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  • il y a 2 semaines
BFM BUSINESS PARTENAIRE - Ce lundi 15 septembre, à l'occasion des Grands Prix BFM Business des ETI, Nathalie Bulckaert-Grégoire, directrice générale déléguée de Palatine, Laure Lechertier, directrice de l'accès au marché et de la RSE d'UPSA, Siraba Dembélé-Pavlovic, fondatrice de Green Air Water, Jeanne Lemoine, dirigeante du groupe Lemoine, administratrice du METI, et Philippe Pettini, directeur marché des entreprises de Palatine, ont récompensé les plus belles entreprises autour de cinq différentes catégories. Le Prix Actionnariat familial est décerné au Groupe BARBA, le Prix Made in France au groupe Tournaire, le Prix RSE à Arverne Group, le Prix Innovation à NOVAIR, et le Prix Présence à l'international à Diam Bouchage. Cette cérémonie a été animée par Raphaëlle Duchemin sur BFM Business.

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00:00BFM Business Partenaires
00:01Les entreprises de taille intermédiaire incarnent le dynamisme de l'économie française.
00:08Fortement implantées dans les territoires, elles vitalisent les régions et exportent leur savoir-faire.
00:14Les ETI innovent, recrutent et investissent.
00:17Ce soir, BFM Business récompense les entreprises de taille intermédiaire les plus performantes.
00:23Les grands prix BFM Business des ETI avec Raphaël Duchemin.
00:30Bonsoir à tous, je suis ravie.
00:34Bienvenue sur BFM Business.
00:36Ravi de vous retrouver pour ce rendez-vous annuel.
00:39Désormais un incontournable de la rentrée.
00:43Ces grands prix des ETI, vous le savez, c'est avec notre partenaire, partenaire historique, Palatine, la maison de banque.
00:52Et chaque saison, ça c'est plutôt une très bonne nouvelle.
00:55Vous êtes de plus en plus nombreux à vous inscrire.
00:58130 candidatures cette année.
01:01Et je dois dire que découvrir ou redécouvrir les fleurons tricolores qui portent haut les couleurs des entreprises de taille intermédiaire,
01:10c'est toujours aussi bluffant d'année en année.
01:13Alors la bonne nouvelle, c'est que sur ces 30 dernières années, j'ai regardé de très près les chiffres,
01:19le nombre d'ETI, figurez-vous, a fait un bond de 57%, oui, 57% dans notre pays.
01:27Résultat, elles comptent.
01:28Et quand on parle d'emploi notamment, chaque année, elles sont entre 6 et 14%, selon France Stratégie,
01:35à entrer dans cette grande famille des entreprises de taille intermédiaire.
01:39Ce qui fait qu'aujourd'hui, elles sont 6 800 en France, alors qu'elles n'étaient que 5 400 il y a deux ans, en 2023.
01:49Ce soir, nous allons donc remettre cinq prix, comme chaque année.
01:53Celui tout d'abord de l'actionnariat familial.
01:56Puis viendra le prix du Made in France, le prix de la RSE, celui de l'innovation.
02:03Et enfin, enfin, le prix de la présence à l'international.
02:07Vous avez le programme, soyez les bienvenus.
02:10Sans plus attendre, mettons fin au suspense.
02:13Je vous propose de découvrir le palmarès de cette édition 2025.
02:18Et nous commençons tout de suite avec le tout premier prix, celui de l'actionnariat familial.
02:23Et pour remettre ce tout premier prix, ce tout premier trophée,
02:34je vais demander à notre fidèle partenaire Palatine de nous rejoindre.
02:38J'appelle Nathalie Bulcarte-Grégoire, directrice générale déléguée de Palatine.
02:48Bonsoir Nathalie.
02:49Sous les applaudissements, chaque édition, c'est vrai que c'est une occasion supplémentaire,
02:55finalement, de mettre en lumière ces ETI que vous, la banque des ETI, vous connaissez bien.
03:00Et de se rendre compte aussi, peut-être, de la richesse, finalement, de notre tissu économique.
03:07Bonsoir, mesdames.
03:08Bonsoir, messieurs.
03:09Bonsoir, Raphaël.
03:10Permettez-moi tout d'abord, pour le compte de la Banque Palatine,
03:14de vous exprimer le plaisir et la fierté que nous avons d'être le partenaire
03:18de ce grand rendez-vous annuel.
03:21Et Raphaël, vous le rappeliez, effectivement, chaque année, c'est davantage de candidatures.
03:25Ça veut dire que ce rendez-vous est désormais bien installé.
03:28Oui, ancré dans notre…
03:30Et ancré, 8e édition, c'est un vrai succès.
03:33Alors, effectivement, nous, ces ETI familiales, notamment les ETI tout court,
03:37nous les connaissons bien au sein de la Banque Palatine.
03:39C'est même le cœur de notre modèle d'affaires.
03:43Nous les connaissons bien, on rappelait, effectivement, leur importance dans l'économie.
03:4725% de l'emploi, un tiers des exportations.
03:50On le rappelle, oui, ça dynamise, ça vitalise les régions.
03:54Quelques chiffres que je voudrais pouvoir aussi compléter.
03:57C'est intéressant aussi de se dire que 68% de ces ETI, pardon, ont leur siège en région.
04:04Ça veut dire qu'effectivement, elles participent, elles contribuent à la cohésion des territoires,
04:10à la cohésion sociale, à la cohésion économique.
04:14Il y a un autre chiffre que je trouve extrêmement intéressant et qui, là aussi, révèle leur dynamisme.
04:18Eh bien, 38% de ces ETI sont des entreprises industrielles.
04:24Il y a un moment où on parle énormément de souveraineté industrielle.
04:28Eh bien, voilà, on a là un actif stratégique pour notre pays.
04:31J'aime bien dire, justement, que ces entreprises, eh bien, c'est l'ossature de l'industrie en France.
04:38Elles ont une vraie capacité d'adaptation, une vraie capacité d'innovation.
04:43Et naturellement, eh bien, je pense que l'on a là un terreau fertile pour encourager aussi la réindustrialisation de la France.
04:50Alors, quand on parle, Nathalie, d'ETI, on pense souvent à la transmission.
04:55Est-ce qu'aujourd'hui, les femmes, les jeunes femmes notamment, reprennent finalement les rênes de ce qui a été fait par les générations précédentes ?
05:05Ou est-ce que c'est encore un mouvement un peu timide ?
05:09Alors, effectivement, c'est un mouvement qui évolue favorablement.
05:13Ce que l'on constate, c'est qu'aujourd'hui, les femmes représentent 25% des dirigeantes.
05:20Toute taille d'entreprises confondues.
05:23Si on remet les choses aussi en perspective, il y a 20 ans, c'était 5%.
05:27Donc, il y a une vraie évolution.
05:30Quand on regarde les performances au sein des ETI, c'est encore plus marqué.
05:34Aujourd'hui, femmes dirigeantes en ETI, c'est 38%.
05:37Alors, de toute évidence, il y a un cadre législatif, notamment par la loi Rixin,
05:42qui a encouragé la féminisation des comités de direction générale, des COMEX.
05:47Donc, c'est une tendance de fond.
05:49C'est une tendance qu'il faut pouvoir, effectivement, aussi maintenir et accélérer.
05:53Personnellement, je crois beaucoup au rôle modèle, au principe du rôle modèle.
05:58Et pour le coup, je pense qu'on a un certain nombre de femmes dirigeantes
06:00que j'encourage, justement, à candidater à notre grand prix
06:04qui permettra, justement, de valoriser, les valoriser
06:07et de pouvoir, oui, on peut être femme et dirigeante.
06:10L'actionnariat familial, puisque c'est le premier prix que nous remettons ensemble ce soir,
06:15c'est vrai que c'est aussi, finalement, une des caractéristiques des ETI.
06:19C'est une vraie caractéristique des ETI.
06:22Si on donne là aussi quelques chiffres.
06:24Une sur deux, je crois.
06:25Alors, une sur deux.
06:27Effectivement, c'est 50%.
06:28Donc, on a, en France, deux tiers d'entreprises,
06:31deux ETI, pardon, qui sont dans des capitaux,
06:34qui sont à capitaux français.
06:37Et parmi ces deux tiers, 70% sont, effectivement, à capitaux familiaux.
06:42Donc, une ETI sur deux est familiale.
06:44Pour moi, il y a un vrai grand défi.
06:46Un vrai grand défi, ça va être de transmettre ce patrimoine, bien entendu,
06:50parce que c'est transmettre des valeurs,
06:52c'est transmettre une identité.
06:54C'est juste fondamental.
06:55Et pour ça, il faut pouvoir aussi les accompagner.
06:58C'est le rôle que réalisent chaque jour nos banquiers d'affaires,
07:03nos chargés d'affaires entreprises et nos banquiers privés
07:05au sein de la Banque Palatine,
07:06parce que ça se travaille très, très en amont.
07:08Alors, je vous propose tout de suite, Nathalie,
07:10de découvrir quels étaient nos finalistes.
07:13Il y avait dans cette catégorie le groupe Barba,
07:16le groupe Jiboire,
07:18et enfin, le groupe Léa Nature.
07:20Je vous laisse décacheter l'enveloppe.
07:26Je vais y arriver.
07:28Et donc, le lauréat de notre grand prix catégorie actionnariat familial,
07:33le groupe Barba.
07:34Le groupe Barba.
07:36Et je vais demander à Hervé Barba,
07:39directeur général, de nous rejoindre.
07:42Pendant que nous, nous prenons la direction de Villeneuve-les-Béziers
07:46pour pousser la porte de la première entreprise française
07:49de transformation des produits de la mer
07:51qui œuvre depuis cinq générations.
07:58Donc, le groupe Barba est un industriel de l'agroalimentaire
08:00spécialisé dans les produits de la mer.
08:02Nous importons, nous transformons
08:03et nous distribuons sur le marché national et européen.
08:06Le groupe Barba est une entreprise familiale fondée en 1930
08:09et mon frère et moi sommes la cinquième génération.
08:12Ce qui nous a donné envie de reprendre le flambeau,
08:14c'est cet esprit de travailler en famille.
08:17Je pense que ce qu'on a hérité de nos parents,
08:19c'est d'essayer d'être les meilleurs.
08:20Ça veut dire vendre plus, vendre mieux, vendre plus loin.
08:23L'entreprise n'a pas toujours été celle qu'elle est aujourd'hui.
08:26Nous sommes passés de petits négociants en poisson
08:28à l'industriel international.
08:30Aujourd'hui, l'entreprise comporte environ 120 personnes
08:33entre l'usine française et l'usine espagnole.
08:35Et nous allons vendre environ entre 8 et 9 000 tonnes
08:38de produits finis par an.
08:39Oui, on est plus fort quand on travaille en famille.
08:41Ça va plus vite, on se dit les choses rapidement,
08:43ça avance, on n'a pas le même caractère,
08:45on n'a pas les mêmes atouts,
08:47on n'a pas les mêmes faiblesses.
08:48Et donc, on se complémente vraiment parfaitement.
08:50Le groupe Barba, à l'avenir,
08:51c'est consolider la position de leader
08:53sur le marché national,
08:55se développer à l'export.
08:56Et pour finir, diversifier les activités
08:58avec peut-être d'ajout de nouveaux produits en nos gammes
09:01pour consolider notre offre au quotidien.
09:02Le groupe Barba, on est plus fort quand on travaille en famille.
09:09Voilà ce que vous avez dit.
09:10Bonsoir Hervé Barba.
09:11Bonsoir.
09:11On est ravis de vous recevoir.
09:12Je vous laisse peut-être remettre ce tout premier trophée
09:15de l'actionnariat familial.
09:18Félicitations.
09:18Barba, donc, premier Grand Prix des ETI.
09:23Je vous en prie, regagnez vos places chacun.
09:27Hervé Barba, c'est vrai que c'est un long chemin,
09:30finalement, qu'a fait votre famille,
09:32parce que depuis les années 30,
09:34il y a eu pas mal de virages qui ont été opérés.
09:37Vous avez, j'ai l'impression, toujours su
09:39comment négocier, comment vous développer,
09:42comment rester à la page.
09:44C'est à la fois l'histoire d'une passion pour la mer et ses produits
09:47et l'histoire d'une transformation quasi permanente.
09:51C'est vrai.
09:52C'est vrai.
09:52On a su.
09:53Alors, tout d'abord, bonsoir à tout le monde.
09:55Merci.
09:56Merci pour le prix.
09:58Bon, c'est un prix qui touche aussi
09:59parce que c'est un prix qui peut récompenser
10:02les générations précédentes, justement,
10:05qui ont œuvré, qui ont participé à construire
10:09ce qu'est le groupe aujourd'hui.
10:12Remercier aussi nos collaborateurs,
10:14les anciens qui ne sont plus à ce jour dans l'entreprise
10:16puisque retraite, etc., oblige,
10:18mais les actuels qui œuvrent au quotidien
10:21et qui font ce que l'entreprise est à ce jour
10:23et qui marchent avec nous.
10:26Et on est tous dans le même sillon
10:28et on projette un bel avenir pour cette entreprise familiale.
10:31Alors, vous parlez d'avenir.
10:32Je vous ai entendu parler d'export.
10:34Vous faites 15%, je crois, à l'export aujourd'hui.
10:378 000 tonnes de produits transformés,
10:3965 millions d'euros de chiffre d'affaires,
10:41je ne me trompe pas.
10:42C'est avec votre frère, on l'a vu dans le reportage
10:45que vous avez repris les rênes.
10:46Vous vous distinguez notamment dans le conditionnement
10:48du steak de thon et vous êtes devenu le numéro 1
10:51des produits de qualité sashimi.
10:53Alors ça, je voudrais que vous nous en disiez un mot
10:54parce qu'il fallait le faire quand même.
10:56Rapidement, on en est très fiers.
10:58Rapidement, on est spécialiste du thon en France,
11:02bien placé sur la place européenne.
11:06Et la relation avec l'Asie, elle s'est créée dans les années 95
11:09où notre père a été un des premiers à exporter
11:13le thon rouge de Méditerranée vers le Japon.
11:15Ensuite, on a continué à développer cette relation
11:19avec nos clients japonais puisqu'ils nous ont eux-mêmes
11:21transmis leur savoir-faire.
11:23Ils nous ont appris la découpe du thon rouge.
11:25Et donc, on a été les premiers en France en 1995
11:27à élaborer les longes de thon rouge
11:29sur du thon de Méditerranée.
11:31Puis de thon rouge aussi de la côte atlantique.
11:35Puis on a décliné ça sur l'Espadon.
11:37Et on a conservé les relations avec l'Asie
11:39jusqu'en 2007 à être le premier importateur
11:44de thon albacore, pêché selon une méthode
11:47qui est la pêche à la ligne
11:50et congelé à bord des bateaux en moins 60.
11:53Et nous avons importé ça en France pour le marché français en 2007.
11:56Comment on fait, Hervé Barbat, pour garder l'entreprise
11:59dans une même famille ?
12:01Il faut à la fois l'inscrire dans l'histoire
12:03et la projeter dans l'avenir ?
12:05Alors, on parle de transmission.
12:07On transmet.
12:08On a quelque chose dans l'ADN.
12:10Les passions, ça se crée.
12:12Et en vivant au quotidien dans la famille,
12:14on partage l'entreprise finalement.
12:17Donc, on vit l'entreprise même avant d'être prêt
12:21à rentrer dans le monde du travail finalement.
12:24Et puis, on fait référence à des moments de travail
12:28qui nous ont plu.
12:29Et comme ça, on reste dans l'entreprise.
12:31On est briefé.
12:32On est coaché.
12:34On sait à quoi s'attendre.
12:35Pas toujours, mais la majorité, oui.
12:37Puis finalement, si ça plaît, l'entreprise, on continue.
12:40Et sinon, on change.
12:42Bon, nous, on a fait le choix et mon frère de continuer
12:44parce qu'on a été piqués à l'entreprise
12:47dès le plus jeune âge, oui.
12:48Et on espère que vous allez continuer longtemps
12:50à être numéro un comme ça.
12:52Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
12:54Je vous laisse tous les deux, merci Nathalie,
12:56regagner l'assistance.
12:58Et nous allons passer, si vous le voulez bien,
13:00tout de suite à la deuxième catégorie.
13:03Oui, vous pouvez les applaudir.
13:06Deuxième grand prix ce soir,
13:08le prix du Made in France.
13:12Et pour remettre ce prix du Made in France,
13:17j'appelle à mes côtés
13:18Laure Lechertier, directrice de l'accès au marché du PSA.
13:23Vous pouvez l'applaudir.
13:27Bonsoir, Laure.
13:28Bonsoir.
13:29On parle beaucoup de souveraineté,
13:31des secteurs prioritaires notamment,
13:33et encore plus ces derniers mois
13:35avec finalement la nouvelle donne internationale.
13:38C'est de plus en plus important,
13:40mais je vous pose la question,
13:42est-ce que ça n'est pas aussi de plus en plus difficile
13:44de défendre aujourd'hui le Made in France ?
13:47Je pense justement que le contexte actuel,
13:49c'est une formidable opportunité
13:51pour remettre au cœur des priorités
13:54le Made in France.
13:55Le Made in France aujourd'hui,
13:57ce n'est plus une option,
13:57c'est véritablement un choix stratégique.
14:00Vous l'avez dit, Raphaël,
14:01pour la souveraineté,
14:03la cohésion territoriale,
14:05pour l'environnement,
14:06mais aussi pour le rayonnement international
14:08de notre pays.
14:09Alors, UPSA, vous êtes ajeuné,
14:11vous relocalisez la production de médicaments stratégiques,
14:15aussi bien sur le plan industriel et sanitaire.
14:18C'est votre manière à vous de défendre
14:21le Fabriqué en France ?
14:22C'est ce mouvement-là qu'il faut impulser ?
14:24Alors, vous le savez,
14:25le Fabriqué en France, c'est notre ADN.
14:27On fabrique 100% de nos médicaments
14:30dans le Lot-et-Garonne à Agen,
14:32c'est 350 millions de boîtes par an,
14:3518 boîtes par seconde,
14:36et on exporte 55% des volumes.
14:39Et c'est vrai qu'aujourd'hui,
14:40on est dans une dynamique de relocalisation
14:42de molécules essentielles,
14:44qui sont essentielles à tous les Français,
14:47au quotidien des Français,
14:48pour traiter leur maladie chronique.
14:50Et on a fait ce choix,
14:52parce que c'est un choix de responsabilité,
14:54pour dire, voilà,
14:55on va continuer à être un acteur clé
14:57de la souveraineté sanitaire,
15:00et à être justement,
15:01un défenseur du Fabriqué en France.
15:04Alors, quels sont, Laure,
15:05les indispensables, finalement,
15:08pour pouvoir prétendre à ce prix du Made in France ?
15:12Alors, les indispensables,
15:13moi, j'aurais trois mots,
15:14c'est-à-dire compétitivité,
15:16excellence et rayonnement.
15:19Alors, compétitivité, pourquoi ?
15:20Parce qu'en fait,
15:21fabriqué en France,
15:22eh bien, il faut pouvoir montrer
15:23la valeur que l'on va créer,
15:25que ce soit par son outil de production
15:27que par les emplois,
15:29direct, indirect, induits.
15:31Ensuite, sur l'excellence,
15:33c'est la qualité,
15:34la qualité des produits,
15:36avec ce savoir-faire
15:38qui est assez inédit en France,
15:39et nous, nous l'avons sur le médicament.
15:41Et ensuite, rayonnement,
15:43parce que, eh bien,
15:44c'est d'exporter notre savoir-faire
15:47dans le monde.
15:48Et ça, ce sont les critères
15:49et les piliers fondamentaux,
15:50pour moi,
15:51du fabriqué en France.
15:53Alors, voyons qui remplissait
15:55ce soir ces critères.
15:57Été finaliste dans la catégorie
15:59Made in France.
16:00Alpina Savoie,
16:02Les Tricots Saint-James
16:03et le groupe Tournaire.
16:07Qui l'emporte, cette saison-là ?
16:08Alors, suspense,
16:09qui l'emporte ?
16:11Le groupe Tournaire.
16:12Le groupe Tournaire.
16:14Et on va demander à Vincent Monziol,
16:17PDG du groupe,
16:18de nous rejoindre.
16:19Pendant que nous,
16:21nous allons nous glisser
16:22dans l'entreprise
16:23pour mieux la découvrir
16:25et humer ce parfum de Made in France.
16:33Tournaire, c'est le leader mondial
16:35de l'emballage en aluminium
16:36pour des applications techniques,
16:38des métiers de la parfumerie,
16:39de la santé
16:40ou de la chimie de spécialité.
16:41L'entreprise a été créée en 1833.
16:44Nous fabriquons tous nos emballages
16:46en aluminium sur le site de Grasse.
16:48C'est une usine importante.
16:49Nous avons à peu près
16:49280 salariés sur le site.
16:52Et nous fournissons tous nos clients
16:54dans le monde entier
16:54à partir du site
16:55en nous appuyant
16:56sur des filiales de distribution,
16:57notamment aux États-Unis et à l'Asie.
16:59Le Made in France
17:00est particulièrement porteur.
17:02Notre cœur de métier,
17:03c'est de fournir des emballages
17:05pour la parfumerie.
17:06Grasse est considérée
17:07comme la capitale de la parfumerie.
17:09Et donc, la proximité apporte
17:10à nos clients
17:11un service d'exception.
17:13Et le fait d'être
17:14une entreprise française
17:15fabriquant en France
17:16est une garantie
17:17de qualité et de performance
17:18pour nos produits.
17:19Nos deux enjeux principaux
17:21pour l'avenir,
17:22d'abord, c'est de croître
17:24avec nos marchés et nos clients
17:25et un enjeu
17:26de transformation durable
17:27avec un matériau principal,
17:29l'aluminium,
17:30100% recyclable à l'infini,
17:32qui a des atouts essentiels
17:33pour proposer des solutions
17:34durables à nos clients.
17:37Le groupe Tournaire,
17:39donc, lauréat ce soir
17:40de ce Grand Prix,
17:41je vous laisse leur remettre
17:42le trophée
17:43à Vincent Monziol.
17:46Merci.
17:46Pardon.
17:47Bravo.
17:47Félicitations.
17:48Merci.
17:49Un joli trophée
17:50du Made in France.
17:52Merci.
17:55Bonsoir, Vincent.
17:56Bonsoir, Raphaël.
17:56On est ravis de vous recevoir.
17:58Tournaire, c'est presque 200 ans
18:00d'histoire du côté de Grasse
18:02dans les Alpes-Maritimes.
18:03Vous êtes un incontournable,
18:05je vais dire, dans la région
18:07et dans le paysage aussi
18:08de la parfumerie,
18:09matière ô combien sensible.
18:12Mais là, je n'empêche pas non plus
18:14le groupe industriel
18:15de savoir se transformer.
18:17Comment est-ce que vous faites
18:18pour à la fois penser justement
18:21à l'histoire et continuer à avancer ?
18:25Alors, depuis bientôt 200 ans,
18:27nous continuons à renouveler
18:28nos solutions au service
18:29de nos clients.
18:31Nous nous sommes spécialisés
18:32au cours du temps dans l'emballage.
18:34Historiquement, nous faisions
18:35des équipements pour la parfumerie.
18:36Aujourd'hui, nous faisons
18:37100% de l'emballage,
18:38pas que pour la parfumerie,
18:40en nous étant développés
18:41dans d'autres secteurs
18:41comme la pharmacie
18:42ou certains métiers
18:43de spécialité de la chimie.
18:45Et nous continuons à innover
18:46sur nos solutions
18:47parce que nous emballons
18:49des produits très sensibles,
18:51parfois dangereux.
18:52Et donc, nous devons proposer
18:53de l'innovation en permanence
18:55pour nous adapter
18:56aux évolutions de nos clients.
18:58Et aujourd'hui,
18:59un des thèmes majeurs
19:00pour nos clients,
19:01c'est la durabilité
19:01de leurs solutions.
19:03Donc, nous sommes obligés
19:04de proposer des innovations
19:05durables dans nos emballages,
19:08notamment de la recyclabilité
19:09pour nos emballages.
19:10Ce n'était pas évident
19:11de le faire depuis grâce.
19:14Écoutez, l'entreprise
19:15a toujours été là
19:16et très attachée
19:17à ses racines.
19:18Nous avons beaucoup
19:19de nos clients
19:19qui sont locaux,
19:20qui sont attachés
19:21à notre service local.
19:23Et nous avons la possibilité,
19:24parce que nous avons
19:25des relations étroites
19:26avec eux,
19:26de pouvoir aller observer
19:28l'utilisation de nos produits
19:29chez nos clients
19:30à proximité.
19:31À cinq minutes
19:32de notre usine,
19:33nous avons peut-être
19:33une quinzaine de clients
19:34majeurs
19:35et qui nous ouvrent leurs portes.
19:36Et donc, nous avons la possibilité
19:37d'innover au contact
19:39de ses clients au quotidien.
19:40Vous avez aussi,
19:42l'année dernière,
19:42je crois, ouvert le capital
19:44aux salariés.
19:4676% d'entre eux ont suivi.
19:49Ça, c'est énorme.
19:50C'est la preuve, finalement,
19:52d'un attachement
19:53et c'est peut-être aussi
19:54une garantie
19:55de rester Made in France.
19:57Alors, nos collaborateurs
19:58sont très attachés
19:59à l'entreprise
19:59et à la région.
20:01Historiquement,
20:02l'entreprise était familiale.
20:03Nous avons toujours
20:04la famille Tournaire au capital,
20:05mais le capital s'est ouvert
20:06il y a trois ans.
20:07Et nous avons ouvert le capital
20:09à tous les collaborateurs
20:10l'an dernier
20:10avec un énorme succès,
20:12donc 76%,
20:12comme vous l'avez dit.
20:14Et 100% des cadres
20:15ont choisi d'investir
20:16dans l'entreprise.
20:17Et pour moi,
20:18c'est un gage
20:19de l'attachement
20:19des collaborateurs,
20:20de leur engagement
20:21et du succès
20:22de l'entreprise.
20:23Et nous espérons
20:24qu'à chaque tour
20:24de financement,
20:25puisque nous sommes
20:26sous LBO,
20:27à chaque tour de LBO,
20:28nous pourrons ouvrir
20:29le capital plus largement
20:31à l'intégralité
20:31de nos collaborateurs.
20:33Merci beaucoup,
20:34Vincent Monciol.
20:35Merci d'être venu
20:36nous parler
20:37de cette histoire
20:39du groupe Tournaire.
20:40Merci à vous,
20:41Laure Lechertier.
20:41Je vous laisse
20:42regagner l'assistance.
20:46Tous les applaudissements
20:47du public
20:48de BFM Business.
20:50Et je vous propose
20:51de passer tout de suite,
20:51si vous le voulez bien,
20:52à la troisième catégorie,
20:54troisième prix,
20:55c'est celui de la RSE.
21:03Et pour remettre ce prix,
21:04je vais demander
21:05à Sir Abadembele Pavlovik
21:07de bien vouloir
21:08me rejoindre.
21:08fondatrice de Green Air,
21:14Water et vice,
21:15championne olympique
21:16de handball,
21:17Sir Abadembele,
21:17bonsoir.
21:18Bonsoir.
21:18On est ravis
21:19de vous recevoir.
21:19Vous êtes depuis
21:20l'année dernière,
21:21je crois,
21:22à la tête d'une entreprise
21:23qui travaille
21:23sur le sujet central
21:25de l'eau.
21:26Vous commercialisez
21:27une machine autonome
21:28qui produit,
21:29alors je vais simplifier,
21:30bien sûr,
21:30de l'eau à partir
21:31de l'air.
21:33Racontez-nous,
21:34comment vous est venue
21:34l'idée ?
21:35Je viens du milieu sportif.
21:37Quand j'ai découvert
21:38cette technologie
21:39qui est à mon sens
21:40assez révolutionnaire,
21:42donc des machines
21:43capables de transformer
21:44à partir de l'humidité
21:46l'eau,
21:47je me suis dit
21:47pourquoi pas dans le sport
21:48parce qu'on est tous concernés,
21:49on n'y échappe pas tous,
21:50on n'y échappe pas.
21:52Donc la solution,
21:53c'est vraiment de proposer
21:55aux clubs sportifs
21:56qui utilisent
21:56comme terrain de jeu
21:57le gazon,
21:59on sait qu'ils ont besoin
22:00énormément d'eau
22:01pour les entretenir,
22:03une autonomie complète
22:05pour arroser leur gazon
22:06sans puiser
22:08dans les nappes.
22:09Quand on voit
22:10le sujet
22:10dont vous vous êtes emparé
22:12avec votre start-up,
22:14on comprend mieux
22:14évidemment
22:15pourquoi vous remettez
22:16ce trophée
22:17de la RSE.
22:18C'est aujourd'hui,
22:20selon vous,
22:20une obligation
22:21presque morale
22:22pour une entreprise
22:23de penser
22:25responsabilité sociale
22:27ou sociétale
22:28des entreprises ?
22:29C'est quelque chose
22:29qu'on ne peut plus
22:31mettre sous le tapis ?
22:32Moi,
22:33je ne considère plus
22:34la RSE
22:35comme un label
22:37ou une mode.
22:39Je pense que
22:40tous les secteurs
22:41doivent,
22:42à un moment donné,
22:43dès le début
22:43de leur projet,
22:44l'intégrer.
22:45Et je dirais
22:46que c'est une question
22:46d'éthique,
22:47mais surtout,
22:48c'est une question
22:48de survie.
22:49Vous avez le sentiment,
22:51vous qui êtes
22:51dans le morbihan,
22:52je crois,
22:53que c'est quelque chose
22:55qui prend justement
22:56auprès des entrepreneurs
22:57aujourd'hui ?
22:58En tout cas,
22:59moi,
22:59je viens du secteur sportif.
23:00Ce que je vois,
23:01c'est que beaucoup
23:02de clubs sportifs,
23:03de plus en plus
23:03de clubs sportifs,
23:05sont très sensibles
23:07à cette question,
23:08en tout cas sociétale
23:10et écologique.
23:12Alors,
23:12voyons tout de suite
23:13qui était en lice
23:14dans cette catégorie
23:15avant d'ouvrir l'enveloppe.
23:17Arvern Group
23:18était le premier candidat
23:20en lice.
23:20Il y avait également
23:21dans cette catégorie
23:22Andiprint
23:23et enfin,
23:25SGD Pharma,
23:26qui est le lauréat.
23:28Je vous laisse
23:29décacher l'enveloppe.
23:31Alors.
23:35Le lauréat
23:36de la catégorie RSE
23:37revient à
23:39Avern Group.
23:40Arvern Group.
23:41Arvern Group.
23:43Et pendant que
23:43Pierre Brossolet,
23:45le fondateur et PDG,
23:47nous rejoint
23:48sur le plateau,
23:49je vous propose
23:50de découvrir
23:51ce que fait l'ETI,
23:52spécialisé dans
23:53un secteur bien particulier
23:55de la transition énergétique
23:57et de la géothermie.
24:03Arvern,
24:03c'est le seul industriel français
24:05qui propose aujourd'hui
24:06des solutions complètes
24:07de géothermie.
24:08Ça veut dire
24:08qu'on va chercher
24:09sous terre,
24:09à des profondeurs différentes,
24:11de la chaleur,
24:12la chaleur étant infinie
24:13sous nos pieds,
24:14et on la distribue
24:15à des industriels,
24:16à des villes,
24:16à des communes,
24:17de façon à ce qu'ils puissent
24:18bénéficier d'une énergie
24:19qui est verte,
24:21renouvelable,
24:22et qui vient décarboner
24:23et réindustrialiser
24:24les territoires.
24:25L'ARSE chez Arvern
24:26est doublement important.
24:27D'abord,
24:28parce que produire
24:28de l'énergie géothermale,
24:30de l'énergie verte,
24:31est intrinsèquement
24:32de l'ARSE.
24:33Ça fait du bien
24:34au territoire,
24:34ça fait du bien
24:35à la planète.
24:36Le deuxième aspect,
24:37c'est parce que
24:37je fais partie de ceux
24:38qui pensent qu'il n'y a pas
24:40de rentabilité économique
24:41sans engagement sociétal.
24:42Et c'est pour cette raison
24:43que j'ai fait le choix
24:44dès le démarrage du groupe
24:45de passer entreprise à mission.
24:48L'avenir du groupe
24:48et la croissance du groupe
24:50passent par son ancrage
24:52territorial.
24:52Plus nos activités
24:54vont croître,
24:55plus nous allons décarboner
24:56les territoires
24:57et plus nous allons créer
24:58de l'emploi dans les territoires.
25:00Et ça,
25:00c'est de l'ARSE pur.
25:01Arverne Groupe,
25:04donc lauréat RSE,
25:06je vous laisse remettre le trophée
25:08à Pierre Brossolet.
25:11Je vous serre la main.
25:13La main, la bise,
25:14comme vous voulez.
25:16Merci.
25:16Bravo.
25:17Oui, à toi Brossolet.
25:22Pierre, bonsoir.
25:23Bonsoir.
25:23On est ravis de vous recevoir.
25:25Bravo pour ce trophée.
25:27La RSE,
25:27quand on est,
25:28et on l'a entendu
25:29dans le reportage,
25:30entreprise à mission,
25:31finalement,
25:31c'est dans l'ADN ?
25:33Totalement co-substantiel
25:35à notre création
25:37et surtout notre activité.
25:38Mais d'abord,
25:39laissez-moi vous remercier,
25:40remercier BFM Business,
25:41remercier la Palatine
25:42et remercier mes collaborateurs,
25:43l'ensemble de l'entreprise
25:45et aussi nos clients
25:45qui ont fait le choix
25:46de la géothermie.
25:47Ils mériteraient un peu ce prix.
25:48Merci de mettre en valeur
25:49également la géothermie
25:51qui est une magnifique énergie
25:53que peu de gens connaissent
25:55et qui, j'espère,
25:56va prendre un bel essor
25:57dans les prochaines années.
25:58Et pourtant,
25:59on a de quoi faire
26:00ici en France
26:01et notamment ici
26:02en Ile-de-France.
26:03Vous êtes depuis 2018
26:05et le début de l'aventure spécialisée,
26:07vous l'avez dit,
26:07dans cette technique,
26:09la géothermie.
26:10Vous ambitionnez, je crois,
26:11vous m'arrêterez si je me trompe,
26:13de devenir un acteur majeur
26:14de la production de chaleur
26:15en France.
26:16C'est bien parti,
26:18notamment avec un projet
26:20du côté de la CENEMA,
26:21qui doit permettre
26:22une conversion
26:23des besoins énergétiques
26:25ici en Ile-de-France.
26:26Oui, on l'a annoncé,
26:27le projet de Clichy-sous-Bois,
26:29Ivry-Gargan,
26:30qui est un parmi d'autres,
26:32dans le bassin parisien
26:33en Ile-de-France
26:33mais aussi ailleurs,
26:34dans d'autres régions
26:35qui sont propices
26:35à la géothermie.
26:36Effectivement, vous le dites,
26:37la croissance passera
26:38par la décarbonation
26:39d'industriels,
26:40de logements,
26:41de réseaux de chaleur
26:41dans des régions
26:43qui sont connues
26:43pour être des régions
26:44à fort potentiel
26:45mais aussi des régions
26:46dans lesquelles
26:46nous allons faire
26:47de l'exploration.
26:48Donc, il y a des zones
26:48qui ne sont encore pas connues
26:49mais qui pourraient
26:50faire bénéficier,
26:52encore une fois,
26:52d'une géothermie
26:53qui est non seulement infinie
26:55puisque la Terre propose,
26:57avec le noyau
26:58et cette chaleur
26:58qui est infinie,
26:59pourrait décarboner
27:00quasiment la totalité
27:01du bâtimentaire en France,
27:02par exemple,
27:02on ne le dit pas assez.
27:04Et donc, voilà,
27:04il y a des solutions
27:04de géothermie
27:05et à l'heure
27:06où il y a des tensions
27:06un peu partout dans le monde,
27:08notamment à cause
27:09des prix de l'énergie,
27:10de l'instabilité,
27:11la géothermie
27:12est une solution souveraine
27:12et surtout,
27:13c'est une solution
27:14de territoire.
27:15Donc, on vient décarboner
27:16des territoires,
27:17la chaleur ne se transporte pas.
27:18Là où on la produit,
27:19on l'utilise.
27:21Il y a des géothermies,
27:22en fait.
27:23Il y a la géothermie profonde,
27:25la géothermie
27:26qui est plus près de nous,
27:28un peu juste sous nos pieds.
27:30Il faut que les Français
27:32s'habituent, finalement,
27:33à cette nouvelle forme d'énergie.
27:35Oui, surtout,
27:36encore une fois,
27:36à une époque
27:38où le choix se raréfie
27:40et puis le gaz
27:41doit être abandonné
27:42au profit d'énergie verte.
27:44Il y a une géothermie
27:45qui, par exemple,
27:47qu'on utilise à l'Élysée.
27:48C'est un bel exemple.
27:49L'Élysée est passée
27:50en géothermie.
27:50Donc, c'est une petite géothermie
27:52qui permet de faire
27:52du chaud et du froid.
27:53Mais après,
27:53il y a des géothermies
27:54plus complexes,
27:55de plus grosses puissances
27:56pour aller décarboner
27:57des réseaux de chaleur
27:58ou des gros industriels.
27:59Qu'est-ce qui va se passer
28:00pour Arverne Group
28:01en 2025 et au-delà ?
28:03Croissance soutenue,
28:05mais surtout preuve
28:06par l'exemple
28:07que la géothermie,
28:08à l'image de Clichy,
28:09peut réellement avoir
28:10un impact sur les factures,
28:11au moins 50%
28:12pour les habitants de Clichy,
28:13des dizaines de milliers
28:14de tonnes de CO2
28:15économisées par an.
28:17Donc, d'abord,
28:172025-2026
28:18passera par faire nos preuves,
28:20montrer que ça peut exister
28:21un peu partout.
28:22Et puis après,
28:23à l'exemple
28:24de ce qu'on a fait
28:24avec l'introduction
28:25en bourse en 2023,
28:27continuer une trajectoire
28:28de croissance
28:28qui passera par du financement
28:29et encore une fois,
28:31évidemment,
28:31un équilibre financier
28:33dans les prochains mois,
28:35prochaines années.
28:36On croise les doigts pour vous.
28:37Merci beaucoup.
28:38Pierre Brosselet,
28:39merci à vous.
28:39Si Rabat,
28:40je vous laisse tous les deux
28:41regagner, évidemment,
28:43l'assistance
28:44et tous les applaudissements
28:47du public
28:48de BFM Business.
28:50Et nous passons
28:51à la quatrième catégorie,
28:53le quatrième prix,
28:55c'est celui ce soir
28:56de l'innovation.
28:57Et pour porter cette catégorie
29:05innovation,
29:06je demande à Jeanne Lemoyne
29:08de venir nous retrouver
29:09dirigeante du groupe Lemoyne,
29:12administratrice du Métis
29:13et présidente du club ETI
29:16de Normandie.
29:17Jeanne, bonsoir.
29:18Bonsoir Raphaël,
29:19bonsoir mesdames,
29:20bonsoir monsieur.
29:20J'ai envie de commencer
29:25par une question
29:26sur une définition
29:28avec vous, Jeanne.
29:29Je voudrais savoir
29:29quelle est votre définition
29:30à vous
29:31de l'innovation.
29:33Alors,
29:33tout d'abord,
29:33je voudrais,
29:34puisque le métier
29:35est partenaire institutionnel
29:36de ce grand prix
29:38des ETI,
29:39nous vous souhaitions
29:40remercier
29:41la Banque Palatine
29:43et BFM Business
29:44de nous associer
29:45année après année
29:46à ce grand prix
29:47des ETI.
29:47Une belle fierté.
29:49Oui,
29:49c'est une belle fierté
29:50et on découvre
29:51chaque année
29:52des ETI formidables.
29:53Formidables.
29:54Alors,
29:55ma définition,
29:56enfin,
29:57votre définition.
29:58Celle des ETI,
29:59c'est-à-dire,
30:00c'est la réalisation
30:01d'idées nouvelles
30:02en les concrétisant.
30:05Alors,
30:05c'est-à-dire
30:05l'introduction
30:06dans l'existant
30:07de produits nouveaux,
30:09de méthodes,
30:11d'organisations
30:11et de process.
30:13Et tout cela,
30:14bien entendu,
30:15c'est créateur
30:16de valeur.
30:18L'innovation,
30:20c'est en entreprise
30:21clairement
30:22un levier de croissance
30:24ou est-ce que
30:26les innovations
30:26peuvent être
30:27de plusieurs ordres ?
30:29Comment est-ce qu'on...
30:31Alors,
30:31elles sont de plusieurs ordres
30:33et notamment
30:33dans l'industrie,
30:36par exemple,
30:37c'est des produits nouveaux
30:38et c'est important
30:39les produits nouveaux
30:40pour la concurrence.
30:41Aujourd'hui,
30:42le monde économique
30:43est très bagarré
30:44donc c'est des produits nouveaux,
30:46c'est des méthodes,
30:48des process
30:49et de l'organisation
30:50aussi nouvelles,
30:52de la productivité,
30:53donc c'est de l'augmentation
30:54de productivité,
30:55c'est pour les consommateurs
30:57des services aussi
30:58et également,
30:59donc vraiment,
31:01c'est un vrai levier
31:02de croissance
31:02et dans les territoires
31:04puisque nos ETI,
31:06elles concentrent
31:0725% des dépenses
31:09R&D
31:10et elles travaillent
31:12pour 55%
31:14d'entre elles
31:14avec des start-up
31:16et des PME innovantes
31:18et tout ça
31:18dans le cœur du territoire.
31:20Donc l'innovation
31:21représente
31:22un véritable élan vital
31:23par les ETI
31:25dans les territoires,
31:27donc à nouveau
31:27un véritable ancrage
31:29territorial.
31:30Et je sais
31:30qu'il y a quelque chose
31:31qui est très important
31:32pour vous,
31:33c'est qu'il ne faut pas
31:34freiner cet élan vital
31:35et pour ne pas freiner
31:36cet élan vital,
31:38il faut que les ETI
31:38puissent continuer
31:39à investir.
31:40Exactement
31:41et ça,
31:41c'est un gros sujet actuel.
31:43Il ne faut pas casser
31:44cette dynamique
31:45de l'innovation
31:46et casser la capacité.
31:48On a la volonté
31:49mais il faut avoir
31:49la capacité
31:50et pour ça,
31:51il faut pouvoir investir.
31:53Or,
31:53aujourd'hui,
31:54dans le contexte
31:55que nous connaissons
31:56national,
31:57international,
31:58avec une économie dégradée,
32:01il faut en effet
32:01préserver les investissements
32:04et préserver l'activité,
32:05c'est essentiel.
32:06La bonne nouvelle,
32:07c'est qu'on a un chiffre
32:08qui montre
32:08que cette capacité
32:10à innover
32:11elle est là
32:11en France.
32:13C'est par exemple
32:13le portefeuille de brevets
32:14qui, si j'en crois
32:15les chiffres de l'INPI,
32:16a augmenté de 13%
32:18pour les ETI.
32:19C'est énorme.
32:20ça démontre justement
32:22la vitalité des ETI
32:25et la croissance
32:26qu'elles ont été capables
32:28de montrer
32:29durant toutes ces dernières années,
32:31ces deux dernières années,
32:32comme vous l'avez souligné
32:33tout à l'heure
32:34en introduction,
32:35c'est formidable
32:35qu'on ait eu
32:36une telle croissance
32:37et parce que,
32:38justement,
32:39ce sont des leviers
32:40de l'économie.
32:41Les ETI,
32:42vraiment,
32:42sont cet élan vital
32:44de notre économie.
32:45Je vois qu'on acquiesce
32:47dans l'assistance
32:48à vos propos,
32:49Jeanne Lemoyne.
32:50On regarde
32:50qui sont les finalistes
32:52de cette catégorie.
32:54Il y a ce soir
32:55le groupe Cégide,
32:57il y a également
32:58le groupe Gis
32:59et enfin
33:00le groupe Nover.
33:02Jeanne,
33:03je vous laisse
33:03nous dévoiler
33:04le nom du gagnant
33:05ce soir.
33:06Alors,
33:07c'est avec plaisir
33:09que je demande
33:11à la société Nover
33:12de bien vouloir
33:14s'avancer
33:14et c'est Laurent Zénoux,
33:17directeur général
33:17du groupe
33:18qui va nous rejoindre
33:20pour le groupe Nover.
33:22Nous,
33:22on va découvrir
33:23en image
33:24comment l'entreprise
33:25spécialisée
33:26continue de s'imposer
33:27dans le domaine
33:28des centrales d'air
33:29et de vide médical
33:31alors que tout a commencé
33:33dans un garage.
33:39Alors,
33:40Nover est une entreprise
33:41qui conçoit
33:41et fabrique
33:42des générateurs d'oxygène,
33:43des systèmes de gaz médicaux
33:44et des générateurs d'azote.
33:45L'entreprise a été fondée
33:46en 1977
33:47par mon père.
33:48Aujourd'hui,
33:49nous vendons
33:49à tout type de clients
33:51industriels
33:52et établissements de santé.
33:53Par exemple,
33:54dans le cas d'un hôpital
33:54qui a besoin
33:55d'oxygène médical
33:56pour fonctionner,
33:57eh bien nous,
33:57on va le rendre autonome,
33:59on va produire
33:59sur le site de l'hôpital
34:01l'oxygène dont il a besoin
34:02et ainsi,
34:02on sécurise complètement
34:03son approvisionnement.
34:04Alors,
34:04l'innovation a toujours
34:05occupé une place centrale
34:06dans la stratégie de Nover
34:07et on déploie des moyens
34:09humains et financiers
34:10massifs
34:10pour soutenir cette innovation.
34:12Alors,
34:12la dernière innovation
34:13chez Nover,
34:14c'est le générateur
34:15d'oxygène ionique ION
34:16qui est en fait
34:17le développement ultime
34:18de la production
34:19d'oxygène sur site,
34:20un système compact
34:21qui produit
34:22de la très très haute pureté
34:23avec une extrême fiabilité
34:25et quasiment pas de maintenance.
34:26Cette solution
34:27a la capacité
34:28de répondre
34:29à des enjeux
34:30d'accès à l'oxygène médical
34:31dans le monde.
34:32Alors,
34:32l'enjeu pour Nover,
34:33pour l'avenir,
34:33eh bien c'est
34:34de déployer cette solution ION
34:36qui doit nous permettre
34:37de générer un chiffre
34:37d'affaires supplémentaire
34:38d'environ 50 millions d'euros
34:39à l'horizon 4 ans
34:40et de créer de l'emploi
34:42environ 70
34:43partout dans le monde.
34:47Le grand prix
34:48de l'innovation
34:49remis ce soir
34:50au groupe Nover.
34:51Je vous laisse
34:51vous avancer Jeanne
34:52et remettre
34:53ce trophée
34:54à Laurent Zénoux.
34:55Bravo.
34:56Merci.
34:56Bravo.
34:57Sous les applaudissements.
34:58Bonsoir Laurent.
35:05Bonsoir.
35:06On est ravis
35:06de vous recevoir ce soir.
35:08Je racontais
35:09l'histoire du garage.
35:11C'est vrai.
35:1177,
35:12ça commence dans un garage.
35:13Oui,
35:13ça commence dans un garage.
35:14C'est mon père
35:15qui est présent ce soir
35:16qui a créé une entreprise
35:18dans un garage
35:20en partant de rien.
35:22Et aujourd'hui,
35:23on est très fiers
35:24de recevoir ce prix
35:25qui récompense
35:26presque 50 ans d'efforts
35:27et puis surtout une vision.
35:29L'innovation,
35:30c'est un levier de croissance.
35:33C'est une nécessité
35:34pour se démarquer
35:35de la concurrence.
35:36Mais c'est aussi une passion.
35:37C'est surtout une passion.
35:38Et donc vraiment,
35:39on est très, très,
35:40très, très honorés.
35:42Vous travaillez,
35:42on l'a vu dans le reportage
35:44avec des établissements
35:45de santé
35:45sur des secteurs
35:46qui demandent
35:47de l'innovation
35:48finalement en permanence,
35:50des brevets.
35:50On en parlait avec Jeanne.
35:51Et puis,
35:52une grande précision,
35:54c'est vraiment
35:54une attention
35:55de chaque instant ?
35:56Oui,
35:56je pense que
35:57l'actualité récente,
35:59la pandémie Covid-19
36:00a mis en lumière
36:01les problématiques
36:02d'accès à l'oxygène.
36:03Il y a eu des ruptures
36:03d'accès à l'oxygène
36:04très, très graves
36:04dans certains pays.
36:06Et notre solution
36:06permet de donner
36:07cet accès à l'oxygène
36:08partout où on en a besoin
36:10puisqu'on prend l'oxygène
36:11qui est disponible dans l'air.
36:13Donc,
36:13c'est vraiment
36:14un enjeu sanitaire
36:17très fort
36:18pour les pays,
36:19notamment en voie de développement,
36:20que de disposer
36:21de solutions
36:22de production d'oxygène.
36:23– J'ai lu
36:25que vous vouliez
36:26révolutionner
36:27l'approvisionnement
36:29en oxygène
36:30pour les hôpitaux.
36:31C'est l'ambition.
36:32Comment est-ce qu'on s'y prend
36:33pour avancer
36:35sur ce chemin-là ?
36:36– Je crois qu'on s'y prend
36:40plutôt bien.
36:42On est allé chercher
36:43une solution
36:44qui nous vient de l'espace
36:45et qui a été développée
36:47avec la NASA
36:48pour produire de l'oxygène
36:49sur la Station Spatiale
36:50internationale
36:51et qui va permettre
36:52demain de rendre
36:53les hôpitaux
36:54complètement autonomes
36:55à partir de l'air ambiant,
36:57en extrayant l'oxygène
36:58de l'air ambiant
36:59et en produisant
36:59de l'oxygène
37:00extrêmement pur,
37:01l'oxygène le plus pur
37:01que vous pouvez trouver
37:02sur Terre.
37:04Et donc,
37:05notre enjeu,
37:05c'est de mettre
37:05à disposition cette technologie
37:07le plus rapidement possible
37:08dans tous les hôpitaux du monde.
37:10– Alors,
37:11vous me voyez venir.
37:12Je vais vous demander
37:12quand, évidemment.
37:14C'est quoi le coup d'après ?
37:16C'est quoi les étapes
37:16dans ce chemin ?
37:18– C'est déjà une technologie
37:19sur laquelle on travaille
37:20avec nos partenaires
37:21aux États-Unis
37:22depuis plusieurs années.
37:24On a l'objectif
37:25de mettre sur le marché
37:25le premier dispositif
37:27en début d'année prochaine.
37:29Après,
37:29vous parliez
37:30des freins à l'innovation.
37:31Un des freins à l'innovation,
37:32c'est aussi le réglementaire
37:33et les délais du réglementaire
37:34qui deviennent
37:35de plus en plus lourds.
37:37Donc,
37:37cette technologie
37:38dans le médical
37:39ne sera disponible
37:39probablement que dans deux ans,
37:41mais elle sera disponible
37:42déjà dès l'année prochaine
37:43dans des domaines industriels.
37:45– Donc,
37:45ce trophée,
37:46vous allez le partager
37:47dans l'entreprise
37:48et avec votre père
37:49qui est là
37:50dans l'assistance
37:51– Et avec ma sœur.
37:52– Et avec votre sœur
37:52qu'on a vu
37:53dans le reportage aussi.
37:55Merci beaucoup,
37:55Laurence et nous.
37:56Merci, Jeanne.
37:58– Merci à l'après.
37:58– On se voit
37:59l'année prochaine,
37:59évidemment,
38:00pour ces grands prix
38:01pour célébrer
38:02les innovations.
38:03Merci à tous les deux.
38:04Je vous laisse regagner
38:05l'assistance
38:06pour les applaudissements
38:08du public.
38:11Le temps file
38:12avec les ETI
38:13et nous sommes déjà
38:14à la dernière catégorie.
38:16Il s'agit de celle
38:18de la présence
38:19à l'international.
38:20Et pour décerner
38:29ce tout dernier trophée,
38:31je vais demander
38:32aux partenaires historiques
38:33de ces grands prix
38:34des ETI,
38:35la Palatine,
38:36de venir me rejoindre
38:37et j'appelle
38:37Philippe Pettini,
38:38directeur marché
38:39des entreprises
38:40à Palatine.
38:42– Applaudissements
38:42– Bonsoir, Philippe.
38:46– Bonsoir, Raphaël.
38:47Bonsoir à tous.
38:48– On est ravis
38:49de vous retrouver.
38:49– Oui, c'est vrai
38:50que l'international
38:51et les grands prix
38:53des ETI s'est lié.
38:54C'est une des fortes
38:56valeurs à ajouter
38:56des ETI,
38:58des entreprises
38:59de taille intermédiaire.
39:00Elles ont finalement,
39:01on l'a dit
39:02à plusieurs reprises
39:03dans 7 cas sur 10,
39:04les racines
39:05dans les territoires,
39:06en région,
39:06même bien souvent
39:07en dehors des grandes villes,
39:08en dehors des grandes métropoles.
39:10Mais ça ne les empêche pas
39:11de voir loin,
39:13d'être des leaders mondiaux.
39:15Ça peut paraître étrange,
39:17mais c'est la réalité.
39:18– Oui, c'est bien
39:20de le rappeler.
39:21Nos ETI grandissent
39:22principalement dans les régions
39:24et loin des grandes villes.
39:27Et pourtant,
39:28pour être moins dépendants
39:30du marché français,
39:31pour grandir plus vite,
39:32elles vont vers les pays étrangers,
39:34elles vont à l'international,
39:35elles y vont avec l'excellence.
39:37et certaines arrivent
39:40à être des leaders mondiaux
39:41tout en restant des ETI.
39:43– Il y a un petit côté
39:44pour vivre heureux,
39:45vivons cachés.
39:46– Oui,
39:47et je crois qu'on en a croisé
39:48un certain nombre ce soir.
39:50– Un chiffre est caractéristique,
39:53Philippe,
39:53elle représente 34%,
39:55je crois,
39:56des exportations françaises.
39:58Et alors,
39:59j'ai été stupéfaite
40:00de lire que,
40:01selon l'INSEE,
40:01sur les 3 000 entreprises
40:03qui comptent
40:04dans l'économie tricolore,
40:05plus de 2 000 sont des ETI.
40:09Ça, c'est quand même
40:09assez révélateur
40:10de leur poids réel
40:12dans l'économie française.
40:14– Oui,
40:14c'est tout à fait révélateur
40:16d'un poids très important,
40:18plus important
40:18que ce qui peut apparaître.
40:20On a un petit peu l'impression
40:21que ce sont les grandes entreprises
40:22qui trustent cette place
40:23et pas du tout.
40:26Et dans un marché mondial
40:29qui est aujourd'hui
40:30un petit peu sous tension,
40:33un petit peu chahuté,
40:34je crois qu'il faut avoir
40:36une attention toute particulière
40:38sur ces ETI
40:38qui sont agiles,
40:40qui s'adaptent,
40:41mais qui sont particulièrement éprouvées
40:43et sur lesquelles
40:44on doit avoir une attention
40:44toute particulière.
40:46– C'est ce qu'elles vous disent,
40:47c'est ce qui remonte aujourd'hui
40:48quand vous discutez
40:49avec elles au quotidien.
40:51– Oui,
40:51elles n'ont pas tout à fait
40:52les mêmes capacités,
40:54les mêmes marges de manœuvre
40:55que les grandes entreprises.
40:57Et c'est pour ça
40:57qu'il faut avoir
40:58une attention toute particulière
40:59sur ces ETI.
41:00– Alors,
41:02qui étaient les finalistes
41:03dans cette toute dernière catégorie ?
41:06Je vous propose
41:06qu'on les découvre ensemble.
41:09Trois potentiels lauréats.
41:12Parmi eux,
41:13Diabouchage,
41:15Horus Pharma
41:16et le groupe Valtus
41:19qui se trouve dans l'enveloppe.
41:22Philippe Pettini,
41:23je vous prie de mettre fin au suspense.
41:25– C'est Diabouchage.
41:27– Diabouchage,
41:28le groupe Diabouchage.
41:32Et je vais appeler Eric Fontaine,
41:34le directeur général de Diabouchage,
41:37à me rejoindre.
41:38Pendant ce temps,
41:39nous prenons la direction de Serret
41:42pour mieux comprendre
41:43comment l'emblématique entreprise catalane
41:46a su faire du bouchon de Liège
41:49un indétrônable,
41:51même, même,
41:52en dehors de nos frontières.
41:56– Diabouchage,
41:57c'est le numéro 2 mondial
41:59du bouchon en Liège.
42:00Notre force,
42:01c'est la technologie
42:03et l'innovation.
42:04La technologie inventée par Diab
42:06il y a 20 ans,
42:07elle permet d'une part
42:08de garantir
42:09que le vin
42:09n'aura jamais le goût de bouchon.
42:10grâce à un traitement du Liège
42:12au CO2 supercritique
42:14et de maîtriser
42:15le vieillissement mécanique
42:17du bouchon
42:17et sa perméabilité à l'oxygène
42:19qui va, du coup,
42:20s'adapter aux différents.
42:22L'international,
42:22c'est dans l'ADN de l'entreprise,
42:24à la fois par nos implantations
42:26industrielles,
42:26puisqu'on a une usine
42:28assez raie
42:28dans les Pyrénées-Orientales
42:29en France,
42:30mais aussi une grosse usine
42:31en Espagne
42:31et une usine au Portugal.
42:33Et puis,
42:33un sourcing de notre Liège
42:35qui vient de l'ensemble
42:35de l'ouest de la Méditerranée.
42:37Et donc,
42:37nous sommes présents
42:38dans tous les grands marchés du vin,
42:40France, Espagne,
42:41Italie,
42:42mais aussi Etats-Unis,
42:43Argentine,
42:44Chili,
42:44Australie.
42:45Les défis pour l'avenir,
42:46c'est de continuer à innover
42:47au service du vin
42:48et de nos clients.
42:50Et puis aussi,
42:51c'est de s'implanter durablement
42:52dans les nouveaux pays du vin,
42:54comme le Brésil,
42:55par exemple.
42:56On a des nouvelles productions
42:57de très grande qualité.
42:58Le dernier grand prix,
43:03le prix de la présence
43:04à l'international.
43:05Philippe,
43:05je vous laisse remettre
43:06le trophée,
43:08le dernier trophée de ce soir.
43:10À bien le bouchage,
43:11Éric Fontaine.
43:16Bonsoir, Éric.
43:17Bonsoir.
43:18Vous êtes venu.
43:19J'ai la chance
43:20d'avoir un produit
43:21qui se transporte facilement,
43:23que tout le monde connaît.
43:24Que tout le monde connaît,
43:25que tout le monde,
43:26évidemment,
43:26on connaît bien, même.
43:28On a vu dans le reportage
43:30que vous travaillez
43:31sur un matériau noble,
43:33un matériau qu'on connaît tous.
43:35Diam Bouchage,
43:36c'est 2 milliards de bouchons
43:38vendus par an,
43:40donc 80% à l'export.
43:43J'ai envie de dire
43:43que finalement,
43:44l'international,
43:45c'est vraiment
43:45votre terrain de jeu.
43:47C'est dans l'ADN
43:47de l'entreprise
43:48depuis le début,
43:50quand finalement,
43:52Diam a révolutionné
43:53le monde du bouchon
43:54en amenant
43:55cette technologie unique
43:57qui permet finalement
43:58de préserver le vin
43:58et très rapidement,
44:00ça a permis
44:01de conquérir
44:01les meilleurs vins du monde
44:03dans la plupart
44:04des grandes régions viticoles.
44:06C'est comme ça
44:06que la croissance
44:08s'est faite
44:08au cours des 20 dernières années
44:10et donc,
44:11on a plus de 20 000 clients
44:13dans le monde
44:14qui nous font confiance
44:15tous les jours.
44:17Donc,
44:17c'est une très grande,
44:18effectivement,
44:19une très grande satisfaction
44:20de retrouver,
44:21là,
44:21c'est un bouchon
44:21d'un vin grec
44:22que j'ai amené,
44:23mais vous pouvez le retrouver,
44:25effectivement,
44:25dans plein de pays,
44:26il y a 85 pays,
44:27en fait,
44:27dans lesquels on vend,
44:28on oublie que le monde du vin
44:30est quasiment
44:31dans tous les pays
44:32du monde.
44:33La technologie,
44:35c'est le bouchon diamant,
44:37c'est ça,
44:38qui a fait votre renommée,
44:40son traitement
44:40à base de CO2
44:42qui permet
44:42d'éliminer
44:43le goût de bouchon
44:45qui altère parfois
44:45le goût du vin.
44:46Comment est-ce qu'elle
44:49vous est venue,
44:50cette idée ?
44:50Qu'est-ce qui a fait Tilt ?
44:52Alors,
44:52moi,
44:53je n'étais pas encore
44:53dans l'entreprise,
44:54il faut rendre hommage
44:55aux équipes qui étaient là
44:56dans les années 2003-2005
44:58sous la direction
44:59de Dominique Tournex
45:00qui est ici ce soir
45:02et à qui il faut rendre hommage
45:03pour ce grand succès.
45:06En fait,
45:06l'idée,
45:06c'était de,
45:07à travers un partenariat
45:08avec le CEA,
45:09de transposer une technologie
45:11qui existait
45:12dans le monde du café
45:13puisque c'est la technologie
45:14qui permet de faire du déca
45:16et de l'utiliser
45:18pour enlever
45:19ces molécules aromatiques
45:20qui,
45:21finalement,
45:22viennent polluer le travail
45:23qu'a fait le vigneron
45:24pendant des mois
45:25à la vigne,
45:26des années dans le chais
45:28et finalement,
45:29qui mettent un grand aléa
45:30entre ce moment
45:32où il remplit la bouteille
45:33et le moment
45:33où le client
45:34va déguster le vin.
45:36Donc,
45:36c'est vraiment
45:36un instrument
45:37à la fois de sécurité
45:39pour que le vigneron
45:40sache exactement
45:41comment le client
45:42va pouvoir déguster le vin
45:44et puis un argument
45:45de précision de technologie
45:46puisque notre bouchon,
45:48on va par exemple
45:49donner le choix
45:49de la perméabilité
45:51à l'oxygène
45:51que peut avoir ce bouchon
45:53pour que vraiment
45:53l'onologue puisse décider
45:55comment vous allez déguster
45:56son vin
45:56sur votre table.
45:58Vous parliez tout à l'heure
46:00de l'international
46:01et de vos futurs
46:04pays de développement.
46:06Il y en a un
46:06où je crois
46:07que vous avez eu assez peur,
46:08c'est les Etats-Unis
46:09puisque ça représente
46:1010% de votre marché.
46:11À un moment,
46:11vous vous êtes demandé
46:12si vous alliez passer
46:13au travers de la question
46:14des droits de douane.
46:15Finalement,
46:16c'est le soulagement ?
46:17Oui, c'est la bonne nouvelle
46:18grâce à un travail conjoint
46:19de la France,
46:20de l'Espagne,
46:21du Portugal
46:22qui est un grand
46:23pays de Liège.
46:25Effectivement,
46:25on a obtenu
46:26une exemption
46:27de droits de douane
46:28pour le Liège
46:28qui n'existe pas
46:29sur le continent américain.
46:31Ça, c'est la partie
46:32de la bonne nouvelle.
46:33Après, on reste
46:33quand même fortement affecté
46:34par l'impact
46:35des droits de douane
46:37que payent nos clients
46:38non-américains
46:39pour exporter
46:40aux Etats-Unis.
46:41Donc, c'est, je dirais,
46:42deux côtés de la pièce.
46:45Mais il y a beaucoup
46:46effectivement
46:47de modifications
46:48dans ce commerce international
46:49avec la géopolitique.
46:51C'est quelque chose
46:52auquel,
46:53avec toutes les équipes
46:53de Diable,
46:54on doit s'adapter.
46:55Et beaucoup
46:56de développement futur.
46:57On a entendu parler
46:57du Brésil, par exemple.
46:59Oui, mais en fait,
46:59le monde du vin
47:00se transforme
47:02et beaucoup de pays
47:03qui ont des géographies
47:05avec des climats
47:05qui permettent
47:06de faire de la vigne,
47:07on développe
47:08leur propre industrie.
47:10Les Etats-Unis
47:11l'ont fait
47:11en leur temps, etc.
47:12Et aujourd'hui,
47:13effectivement,
47:13il y a des nouveaux pays
47:14auxquels on ne pense pas.
47:15Aujourd'hui,
47:17j'étais la semaine dernière
47:18en Chine,
47:19j'ai dégusté des vins
47:20absolument incroyables.
47:21Au Brésil également.
47:22Donc, plein d'opportunités
47:24de ce point de vue-là
47:25d'avoir des nouveaux
47:26grands vins
47:26à protéger.
47:28Une source de fierté
47:29pour les 750 collaborateurs
47:32de Diable
47:32à qui revient
47:33ce trophée.
47:35Et puis,
47:36il y a quelque chose
47:36d'important aussi
47:37et je voudrais
47:38qu'on termine par là,
47:39c'est que le Liège,
47:39et on l'a vu encore
47:40cet été,
47:41le Liège,
47:42c'est aussi
47:42un pare-feu naturel.
47:45On l'a vu
47:46avec les incendies
47:46qui ont ravagé
47:47une partie du sud
47:49de la France,
47:49notamment l'Espagne,
47:50aussi le Portugal.
47:52Donc,
47:52il y a encore à faire
47:54et en faisant
47:55cette activité-là,
47:56vous défendez aussi
47:57d'une certaine manière
47:58la forêt.
47:59Oui,
47:59en fait,
48:00c'est ce qui est amusant
48:01dans ce produit,
48:03c'est qu'à la fois
48:03c'est très technologique
48:04qu'on en a parlé,
48:04mais on part
48:05d'un produit naturel
48:06qui est l'écorce
48:07du Chêne-Liège
48:08et puis on va
48:08vers un produit naturel
48:09qui est le vin
48:10et effectivement,
48:11la forêt de Chêne-Liège,
48:12quand elle est entretenue,
48:13elle est débroussaillée,
48:14donc ça permet
48:14de réduire la probabilité
48:16d'avoir des incendies
48:17et puis aussi,
48:18le Liège,
48:19c'est un isolant
48:19qui va protéger
48:20le tronc de l'arbre,
48:21ralentir la progression
48:23des incendies
48:23et puis aussi,
48:24permettre un redémarrage
48:26de la végétation
48:26plus rapide.
48:27Donc,
48:27on travaille beaucoup
48:29avec en particulier
48:31le département
48:32des Pyrénées-Orientales.
48:33On a même des projets
48:33de plantation
48:34de chêne
48:35pour remplacer
48:37des friches
48:38très dangereuses
48:39sur le plan
48:39des incendies
48:40par des arbres
48:44que nos enfants
48:45ou nos petits-enfants
48:45lèveront
48:46puisque là,
48:46on est vraiment
48:47dans le temps long
48:48que nous permet
48:49notre actionnariat familial
48:50puisque les premières
48:51levées de Liège,
48:52ça sera au mieux
48:53dans 25 ans
48:53si ce n'est pas 30.
48:55Et ça aussi,
48:56c'est une caractéristique,
48:57Philippe Pettini,
48:58vous ne direz pas le contraire,
48:58le temps long,
48:59les ETI,
49:00c'est une des forces
49:01des entreprises
49:02de taille intermédiaire
49:04travaillées dans le temps long.
49:05Merci beaucoup
49:06d'être venus nous parler
49:07de Diambouchage.
49:08Encore bravo
49:09et bravo à tous nos lauréats
49:11ce soir
49:11de ces grands prix
49:12des ETI 2025
49:15avec Palatine,
49:16avec le métier
49:17sur BFM Business.
49:19Je vous donne rendez-vous
49:20bien sûr
49:21l'année prochaine
49:22pour une nouvelle édition
49:24des grands prix
49:25des ETI.
49:27Cinq lauréats ce soir
49:28à retrouver bien sûr
49:30avec nous
49:31et sur nos réseaux sociaux.
49:33À l'année prochaine.
49:34Sous-titrage Société Radio-Canada
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49:48Sous-titrage Société Radio-Canada

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