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00:008h12, la grande interview CNews Europe 1 avec Maude Bréjean. Bonjour Maude Bréjean, député ensemble pour la République des Hauts-de-Seine.
00:08On va balayer toute l'actualité et je voulais qu'on commence par ce qui s'est passé à Tourcoing, le choc à Tourcoing où des racailles ont frappé à terre un policier de la BAC.
00:17Un individu aussi lâche que les agresseurs a filmé la scène, le fonctionnaire a été défiguré.
00:23Pourquoi le gouvernement n'arrive-t-il pas à mettre fin à l'ensauvagement de la société ? Et est-ce que vous voyez de l'ensauvagement sur ces images que nous voyons sur CNews ?
00:33C'est une évidence et vous me permettrez d'abord d'avoir une pensée, un mot de soutien pour le policier qu'on voit sur cette vidéo et plus globalement pour toutes les forces de l'ordre qui font leur travail de façon admirable et exemplaire en France.
00:47Et je sais que l'immense majorité de nos concitoyens les soutiennent. On ne veut plus voir ce genre d'image.
00:54Et ça appelle évidemment une réponse pénale extrêmement ferme. J'ai vu que le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, qui a par ailleurs été longtemps maire de Tourcoing, a réagi très rapidement ces dernières heures.
01:05Et donc ça appelle des réponses pénales, peut-être des modifications législatives.
01:10Et je pense par ailleurs à la proposition de Gérald Darmanin sur les peines minimales.
01:14Je pense qu'il y a désormais une urgence à avancer sur ces questions-là.
01:16Il faut une peine minimale pour les individus qui agressent les policiers ?
01:20Oui, et Gérald Darmanin avait fait des propositions, un certain nombre de propositions, notamment chez vos confrères du GDD, pour détailler un nouveau projet de loi de justice.
01:32J'espère que tout ça pourra avancer.
01:35Sauf que dans les faits, on l'a vu récemment, des individus qui agressent des policiers peuvent ressortir libres du tribunal.
01:41Sinon, pas peur de la police, c'est parce qu'ils savent que la justice ne sera pas assez sévère avec eux, ne sera pas sévère avec eux.
01:46Selon un sondage CSA pour CNews Europe 1 de JDD, qu'on a diffusé cette semaine et hier plus précisément,
01:5262% des Français estiment que la justice n'est pas assez sévère avec les délinquants.
01:57Et vous ?
01:57Les juges appliquent la loi. La loi, elle est votée par les parlementaires. Je suis députée.
02:02Et donc, notre responsabilité à nous, députés, c'est de modifier le cadre législatif si c'est nécessaire.
02:09Et en l'occurrence, pour un certain nombre de cas, on voit bien aujourd'hui que l'époque, que le contexte appelle ces modifications.
02:14Et donc, moi, j'espère, encore une fois, que ce grand projet de loi porté par Gérald Darmanin, pour par exemple mettre fin au sursis,
02:22ça c'est une mesure très forte, pourra aboutir.
02:25Il y a une part de libre arbitre chez les magistrats. C'est-à-dire, quand ils décident de libérer quelqu'un qui a 29 mentions à son casier judiciaire,
02:32en se disant, bon, cette fois, peut-être qu'il va comprendre le message.
02:35Il y a une part de libre arbitre, il y a une part de décision du magistrat. Il ne fait pas qu'appliquer.
02:38Sinon, on mettrait de l'intelligence artificielle, ça irait plus vite.
02:41Il y a la décision du magistrat, mais je le redis, les magistrats appliquent la loi. Et la loi telle qu'elle est écrite aujourd'hui.
02:47Et donc, encore une fois, je le redis, travaillant sur le sursis, travaillant sur les peines minimales,
02:50ma responsabilité de député, c'est de faire évoluer la loi, dans le sens que j'estime être le meilleur pour la société française.
02:58Maud Bréjon. Le mouvement Bloquons-Tout a été moyennement suivi.
03:01Rien n'a véritablement été bloqué, mais on a vu des individus violents, à nouveau, s'en prendre aux policiers.
03:06Quel est le rôle de la France Assoumise dans ces actions ?
03:09Il est déterminant, depuis plusieurs années maintenant, et on n'est même plus surpris.
03:15On voit Jean-Luc Mélenchon souffler en permanence sur les braises de la violence, alimenter cette violence,
03:20encourager cette violence, en être fier, le revendiquer, il ne s'en cache pas du tout.
03:25Et ce, au profit de ce qu'il estime être une forme de stratégie de clientélisme électoral.
03:30Moi, j'ai toujours dénoncé ça, j'ai toujours eu, je pense, un positionnement très clair vis-à-vis de la France Insoumise,
03:37mais je vois aujourd'hui qu'il y a, dans cette gauche-là, une connivence avec des groupuscules violents
03:50et un encouragement de cette violence.
03:53Une fois que j'ai dit ça, je vais vous dire, moi, j'ai été assez marquée de l'ampleur médiatique
03:56et de la résonance médiatique de ce mouvement.
04:02Les journalistes en ont trop parlé ?
04:04C'est plusieurs dizaines de milliers de personnes,
04:08mais ça ne représente rien par rapport aux millions de Français que nous n'entendons pas,
04:15qui se lèvent tous les matins, qui vont travailler.
04:18Et moi, j'aimerais qu'on parle davantage, je sais que vous le faites,
04:20mais voilà, encore une fois, de ces gens honnêtes, bosseurs,
04:27qui ne brûlent pas des poubelles ou des restaurants, comme on voit sur cette vidéo,
04:31et qui, à mon avis, représentent bien plus le pays et sont bien plus légitimes
04:35que quelques dizaines de milliers de casseurs et d'individus violents
04:41encouragés par Jean-Luc Mélenchon et ses sbires de la France Insoumise.
04:45Que cherchent Jean-Luc Mélenchon et ses sbires de la France Insoumise, pour reprendre votre expression ?
04:49Ils cherchent à semer le chaos en France ?
04:51Ils cherchent à semer le chaos et ils cherchent, encore une fois, à mener une stratégie électorale.
04:58Jean-Luc Mélenchon a une approche segmentée de la population française,
05:03et donc ça passe notamment par ce type d'action-là.
05:07Encore une fois, on le sait, on n'est plus surpris,
05:09il le fait en encourageant un jour les manifestations violentes,
05:14le lendemain l'antisémitisme,
05:17et c'est, encore une fois, très assumé.
05:20Et donc notre responsabilité, c'est de le combattre,
05:22et je pense qu'on le fait au quotidien.
05:24Par ailleurs, vous savez, je pense que beaucoup de Français ne sont pas dupes.
05:27Moi, je l'entends chez moi, Anthony, à Châtenay-Malabry,
05:31les gens ne supportent plus ça.
05:33Et Jean-Luc Mélenchon, aujourd'hui, est marginalisé dans le débat public.
05:38Il conserve probablement un socle électoral qui lui est propre,
05:41mais j'ai l'intime conviction que l'immense majorité des Français
05:45qui nous écoutent encore ce matin ne veulent plus voir ça
05:48et rejettent profondément ce qu'il incarne aujourd'hui.
05:51Vous parliez à l'instant d'antisémitisme.
05:53Maude Bréjean, députée Ensemble pour la République,
05:56invitée de la grande interview CNews Europe 1,
05:58l'antisémitisme qui se répand partout en Europe,
06:01rien que ces dernières 24 heures.
06:03On a appris, écoutez, qu'un couple de touristes israéliens
06:06avaient été agressés à Venise par des individus de type nord-africain
06:10au cri de « Free Palestine ».
06:12En Espagne, le gouvernement envisage d'interdire
06:15les compétitions sportives aux Israéliens.
06:17En Belgique, boycott d'un concert philharmonique
06:20car le chef est israélien.
06:22En France, un colloque sur l'histoire des Juifs
06:24boycotté par des universitaires.
06:26Et je pourrais continuer longtemps comme ça.
06:27Ce qu'on a appris ces dernières 24 heures seulement,
06:30pas qu'en France, vous avez entendu,
06:32dans d'autres pays européens.
06:33Je n'ai toujours pas entendu la parole solennelle
06:34du président de la République.
06:35Elle vous manque, cette parole ?
06:37Le président de la République a toujours eu une expression
06:40extrêmement claire, et notamment depuis le 7 octobre.
06:44Vous le trouvez clair depuis le 7 octobre ?
06:46Je trouve le président de la République extrêmement clair.
06:49Et pourquoi il n'est pas allé manifester contre l'antisémitisme ?
06:52Le rôle du chef de l'État, ce n'est pas de manifester.
06:56Le rôle du chef de l'État, c'est de rappeler...
06:59Ça peut l'être, quand la France était attaquée
07:01par des terroristes islamistes,
07:04François Hollande était allé manifester.
07:05Que dans une société comme la nôtre,
07:08l'antisémitisme doit évidemment être combattu sans relâche.
07:12C'est un fléau.
07:13Ça dit quelque chose d'une société qui ne va pas bien.
07:17Le rôle du président de la République,
07:18c'est de demander aux ministres de l'Intérieur
07:20de mettre les moyens de protéger les lieux de culte
07:23comme l'avait fait Gérald Darmanin,
07:24comme le fait aujourd'hui Bruno Retailleau.
07:26Et c'est de combattre toujours ces forces obscures
07:29qui ont fait bien du mal par le passé
07:32et qui aujourd'hui, de toute évidence,
07:34continuent de sévir.
07:35Et je sais qu'Emmanuel Macron est,
07:38d'une part sincère sur cette question,
07:40engagé et loin des critiques
07:43que je peux entendre ici ou là.
07:45Le président de la République n'a pas peur
07:46des réactions de la communauté musulmane en France.
07:49Pourquoi il aurait peur ?
07:51Pourquoi il aurait peur ?
07:53Je vous pose la question, je ne comprends pas bien votre question.
07:55Pourquoi est-ce qu'il aurait peur ?
07:56D'abord, la communauté musulmane n'est pas antisémite,
08:01si c'est ce qu'enduit votre questionnement.
08:04Et le président de la République, il travaille à la concorde de la nation.
08:08Et bien sûr, il combat l'antisémitisme.
08:09Et il pense, j'en suis certaine,
08:11que chacun a sa place
08:13et qu'on soit, encore une fois,
08:16chrétien, musulman, juif.
08:19Notre rôle, je pense, en tant que politique,
08:22c'est de travailler à cette unité nationale.
08:26Et je crois que c'est ça la laïcité,
08:27indépendamment de ce en quoi on croit,
08:29ou d'ailleurs, en quoi on ne croit pas.
08:32Maud Bréjon, invité de la grande interview,
08:34c'est News Europe 1.
08:35Je voulais vous entendre sur ce sondage
08:36qu'on révèle ce matin.
08:3775% des Français veulent des quotas d'immigration par pays.
08:43On va regarder les chiffres à l'antenne de CNews
08:46et on va le lire pour les auditeurs d'Europe 1.
08:4975% des Français répondent qu'ils sont pour
08:52quand on leur demande
08:53« Êtes-vous pour ou contre l'installation de quotas d'immigration par pays ? »
08:55Et ce qui est encore plus intéressant que ce chiffre,
08:58c'est que 56% des gens qui se disent de gauche,
09:01ils sont favorables.
09:02Qu'est-ce que ça vous inspire ?
09:04D'abord, ce n'est pas un scoop.
09:05Et on n'a pas besoin d'avoir un énième sondage sur la question
09:09pour savoir que les Français attendent davantage de fermeté
09:13et de contrôle migratoire.
09:15Vous l'entendez autour de vous,
09:16je l'entends autour de moi, dans ma circonscription.
09:18Ce que dit ce sondage,
09:19et c'est effectivement ce qui est très intéressant,
09:21c'est qu'il y a un consensus
09:23dans la population française sur la question,
09:26bien loin des divisions et des caricatures
09:30qu'on peut entendre dans le débat public.
09:31Et les politiques droite-gauche sont aujourd'hui divisées sur cette question,
09:35alors même que les Français ne le sont plus.
09:37Et j'appelle mes collègues élus de gauche,
09:42responsables, je pense notamment aux partis socialistes,
09:45à entendre le besoin, encore une fois, d'autorité,
09:50de contrôle des flux migratoires
09:52qui expriment leurs propres électeurs.
09:55On ne parle pas des électeurs du Rassemblement National,
09:57on ne parle pas des électeurs de la droite
09:59ou du président de la République,
10:01on parle des électeurs de gauche.
10:03Les électeurs de gauche aussi,
10:05ils nous demandent de mettre de l'ordre,
10:06de mettre de l'ordre dans les comptes
10:07et de mettre de l'ordre aux frontières.
10:08À propos de la gauche, on va parler du budget.
10:12Sébastien Lecornu est en train de former son gouvernement.
10:15Il veut un changement sur le fond, a-t-il dit,
10:18et sur la forme par rapport à Bayrou.
10:19Déjà, comment vous traduisez ça ?
10:21C'est-à-dire quoi, un changement sur le fond et sur la forme ?
10:23Il y a deux choses qui m'ont marquée dans la passation de pouvoir
10:25que vous avez probablement suivie sur vos antennes.
10:27D'abord, c'est la sobriété du Premier ministre.
10:30Et je pense que le contexte et l'époque nous imposent ça.
10:34Et ensuite, c'est l'utilisation, vous l'avez dit, de ce mot de rupture.
10:38Je pense que les Français, il faut être lucide,
10:41nous attendent sur cette rupture.
10:43Les parlementaires aussi attendront le prochain gouvernement
10:46sur la démonstration de cette rupture.
10:49Pour le moment, il prend le temps de consulter,
10:51de dialoguer avec les responsables politiques,
10:54mais aussi avec les partenaires sociaux, avec les élus locaux.
10:59Il faut lui laisser un peu de temps.
11:00Ce que je peux vous dire, c'est que dans des périodes difficiles,
11:06dans des négociations compliquées, Sébastien Lecornu,
11:08il a démontré qu'il savait faire preuve ces dernières années
11:10d'une culture de compromis.
11:13On l'a vu sur sa gestion, notamment de Notre-Dame-des-Landes,
11:16sur l'organisation des référendums en Nouvelle-Calédonie,
11:19qui était un dossier extrêmement sensible et historiquement compliqué.
11:23On l'a vu lors de ses négociations au Parlement
11:25sur la loi de programmation militaire,
11:27où il réussissait à discuter, du Rassemblement national jusqu'aux communistes,
11:33en respectant les uns et les autres, en écoutant, en acceptant la contradiction.
11:38Et donc, je pense que c'est de bonne augure sur la suite.
11:40Pour la suite, maintenant, c'est toujours la même chose.
11:42Pour dialoguer, il faut être deux.
11:43Et j'espère que, encore une fois, les oppositions accepteront,
11:47au moins, de discuter et de se mettre autour de la table.
11:49Alors, il va devoir faire plaisir au Parti Socialiste.
11:51Il va devoir discuter avec le Parti Socialiste.
11:54Oui, discuter, ça veut dire céder, voire se soumettre au PS,
11:57pour avoir une majorité pour voter le budget.
12:00Il ne vous aura pas échappé que...
12:01On discute avec un président sur la table.
12:02Ma famille politique n'a pas gagné les élections législatives.
12:06Il n'y a pas de majorité absolue dans cet hémicycle.
12:09Et donc, le rôle institutionnel et la responsabilité démocratique du Premier ministre,
12:15c'est de prendre en compte cette Assemblée telle qu'elle est et telle que les Français l'ont choisie
12:18en allant voter massivement à 75%.
12:21Et donc, c'est bien normal que le nouveau Premier ministre
12:26entende aussi les aspirations du Parti Socialiste.
12:29Ça ne signifie pas trouver un compromis à tout prix,
12:32mais ça signifie, encore une fois, entendre des revendications.
12:36Pas uniquement parce qu'elles sont portées par des députés pour faire passer un budget.
12:40Ce n'est pas uniquement une question d'arithmétique.
12:43Il y a aussi une majorité d'idées dans le pays.
12:45Et quand on parle de justice fiscale, de justice sociale,
12:50ça représente aussi l'attente d'une grande majorité des Français.
12:54C'est quoi la justice fiscale ?
12:55C'est que tout le monde paye l'impôt sur le revenu, par exemple,
12:57alors qu'il n'y a que la moitié des...
12:58C'est ça ?
12:58Que les uns et les autres aient le sentiment de contribuer à leur juste mesure.
13:05Et j'entends, moi, y compris dans ma circonscription,
13:09qui n'est pas une circonscription de gauche,
13:10beaucoup de Français qui me disent que ceux qui peuvent plus
13:15doivent peut-être, dans une période difficile, contribuer un peu davantage.
13:20Donc ça veut dire augmenter les impôts ?
13:21Pas les impôts des classes moyennes,
13:23mais peut-être demander un peu plus à ceux qui le peuvent le plus.
13:27A partir de quel niveau de revenu ou de quel niveau de patrimoine vous trouveriez ça acceptable ?
13:33Je ne rentrerai pas dans ce détail des chiffres.
13:35Encore une fois, il faut laisser le temps au Premier ministre de discuter avec les uns et les autres.
13:40Et il n'aura, j'en doute pas, l'occasion de s'exprimer.
13:43Mais notre rôle, c'est d'entendre des revendications,
13:46y compris quand elles ne viennent pas de notre famille politique.
13:48Mais vous accepteriez d'augmenter les impôts ?
13:51Je n'accepterais pas d'augmenter les impôts, encore une fois,
13:54pour les classes moyennes et les classes populaires,
13:55qui paient déjà énormément d'impôts.
13:59Mais on l'a fait l'année dernière,
14:02et je vois que c'est une demande qui émane de l'ensemble des oppositions.
14:07Je ne dis pas que ce sera le cas, encore une fois.
14:09Non, LR ne veut pas augmenter les impôts.
14:11Prenons un peu de temps, mais vous savez, les électeurs des Républicains,
14:14ils aspirent aussi à ce que ce soit ceux qui peuvent contribuer le plus,
14:18qui contribuent le plus.
14:19Et ils sont pour beaucoup élus dans des circonscriptions populaires,
14:23parfois rurales, où les gens aspirent aussi à davantage de justice sociale.
14:28Je voulais vous entendre également sur une décision de la Cour de cassation.
14:33Les chefs d'entreprise sont effarés de voir que la Cour de cassation
14:36a décidé de valider le fait qu'un salarié qui est malade durant ses vacances
14:41puisse récupérer ses jours de vacances perdus.
14:44Vous avez vu cette information.
14:45Le patron de la CPME est scandalisé.
14:48Et vous ?
14:48C'est bienvenu en absurdistan.
14:51Personne ne peut comprendre ça.
14:52On a d'abord, commençons par là,
14:54un vrai sujet avec l'augmentation des arrêts maladie en France en 6 ans.
14:58Ils ont bondi le nombre de jours indemnisés de 25%.
15:02C'est absolument majeur.
15:03En parallèle, on a un système, l'assurance maladie,
15:08qui est déficitaire avec un déficit qui va s'accroître.
15:12Quand on voit ça, qu'on soit député, simple citoyen, journaliste, chef d'entreprise,
15:19président de la CPME, on ne peut être qu'effaré.
15:23Et je n'ai pas d'autres commentaires à faire.
15:25C'est à la Cour de cassation de décider ça ?
15:28Le système tel qu'il est fait aujourd'hui fait que c'est à eux de se prononcer là-dessus.
15:32Et il y a derrière, sans rentrer dans le détail, une mise en conformité.
15:35On se met en conformité avec l'Europe.
15:36Donc c'est l'Europe qui nous impose ça.
15:38C'est-à-dire qu'un salarié qui prend 15 jours de vacances,
15:41il est malade pendant 3 jours parce qu'il a mangé des fruits de mer pas frais,
15:45il va récupérer les 3 jours.
15:47Donc ça veut dire que l'artisan qui l'embauche va devoir lui donner 3 jours de congés supplémentaires.
15:54Moi je dis, regardons ce qu'il est possible de faire pour revenir sur ses décisions, tout simplement.
15:58Encore une fois, à force de décisions qui apparaissent à ce point absurdes à nos concitoyens,
16:05ça dévitalise, je pense, le rapport et la confiance qu'ont les Français avec les élus
16:13et leur capacité à influer et à changer les choses.
16:17Merci beaucoup, Maud Bréjohn.
16:18Vous pourriez entrer au gouvernement, Maud Bréjohn ?
16:20Pour le moment, il n'est pas constitué.
16:22Moi, ce que je peux vous dire, c'est que je connais Sébastien Lecornu depuis longtemps
16:25et en tant que député, à ma place à l'Assemblée nationale, je le soutiendrai, lui et tous.
16:32Si vous seriez prête à prendre vos responsabilités, si vous appelle, bien sûr.
16:34La question ne se pose pas aujourd'hui, mais en tout cas, je le soutiendrai, peu importe où je suis,
16:38parce que je pense que c'est un homme d'État de grande responsabilité
16:42et que dans ce moment difficile, on a de la chance de l'avoir.
16:45Merci beaucoup, Maud Bréjohn.
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