00:00Victor Hérault, de Valeurs Actuelles, je voudrais qu'on écoute l'ancien président François Hollande, il était l'invité de BFM hier soir, et il était question de, pardon je rigole, c'est un concept d'arc républicain, qui est un peu comme un accordéon, c'est-à-dire que ça va, ça vient, et puis un coup ça inclutait le parti, un coup ça déborde un peu sur, comment dirais-je, le RN du temps où Emmanuel Macron, pour les formes à Saint-Denis, appelait directement, souvenez-vous, Jordan Dardella,
00:29sur son portable, en disant, viens, viens, viens, t'es dans l'arc républicain, puis après, la fois d'après, bah non, en fait, plus trop, et puis après, on a vu ce qui s'est passé au législatif 2024, et alors quand on pose la question à François Hollande, à propos du RN et de LFI, voilà ce qu'il dit.
00:44Oui, ils sont dans l'arc républicain, dès lors qu'ils se comportent en républicains, et parfois, ils s'en écartent quand ils ont des déclarations qui sont outrancières, quand ils sont au nom de la condamnation légitime de ce que fait le gouvernement,
00:59d'un état des hautes dans une forme d'antisionisme, qui peut quelquefois donner prise à l'antisémitisme, et là, il faut être très intransigeant, et c'est pour ça que je considère qu'aujourd'hui,
01:10le parti socialiste ne doit avoir aucune alliance avec les insoumis.
01:14Voilà, alors ça, c'était LFI, je pensais qu'on avait le son un peu plus long avec ce qu'il disait aussi sur le RN, et sur le RN, il disait, bah non, ils ne sont plus dans l'arc républicain,
01:23parce qu'ils demandent la révision de la constitution, et pas plus tard que tout à l'heure dans Punchline, l'ami Gauthier Lebrecht a très justement dit,
01:30bon, qu'est-ce qui s'est passé sur les dernières années, s'il n'y a pas eu X révision de la constitution, en commençant par la réduction du septennat en quinquennat,
01:37est différent, là, on a rajouté de la constitution l'IVG, etc.
01:43C'était le but de cette constitution, d'ailleurs, d'être insuffisamment malléable pour pouvoir la réformer plusieurs fois.
01:48Je retiens surtout que pour François Hollande, toutes les déclarations, non, je ne veux pas dire antisionistes, mais antisémites de LFI,
01:56parce que leur antisionisme, c'est juste un string idéologique pour cacher leur antisémitisme,
02:01toutes les déclarations, toutes les déclarations sont des déclarations outrancières, et ça ne porte pas à conséquence.
02:06Alors, vous savez, lorsqu'on parle de François Hollande, et évidemment, il se drape dans sa dignité,
02:12parce qu'il lui reste de dignité, lorsqu'il parle du Rassemblement National,
02:15je rappellerai juste, quand même, parce que c'est important,
02:18que François Hollande est quand même la personne qui, lorsqu'il était président, a milité pour la déchéance de nationalité,
02:24qui était un point central contre les terroristes de ce que réclamait le Front National à l'époque.
02:32Et franchement, ça ne lui posait pas de problème, et ce qu'il avait valu, de la part de ses propres amis politiques,
02:37l'effrondeur, il avait dû évidemment rétrocéder, c'est d'ailleurs à partir de là qu'il avait eu tous ses problèmes en politique, etc.
02:44Donc, franchement, il aurait très bien pu, en plus, en tant qu'ancien président de la République,
02:51il aurait très bien pu, renvoyer Dohato, LFI et le Rassemblement National, c'était une position.
02:57Mais non, simplement, il choisit, il choisit pourquoi ? Parce qu'il a été élu grâce à eux, il est sur un siège éjectable,
03:06il sait très bien qu'il pourrait ne pas repasser en Corrèze, ne pas être réuni.
03:11Voilà, une fois de plus, la politique politicienne prend le dessus sur la nation.
03:18C'est des grands mots la nation, mais sur les problèmes de la nation.
03:20Imaginez, imaginez deux secondes, moi je n'imagine pas deux secondes, sur cette question, qui est la question vraiment centrale,
03:28surtout après les déclarations d'Olivier Faure, il y a vraiment la nécessité d'un éclaircissement de la part du Parti Socialiste,
03:34jamais, je pense, jamais François Mitterrand n'aurait tenu ce type de propos.
03:37Non mais non, oui, oui, effectivement.
03:38Jamais le président de la République, le premier président de la République français, ayant parlé à Knesset,
03:43jamais il n'aurait tenu ce type de propos.
03:45Donc, très franchement, il a milité pour la déchéance de la nationalité,
03:49mais là, c'est sa propre déchéance politique qu'il signe.
03:52Victor Ayrault, est-ce qu'on écoute François Hollande de la même façon
03:57s'il n'avait pas été président de la République ?
04:00C'est ça la question centrale ?
04:01Non, il parle aussi en tant que président de la République.
04:04Sa voix porte beaucoup plus que s'il avait été un député absolument lambda, pardonnez-moi.
04:09C'est un ancien président de la République qui considère donc qu'un parti
04:12est à la fois dedans et dehors l'arc républicain, sans jamais définir ce que veut dire arc républicain.
04:17D'ailleurs, ça faut le préciser, le bloc central, comme la gauche,
04:20n'ont jamais défini ce que voulait dire arc républicain.
04:22Moi, j'aimerais dire, si la République trouve des partis qui sont en dehors de la République,
04:26mais qu'elle les interdise.
04:28On ne peut pas dire ce parti est anti-républicain,
04:30c'est donc qu'il chotte avec les moulins et qu'ils deviennent des géants.
04:33On ne peut pas dire ce parti est fasciste, anti-républicain ou autre,
04:36et ne pas l'interdire.
04:37Il y a un moment, il faut aller au bout de la logique.
04:39Soit le parti est anti-républicain, il faut l'interdire, il n'a pas sa place ici,
04:42soit il ne l'est pas, et c'est simplement une posture électorale pour dire
04:44« Mais non, mais eux, c'est les méchants, moi je suis le gentil ».
04:46Encore, quand tu es dans quichotte, ça va, mais quand tu es sans chopper en ça, rien ne va plus.
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