[#Journal] Le 19H30 du 15 Septembre 2025
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00:00Lundi 15 septembre 2025, mesdames, mesdemoiselles et messieurs, bonsoir.
00:20C'est avec un immense plaisir que je vous retrouve sur GMT TV pour le 19h30.
00:25Au sommaire, Julien Corbecalet, membre du comité permanent du bureau politique du PDG, a donné son opinion sur le rapprochement PDG et UDB dans ce 19h30, vous le verrez.
00:38En ouverture, alors que l'amitié UDB-PDG fait couler beaucoup d'encre et de salive, l'ancien Premier ministre Julien Corbecalet rappelle que cette alliance n'est ni d'un hasard ni d'une compromission, mais bien d'un accord électoral implicite.
00:54Explication.
00:55Alors que les critiques fusent sur la proximité entre le Parti démocratique gabonais et l'Union démocratique des bâtisseurs, Julien Corbecalet, membre du comité permanent du bureau politique du PDG et ancien Premier ministre, a levé le voile.
01:10Loin d'une rivalité, les deux formations avancent comme des amis politiques, unis autour des valeurs de l'oliguisme.
01:17Des tickets communs qui parlent d'eux-mêmes. Dans plusieurs circonscriptions du pays, les électeurs verront apparaître des tickets PDG-UDB ou UDB-PDG, tandis que dans d'autres, l'une des deux formations s'est abstenue de présenter un candidat face à l'autre.
01:34Pour Julien Corbecalet, il ne s'agit ni d'un hasard ni d'une compromission, mais bien d'un accord électoral implicite.
01:43En politique, on ne fait pas un accord électoral avec un ennemi, on le fait avec un ami.
01:48A-t-il souligné, confirmant ainsi une stratégie concertée, selon l'ancien Premier ministre et hérarque du Parti démocratique gabonais, ce rapprochement trouve son fondement dans l'oliguisme.
02:01Doctrine politique revendiquée par les deux partis est centrée sur l'inclusivité et la réconciliation des filles et fils du Gabon.
02:10Autrement dit, PDG et UDB se présentent comme les deux faces d'une même pièce appelée à traduire un acte de la vision du président Brice Clotaire-Oligingema.
02:22A travers cette sortie, Julien Corbecalet, député sortant du premier siège de la commune d'Ontoum, renvoie dos à dos ce qui dénonce des alliances opportunistes et pose un constat sans détour au législatif de septembre.
02:36L'enjeu n'est pas seulement la conquête de sièges, mais la consolidation d'un bloc politique autour du chef de l'État.
02:44Direction meillant à une cinquantaine de kilomètres de Libreville où la société gabonaise de développement agricole, la Sogada, s'impose comme un modèle d'innovation.
02:55Avec ses 162 hectares, ses unités de production ultramodernes et son ambition de réduire la dépendance aux importations, l'entreprise veut faire du Made in Gabon une réalité.
03:08Reportage au cœur d'un site qui incarne la souveraineté alimentaire du Gabon.
03:13A une cinquantaine de kilomètres de Libreville, au PK55, la Sogada, la société gabonaise de développement agricole incarne le pari de l'autosuffisance alimentaire.
03:27Ici, au cœur d'un site de 162 hectares, l'élevage au départ artisanal est devenu une véritable industrie, symbole d'un savoir-faire gabonais en pleine affirmation.
03:38Dans ces bâtiments derniers créés, conçus selon les normes internationales, près de 150 000 poules pondeuses produiront dès 2026 54 millions d'œufs par an.
03:51Une prouesse pour une exploitation 100% gabonaise.
03:55La Sogada est née tout simplement parce que nous avons un défi gabonais, c'est l'autosuffisance alimentaire.
04:03Les autorités de la République, depuis la nuit des temps, ont toujours prôné l'autosuffisance alimentaire.
04:12Et c'était à nous, en tant que Gabonais, en tant que promoteurs économiques et en tant que spécialistes du domaine,
04:19à s'installer et d'appeler aussi d'autres investisseurs à faire en sorte que nous puissions ensemble atteindre l'objectif tant souhaité de l'autosuffisance
04:29et de sortir de la dépendance de l'importation de tout ce que nous consommons.
04:34Voilà pourquoi la Sogada a vu naître et puis parce que la Sogada aussi, c'est un état d'esprit, c'est une vie, c'est un projet de vie.
04:42Cœur du dispositif, la biosécurité.
04:45C'est que le personnel, quand ils arrivent, ils n'accèdent pas directement, ils vont dans ce bâtiment, là où il y a trois sas,
04:52ils vont d'abord ôter leur tenue de ville, se doucher dans le deuxième sas, le troisième sas, c'est les tenues de travail,
04:59et là ils peuvent rentrer directement dans les bâtiments. Avant ça, ils ne peuvent pas.
05:03Cette rigueur est une garantie, limiter les risques sanitaires et protéger le cheptel.
05:08Une fois ce principe respecté de tous, ça fait déjà 50% du travail.
05:13Après, maintenant c'est le suivi, c'est le suivi sanitaire, c'est les vaccins qu'il faut renouveler à temps.
05:1975% de taux de réussite, c'est d'abord la qualité de l'eau dans l'élévage d'oiseaux et autres.
05:27Donc nous faisons vraiment un effort certain pour faire en sorte qu'on ait la qualité de l'eau,
05:33qui va faire en sorte que 75% du travail soit fait, et après il y a l'aliment, et puis le côté hygiène de l'espace-vie.
05:41La Sogada, c'est aussi une poussinière accueillant 15 500 poussins par mois,
05:46une porcherie moderne et une usine flambant neuve de production de chips.
05:51Chaque maillon de la chaîne illustre ici une ambition, bâtir un modèle agricole complet, intégré et compétitif.
06:06Pour réduire la dépendance aux importations d'aliments pour bétail, qui représentent 75% des charges,
06:12la Sogada mise sur 5000 hectares de plantations de maïs et soja à l'Astourvide dans la province de Loguelolo.
06:20L'objectif est de réinvestir localement des milliards de francs CFA et créer plus de 1000 emplois directs.
06:26Vous mangez ce que nous produisons, les personnes ne connaissent d'où ça vient.
06:31Maintenant on a la capacité de dire, bon, on met un visage, on met un nom, on met un visage sur un nom,
06:37on met un espace, on a une adresse, c'est meillant, à Printum, au PK55.
06:43C'est là où on produit le porc, qu'on mange dans les grandes surfaces, qu'on consomme.
06:48C'est là où on produit les oeufs de table, de qualité, parce que nos maisons ont un accent particulier sur la qualité de nos aliments
06:55qui, in fine, impacte sur la saveur de l'oeuf.
06:59Avec ses infrastructures de pointe, son personnel formé aux standards internationaux et son ambition nationale,
07:05la Sogada s'impose comme un acteur clé de la souveraineté alimentaire au Gabon.
07:10Ici, à Meillan, l'avenir agricole se prépare avec une vision claire,
07:14nourrir la population gabonaise en misant sur la qualité, la rigueur et l'innovation.
07:21C'est elle qui suit les travaux de tous à l'heure, matin, midi, soir.
07:24En économie, le chiffre d'affaires du secteur de l'élevage est en progression de 13,9% en 2024,
07:33selon les statistiques de la Direction Générale de l'Économie et de la Politique Fiscale,
07:38une dynamique encourageante qui a permis d'atteindre 407 millions de francs CFA décryptage.
07:45Présentée en Conseil des ministres ce lundi 8 septembre 2025,
07:49la nouvelle cartographie nationale des projets de développement,
07:52élaborée par le ministère de la Planification et de la Prospective,
07:55avec l'appui de la Banque mondiale, révèle un tableau aussi inédit qu'inquiétant.
08:00Si 675 projets sont recensés sur l'ensemble du territoire,
08:04plus de 40% accusent des retards ou sont à l'arrêt.
08:07Pire, l'estuaire concentra elle seule près d'un tiers des investissements,
08:11accentuant les fractures avec les provinces de l'intérieur.
08:14Selon le rapport, la situation des projets est loin d'être satisfaisante.
08:1851,6% sont en cours, mais 24,7% n'ont jamais démarré.
08:2318,2% sont à l'arrêt, 3,1% sont achevés, mais non livrés,
08:27et 2,5% restent indéfinis.
08:31Autrement dit, seule une poignée de projets participe réellement aujourd'hui
08:34au développement attendu par les populations.
08:36Cette photographie nationale, la première depuis 1965,
08:40met en lumière une faible efficacité de la planification publique,
08:43souvent freinée par la lourdeur administrative,
08:45le manque de financement ou encore la chance de suivi rigoureux.
08:49Sur les 6 piliers de développement identifiés,
08:52le pilier 3, logement, infrastructure et numérique,
08:55domine avec 43,4% des projets.
08:58Il devance le pilier 4, consacré au capital humain et à la justice sociale,
09:0228,9% et le pilier 6, portant sur la gouvernance et les institutions,
09:0711,9%.
09:08Un choix stratégique qui traduit la priorité donnée aux infrastructures
09:12et à la modernisation numérique,
09:14mais qui pose question sur l'équilibre entre développement matériel
09:16et investissement sociaux,
09:18notamment en matière de santé, d'éducation ou d'accès aux services de base.
09:23La répartition territoriale illustre un déséquilibre flagrant.
09:26L'estuaire qui abrite Libreville concentre 30,7% des projets.
09:31A l'inverse, Loguelolo, 4,3% et Logueivindo, 5,8%, restent marginalisés.
09:38Une répartition qui conforte la centralisation des investissements
09:41et alimente les fractures territoriales déjà dénoncées
09:43par de nombreux acteurs de la société civile.
09:46Ce déséquilibre interroge la promesse de rupture portée
09:49par le président Brice Clotaire Oligu Nguema.
09:51Si la capitale bénéficie massivement des projets,
09:54les provinces rurales, elles, peinent toujours à sortir de l'enclavement
09:57et du sous-développement structurel.
09:59Cette cartographie, saluée comme un outil de transparence,
10:02met au défi la transition de corriger les déséquilibres historiques.
10:06Au-delà des chiffres, elle rappelle que le développement
10:08ne se mesure pas uniquement par l'annonce des projets,
10:11mais par leur mise en œuvre réelle, équitable et durable.
10:14Le gouvernement devra donc transformer ce diagnostic
10:16en un plan d'action correctif crédible.
10:19Faute de quoi, le fossé entre Libreville et le deuxième Gabon
10:22continuera de se creuser.
10:25En justice, Internet n'est pas un espace de non-droit.
10:28En effet, en République gabonaise,
10:30les injures et menaces proférées par voie électronique,
10:33que ce soit sur des sites Internet, par courriel
10:37ou sur les réseaux sociaux, sont répréhensibles.
10:40Écoutons cela.
10:41Dans une société gabonaise qui aspire à un renouveau éthique
10:45et à un meilleur vivre-ensemble,
10:46le législateur a adopté des mesures visant à sanctionner
10:49les abus dans l'exercice des droits numériques.
10:51La loi numéro 027-2023 du 12 juillet 2023
10:55portant réglementation de la cybersécurité
10:57et lutte contre la cybercriminalité en République gabonaise
11:00s'inscrit dans cette dynamique.
11:02Ce texte promulgué il y a plus de deux ans
11:04établi un cadre juridique strict pour reprimer
11:06les comportements déviants sur les plateformes numériques,
11:09notamment les injuries menaces proférées par voie électronique,
11:13que ce soit sur des sites Internet, par courriel
11:15ou sur les réseaux sociaux.
11:17En effet, l'article 71 de cette loi dispose
11:19que toute personne ayant tenu des propos menaçants
11:21ou injurieux par des moyens électroniques
11:23envers un individu en cours des sanctions pédales significatives.
11:27Ces actes sont particulièrement répréhensibles
11:29lorsqu'ils visent une personne en raison de son appartenance
11:32à un groupe, une race, une couleur, une ascendance,
11:35une religion ou une origine nationale ou ethnique.
11:38Les contrevenants s'exposent à une peine d'emprisonnement
11:40pouvant atteindre 10 ans,
11:41assortie d'une amende maximale de 30 millions de francs CFA.
11:45Cette sévérité traduit la volonté du législateur
11:47de mettre fin à l'impunité qui prévalait dans l'espace numérique.
11:51Là-bas, les discours haineux et les attaques verbales
11:53tendent à devenir monnaie courante.
11:55Cette législation corsée tombe donc à pic.
11:57Si l'émergence de nouveaux métiers liés au numérique
12:00tels que les influenceurs activistes ou lanceurs d'alerte
12:02sont les bienvenus,
12:04il reste qu'ils s'accompagnent d'envides juridiques
12:06sous-ouvertes d'une liberté d'expression parfois mal interprétée.
12:09Certains individus se livrent à des pratiques liberticides,
12:12diffusant des propos injurieux ou des informations biaisées.
12:16La loi numéro 027-2023 vise donc à encadrer ces comportements
12:20en rappelant que la liberté d'expression
12:21n'exemple pas du respect des normes légales.
12:25Les dispositions de cette loi se distinguent par leur rigueur.
12:28Notons que les sanctions prévues excluent tout sursis.
12:31Ainsi, les auteurs, co-auteurs complices
12:33aux tentatives d'infractions cybercriminelles
12:35doivent purger l'intégralité de leurs peines
12:37sans possibilité de réduction.
12:39Cette fermeté vise à dissuader les comportements délictueux
12:42et à restaurer un climat de respect
12:43dans l'espace numérique gabonais.
12:45A présent, passons au chiffre du jour
12:47qui est 4 327,2 milliards de francs CFA.
12:52C'est le montant prévisionnel des recettes brutes
12:54de l'État en 2026.
12:56La source est le projet de loi de finances
12:58pour l'exercice 2026.
13:01Et le verbatim EPG ne court pas pour servir
13:05un président qui dispose déjà de tous les leviers.
13:09Notre combat est de représenter le peuple abandonné
13:12et de porter des réformes utiles loin du blanc bonnet blanc bonnet.
13:17La source de ce verbatim est une déclaration
13:20du 13 septembre 2025.
13:23Et l'auteur est Alain-Claude Bill et Bizet,
13:25président d'Ensemble pour le Gabon.
13:28Point final à ce 19h30.
13:30Excellente soirée à vous.
13:31Surtout, n'oubliez pas de liker, commenter
13:34et surtout rester à l'heure de l'info sur JMT TV.
13:37Au revoir.
13:38Retrouvez JMT TV sur vos différents réseaux sociaux.
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