'on recevra Liverpool.
24:51Parce qu'on aura
24:52plus de matchs dans les jambes.
24:53Avec ce groupe,
24:54on aura plus de matchs
24:55de Ligue des Champions
24:56dans les jambes.
24:56Et on aura un calendrier
24:58à ce moment-là
24:58en Ligue 1
24:59qui sera beaucoup plus allégé.
25:01Donc là,
25:02on la joue peut-être
25:03petit bras pour beaucoup
25:04dans le chat.
25:05Mais voyez le contexte
25:07dans lequel on joue le match
25:07et on se reparle en décembre.
25:08Mais bien sûr.
25:09Et puis même,
25:10comme tu le dis,
25:10on est aussi une équipe
25:11qui est presque
25:12à notre deuxième match
25:14parce que les événements
25:15ont fait que.
25:16Et tu vois que c'est
25:17à notre deuxième match.
25:18Et je peux te dire
25:19qu'en janvier,
25:21sans spoil,
25:21ni nos notes,
25:23ni les trucs de janvier,
25:24si notre ami Matt O'Reilly
25:26qui nous sort ce match-là.
25:28Ah ça oui,
25:28c'est peu pareil.
25:29Tu en parles de Matt O'Reilly,
25:30on va passer au top
25:32et au flop tout de suite
25:33parce que je vois
25:34que ça le réclame
25:35dans le chat.
25:35Donc les flops
25:36et les flops tout de suite.
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