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  • il y a 2 mois

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Transcription
00:00On reçoit dans le studio Ludovic Defroissart, merci d'être avec nous ce midi sur Europe 1, vous avez aidé Philippe De Villiers pour la mise en ligne de la pétition.
00:09Pétition qui est maintenant à à peu près un million et demi, c'est ça de signataire, Ludovic Defroissart ?
00:13Bonjour Christine, 1 300 000, la dernière fois que j'ai mis à jouer avant de rentrer dans le studio.
00:18Incroyable, alors je rappelle que vous êtes, pour vous présenter précisément, que vous êtes consultant en communication
00:25et c'est vous qui avez mis en place la pétition de Philippe De Villiers.
00:29Première question, est-ce que vous avez déjà des chiffres sur les coulisses de cette pétition ?
00:34Ensuite on parlera des cyberattaques.
00:36Tout à fait, avec plaisir, avec plaisir chère Christine.
00:39Je suis venu ici avec trois chiffres que je voulais vous montrer.
00:42Le premier, c'est des statistiques de trafic sur le site internet.
00:46Il y a des choses qui ne mentent pas, c'est le nombre de gens qui se rendent sur le site pour consulter la pétition,
00:50lire le texte de Philippe De Villiers, son appel et la signer.
00:54Le site a été mis en ligne il y a quelques jours, le dimanche 6 septembre.
00:59Et en quelques jours, il a déjà reçu plus de 6 millions de visites.
01:02Non !
01:03Donc ça vous donne un petit peu une idée de l'ampleur du trafic.
01:06Le deuxième chiffre que je voulais vous donner, ce sont des postes que Philippe De Villiers a postés sur les réseaux sociaux
01:12et qui parlent de cette pétition.
01:15Ces postes, en quelques jours, ils ont recueilli plus de 4 millions de vues.
01:18Et enfin le troisième chiffre, c'est concernant l'authenticité des signatures.
01:22Je sais qu'elle est beaucoup débattue en ce moment.
01:24Je pense à nos confrères du service public, à vos confrères du service public.
01:27Je vous en prie.
01:29Il se trouve que cette authenticité des signatures, elle est contrôlée en temps réel.
01:32Et je peux vous dire aujourd'hui qu'il y a environ 5% des signatures que nous n'avons pas retenues
01:37car elle présentait soit des caractéristiques d'une signature frauduleuse,
01:42soit des caractéristiques d'une signature erronée,
01:44soit enfin des caractéristiques d'une signature doublonnée.
01:46Alors plus la pétition a des signataires, plus elle est critiquée.
01:51Que répondez-vous à ceux qui mettent en cause la légitimité de cette pétition ?
01:56Alors juste avant ça, je voudrais juste rappeler une chose,
01:58c'est qu'on parle beaucoup de chiffres.
02:00On parle beaucoup de chiffres sur cette pétition.
02:02On parle du cap des millions, on parle de l'authenticité des signatures,
02:05on parle d'hommes politiques même qui relaient cette pétition.
02:11Mais je voudrais surtout que nos auditeurs se rendent compte d'une chose,
02:13c'est que derrière les chiffres, il y a des vrais gens
02:15qui sont désespérés par la situation
02:17et qui supplient nos responsables politiques de les écouter.
02:20Et donc je suis venu ici...
02:22Oui, avec quoi ?
02:23Avec un des messages que nous avons reçus.
02:25On a reçu des dizaines de milliers de messages.
02:27Un incroyable.
02:28Donc j'en ai imprimé un, que je voulais vous lire.
02:30Ah oui, en exclusivité sur un pas.
02:31Attends, attends, attends, il n'y a pas une pause à faire là, non ?
02:33Non, pas tout de suite.
02:34On a exclusivité sur Europe 1.
02:37Un message dans les coulisses de la pétition du référendum
02:41sur l'immigration de Philippe de Villiers.
02:43Ludovic de Froissart sur Europe 1.
02:45Bonjour Philippe, je suis de la génération des boomers.
02:48J'ai connu la France au temps de l'insouciance,
02:50de la liberté, de la sécurité,
02:52de la fraternité, des valeurs humaines et morales,
02:54des cours d'éducation civique à l'école,
02:56de l'autorité et du respect des enseignants,
02:59de l'engagement des parents dans l'éducation des enfants,
03:01des repas du dimanche, des grands-parents qui finissaient leur vie chez nous,
03:04qui nous racontaient leurs histoires et nous transmettaient leurs expériences.
03:08Du son des cloches de l'église,
03:10des guirlandes en papier que nous fabriquions pour animer nos rues,
03:13le jour du 14 juillet,
03:15des balles en plein air les soirs d'été.
03:17Nous comptons sur vous pour nous rendre notre France
03:19et permettre à nos enfants de grandir
03:22dans un pays qui ne sera pas englouti par la haine.
03:24C'est beau.
03:25Et j'ai une anecdote, qui n'en est pas une.
03:28C'est que la personne qui nous a envoyé cet email,
03:31elle s'appelle France.
03:33Oh, incroyable.
03:34C'est magnifique.
03:35Merci beaucoup Ludovic de Fonsard pour ces coulisses.
03:38Alors, quelle sera la suite de cette pétition selon vous ?
03:41Et dites-moi, pardon aussi,
03:44qui peut être à l'origine des cyberattaques contre cette pétition ?
03:47Pardon, je vous taquine un peu.
03:49Je ne sais pas si vous pouvez nous dire toutes les informations,
03:50mais pourquoi est-ce qu'il y a des attaques ?
03:53Pourquoi on vise cette pétition ?
03:56Qui a intérêt à attaquer cette pétition en ligne ?
03:59Beaucoup de questions qu'on pourrait se poser comme ça, Ludovic.
04:01Je vais vous dire, c'est très simple.
04:03Le site a été victime de deux cyberattaques hier
04:05qui ont tenté, d'une part, d'infecter la base de données,
04:07d'autre part, de faire tomber le site
04:09par une attaque qu'on appelle DDoS.
04:11Donc, c'est une attaque où on entraîne des robots
04:14pour qu'ils aillent le plus longtemps et le plus vite possible
04:16et le plus souvent possible sur le site
04:17pour apporter, pour amener le serveur à saturation.
04:21Donc, on avait mis, évidemment, des protections
04:22qui ont fonctionné.
04:24On a éliminé les signatures, évidemment,
04:26qui avaient été invalides et soumises
04:28malgré ces sécurités-là.
04:31Moi, j'ai une chose à dire, en fait,
04:32c'est que quand on a des pétitions à droite ou à gauche,
04:36surtout à gauche, sur des sujets sociétaux,
04:39vous n'avez personne pour attaquer ces pétitions-là.
04:40Très intéressant, Ludovic.
04:42Ne bougez pas.
04:42On va prendre en ligne rapidement Muriel 58.
04:45Vous nous appelez de Paris.
04:46Bonjour, Muriel.
04:48Bonjour, Christine.
04:49Vous avez signé la pétition.
04:51Oui.
04:51On marque une pause.
04:52Je l'ai signé il y a quelques jours.
04:53Et on marque une pause.
04:54Et vous allez nous dire pourquoi, vous aussi,
04:57vous avez signé la pétition.
04:58Et vous pourrez interpeller Ludovic de Froissart
05:00sur les coulisses de cette pétition.
05:02Ma chère Muriel, merci pour votre appel.
05:03Restez en ligne avec nous.
05:04Et si vous aussi, vous voulez échanger avec notre invité Ludovic de Froissart.
05:0701-90-20-39-21.
05:10C'est le numéro du standard Europe 1.
05:12Il est non surtaxé.
05:1312h12.
05:13A tout de suite avec Christine Kelly sur Europe 1.
05:16Europe 1.
05:17Christine Kelly.
05:18Christine Kelly, vous la suite sur Europe 1.
05:20Et Christine, nous sommes avec notre invité Ludovic de Froissart,
05:23qui a aidé Philippe de Villiers à lancer la pétition.
05:26Oui, on lui posera encore des questions sur la légitimité,
05:30effectivement, de cette pétition.
05:31D'abord, on est en ligne avec Muriel,
05:34qui nous dit qu'elle l'a signée.
05:35Et je vous disais, je vous demandais,
05:37pourquoi vous avez signé cette pétition, ma chère Muriel ?
05:39Bonjour.
05:41Alors, je l'ai signée parce que je trouve
05:46qu'il y a beaucoup trop d'immigration,
05:49sans cataloguer les uns et les autres,
05:51par rapport aux besoins qu'on a en France.
05:54J'expliquais à vos...
05:56Parce qu'on entend souvent,
05:57il faut de l'immigration du travail,
06:00on a besoin de l'immigration pour pouvoir des postes.
06:04Et moi, je trouve que c'est complètement tronqué,
06:06c'est complètement faux.
06:07Parce que j'expliquais à votre collègue tout à l'heure
06:10que si on payait, par exemple, le plongeur 1 800 euros par mois,
06:14au lieu de le payer 1 100 euros par mois,
06:16il viendrait travailler,
06:17il ferait la plonge dans un restaurant.
06:18Parce que le matin, il irait accompagner ses enfants à l'école,
06:21il les verrait.
06:22Ensuite, il irait travailler,
06:23vers les coups de 10h30, 11h, en midi.
06:26Ensuite, il rentrerait chez lui,
06:27il récupérerait, par exemple, ses enfants à l'école.
06:29Et ensuite, il rentrerait, lui.
06:32Et il serait payé 1 800 euros par mois.
06:33Quand vous prenez un plongeur,
06:34admettons qu'il vient de l'étranger,
06:36je prends l'exemple du Mali, par exemple,
06:38s'il y a beaucoup de plongeurs maliens,
06:40ils sont payés au SMIC,
06:41s'ils ne font pas 35 heures.
06:44Et quel que soit le salaire que vous leur donnez,
06:46ce sera toujours plus que ce qu'ils auront chez eux.
06:47Parce qu'avec un salaire de SMIC en France,
06:51ils peuvent aussi,
06:52ils peuvent voyager dans leur pays,
06:54une fois par an ou une fois tous les deux ans.
06:56Ils peuvent faire vivre leur famille,
06:57c'est-à-dire leur femme,
06:58parce qu'en général, ils ont plusieurs femmes,
07:00plusieurs enfants.
07:01Ils peuvent faire vivre leurs parents.
07:03Donc, ce sera toujours un bénéfice pour eux de venir en France.
07:06Et entre-temps, c'est des Français qui n'ont pas de travail.
07:07Je suis sûre que ce petit métier qu'on donne aux étrangers,
07:12il serait pris par des Français.
07:14Pas tous, oui.
07:16Pas tous les Français
07:17et pas tous les immigrés qui prennent.
07:20Mais on entend bien ce que vous dites
07:21et c'est intéressant surtout d'entendre
07:22pourquoi vous avez signé cette pétition.
07:25Parce que souvent, lorsqu'on se dit
07:28qu'on est contre l'immigration,
07:29on a l'impression d'être tout de suite taxé d'être raciste.
07:32Vous vous sentez raciste, vous, madame, ma chère Muriel ?
07:35Moi, pas du tout.
07:37Et vous savez que j'ai mon entreprise
07:38que j'ai en personnel,
07:41que j'ai eu et que j'ai toujours en personnel,
07:42du personnel turc,
07:44du personnel musulman,
07:45du personnel malien,
07:47une personne qui est française
07:49mais qui a trois origines.
07:52Donc, non, vraiment, pas du tout, du tout, du tout.
07:54Mais c'est le tout, en fait.
07:56C'est un tout, ça, mis bout à bout,
07:58qui fait qu'à la fin, on dit stop,
08:01ce n'est pas possible.
08:02Moi, je vois, ma mère,
08:04elle a travaillé toute sa vie.
08:05Elle est obligée de payer une mutuelle.
08:06Elle a une retraite au minima.
08:08Elle a le minimum de retraite.
08:09Et elle est obligée de payer une mutuelle 400 euros par trimestre
08:12pour être remboursée à peine des médicaments.
08:15Il a fallu lui faire un dentier.
08:17Il a fallu qu'elle paye de sa poche.
08:18Elle n'avait pas de...
08:19Elle n'avait pas de, comment...
08:21Enfin, de sécurité sociale universelle.
08:24On a reçu une aide de 150 euros.
08:28Vous voyez, en fait, c'est le tout.
08:29Ça, c'est la réalité.
08:31C'est tout tabou.
08:31Et tout ça vous a incité à signer la pétition.
08:34Merci beaucoup, Muriel, de nous avoir appelé.
08:36Je me rappelle de l'appel de Claudie que nous avions eu,
08:38peut-être il y a une dizaine de jours aussi,
08:40et qui nous disait qu'elle est à la retraite,
08:42elle n'arrive pas à jouer debout,
08:43même avec la mutuelle, etc.
08:45Elle ne s'en sortait pas.
08:46Ludovic de Foissin,
08:47voici les raisons pour lesquelles
08:48les auditeurs d'Europe 1 signent,
08:51par exemple, la pétition de Philippe de Villiers
08:52pour un référendum sur l'immigration.
08:54Je vais vous poser la question suivante.
08:56Qu'est-ce que vous répondez à ceux qui mettent en cause
08:58la légitimité de cette pétition,
09:00parce qu'ils sont de plus en plus nombreux ?
09:02C'est une très bonne question, Christine.
09:04Je crois qu'elle repose sur deux arguments principaux.
09:07Il y a un argument qui est technique
09:08sur l'authenticité des signatures.
09:12Il se trouve qu'on a mis en place des moyens
09:13qui permettent de déterminer l'authenticité d'une signature.
09:15Ah oui.
09:16Et je pense notamment à des vérifications
09:17sur l'IP et sur l'email.
09:20Donc ça, c'est mis en place ?
09:21Donc c'est déjà mis en place.
09:22Très bien.
09:22Les gens qui pensent qu'on peut signer 15 fois
09:23avec le même mail, ils se trompent.
09:25Très bien.
09:26Et il y a surtout un sujet.
09:27Je pense qu'il est un peu plus politique.
09:30Il se trouve que ça fait des années
09:31que tous les sondages montrent
09:32qu'entre 2 tiers et 80% des Français
09:35veulent réformer notre politique migratoire.
09:37Ça fait aussi des années
09:38que le solde migratoire français,
09:40il est hors de contrôle,
09:41que ce soit sur l'exécution des OQTF
09:43ou les entrées,
09:44qu'elles soient légales ou non d'ailleurs,
09:46sur le territoire français.
09:48Et il y a encore des gens
09:49pour s'étonner
09:50que lorsque quelqu'un se saisit du sujet,
09:53les gens suivent l'initiative,
09:54sérieusement.
09:55Et d'aller même plus loin,
09:56si vous permettez,
09:57d'attaquer.
09:58Vous étiez en train de dire en coulisses
09:59pendant la pause,
10:00et je le dis maintenant à l'antenne,
10:02qu'est-ce qu'on a déjà entendu
10:03des pétitions venant de la gauche
10:05être cyberattaquées ?
10:07Tout à fait,
10:08c'est un vrai sujet,
10:09je pense,
10:09de démocratie.
10:10Il y a vraiment des gens
10:11qui veulent empêcher une partie,
10:13voire peut-être même la majorité
10:14de la population,
10:14de s'exprimer sur le sujet.
10:16Et je pense surtout,
10:17en plus,
10:17que tous les procès,
10:18au-delà des cyberattaques,
10:19parce que je ne veux pas généraliser,
10:20on peut ne pas être d'accord,
10:21ça ne veut pas dire que tous les gens
10:22qui ne sont pas d'accord
10:22avec cette pétition
10:23ou avec le référendum
10:24qu'elle sous-tend,
10:26veuillent cyberattaquer le site.
10:28Mais il y a des procès
10:28sur la forme
10:29qui en disent long,
10:30en fait.
10:30Parce qu'en accusant la forme,
10:32on ne s'occupe pas du fond,
10:33on ne s'occupe pas de l'immigration,
10:35on ne s'occupe pas du référendum,
10:36on ne s'occupe pas de la démocratie.
10:37Tout à fait.
10:38Et donc, en fait,
10:38on préfère discréditer l'outil.
10:40Et ça, c'est la preuve
10:41qu'il y a une peur profonde.
10:43Si le peuple veut voter,
10:45alors il faut lui laisser la parole.
10:46Et ça me fait un peu penser
10:47à un proverbe populaire,
10:48alors je pense que nos auditeurs
10:49vont sourire,
10:50c'est que quand le sage montre la lune,
10:52l'idiot regarde le doigt.
10:54Absolument.
10:54Et ce qui est intéressant,
10:55Ludovic de Froissart,
10:57vous qui êtes communiquant,
10:59c'est bien ça,
11:00consultant en communication,
11:01et vous avez mis en place
11:02la pétition pour Philippe de Villiers,
11:04c'est très intéressant
11:05de vous avoir en exclusivité
11:06sur Europe 1.
11:08C'est intéressant de voir
11:08que le peuple veut voter.
11:10Lorsqu'il va voter,
11:11son vote est plus ou moins détourné.
11:13Gabriel Cusel,
11:14je peux me permettre de dire ça.
11:15Lorsqu'il veut signer une pétition,
11:17sa pétition,
11:18sa signature n'est pas légitime.
11:21Mais vous avez raison,
11:22et je crois que c'est extrêmement important
11:24de comprendre
11:25pourquoi il y a cette réaction
11:26à cette pétition.
11:27Quand il y a eu le référendum de 2005,
11:28on a fait une pirouette,
11:30on s'est débrouillé
11:30pour le mettre à la poubelle.
11:33Quand il y a des élections,
11:34on fait un front républicain
11:35et tous ces sujets d'immigration,
11:37ils sont ainsi occultés
11:38parce que les attentes des électeurs
11:41ne sont pas entendues.
11:42Donc là, il y a une pétition.
11:43Il y a une pétition.
11:44Alors, il faut tout de suite dire
11:45« Ah ben non, la pétition,
11:47mais non, c'est des fausses signatures. »
11:50Mais vous avez infiniment raison
11:51quand vous dites
11:51qu'il y a un réservoir énorme
11:54de signataires.
11:55On va arriver beaucoup plus loin que ça
11:57puisqu'à priori, je pense aux 11 millions
11:59d'électeurs du RN.
12:00Je pense que sur cette question-là,
12:01ils doivent être à peu près d'accord.
12:02Aux électeurs de Reconquête
12:03et même LR
12:04et même certains chez Macron.
12:06Donc, si vous voulez,
12:07la pétition, elle va arriver à 20 millions.
12:08Sur Europe 1, on prendra Dominique en ligne
12:10dans un instant.
12:11Eric Tegner.
12:11Alors déjà, bravo Ludovic
12:13parce que vous faites partie
12:14avec Philippe De Villiers
12:15de ces soldats du peuple.
12:16C'est-à-dire, ceux qui à un moment
12:17vont faire des choses
12:19extrêmement concrètes.
12:20Je pense que ça a dû être passionnant
12:21de se dire
12:22« On développe une pétition,
12:23au début, on est à zéro.
12:25On fait le petit clic,
12:26on la lance
12:26et on voit ce qui va se passer
12:27et d'un coup, les chiffres y montent,
12:28les chiffres y montrent.
12:29Finalement, on voit que le service public
12:31n'en parle pas.
12:31Les gens, ils se mobilisent.
12:32Ils se disent
12:32« Allez, on va tous aller convaincre
12:34nos cousins, nos voisins,
12:35nos voisines d'aller signer. »
12:36Et là, ça explose.
12:37Et donc, on est obligé
12:38de les forcer à en parler.
12:40J'ai envie de dire
12:40même s'ils en parlent
12:41pour essayer de nous dénigrer,
12:42etc.,
12:43ça va mobiliser encore plus les gens
12:44parce que ça fait 50 ans
12:45qu'ils se font dénigrer.
12:46Et on a Dominique
12:47qui nous appelle du Maine-les-Noirs.
12:49Bonjour, Dominique.
12:51Bonjour, Christine.
12:52Bonjour, moi, chère Dominique.
12:53Vous aussi, vous avez signé la pétition.
12:55Quel joli sourire
12:56vous donnez à Europe 1.
12:57Oh, c'est gentil comme tout.
12:59Mais vous aussi, vous avez une belle...
13:00C'est qui ?
13:00C'est votre femme qui est jalouse derrière, là ?
13:02Oui, c'est ça.
13:02Non, je l'ai dit.
13:04Non, non, non.
13:06Allons, allons, calmons-nous.
13:07Non, elle disait que...
13:08J'aime tout le monde.
13:10Elle disait que c'était agréable
13:13de vous regarder également.
13:14Oh, c'est gentil.
13:16C'est adorable.
13:16C'est adorable, mon chère Dominique.
13:18Merci infiniment de nous appeler
13:19et de partager avec nous
13:20les raisons pour lesquelles
13:21vous avez voté,
13:23vous avez signé, pardon,
13:23la pétition de Philippe de Villiers.
13:26Ben, c'est pas compliqué.
13:28Il suffit de regarder autour de nous.
13:33Tout le monde se fait agresser.
13:34Quand on regarde le pourcentage
13:36des gens qui se font...
13:37Comment dire ?
13:38Qui commettent des agressions.
13:39Ben, à un moment donné,
13:41il faut se poser des questions.
13:42On n'a plus le droit,
13:43on n'a plus le droit maintenant
13:44à la fête du cochon.
13:45Bientôt, il n'y aura plus le droit
13:46à la fête des écoles
13:47parce qu'à la fête des écoles,
13:48si on fait un barbecue,
13:49il y a des saucisses
13:50et il y a de grandes chances
13:52qu'il y ait du cochon dedans.
13:53Et puis, moi, aujourd'hui,
13:56ça m'est arrivé
13:58de demander quelque chose
13:59parce qu'on n'a pas toujours été
14:02dans des situations faciles.
14:04Moi, aujourd'hui,
14:04quand on me ferme la porte,
14:07quand je demande quelque chose,
14:08je dis mais qu'est-ce qui se passe ?
14:10C'est parce que je suis français
14:11que je n'ai pas droit à ça ?
14:12Comment ça se passe ?
14:14On est obligé de réagir comme ça.
14:17Alors maintenant,
14:17oui, j'ai signé la pétition,
14:19bien sûr,
14:20mais ce n'est pas du racisme.
14:21C'est juste qu'à un moment donné,
14:26on aime la France
14:28et on est en train de tout enlever
14:31morceau par petit morceau.
14:34On ne peut même plus manifester
14:35avec un drapeau dans la rue.
14:37En parlant de drapeau,
14:38j'aimerais bien vous garder en ligne, Dominique,
14:40parce que dans un instant,
14:41on va parler,
14:41si vous avez envie d'être un peu patient,
14:43on va parler de hisser les drapeaux
14:46palestiniens lundi.
14:47Je suis à la radio,
14:48donc ça me va.
14:49Vous avez une belle voix en plus.
14:50Restez avec nous.
14:51Et je laisse Ludovic de Froissart
14:53nous réagir au propos de Dominique
14:56qui nous a appelé du Ben-Léloi
14:57par rapport à cette pétition
15:00et nous dire un mot effectivement
15:02sur que faire maintenant
15:04après cette pétition ?
15:04Quelle est la suite ?
15:06C'est une super question.
15:07Merci Christine
15:07et puis merci Dominique
15:08pour votre appel.
15:10Deux secondes sur ce que Dominique
15:11vient de dire.
15:12Chaque année,
15:13on a des chiffres
15:14sur l'insécurité dans les transports
15:15et chaque année,
15:16on est stupéfaits par les résultats.
15:19Maintenant,
15:19sur le sujet de la suite
15:20de la pétition,
15:21moi ce que je vous propose,
15:22c'est que j'invite tous les gens
15:24qui sont sensibles
15:24à se saisir du sujet
15:25et surtout,
15:27je demande à notre classe politique
15:28du courage.
15:28On ne devrait pas avoir peur
15:29de donner la parole
15:30au peuple français,
15:31d'autant plus sur des questions
15:32aussi importantes.
15:33Duya nous appelle de Marseille.
15:35Alors Duya,
15:36vous aussi,
15:36vous avez signé la pétition
15:38et vous dites que vous avez testé.
15:39On ne peut pas signer la pétition
15:40plusieurs fois.
15:42Absolument.
15:42Bonjour.
15:44Bonjour.
15:44Duya.
15:45Daouya.
15:46Daouya, oui.
15:48Bien écoutez,
15:49hier,
15:49nous avions été surpris
15:51devant les informations
15:52qui disaient
15:54qu'ils avaient découvert
15:55le poteau rose.
15:56C'est l'expression
15:57de l'éminent journaliste
15:59du public
16:00et le poteau rose étant
16:02qu'il aurait signé
16:04la pétition
16:05plus de dix fois.
16:06Enfin,
16:07je ne peux pas dire de bêtises.
16:08Il suffit de regarder
16:09le direct de BFM
16:10d'hier
16:11pour trouver le poteau rose
16:14sans poteau rose à lui.
16:16Donc,
16:16devant ça,
16:17nous,
16:17nous avions été signer
16:18la pétition
16:19et mon compagnon
16:21a douté.
16:22Il m'a dit
16:22oulala,
16:23je crois que j'ai fait une erreur,
16:24blabla.
16:25Et il a essayé
16:26de retourner
16:27et il ne pouvait pas
16:29puisqu'on doit renseigner
16:30un certain nombre
16:32de critères
16:32qui nous identifient
16:34et on n'a pas pu signer
16:36une deuxième fois.
16:36Ah ben voilà,
16:37c'est ce qu'on voulait entendre.
16:38Alors,
16:38il a découvert
16:39le poteau rose
16:40qui, là,
16:41il se rhabille
16:42un petit peu, là.
16:44Et j'espère
16:45qu'on va dépasser
16:46les x millions
16:47et qu'on va nous enlever
16:50encore
16:51la capacité
16:52de notre parole
16:54en nous expliquant
16:55expliquant
16:56qu'il y a un autre
16:56monsieur, là,
16:59qui hurle
16:59dans les chaumières,
17:01qui représenterait
17:02la France.
17:03Voilà.
17:04Merci beaucoup,
17:04Daouia.
17:05C'était important
17:05de vous entendre
17:07et elle dit
17:07qu'il y a
17:07de la désinformation.
17:09Merci beaucoup, Daouia.
17:10Bisous à Marseille.
17:11Un dernier mot,
17:11peut-être,
17:11sur la question
17:12Ludovic de Froissart
17:13sur les coulisses
17:14de la pétition
17:15en exclusivité
17:16sur Europe 1,
17:17les coulisses
17:18de la pétition
17:18pour un référendum
17:21contre l'immigration,
17:23la pétition
17:23de Philippe de Villiers.
17:24Un dernier mot
17:25sur les coulisses.
17:25Je vous dirais
17:26que moi,
17:26je suis stupéfait,
17:27un,
17:28de tous les messages
17:28de soutien qu'on reçoit
17:29et deux,
17:30du rythme hallucinant
17:31auquel progresse
17:31cette pétition.
17:32En fait,
17:32ça ne faiblit pas.
17:33Vous regardez la nuit,
17:33on descend à 50 signatures
17:35par minute.
17:36Ah oui.
17:3650 signatures par minute
17:37à 2h du matin.
17:38À 2h du matin.
17:39Et quand il y a des pics,
17:39je pense par exemple
17:40à l'interview de Sylvain Maillard
17:44par Sylvain Maillard
17:45hier sur CNews.
17:47Ça a déclenché des signatures.
17:48Bah oui,
17:49en fait,
17:49parce que Sylvain Maillard,
17:50il explique...
17:50Bah oui,
17:51mais c'est ça.
17:53C'est fou.
17:54Je pense qu'il prend
17:54le problème à l'envers.
17:55Il prend le problème à l'envers.
17:57Sylvain Maillard sur CNews,
17:58il explique qu'il ne peut pas
17:58signer la pétition
17:59parce qu'elle ne contient
18:00pas de questions
18:00et donc,
18:02elle ne contient pas de questions
18:03à laquelle on peut répondre
18:04par oui ou par non,
18:04donc il ne peut pas signer
18:05cette pétition.
18:06Donc les gens vont voir et signent.
18:07Sauf que Sylvain Maillard,
18:08il a oublié une seule chose.
18:09Il n'a pas écouté
18:10Philippe de Villiers jusqu'au bout.
18:11Philippe de Villiers
18:12dans sa pétition,
18:13il ne demande pas un référendum
18:14sur l'immigration,
18:14il demande une loi référendaire.
18:16Vous pouvez regarder
18:17sur les réseaux sociaux.
18:18Ce que je dis,
18:18c'est public.
18:20Merci beaucoup Ludovic
18:21Defroissat,
18:23consultant en communication
18:24qui est venu nous parler
18:25des coulisses
18:26en exclusivité
18:27de la pétition
18:28de Philippe de Villiers.
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