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Sonia Mabrouk reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews

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00:00:00Bonjour à tous, bienvenue à vous pour Midi News. Voici le programme chargé du jour.
00:00:06Nous sommes le camp du bien, disent les casseurs, ceux qui attaquent les forces de l'ordre, ceux qui violentent notre société.
00:00:12Nous sommes le camp du bien, donc on peut casser, on peut s'en prendre aux policiers et aux gendarmes.
00:00:16Hier, des élus de la République ont même justifié ces violences, encore et encore en France. Alors jusqu'à quand ?
00:00:23Jusqu'à quand ? Cette question est déjà dépassée aux Etats-Unis, où la violence politique a dépassé d'ailleurs toutes les limites
00:00:28après le meurtre de la figure du camp conservateur Charlie E. Kirk, pro-Trump et influenceur star de la droite américaine.
00:00:36Un véritable séisme et beaucoup, beaucoup de questions autour de ceux qui, par leur mot, justifient cette mort
00:00:41pour mieux s'en prendre à Donald Trump, vous les écouterez.
00:00:45Ce terrible drame à Lyon, tour d'un homme en fauteuil roulant, poignardé, les faits se sont déroulés au pied d'une barre d'immeuble
00:00:50de la rue Sergent Michel Berthé, dans le quartier de Vez. Nous en parlerons notamment à partir de 13h avec le policier Grégory Joron.
00:00:58Et puis dans ce monde, on a plus que jamais besoin de douceur, vous l'aurez constaté, de musique.
00:01:03Alors avant de démarrer cette édition, quelques notes de la chanson Bohemian Rhapsody reprises.
00:01:08Vous allez le voir et l'entendre par une trentaine de chanteurs et musiciens.
00:01:12C'est absolument incroyable, en plein cœur de Paris, ce qu'on appelle un flash mob,
00:01:16le musicien Julien Cohen a offert à la capitale un moment hors du temps en revisitant l'hymne de Queen.
00:01:22Magnifique, si vous voulez, on écoutera un extrait un peu plus long tout à l'heure.
00:01:43C'est sur ces notes que je voudrais qu'on remercie, évidemment, toute la rédaction de CNews et de téléspectateurs.
00:01:50Vous étiez très nombreux hier, en cette journée particulière du 10 septembre.
00:01:53Merci à tous et en particulier, ceux qui étaient devant Midi News, plus de 680 000 téléspectateurs.
00:02:00Première chaîne info, évidemment, on le dit très souvent, ce sont des scores qui nous obligent et nous honorent vraiment.
00:02:05Et ça nous fait chaud au cœur, ce sont des soutiens importants en cette période.
00:02:08Avant d'entamer le débat, évidemment, il est midi pile, place au journal.
00:02:12Bonjour à vous, chère Somaïa Labidi.
00:02:14Bonjour Sonia et bonjour à tous.
00:02:16On commence ce journal par le bilan de la journée de mobilisation du 10 septembre.
00:02:21675 interpellations en France et 34 policiers blessés et une concentration particulière dans la capitale,
00:02:28comme l'a expliqué Laurent Nouniez ce matin à votre micro, Sonia.
00:02:32En termes d'actions de tentatives de blocage et d'actions violentes,
00:02:35la concentration était très forte sur Paris, en fait, pour l'ensemble de la région de France et la glo-parisienne.
00:02:40Donc hier soir, les policiers ont encore travaillé et on n'est pas très loin.
00:02:44Là, ce matin, je regardais les chiffres, on était à 280 interpellations.
00:02:48Ce mouvement qui partait au départ d'un engagement qui semblait, d'un appel à mobilisation qui semblait un peu plus large,
00:02:55il a été quand même capté par l'ultra-gauche.
00:02:58Bon, il y a un parti politique, la France Insoumise, qui a appelé à le rejoindre.
00:03:01Et puis on a vu que beaucoup de groupuscules d'ultra-gauche, de l'écologie radicale aussi,
00:03:06qui ont appelé à rejoindre le mouvement et à commettre des actions de blocage,
00:03:11parfois même des actions avec des mots d'ordre qui étaient assez violents.
00:03:14Je tiens à rappeler qu'il y avait des actions à se rendre sur le forum des Halles
00:03:19qui étaient plus ou moins des appels implicites à commettre, voire même très explicites en réalité,
00:03:25à commettre des dégradations.
00:03:26On n'en sait plus sur le profil de l'ancien élève qui a attaqué une enseignante et une élève au lycée horticole d'Antibillère.
00:03:34Le suspect avait déjà été incarcéré pour un projet de tuerie de masse dans un établissement scolaire.
00:03:40Il souffrirait de troubles psychiatriques et nourrirait une attirance pour l'extrême droite.
00:03:46Et puis à la une de l'actualité internationale, mais aussi à la une de Midi News,
00:03:50l'influenceur Trumpiste Charlie Kirk, tué par balle hier lors d'un débat sur un campus universitaire.
00:03:55Les recherches sont toujours en cours pour trouver le tireur.
00:03:58Un meurtre qui a profondément choqué l'Amérique.
00:04:01Écoutez.
00:04:03Ce type n'a fait que du bien toute sa vie et il a été assassiné pour ça.
00:04:07Et ça me brise le cœur. C'est tout.
00:04:13Maintenant, des hommes adultes, pères de famille, auront peur de s'exprimer publiquement.
00:04:16Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité à Midi, Sonia.
00:04:23Merci Somaïa. Ils nous parleront évidemment de ce séisme.
00:04:28Évidemment, y aura-t-il un avant et un après aux Etats-Unis ?
00:04:30Et on écoutera le préfet de police de Paris sur ce qui pourrait advenir en France.
00:04:35Lui, évidemment, qui a le tableau de bord, notamment de l'insécurité du pays, sous les yeux.
00:04:39Gérald Olivier, merci d'être avec nous.
00:04:41Bonjour.
00:04:41Bonjour à vous, journaliste spécialiste des Etats-Unis.
00:04:44J'évoquerai tout à l'heure vos ouvrages.
00:04:46Évidemment, vous connaissez particulièrement la situation et cette figure qui a été assassinée.
00:04:51Je salue Naïma M. Fadel.
00:04:53Bonjour à vous.
00:04:53Merci de votre présence.
00:04:54Jonathan Sixxou nous accompagne.
00:04:55Bonjour.
00:04:56Thomas Bonnet, notre journaliste politique.
00:04:58Bonjour, Sonia.
00:04:59Et là, nous allons parler de la rupture.
00:05:00La rupture.
00:05:01La rupture avec qui ?
00:05:02Avec quoi exactement ?
00:05:03Le général Cavalier, merci de nous accompagner pour revenir sur les violences et les dégradations.
00:05:08Et, évidemment, tous les regards qui se tournent déjà, même pas vers le 18 septembre.
00:05:13Généralement, on va voir que d'ores et déjà, il y a des appels à bloquer chaque jour, désormais, régulièrement.
00:05:18Donc, est-ce qu'on assiste maintenant à des révoltes perlées qui perdurent dans le temps ?
00:05:23Et, il faudrait, il faut évidemment apporter tout le soutien qu'on doit à nos forces de l'ordre.
00:05:28Céline Pina nous accompagne.
00:05:29Merci également de votre présence.
00:05:31Avant d'évoquer tous les sujets que j'ai énumérés dans le sommaire, je voudrais mettre en avant ce qui s'est passé.
00:05:37Évoquer le cas, évidemment, tragique, de cette réfugiée ukrainienne qui a été poignardée à mort le 22 août.
00:05:43Le 22 août, nous sommes le 11 septembre, dans un tramway de la ville de Charlotte, en Caloréline du Nord,
00:05:48sur des images de vidéosurveillance multidiffusées sur les réseaux sociaux.
00:05:53Peut-être que beaucoup d'entre vous, vous les avez déjà visionnées en entier.
00:05:57Évidemment, ce sont des images qu'on a décidé de couper.
00:05:59La vidéo, vous n'allez pas la voir entièrement, puisqu'elle montre l'horrible réalité de cette attaque, de cette barbarie.
00:06:06On peut apercevoir le suspect s'asseoir derrière Irina Zarutska, 23 ans, avant de lui asséner plusieurs coups de couteau à la gorge.
00:06:12Quelques minutes plus tard, évidemment sans raison particulière, la jeune femme avait vécu dans un abri antibombe en Ukraine.
00:06:18Avant de fuir, écoutez quand même son histoire, avant de fuir le pays en 2022, après l'invasion russe, avec sa mère, ses frères, ses sœurs.
00:06:26Elle était diplômée de Synergy College de Kiev, en art et restauration.
00:06:30Elle travaillait aux Etats-Unis dans une pizzeria.
00:06:32Elle rêvait de devenir assistante vétérinaire, selon ses proches.
00:06:36Le soir du drame, celle qui était, je cite, venue pour trouver enfin la paix et la sécurité aux Etats-Unis,
00:06:41est montée à bord de ce train, de ce tramway, casque sur les oreilles, absorbée par son téléphone, comme vous la voyez,
00:06:48égorgée quelques minutes plus tard par un multirécidiviste qui a prononcé ses mots.
00:06:53Je l'ai eu, cette blanche.
00:06:55Ce drame est passé en partie sous les radars, Gérald Olivier.
00:06:59En tout cas, il provoque un véritable débat paroxystique aux Etats-Unis.
00:07:03Certains en ont parlé, d'autres pas.
00:07:05Qu'est-ce que cela révèle également de ce qui se passe outre-Atlantique ?
00:07:08Ça révèle deux choses.
00:07:10D'abord, c'est un drame qui est le résultat du laxisme de la justice.
00:07:14Parce que le meurtrier avait 14 interpellations derrière lui.
00:07:18C'était un homme violent, connu pour ses violences,
00:07:20mais qui avait quand même été remis en liberté par un juge quelques jours avant le meurtre.
00:07:25Ça, c'est la première chose.
00:07:26La deuxième chose, c'est l'omerta.
00:07:28Quand le crime ne convient pas, on n'en parle pas.
00:07:31Quand le meurtrier n'est pas le bon meurtrier,
00:07:33quand la victime n'est pas la bonne victime, on n'en parle pas.
00:07:35Donc là, vous avez un crime d'un homme noir sur une femme blanche
00:07:39qui dit, comme vous l'avez souligné, je l'ai eu cette blanche.
00:07:42Il est sans doute déséquilibré, c'est autant un déséquilibre que du racisme,
00:07:45mais vous avez cette violence qui est là.
00:07:47Et ce sont ces deux choses-là qui ne conviennent pas à certains médias,
00:07:51qui ne conviennent pas à certains personnages politiques,
00:07:53et donc on n'en parle pas.
00:07:55Et si vous en parlez-vous aujourd'hui,
00:07:57c'est parce qu'en particulier la chaîne Fox News et One American Network,
00:08:01qui sont deux chaînes conservatrices,
00:08:03ont diffusé et parlé de ce crime,
00:08:06deux ou trois jours après qu'il ait déjà eu lieu,
00:08:08en soulignant non pas qu'il ait eu lieu,
00:08:10mais que personne n'avait rien dit.
00:08:12Et comme eux ont parlé,
00:08:13ça a fait boule de neige sur les réseaux sociaux,
00:08:15et on a encore à en discuter aujourd'hui.
00:08:17Elon Musk et d'autres personnalités classées à droite aux Etats-Unis
00:08:21se sont indignées du silence médiatique que vous dénoncez,
00:08:24Gérald Olivier,
00:08:25affirmant pour Elon Musk,
00:08:26si elle était noire et son tueur blanc,
00:08:28les médias en parleraient sans arrêt.
00:08:30Et parmi les réactions à cette barbarie,
00:08:32ce qu'on a souligné,
00:08:33effectivement, Céline Pina,
00:08:35Charlie Kirk avait réagi,
00:08:37et regardez sa réaction sur X,
00:08:39je trouve qu'elle est quasiment prophétique,
00:08:41mais sur lui-même, sur son propre cas,
00:08:43évidemment c'était en anglais,
00:08:45nous l'avons traduit,
00:08:46l'Amérique ne sera plus jamais la même,
00:08:48America will never be the same.
00:08:50Alors, ça nous amène à son cas,
00:08:52le corps de Charlie Kirk est encore chaud,
00:08:54que certains justifient son meurtre,
00:08:56y compris, vous l'entendrez,
00:08:57certains en France,
00:08:58on parle d'un homme, d'un père de famille,
00:09:01et quelles que soient les différences
00:09:02qu'on peut avoir sur ses convictions,
00:09:03abattu par balle en plein campus aux Etats-Unis,
00:09:06un influenceur star, aux idées conservatrices,
00:09:08certainement celui qui a permis aussi,
00:09:10Gérald Olivier, quand même,
00:09:12la réélection de Donald Trump.
00:09:14D'abord, la vidéo du contexte,
00:09:15imaginez-vous quand même,
00:09:16nous sommes en plein jour dans un campus,
00:09:18il y a je ne sais pas combien de personnes,
00:09:20plusieurs milliers,
00:09:21plusieurs milliers qui sont en train d'assister,
00:09:24un meurtre en plein direct,
00:09:25et une balle qu'il atteint dans la gorge,
00:09:28évidemment, suffit à le tuer,
00:09:31regarder cette vidéo,
00:09:32et le sujet de Mathilde Libanaise.
00:09:35Des scènes de panique,
00:09:36en plein cœur de ce campus
00:09:38de la Utah Valley University,
00:09:39dans l'ouest du pays.
00:09:42Il est environ midi heure locale,
00:09:44Charlie Kirk se trouve face à la foule,
00:09:46quand une balle le touche au niveau du cou.
00:09:48Un seul tir, précis,
00:09:51l'homme s'effondre et décèdera plus tard à l'hôpital.
00:09:54Selon les premiers éléments de l'enquête,
00:09:56le tireur aurait visé le militant pro-Trump,
00:09:59à une distance estimée à près de 180 mètres,
00:10:02en provenance du toit d'un bâtiment.
00:10:05Si dans un premier temps,
00:10:06les enquêteurs ont annoncé l'interpellation d'un homme,
00:10:09celui-ci a été depuis libéré.
00:10:11Donald Trump a quant à lui promis de son côté
00:10:14que son administration retrouvera tous ceux
00:10:16qui ont contribué à toute violence politique,
00:10:19y compris les organisations qui les financent et les soutiennent.
00:10:23Le président américain a également rendu hommage
00:10:25à l'homme qu'il qualifie de martyr de la vérité et de la liberté.
00:10:29Personne ne comprenait ni n'avait le cœur
00:10:31de la jeunesse des Etats-Unis mieux que Charlie.
00:10:33Il était aimé et admiré de tous,
00:10:35surtout de moi,
00:10:36et maintenant, il n'est plus parmi nous.
00:10:38Mélania et moi présentons nos condoléances
00:10:40à sa belle épouse Erika
00:10:41et à sa famille, Charlie nous témoignons.
00:10:44Cet assassinat a été condamné unanimement
00:10:46par la classe politique américaine,
00:10:48y compris par les figures du camp démocrate.
00:10:51Ce genre de violence n'a pas sa place dans notre pays.
00:10:53Elle doit cesser immédiatement.
00:10:54Gilles et moi prions pour la famille
00:10:56et les proches de Charlie Kirk.
00:10:57Donald Trump a ordonné la mise en berne
00:10:59de tous les drapeaux américains
00:11:01à travers le pays.
00:11:03Avant d'être un influenceur,
00:11:05avant d'être un pro-Trump,
00:11:07voilà, voici ce qu'était Charlie Kirk.
00:11:09C'était un père de famille avec cette image,
00:11:13ces images qui ont inondé les réseaux sociaux.
00:11:16Je voudrais vous faire écouter la réaction,
00:11:18parmi les réactions qu'il y a eues,
00:11:19de Dominique de Villepin.
00:11:20Pourquoi elle est importante ?
00:11:21C'est quand même un ancien Premier ministre,
00:11:23quelles que soient ses positions aujourd'hui.
00:11:25Je disais, le corps de ce pauvre homme
00:11:26n'est pas encore froid.
00:11:28Pardonnez-moi l'expression,
00:11:29que ce genre d'expression, de paroles,
00:11:31de propos quand même sont prononcées et écoutées.
00:11:33Cette violence de masse,
00:11:37on y assiste depuis de très, très nombreuses années.
00:11:42La multiplication des armes à feu,
00:11:44par définition, tout se laisser aller
00:11:47conduit nécessairement à la violence.
00:11:50Les campagnes, les campagnes de critique,
00:11:54eh bien, elles ont des conséquences.
00:11:56Les maux peuvent tuer,
00:11:57et c'est un appel à la responsabilité de tous bords,
00:12:01à commencer par Donald Trump,
00:12:02qui a une responsabilité dans cette dérive
00:12:04de violence aux Etats-Unis immense,
00:12:07tout simplement parce qu'il a supprimé la réalité.
00:12:09Vous voyez, aller comparer Charles Kirk à un martyr,
00:12:12c'est dire à quel point on n'est plus capable
00:12:14de regarder la réalité des choses en face.
00:12:17Donald Trump a aussi été visé par un attentat,
00:12:20cible ou victime d'un attentat qui a failli le tuer.
00:12:23Alors, il vaut mieux être touché par un mot
00:12:26que par une balle, par une balle, on ne s'en relève plus.
00:12:29Les propos de M. de Villepin, ils sont indignes.
00:12:32Et ils démontrent qu'il n'a rien compris
00:12:34et qu'il ne sait pas ce qui se passe.
00:12:36Ce qu'on constate, c'est le premier assassinat politique,
00:12:40c'est un assassinat politique, ce n'est pas autre chose,
00:12:42il a été tué pour ses idées
00:12:43et pour avoir le courage de les exprimer
00:12:45parce qu'elles déplaisaient à certains.
00:12:47C'est le premier assassinat politique
00:12:48depuis Robert Kennedy en juin 1960.
00:12:51Il y avait eu des tentatives d'assassinat,
00:12:52même contre des présidents, y compris Donald Trump,
00:12:54mais qui n'avaient jamais réussi.
00:12:55C'est le premier jeune homme à être tué
00:12:58parce que là, il a été tué par quelqu'un
00:13:00qui le visait avec un fusil à lunettes,
00:13:02à distance, qui avait préparé son coup.
00:13:04Les circonstances, d'ailleurs, sont très, très proches
00:13:06des circonstances de la tentative d'assassinat
00:13:08contre Donald Trump en juillet 2013
00:13:10en Pennsylvanie.
00:13:12Quelqu'un sur un toit,
00:13:13un rassemblement public à l'extérieur
00:13:15et on tire.
00:13:16Et Trump avait été manqué,
00:13:19il avait survécu, tant mieux.
00:13:20Et là, ce n'est pas le cas.
00:13:21Et comme vous l'avez dit, une balle à sulfide.
00:13:23Mais c'est donc un assassinat politique.
00:13:24Et ce qu'on constate, si vous voulez,
00:13:26le grand changement que la gauche ne veut pas reconnaître,
00:13:28c'est que dans les années 60,
00:13:30les victimes, Martin Luther King, Robert Kennedy,
00:13:33c'était des gens de gauche,
00:13:34c'était des progressistes
00:13:35qui étaient tués par des suprémacistes blancs,
00:13:37terroristes palestiniens pour Robert Kennedy.
00:13:40Mais on considérait que la violence était à droite
00:13:42et elle venait de réactionnaires.
00:13:44Aujourd'hui, la violence est à gauche
00:13:45parce que cet assassinat, il a réussi,
00:13:48mais ce n'est pas la première tentative.
00:13:49Il y a deux ans, vous avez un personne qui a été arrêté
00:13:52devant la maison du juge de la Cour suprême,
00:13:54Brett Kavanaugh,
00:13:55qui avait été d'ailleurs lâché en public et médiatiquement
00:13:58pendant ses audiences de confirmation.
00:14:00Et tout le monde trouvait ça très justifié.
00:14:02Quand Dominique de Villepin vous dit
00:14:04que la rhétorique de Trump, elle est excessive,
00:14:06mais c'est la rhétorique de tout le monde.
00:14:08Et c'est l'attitude de tout le monde.
00:14:09Et Joe Biden et Barack Obama
00:14:10ont eu des propos extrêmement élégants
00:14:13et à la hauteur de la gravité des faits.
00:14:14On peut le souligner.
00:14:15Mais avant, Joe Biden et celui qui,
00:14:18avant l'assassinat de Donald Trump,
00:14:19avait dit qu'il faut le naître au cœur de la cible.
00:14:22Et les propos n'étaient pas anodins ni innocents.
00:14:24Donc il y a une certaine responsabilité de la gauche.
00:14:26Quand vous diabolisez votre ennemi,
00:14:29vous justifiez des actions excessives contre lui.
00:14:31Et je dirais d'une certaine façon,
00:14:32vous les encouragez.
00:14:33Et les démocrates savaient
00:14:35qu'ils allaient perdre l'élection.
00:14:36Et donc un moyen d'éviter que Trump soit président,
00:14:39c'est qu'il ne soit plus en vie.
00:14:40Et un moyen d'éviter que les idées conservatrices
00:14:42puissent être discutées au sein de la jeunesse
00:14:46et au sein des campus,
00:14:47c'est de tuer ceux qui ont le courage
00:14:49d'exprimer ces idées.
00:14:50Et le grand mérite de Charlie Kirk,
00:14:52c'est d'avoir commencé très très tôt
00:14:54à justement vouloir mettre en avant
00:14:56des idées conservatrices
00:14:57qui ne sont pas celles de tout le monde.
00:14:59Et les mettre là où elles étaient
00:15:01non pas simplement combattues,
00:15:02mais interdites.
00:15:04Parce qu'on ne dit pas en France,
00:15:05c'est que quand un conférencier conservateur
00:15:08veut venir sur un campus américain
00:15:11à Berkeley, à UCLA, à Harvard, à Columbia,
00:15:15eh bien il n'en a pas le droit.
00:15:16S'il arrive à organiser une conférence,
00:15:18elle est bloquée.
00:15:19Il y a des agitateurs,
00:15:20il y a une manifestation,
00:15:21on empêche les gens de venir,
00:15:23on empêche les gens de sortir.
00:15:24Et Charlie Kirk avait réussi
00:15:25à contourner ce problème-là
00:15:27en disant,
00:15:28je ne viens pas faire une conférence,
00:15:30je viens écouter vos questions.
00:15:32Je vais débattre avec vous.
00:15:33Il avait une tournée qui s'intitulait
00:15:34Prove me wrong.
00:15:36Montrez-moi que j'ai tort.
00:15:37Je n'ai pas un programme à vous vendre,
00:15:38je veux discuter de vos idées,
00:15:40c'est vous qui déterminez le débat du sujet,
00:15:42le sujet du débat,
00:15:43c'est vous qui me posez des questions
00:15:44et on discute ensemble.
00:15:46Eh bien cette discussion,
00:15:47elle n'est pas acceptée aujourd'hui
00:15:49par la gauche
00:15:49parce qu'ils ont peur de justement
00:15:51se voir démontrer d'avoir tort.
00:15:54Et c'est ça qui est en train de se passer
00:15:56malheureusement aux Etats-Unis.
00:15:57Une telle violence politique
00:15:58qui finit en meurtre
00:15:59est telle à craindre en France.
00:16:00Écoutez l'alerte du préfet de police
00:16:02de Paris ce matin
00:16:02et vous nous direz
00:16:04si ça peut arriver,
00:16:05si les fermants,
00:16:06les germes sont déjà,
00:16:07eh bien enracinés dans notre pays.
00:16:10Quand on arrive à une telle division
00:16:13dans la société,
00:16:14il y a des débats
00:16:14qui s'expriment de manière aussi violente.
00:16:16Il y a la violence du verbe,
00:16:18il y a la violence des actions.
00:16:20On l'a vu hier encore
00:16:20dans les rues parisiennes.
00:16:23Et puis on se dit toujours,
00:16:24un jour il peut y avoir
00:16:24le cran au-dessus,
00:16:25c'est-à-dire des violences physiques.
00:16:28Il y en a déjà eu malheureusement.
00:16:29La violence qui va jusqu'à l'assassinat.
00:16:33Et donc évidemment,
00:16:34ça reste toujours une crainte.
00:16:36Quand vous avez une violence verbale,
00:16:38quand vous avez une telle division,
00:16:40vous avez des individus
00:16:41plus fragiles psychologiquement,
00:16:43plus fragiles psychologiquement
00:16:44qui peuvent se laisser entraîner
00:16:47dans la préparation d'actions violentes.
00:16:48Vous savez, on l'a vu,
00:16:50mon expérience passée
00:16:52m'a fait suivre un certain nombre
00:16:53de groupes d'individus
00:16:54qui étaient un peu plus fragiles,
00:16:55un peu plus déboussolés
00:16:56et qui à un moment
00:16:57finalement adhèrent
00:16:59à cette violence verbale,
00:17:00à cette dénonciation de l'autre.
00:17:03Ils peuvent avoir comme projet
00:17:05de procéder à des éliminations.
00:17:07Fragiles psychologiquement,
00:17:09mais dans le cas de Charlie Kerr,
00:17:10capable quand même,
00:17:11comme vous l'avez dit,
00:17:11de tirer avec un fusil à vue,
00:17:14de toucher avec une balle
00:17:15et c'est la balle qui est...
00:17:16C'est pourquoi je parle
00:17:18d'assassinat politique.
00:17:19Ça a été prémédité,
00:17:20ça a été, je dirais, calculé,
00:17:22ça a été mis en place
00:17:23et l'assassin savait pertinemment
00:17:25ce qu'il faisait.
00:17:25J'ai lu dans certains journaux
00:17:27que Charlie Kerr tuait
00:17:28au cours d'une fusillade.
00:17:29Ce n'est pas une fusillade,
00:17:30c'est un assassinat ciblé.
00:17:33Mais en fait,
00:17:34on a déjà eu, nous,
00:17:35des assassinats politiques.
00:17:37Charlie, c'est de l'assassinat politique.
00:17:39Les gens de Charlie
00:17:40ont été assassinés
00:17:41pour ce qu'ils écrivaient,
00:17:42pour ce qu'ils dessinaient,
00:17:43pour ce qu'ils disaient.
00:17:45Ils ont été assassinés
00:17:46dans un cadre très précis
00:17:47avec un cri très précis aussi.
00:17:50C'était de l'assassinat politique.
00:17:51Si on revient sur Charlie Kerr,
00:17:53il faut aussi rappeler
00:17:54que Charlie Kerr
00:17:55qui était un grand défenseur d'Israël.
00:17:57Il était profondément chrétien,
00:18:00mais il a pris position sur Israël
00:18:02et sur les campus.
00:18:04Il discutait énormément
00:18:05avec des pro-palestiniens
00:18:08et de façon extrêmement tempérée,
00:18:11on a des échanges,
00:18:13on a ces discussions
00:18:14qui tournent sur Internet.
00:18:15L'homme est très calme,
00:18:17très posé,
00:18:18il n'a jamais un mot
00:18:19plus haut que l'autre.
00:18:20Il n'y a aucune violence
00:18:21chez cet homme.
00:18:22Parce qu'en France aussi,
00:18:24on est en train de faire
00:18:25quelque chose d'extrêmement dégradant
00:18:27pour cet homme.
00:18:28C'est-à-dire,
00:18:28vous avez des journaux
00:18:29qui vont le renvoyer
00:18:31à l'extrême droite,
00:18:32qui vont mettre en avant
00:18:33le fait que tout ce qui est à gauche
00:18:34est à l'extrême droite.
00:18:35C'est ça.
00:18:36C'est très grave.
00:18:37D'une manière extrêmement dégradante,
00:18:41alors que cet homme
00:18:42est un conservateur classique,
00:18:44il n'a absolument rien
00:18:45d'un fasciste,
00:18:47ni dans ses discours,
00:18:48ni dans ses prises de position.
00:18:50C'est l'injustice
00:18:51qu'on est en train de faire
00:18:52à un homme
00:18:52pour être assassiné.
00:18:53Vous vous rendez compte ?
00:18:55Vous vous rendez compte ?
00:18:56Une femme et des enfants
00:18:59viennent de perdre
00:18:59leur père et leur mari,
00:19:01peut-être des parents,
00:19:02leurs fils,
00:19:03une famille,
00:19:04évidemment,
00:19:04un proche,
00:19:05et on entend des gens
00:19:06justifier,
00:19:07mais on est en train de dire
00:19:09que c'est inacceptable.
00:19:11Moi, je me demande quand même
00:19:12comment on arrive,
00:19:13Thomas Bonnet,
00:19:14à un point dans le débat
00:19:15où on doit dire
00:19:16que c'est inacceptable
00:19:17quelles que soient
00:19:17les idées de la personne.
00:19:19Ne pas être capables tous
00:19:20de condamner unanimement
00:19:21ce drame
00:19:21et de voir l'origine
00:19:23de cette violence,
00:19:24c'est un problème.
00:19:25Et Dominique de Villepin,
00:19:26à cet égard,
00:19:26ses propos sont indignes,
00:19:28effectivement,
00:19:29du statut
00:19:30qui est censé être le sien.
00:19:32Quant au propos
00:19:32de Laurent Nouniès
00:19:33ce matin à votre micro,
00:19:35on a une différence
00:19:35en France de degré,
00:19:37mais pas de nature.
00:19:38La violence politique
00:19:38s'exprime déjà,
00:19:39pas de la même manière.
00:19:40Mais hier,
00:19:41quand vous faites arracher
00:19:42le drapeau français
00:19:42que vous arborez
00:19:43dans une manifestation,
00:19:45quand vous êtes
00:19:45prépourcible en tant
00:19:47que journaliste,
00:19:48quand on vous interdit
00:19:48la parole pour vos idées,
00:19:50on est déjà dans une forme
00:19:51de violence politique.
00:19:53Maintenant,
00:19:53ce qu'il faut espérer,
00:19:53c'est qu'on n'arrive pas
00:19:55à ce point-là de violence
00:19:57comme il s'exprime
00:19:57aux États-Unis.
00:19:58Ce qui, moi,
00:19:59m'inquiète beaucoup,
00:20:00c'est les discours
00:20:01qui arrivent avant les actes
00:20:03où on nazifie,
00:20:04on compare tout le monde
00:20:05à Adolf Hitler,
00:20:06on parle de génocide
00:20:07en permanence.
00:20:08En faisant ça,
00:20:09vous ouvrez la voie
00:20:10à la violence politique
00:20:12ensuite qui s'exprime.
00:20:13C'est pour ça
00:20:13que je reprendrai
00:20:14ce que vous avez dit
00:20:15et vous avez raison,
00:20:15c'est diaboliser,
00:20:16c'est encourager
00:20:17finalement aux assassinats.
00:20:19Vous avez notamment abordé
00:20:20ces politiques de droite
00:20:22qui ne peuvent pas aller
00:20:22dans certaines universités.
00:20:26Mais c'est ce qu'on a aussi
00:20:27dans notre pays.
00:20:28Beaucoup de politiques
00:20:29ne peuvent pas se rendre
00:20:30dans les universités
00:20:31et d'auteurs,
00:20:32et d'écrivains,
00:20:32et d'intellectuels.
00:20:33Vous avez raison,
00:20:34etc.
00:20:35Donc, moi,
00:20:36je pense qu'on y est presque,
00:20:39malheureusement,
00:20:40parce qu'on voit bien
00:20:40combien certains politiques,
00:20:43parce qu'ils sont de droite,
00:20:44sont diabolisés
00:20:46ou parce qu'on va tenir
00:20:48des propos tout simplement.
00:20:50Enfin, la liberté d'opinion,
00:20:52encore une fois,
00:20:53qui est souvent brandie
00:20:54en Occident,
00:20:55on voit bien
00:20:55que cette liberté d'opinion,
00:20:57liberté d'expression,
00:20:58eh bien, pour certains,
00:20:59ça ne leur plaît pas
00:21:00si vous êtes de droite.
00:21:02Donc, moi, je crois que...
00:21:02Enfin, moi, je suis très inquiète.
00:21:04Mais il y aura un avant
00:21:05et un après.
00:21:06Oui, voilà.
00:21:06C'est pour ça que j'ai montré
00:21:08la réaction de Charlie Car
00:21:09sur cette ukrainienne.
00:21:11Il n'y a pas eu d'avant
00:21:12et d'après.
00:21:12Même l'après a été
00:21:13presque pire que l'avant.
00:21:14Aujourd'hui,
00:21:15autour de cette table,
00:21:16on est combien
00:21:16à se faire traiter
00:21:17de génocidaires ?
00:21:18On est combien, nous,
00:21:19qui sommes des gens
00:21:20assez basiques
00:21:21à être déjà totalement
00:21:22déshumanisés
00:21:23et à porter une cible
00:21:24dans notre dos
00:21:25alors que nous ne sommes pas
00:21:26des gens très importants ?
00:21:28On y est déjà ?
00:21:29Alors, moi, je ferai
00:21:30deux remarques.
00:21:31La première, c'est quand même
00:21:32que les États-Unis
00:21:33restent un pays très violent.
00:21:3419 800 meurtres par an.
00:21:37On est par rapport...
00:21:38En termes de ratio
00:21:39par rapport à la population française,
00:21:40on est quatre fois au-dessus.
00:21:42Deuxième remarque,
00:21:44c'est qu'il y a un paradoxe
00:21:45entre ces vrais comportements
00:21:46que vous avez de Charles Kirk
00:21:48qui était en fait
00:21:48un apôtre du dialogue
00:21:49et qui avait osé
00:21:51aller dans les lieux
00:21:53du wokisme
00:21:54le plus extrême
00:21:56et bien témoigner
00:21:57de ses convictions
00:21:58mais en discutant.
00:21:59Et donc,
00:22:00on l'a...
00:22:00Il a été éliminé.
00:22:02Et il est éliminé
00:22:03et c'est là qu'on voit
00:22:04une bascule qui est saisissante.
00:22:06C'est vrai que le suprématisme...
00:22:07On parle des suprémacistes
00:22:08qui existent quand même.
00:22:09Il ne faut pas non plus
00:22:10les négliger aux États-Unis
00:22:11mais c'est certainement
00:22:13des gens
00:22:14qui se revendiquent
00:22:15d'une idéologie,
00:22:16d'une vision de la société
00:22:17qui était totalement opposée
00:22:18à celle qu'incarnait
00:22:19Charlie Kirk.
00:22:21Maintenant,
00:22:21pour ce qui est de la France.
00:22:23On est sur tous les ingrédients
00:22:24qui vont nous amener
00:22:25à une France
00:22:25de plus en plus violente.
00:22:26Elle est déjà très violente.
00:22:28Quand vous prenez
00:22:28le narcotrafic,
00:22:29l'évolution de la délinquance,
00:22:31quand vous prenez également
00:22:32le discours d'ultra-gauche
00:22:33avec la terrorisation
00:22:34du grand chaos,
00:22:35quand vous voyez
00:22:36la stigmatisation
00:22:36des forces de l'ordre,
00:22:37la police tue,
00:22:40les menaces au quotidien
00:22:41contre des gendarmes
00:22:42et des policiers
00:22:43contre des magistrats.
00:22:44Donc,
00:22:45on est actuellement
00:22:46à la creuvée des chemins
00:22:47sans évoquer
00:22:48une certaine immigration
00:22:50qui culturellement
00:22:51est en opposition totale
00:22:53avec notre vision
00:22:53de l'individu
00:22:54et de la société.
00:22:55Donc,
00:22:56on va aller,
00:22:57en France,
00:22:57on va aller vers
00:22:58des affrontements
00:22:58de grande ampleur.
00:22:59Quels surfonts ?
00:23:01Il m'a apporté
00:23:03une note plus...
00:23:04Oui,
00:23:04par rapport à ce que
00:23:05vient de dire le général,
00:23:05c'est que là,
00:23:06on parle quand même
00:23:07de quelque chose
00:23:07qui est fondamental
00:23:09pour les sociétés occidentales.
00:23:11Et d'ailleurs,
00:23:12ça leur a permis
00:23:12de donner des leçons
00:23:13au monde entier.
00:23:14C'est la liberté d'expression
00:23:15et la liberté d'opinion.
00:23:17Oui,
00:23:17mais rappelez-vous
00:23:18ce qu'il m'interpelle.
00:23:20Oui,
00:23:20mais cette liberté,
00:23:21quand je parle
00:23:21de l'ultra-gauche,
00:23:22c'est très clair.
00:23:23Qui, aujourd'hui,
00:23:23menace la liberté d'expression
00:23:24en France ?
00:23:25C'est l'ultra-gauche
00:23:27alliée avec les islamistes.
00:23:29Le constat,
00:23:29il est objectif,
00:23:30il est incontestable.
00:23:31Et ça,
00:23:31on l'a encore vu hier
00:23:32lors des manifestations.
00:23:33C'est une chose
00:23:34à laquelle, moi,
00:23:34je ne peux pas m'y habituer.
00:23:36C'est d'anonymiser
00:23:38les journalistes de CNews
00:23:39qui couvrent les manifs
00:23:40sur le terrain.
00:23:41C'est-à-dire que
00:23:42la liberté d'information,
00:23:43la liberté d'informer
00:23:44est elle-même
00:23:45entravée de facto.
00:23:46Je vous remercie.
00:23:47Je rappelle
00:23:47nos téléspectateurs
00:23:48qui, peut-être,
00:23:49s'en sont étonnés hier
00:23:50qu'on le fait, évidemment,
00:23:52pour la sécurité
00:23:53des reporters sur le terrain.
00:23:54Et ça,
00:23:54quand on y réfléchit,
00:23:55c'est invraisemblable
00:23:56couvrir pour un journaliste
00:23:57d'un média national
00:23:58une manif dans Paris,
00:24:00la capitale,
00:24:01et de devoir
00:24:02se, entre guillemets,
00:24:02se cacher pour le faire
00:24:04dans un pays
00:24:05qui a inventé
00:24:06la liberté de la presse.
00:24:07Il y a quand même
00:24:08quelque chose
00:24:08de vrai.
00:24:09Mis à part anonymiser
00:24:10les journalistes,
00:24:11on cache les drapeaux français.
00:24:12Je ne veux pas dire
00:24:13que c'était hier,
00:24:14c'était partout,
00:24:15mais quand même,
00:24:15vous allez entendre
00:24:16quelques exemples.
00:24:17Il n'y a pas eu
00:24:17qu'un seul...
00:24:18On va écouter.
00:24:20Une pause,
00:24:21et vraiment,
00:24:21vous nous direz même
00:24:22votre vision sur cela,
00:24:23Gérard d'Olivier,
00:24:24parce que vous avez
00:24:24la double culture.
00:24:26Vous allez écouter
00:24:26cette femme.
00:24:27Là, c'est une manifestante,
00:24:29participante,
00:24:29pas du tout
00:24:30qui fait partie des casseurs,
00:24:31mais peut-être elle,
00:24:32vraiment légitimement,
00:24:34elle était venue
00:24:34pour se plaindre
00:24:35des impôts,
00:24:36de la baisse
00:24:37du pouvoir d'achat,
00:24:38etc.
00:24:38Et vous allez écouter
00:24:39ce qui lui a été dit.
00:24:40Il lui a été intimé
00:24:41de cacher
00:24:43ce drapeau
00:24:44que beaucoup
00:24:45ne veulent plus voir.
00:24:45On va l'écouter
00:24:46dans quelques instants,
00:24:47tout de suite.
00:24:50Midi News en direct,
00:24:51on reviendra
00:24:52sur le meurtre
00:24:53de Charlie Kerr,
00:24:54qui aura-t-il
00:24:54un avant et un après ?
00:24:55Votre analyse précieuse
00:24:57fait beaucoup réagir
00:24:58Gérald Olivier
00:24:59parce que c'est vrai
00:24:59que c'est un apôtre
00:25:01du dialogue.
00:25:02Si on entend
00:25:02comment il a été présenté
00:25:03depuis quelques jours
00:25:04aux Etats-Unis,
00:25:05en partie,
00:25:06mais surtout en France,
00:25:08on a l'impression
00:25:10que c'est l'extrême droite
00:25:11par rapport
00:25:11à Donald Trump.
00:25:12Mais quand on le connaît,
00:25:13c'est encore plus choquant
00:25:14et vous en parliez
00:25:14un petit peu plus tôt.
00:25:16Mais donc,
00:25:16Charlie Kerr,
00:25:17c'est un homme
00:25:17qui avait 31 ans,
00:25:18c'est très grand,
00:25:20très belle stature,
00:25:21jeune homme d'un calme
00:25:23olympien
00:25:23qui est toujours
00:25:25maître de ses moyens
00:25:26et qui est capable
00:25:26de discuter
00:25:27quand on regarde
00:25:28les vidéos
00:25:28de certains
00:25:29de ses réunions
00:25:29sur des campus.
00:25:31Il a face à lui
00:25:31des gens qui sont excités,
00:25:33qui sont fanatisés
00:25:34et lui reste toujours
00:25:35extrêmement distant,
00:25:36extrêmement poli.
00:25:37Il maîtrise parfaitement
00:25:38sa voix
00:25:38et son énonciation
00:25:39et il énonce des faits
00:25:41qui sont des évidences
00:25:42et qu'aujourd'hui,
00:25:42on ne veut plus reconnaître.
00:25:44Donc,
00:25:44c'était une certaine façon,
00:25:45non pas du tout
00:25:46un extrémisme,
00:25:47mais la voix de la raison.
00:25:48et un homme
00:25:49qui avait un grand courage
00:25:49parce que justement,
00:25:50il allait dans les temples
00:25:52du wokisme
00:25:53présenter des idées
00:25:54qui n'étaient pas
00:25:54celles de ceux
00:25:55avec qui il allait discuter.
00:25:57Qui le fera
00:25:57après un tel drame ?
00:25:59On va poser la question,
00:26:00on va continuer à en parler.
00:26:01Tout d'abord,
00:26:01le rappel des titres
00:26:02avec vous,
00:26:03cher Somaillard.
00:26:04Il entre en scène.
00:26:05Le nouveau Premier ministre
00:26:06Sébastien Lecornu
00:26:07a reçu ce matin
00:26:08les chefs de parti
00:26:10du Bloc central.
00:26:11Objectif,
00:26:12engager les consultations
00:26:14avant la nomination
00:26:15de ses ministres
00:26:16puis il s'est entretenu
00:26:17avec chacun des présidents
00:26:19des deux assemblées,
00:26:20Yael Brompivet
00:26:21et Gérard Larcher.
00:26:22Et puis,
00:26:23remis ce matin
00:26:23du rapport
00:26:24de la commission
00:26:25d'enquête parlementaire
00:26:26sur les effets psychologiques
00:26:27de TikTok
00:26:27sur les mineurs.
00:26:29Un rapport
00:26:29qui préconise entre autres
00:26:30d'interdire les réseaux sociaux
00:26:32au moins de 15 ans
00:26:33et un couvre-feu numérique
00:26:34pour les 15-18 ans.
00:26:35Je le disais tout à l'heure,
00:26:38des drapeaux français arrachés,
00:26:39des drapeaux français synonymes
00:26:41d'extrême droite
00:26:42alors que le drapeau
00:26:43n'appartient à aucun parti politique.
00:26:46Écoutons vraiment
00:26:47cette participante.
00:26:49Moi, ça m'a beaucoup interpellée
00:26:50à qui il a été clairement expliqué
00:26:51qu'il fallait ranger,
00:26:53cacher ce drapeau
00:26:55synonyme aujourd'hui
00:26:55de radicalité en fait
00:26:57et de honte
00:26:58pour ceux qui manifestaient
00:26:59et surtout qui cassaient hier.
00:27:01Écoutons-la.
00:27:03Je quitte la manifestation
00:27:04parce qu'en fait,
00:27:04on m'a arraché,
00:27:05j'avais mon drapeau sur la tête,
00:27:08j'avais un très beau chapeau
00:27:09avec le drapeau
00:27:10et on m'a arraché le drapeau
00:27:11et j'ai essayé de protéger
00:27:12une autre personne du groupe
00:27:15qui commençait à se faire tabasser.
00:27:18Donc je me suis mis entre
00:27:18en pensant que ça allait calmer
00:27:20mais non,
00:27:20il était très excité.
00:27:22Et en gros,
00:27:23on nous a dit de partir
00:27:24parce qu'on ne voulait pas de fachos
00:27:26et que je dis
00:27:28mais non, je ne suis pas fachos,
00:27:29j'ai un drapeau français,
00:27:30je suis française,
00:27:30je devrais être là.
00:27:31On m'a dit non,
00:27:32la France,
00:27:32on s'en fout,
00:27:33il faut être internationaliste.
00:27:35Alors ce n'est pas une exception
00:27:36puisque écoutez
00:27:38un autre témoignage,
00:27:40un autre participant
00:27:41dans le sud de la France.
00:27:44Et je me suis aperçu
00:27:46qu'il y avait beaucoup,
00:27:47beaucoup de monde
00:27:48et que de drapeaux palestiniens
00:27:50et ça m'a un peu révolté
00:27:53et je me suis dit
00:27:54pourquoi il n'y a pas
00:27:54de drapeaux français ?
00:27:55Il y aurait eu des drapeaux français,
00:27:57je ne saurais pas rentrer du tout
00:27:59dans cette manifestation.
00:28:01Et là, il est venu,
00:28:02il y avait une copine
00:28:03de trouver un drapeau français
00:28:05à travers un pote
00:28:07qu'on a trouvé dans la foule
00:28:09et on a dit
00:28:10on va mettre ce drapeau français
00:28:12et le seul drapeau français
00:28:14qu'il y avait
00:28:15devant la manifestation,
00:28:19carrément en première ligne
00:28:20au lieu d'avoir des drapeaux palestiniens.
00:28:24– Bon, quelle défaite quand même
00:28:25de voir ce drapeau rangé,
00:28:27synonyme de honte.
00:28:29Thomas Bonnet, je le dis,
00:28:31je vois Naïm Arnotch
00:28:32vraiment de l'autre côté
00:28:33de la Méditerranée,
00:28:34sortir le drapeau tunisien,
00:28:36algérien,
00:28:37c'est encore plus
00:28:38qu'un sentiment nationaliste
00:28:39très fort.
00:28:40Au Marocain,
00:28:41il y a une telle évidence.
00:28:42– Même aux Etats-Unis,
00:28:43société hyper violente,
00:28:44on vient d'en parler,
00:28:45il y a un rapport au drapeau
00:28:46qui est très fort.
00:28:46– Vous n'aurez pas pu trouver
00:28:47les pays où on peut faire
00:28:48dans la France.
00:28:49C'est la France qui est l'exception.
00:28:50Il n'y a qu'en France
00:28:51où presque on peut avoir
00:28:52ce genre de scène se produire.
00:28:53Dans tous les autres pays,
00:28:54on a un respect quand même.
00:28:55– En Europe quand même.
00:28:56– Ah, en Italie,
00:28:57ce n'est plus le cas.
00:28:58Là, je ne peux pas…
00:28:59– C'est pas un regard exhaustif.
00:29:01– C'est peut-être la Belgique
00:29:01où c'est un peu similaire,
00:29:02peut-être le Royaume-Uni ?
00:29:03– Ça c'est sûr,
00:29:12et à criminaliser.
00:29:14Mais donc l'attaque
00:29:14contre le drapeau
00:29:15et le symbole national,
00:29:16c'est toujours une valeur de gauche.
00:29:18Même si aux Etats-Unis,
00:29:19il y a un patriotisme
00:29:20et il y a de la part
00:29:21de beaucoup d'Américains
00:29:22une fierté d'être américain
00:29:24et de le montrer,
00:29:25notamment lors des élections
00:29:26ou même de mettre un drapeau
00:29:28à leur fenêtre.
00:29:28Il y a plein de maisons aux Etats-Unis
00:29:29qui ont le drapeau national
00:29:31qui est déployé en permanence.
00:29:33Mais du côté de la gauche,
00:29:34ce n'est pas une valeur
00:29:35qu'on respecte.
00:29:36Donc eux veulent le droit
00:29:37de le désracraliser,
00:29:38de le brûler, de le détruire.
00:29:39– Oui, il faut dire aussi
00:29:40qu'en France, il y a eu quelque chose
00:29:41pendant ces 40 dernières années
00:29:42où même la droite
00:29:43a laissé le monopole
00:29:43du drapeau tricolore
00:29:44au Front National.
00:29:46Et donc il y avait
00:29:47une sorte de tabou comme ça,
00:29:48culturel,
00:29:49vis-à-vis de notre propre drapeau
00:29:50qui incombe en grande partie
00:29:52à une sorte de culture politique
00:29:54regrettable.
00:29:55Et on voit que c'est
00:29:57à la faveur,
00:29:57si je puis dire malheureusement,
00:29:58des attentats de Charlie,
00:30:00notamment.
00:30:01– Vous sortez un drapeau français,
00:30:02vous êtes fachos.
00:30:03– Vous sortez un drapeau algérien,
00:30:05vous êtes ?
00:30:05– Non.
00:30:07– Vous êtes dans le bon,
00:30:08le camp du bien,
00:30:09un drapeau palestinien,
00:30:10le camp du bien.
00:30:10– Il y a un drapeau israélien.
00:30:12– Le problème, c'est que
00:30:12vous êtes dans votre propre pays,
00:30:14vous sortez votre propre drapeau
00:30:16et cela vous met en danger.
00:30:18Ça va un petit peu plus loin
00:30:20que tout ce qu'on a raconté.
00:30:22Qu'est-ce qu'un pays
00:30:23dans lequel vous ne pouvez plus
00:30:24brandir votre propre drapeau
00:30:26sans vous mettre en danger ?
00:30:28Qu'est-ce qu'un pays
00:30:28dans lequel, dans la rue,
00:30:29il y a des guerres de drapeaux
00:30:31qui sont des guerres d'allégeance ?
00:30:33C'est-à-dire que ce qu'on reproche
00:30:35à l'homme qui tenait
00:30:36un drapeau français,
00:30:37c'est de déclarer son allégeance
00:30:38à la France.
00:30:39Mais les autres qui manifestent
00:30:41s'y déclarent donc
00:30:41leur allégeance à qui ?
00:30:43C'est quoi leur projet de société ?
00:30:45C'est le Hamas ?
00:30:47Parce que si on regarde
00:30:49ce qui se passe en Palestine,
00:30:51en Palestine,
00:30:51toutes les femmes sont voilées,
00:30:53elles n'ont pas les mêmes droits
00:30:53que les hommes.
00:30:54Il y a une violence extrême,
00:30:57il n'y a pas d'éducation.
00:30:58Bref, si on prend la manière
00:31:00dont l'idéologie
00:31:03des frères musulmans
00:31:04qui règne en Palestine
00:31:05est une idéologie ultra-violente,
00:31:07donc on dit
00:31:08c'est quoi ?
00:31:09Qu'est-ce que vous dites
00:31:10quand vous agitez ce drapeau ?
00:31:12J'apporte juste une nuance
00:31:13sur l'éducation.
00:31:15C'est compliqué.
00:31:16Vous avez raison,
00:31:16en partie,
00:31:17parce qu'évidemment,
00:31:17il y a une forme de soumission,
00:31:19malheureusement,
00:31:20à la terreur.
00:31:21Et puis,
00:31:21il y a l'exportation.
00:31:23Pardonnez-moi,
00:31:23la plupart des grands médecins
00:31:24sont palestiniens.
00:31:26Beaucoup, beaucoup.
00:31:26À Gaza,
00:31:27je parlais à Gaza,
00:31:28parce que souvent,
00:31:28c'est en Cisjordanie
00:31:29qu'il y a des formations
00:31:31très intéressantes
00:31:32et que les gens vont à la fin.
00:31:33Mais dans un monde
00:31:34où on raccourcit
00:31:36tous les propos
00:31:37et ça peut amener
00:31:38à la violence,
00:31:38je préfère toujours préciser.
00:31:40Vous allez dans les universités
00:31:41qui constituent
00:31:42les arsenaux idéologiques.
00:31:43Vous allez également
00:31:44au sein des clés
00:31:44de l'éducation nationale
00:31:45qu'un professeur affiche
00:31:47son patriotisme
00:31:48être le drapeau français
00:31:49aujourd'hui.
00:31:50J'ai des amis,
00:31:51j'ai des gens
00:31:51dans la famille.
00:31:52Ils sont marginalisés.
00:31:53C'est la faute à qui ?
00:31:54À ceux qui n'ont pas
00:31:55défendu pendant des années.
00:31:58Est-ce qu'il n'y a pas
00:31:58une forme de soumission
00:31:59et d'abdication ?
00:32:00Vous avez eu
00:32:00une sorte d'inhibition
00:32:02pour ne pas dire
00:32:02de lâcheté
00:32:03de la plupart
00:32:04des partis politiques.
00:32:05D'ailleurs,
00:32:05ça a été dénoncé
00:32:05même par un Jacques Julliard
00:32:07qu'on ne peut pas suspecter.
00:32:08Ah ben si,
00:32:09aujourd'hui,
00:32:10paix à son âme,
00:32:10il était considéré
00:32:11à l'extrême-gauche
00:32:12alors qu'il fait partie
00:32:12du camp de la gauche
00:32:13depuis toujours,
00:32:14Jacques Julliard.
00:32:15Et ça renvoie également
00:32:16à l'heure
00:32:17qu'il y a 80 ans,
00:32:18des gens sont morts
00:32:18pour que ce drapeau flotte.
00:32:20Rappelons Leclerc
00:32:21avec cette formidable épopée,
00:32:23le servant de Koufra.
00:32:24On ne s'arrêtera
00:32:25que lorsque le drapeau français
00:32:26flottera sur la cathédrale
00:32:28de Strasbourg.
00:32:30Et où en sommes-nous
00:32:30aujourd'hui ?
00:32:32Sonia a dit
00:32:33à qui la faute ?
00:32:34À qui la faute ?
00:32:35C'est les différents politiques aussi.
00:32:37C'est l'élite bourgeoise,
00:32:39bobos de gauche
00:32:40qui a permis aussi
00:32:41qu'aujourd'hui,
00:32:43on ait la conséquence
00:32:44de ces politiques.
00:32:45C'est-à-dire qu'on a
00:32:46déconstruit
00:32:46tout ce qui était
00:32:47la France.
00:32:48Être patriote,
00:32:50c'est facho.
00:32:50Le mot.
00:32:52Parler de la nation,
00:32:53c'est facho.
00:32:54Parler du peuple,
00:32:55c'est facho.
00:32:56Parler des frontières,
00:32:57du peuple,
00:32:58de la nation,
00:32:59de la culture,
00:32:59de la civilisation.
00:33:00Exactement,
00:33:00de la civilisation,
00:33:01c'est facho.
00:33:02Donc effectivement,
00:33:03aujourd'hui,
00:33:04malheureusement,
00:33:05ce drapeau,
00:33:06dans son propre pays,
00:33:07ne peut plus être brandi.
00:33:09Alors qu'on laisse
00:33:10d'autres drapeaux
00:33:11qu'on ne condamne pas.
00:33:12On a vu tout à l'heure,
00:33:13quand même,
00:33:14Charles Icaire,
00:33:14quoi qu'on pense
00:33:15de ces convictions,
00:33:16quelqu'un de courageux
00:33:17qui va
00:33:17et qui se confronte
00:33:19ces idées.
00:33:20Enfin,
00:33:21il y a une majorité
00:33:21de Français,
00:33:22je pense,
00:33:22qui peuvent sortir
00:33:23avec un drapeau français.
00:33:24Les Gilets jaunes
00:33:25sont sortis.
00:33:26Pourquoi ils ne le font pas ?
00:33:28Parce qu'il y a
00:33:28une sorte d'effacement
00:33:29culturel.
00:33:31La sociologie,
00:33:32parce que c'est surtout
00:33:32dans les grandes villes.
00:33:33En fait,
00:33:33il y a eu deux types
00:33:34de mobilisation,
00:33:35dans les grandes villes
00:33:36et dans les zones plus rurales.
00:33:37Dans les zones plus rurales,
00:33:37il y avait un des drapeaux français
00:33:38sans aucun problème.
00:33:39Dans les grandes villes,
00:33:40c'est impossible
00:33:40parce que la sociologie
00:33:42des jeunes,
00:33:44plutôt urbains,
00:33:45plutôt issus
00:33:46de classes favorisées,
00:33:48d'ailleurs,
00:33:48généralement,
00:33:49les petits bourgeois,
00:33:51qui ne sont pas du tout
00:33:51issus des quartiers populaires,
00:33:53etc.
00:33:53Parce que dans le quartier populaire,
00:33:54on a souvent le respect
00:33:55justement du drapeau.
00:33:56Alors,
00:33:56pas le drapeau français,
00:33:57mais il y a quand même
00:33:57parfois un respect
00:33:58d'un drapeau.
00:33:59Là,
00:34:00on est complètement
00:34:00dans un effacement total
00:34:01de tout sentiment patriotique.
00:34:03Pour moi,
00:34:03c'est une question vertigineuse
00:34:05et au moment
00:34:06où on a un nouveau
00:34:07Premier ministre
00:34:07qui a notamment officié
00:34:09en tant que ministre des Armées,
00:34:10je pense vraiment
00:34:11que c'est un chantier
00:34:12titanesque
00:34:13qui s'ouvre devant lui.
00:34:13Comment faire corps
00:34:14dans le même pays ?
00:34:16Ça dépend
00:34:16s'il considère
00:34:17que c'est la souveraineté nationale
00:34:18ou la souveraineté européenne.
00:34:20Parce que brandir
00:34:20le drapeau réen,
00:34:21moi,
00:34:21je n'ai rien contre,
00:34:22mais pas devant
00:34:23le drapeau français.
00:34:24Vous avez parlé
00:34:24des pays maghrébins,
00:34:26mais c'est vrai
00:34:27que moi,
00:34:27je vois au Maroc,
00:34:28partout,
00:34:29partout,
00:34:29le drapeau marocain
00:34:30flotte,
00:34:31partout,
00:34:32comme une fierté.
00:34:33Créé par un français.
00:34:34Non,
00:34:35comment ?
00:34:36Créé par un français.
00:34:37Oui,
00:34:37mais bien sûr.
00:34:39Et je rends grand
00:34:41Thomas Jalioté
00:34:42parce qu'il a fait
00:34:42beaucoup pour le Maroc,
00:34:43parce qu'il était
00:34:43un amoureux du Maroc.
00:34:45Mais c'est ça,
00:34:46c'est-à-dire que même
00:34:46au niveau politique
00:34:48du gouvernement,
00:34:49de la France,
00:34:49de l'État,
00:34:50eh bien,
00:34:51pourquoi le drapeau français
00:34:52ne flotte pas partout ?
00:34:54Vous voyez ?
00:34:54C'est une sorte
00:34:55qui est pardonné
00:34:56par l'État français.
00:34:57Il flotte sur
00:34:58beaucoup de bâtiments.
00:34:59Oui,
00:34:59mais fort heureusement.
00:35:00Il flotte surtout
00:35:02dans les moments difficulés.
00:35:04sur le frontispice
00:35:05de leur mairie.
00:35:06Il y a de plus en plus
00:35:06de maires qui appellent...
00:35:08Oui,
00:35:08mais il y a un vrai problème
00:35:10avec les mairies
00:35:11parce qu'il y a eu
00:35:11un précédent
00:35:12quand les maires
00:35:13ont mis des drapeaux
00:35:13ukrainiens.
00:35:14Soit on réserve
00:35:15le fronton de nos mairies.
00:35:16Moi,
00:35:17ça m'avait choqué
00:35:17à l'époque
00:35:17parce que les frontons
00:35:18des mairies...
00:35:19Mais quand on arrêtera
00:35:20d'allumer la tour Eiffel
00:35:21au couleur de tout
00:35:22et de n'importe quoi déjà
00:35:23sauf du drapeau français,
00:35:24peut-être qu'on aura
00:35:25un accord entre nous.
00:35:27Gérald,
00:35:28le général.
00:35:29Pour moi,
00:35:30il y a un parallèle
00:35:31et un contraste.
00:35:32Le premier contraste,
00:35:33c'est ce qui d'ailleurs
00:35:34pour moi a sauvé
00:35:34les Etats-Unis
00:35:35et sauvera les Etats-Unis,
00:35:36c'est le patriotisme.
00:35:38Et ce patriotisme,
00:35:39il est historique
00:35:39et il a le droit
00:35:40de s'exprimer.
00:35:41En France,
00:35:41ce n'est pas le cas.
00:35:42Donc,
00:35:42il est beaucoup plus difficile
00:35:44d'essayer d'aller défendre
00:35:45des valeurs françaises
00:35:46parce que le patriotisme
00:35:47est combattu
00:35:48par tout le monde
00:35:49et il n'a pas le droit
00:35:50de s'exprimer.
00:35:52Or,
00:35:52c'est ce qui pour moi
00:35:53aujourd'hui
00:35:53sauve l'Amérique
00:35:54et a permis justement
00:35:55d'inverser un petit peu
00:35:56ce rapport de force
00:35:57dans les valeurs.
00:35:58Maintenant,
00:35:58il y a un parallèle
00:36:00dans la violence
00:36:01qui n'est pas la même.
00:36:03Mais ce que je constate,
00:36:04aux Etats-Unis,
00:36:06depuis l'émergence
00:36:07de Donald Trump,
00:36:08la gauche a considéré
00:36:09qu'une certaine violence politique
00:36:11était de plus en plus légitime.
00:36:12C'est ce qui conduit
00:36:14à l'assassinat
00:36:15de Charlie Kirk.
00:36:16Ce que moi,
00:36:17j'observe en France,
00:36:18c'est qu'on considère
00:36:20du côté de la gauche
00:36:21que la violence
00:36:22également est légitime.
00:36:24On a le droit
00:36:24de casser.
00:36:25On a le droit
00:36:26de casser
00:36:26à chaque occasion.
00:36:27Hier,
00:36:28il y avait des manifestations
00:36:29qui est un rassemblement politique.
00:36:32Mais moi,
00:36:33ce qui m'a choqué,
00:36:33c'était les célébrations
00:36:34après la victoire du PSG
00:36:36lors de la Coupe des Champions.
00:36:38Comme beaucoup.
00:36:38On a n'importe quel prétexte.
00:36:40Ce territoire est à nous.
00:36:42Une certaine jeunesse
00:36:43en sauvager.
00:36:45On en fait ce qu'on veut.
00:36:46On casse.
00:36:46On est chez nous
00:36:47et vous n'avez rien à dire.
00:36:48Et c'est là
00:36:48où il y a un vrai danger
00:36:49parce que personne n'ose
00:36:51dénoncer cette violence-là
00:36:52qui se considère
00:36:53comme légitime.
00:36:53C'est une occupation
00:36:55des territoires.
00:36:56Il y a des dénonces quand même.
00:36:57Il y en a qui...
00:36:57Oui, mais l'État...
00:36:58Vous avez un laxisme d'État
00:37:00face à ça
00:37:01et c'est ça le danger.
00:37:02On a quand même un paradoxe
00:37:04et la référence à De Gaulle
00:37:05est une référence
00:37:06extrêmement patriotique.
00:37:08Donc, les Français,
00:37:09dans leur ensemble,
00:37:10ont pour rêve
00:37:13d'homme politique
00:37:14un patriote
00:37:15et même un patriote
00:37:16qui a réussi
00:37:16à renverser
00:37:17une situation
00:37:18dans laquelle la France
00:37:19était sur le point
00:37:20de disparaître
00:37:21et qui le fait
00:37:21au nom du drapeau.
00:37:22et dans le même temps,
00:37:24elle a une représentation
00:37:25politique
00:37:26qui n'assume pas
00:37:27le drapeau
00:37:28et qui est
00:37:28à 180 degrés
00:37:30de ses attentes.
00:37:31Je pense que c'est
00:37:31ce paradoxe
00:37:32et cette tension
00:37:33qui est en train
00:37:34de nous travailler
00:37:35aussi de façon
00:37:36extrêmement violente.
00:37:37Et ça va plus loin,
00:37:38je pense,
00:37:39pour compléter
00:37:40ce que Céline
00:37:41vient de dire aussi,
00:37:42c'est que le patriotisme
00:37:43se porte très mal
00:37:44en France
00:37:44parce qu'également,
00:37:46ceux qui pourraient
00:37:46le défendre,
00:37:47je n'aime pas trop
00:37:48le terme
00:37:48mais comme ça
00:37:48il sera compris
00:37:49par tout le monde,
00:37:50ce sont les élites.
00:37:51Aujourd'hui,
00:37:51quand vous avez les moyens,
00:37:52vous envoyez vos enfants
00:37:53faire leurs études
00:37:53à l'étranger
00:37:54et vous faites tout
00:37:55pour qu'ils puissent
00:37:55dans le meilleur des cas
00:37:57pouvoir travailler
00:37:58à l'étranger ensuite,
00:37:59venir rester en France,
00:38:01faire ses études en France
00:38:02et soutenir,
00:38:04vivre dans son pays
00:38:05est quelque chose
00:38:06qui n'est même plus
00:38:07dans le logiciel
00:38:09de ceux qui ont toujours
00:38:10fait tourner ce pays.
00:38:12Et je crois que
00:38:12c'est là aussi
00:38:13où notre patriotisme
00:38:14en prend un sérieux coup.
00:38:15Alors écoutez-moi,
00:38:15disons les choses,
00:38:16vous avez une partie
00:38:17parce que je n'aime pas dire
00:38:18une partie de l'élite
00:38:19évidemment qui se dit
00:38:20compte tenu de la situation
00:38:21il vaut mieux
00:38:22que nos enfants aillent
00:38:23faire leurs études
00:38:23et qu'ils sont capables.
00:38:25Une partie de la,
00:38:26une grande partie
00:38:26de la communauté
00:38:27ce n'est pas anodin
00:38:29française, juive
00:38:30qui se dit
00:38:30c'est plus le pays
00:38:31de la sécurité
00:38:32il faut qu'on partir
00:38:33peut-être qu'on parte
00:38:34faire notre allié
00:38:35en Israël.
00:38:36Et voilà,
00:38:37on laisse le terrain libre
00:38:38Oui,
00:38:39je ne dis pas du tout
00:38:40attention,
00:38:40chacun raisonne
00:38:41et c'est normal
00:38:41individuellement
00:38:42en fonction de ses intérêts
00:38:43et de l'intérêt
00:38:44de ses enfants
00:38:44on le fait tous
00:38:46Est-ce que ça donne
00:38:47un glissement de société
00:38:48qui est quand même
00:38:49un petit temps ?
00:38:49Jonathan justement
00:38:50est-ce qu'aujourd'hui
00:38:51il peut parler de l'école
00:38:52est-ce qu'on commémore
00:38:55les dates importantes
00:38:56du pays ?
00:38:58Est-ce qu'il n'y a pas
00:38:59aujourd'hui
00:38:59tout le temps
00:39:00cette petite petiteité ?
00:39:01Alors là, merci
00:39:02parce que moi
00:39:03le 8 mai
00:39:04et c'était le...
00:39:06On avait des tâches déjà
00:39:07et je vous avais dit
00:39:08que le 8 mai
00:39:10devait être commémoré
00:39:11mais pas forcément
00:39:11férié
00:39:12mais elle a raison
00:39:14si il n'y a pas
00:39:15beaucoup de vie
00:39:16qu'il n'y a pas
00:39:16le 8 mai
00:39:17ils apprennent
00:39:17Alors le paradoxe
00:39:18c'est que tout est
00:39:19encore possible
00:39:20encore faut-il le vouloir
00:39:21les jeunes sont prêts
00:39:22à accepter un discours
00:39:24qui glorifie le pays
00:39:25Général, tout va bien
00:39:26pourquoi ?
00:39:26Parce que la rupture arrive
00:39:27Ah c'est une belle transition
00:39:30Ah oui
00:39:31Mais alors
00:39:31Et vous y croyez ?
00:39:32Je ne sais pas
00:39:33Moi je suis naïve
00:39:35en politique
00:39:36Il y a des mots
00:39:37il y a des expressions
00:39:39que j'aime beaucoup
00:39:39qui sont utilisées
00:39:40depuis 20 ans
00:39:41qu'on fait ce métier
00:39:42et l'interview
00:39:42c'est
00:39:42j'ai changé
00:39:43ça vous l'avez toujours
00:39:44Je suis...
00:39:46Alors
00:39:46lequel ?
00:39:47Je ne suis pas candidat
00:39:48mais je suis disponible
00:39:49Celui-là il est magnifique
00:39:50et la rupture
00:39:51Et je suis pour le renouveau
00:39:53Aussi
00:39:53Ah merci
00:39:54Alors la rupture
00:39:55mais écoutez
00:39:55par exemple
00:39:56ce qui a été dit hier
00:39:57c'est vrai qu'on l'analysait
00:39:58ici même
00:39:59à Midi News
00:39:59au moment où Sébastien Lecornu
00:40:01a prononcé ses mots
00:40:02Thomas
00:40:03vous êtes un journaliste politique
00:40:04aguerri
00:40:04La rupture avec qui ?
00:40:06Avec quoi ?
00:40:06Peut-être la méthode
00:40:07Mais comment moi je dis
00:40:09comment le plus fidèle
00:40:10des macronistes
00:40:11peut-il incarner
00:40:11la rupture avec le macronisme ?
00:40:13C'est peut-être la rupture
00:40:14simplement avec François Bayrou
00:40:15parce qu'en fait
00:40:15il a dit
00:40:16bon bah je vais être plus sérieux
00:40:17plus technique
00:40:19Mais c'est comme ça
00:40:20qu'on peut l'interpréter
00:40:20Il y a peut-être
00:40:21plusieurs niveaux de lecture
00:40:22Après moi je pense
00:40:23que c'est aussi
00:40:24un préalable
00:40:25à des accommodements
00:40:27qui à mon avis
00:40:28vont arriver
00:40:29de la part de Sébastien Lecornu
00:40:30pour tenter
00:40:31d'amadouer le parti socialiste
00:40:32Et donc
00:40:33sur la fiscalité
00:40:34sur ce genre de choses
00:40:36vous verrez
00:40:36qu'il y aura surtout des packs
00:40:37On ne peut pas avoir parlé
00:40:38de tous ces défis
00:40:38et arriver à des accommodements
00:40:40déraisonnables
00:40:41à une tambouille politicienne
00:40:43Vous allez me dire
00:40:44un programme
00:40:45Je sais
00:40:45Je connais aussi
00:40:47la configuration
00:40:47de notre parlement
00:40:48Mais je ne sais pas
00:40:49pour ceux qui nous regardent
00:40:50et qui sont en attente
00:40:51Il faut gagner du temps
00:40:52C'est tout
00:40:52Le gouvernement
00:40:54c'est pas celle-là
00:40:55Emmanuel Macron a appelé
00:40:56à travailler avec les socialistes
00:40:57C'est ça la feuille de route
00:40:58Sébastien Lecornu
00:40:59ne nous coupons pas
00:40:59Il ne va pas négocier
00:41:00avec le RN
00:41:00Il va négocier avec les socialistes
00:41:02Et donc
00:41:02la rupture
00:41:03elle va se faire
00:41:04de ce point de vue-là
00:41:05soit sur la réforme des retraites
00:41:06je n'y crois pas
00:41:07mais sur la fiscalité
00:41:08vous verrez
00:41:08je ne pense pas
00:41:10qu'on puisse
00:41:10totalement exclure
00:41:11C'est la rupture avec la majorité
00:41:12des français
00:41:12parce que la France
00:41:13est majoritairement à droite
00:41:15Ce sera à eux de l'assumer
00:41:16mais en tout cas politiquement
00:41:17Donc une minorité parlementaire
00:41:21va gouverner
00:41:22ou pourrait gouverner
00:41:23pour une majorité des français
00:41:25à droite
00:41:26Il va essayer d'écarter
00:41:27un peu de sa gauche
00:41:27donc il y aura des concessions
00:41:28Ce qu'on appelle des ruptures
00:41:29ce seront des concessions
00:41:30Pour sauver le pouvoir
00:41:32On ne sait pas les ministres
00:41:33Naïma
00:41:33Elle va avoir la feuille de match
00:41:35avant même le Premier ministre
00:41:36Pour sauver le pouvoir
00:41:39du Président de la République
00:41:41on est en train
00:41:42d'abîmer la démocratie
00:41:44de rompre la confiance
00:41:46entre le peuple
00:41:47et leurs représentants
00:41:48parce que là
00:41:49on a quand même
00:41:50un petit théâtre
00:41:51qui s'est claquemuré
00:41:53à l'intérieur
00:41:54de ces murs
00:41:57de ces palais de la République
00:41:58qui ne joue une pièce
00:41:59qu'entre eux
00:42:00qui ne regardent même plus
00:42:02si nous on est présents
00:42:03ou si nous on les regarde
00:42:04et ça devient
00:42:05de plus en plus surréaliste
00:42:07La réalité c'est qu'à partir
00:42:09du moment
00:42:09où un pouvoir faible
00:42:11finit par
00:42:12mettre en place
00:42:14un gouvernement
00:42:15qui va à l'encontre
00:42:16des attentes
00:42:17des français
00:42:17et de la nation
00:42:18comment voulez-vous
00:42:20que le pays
00:42:20ne s'abîme pas
00:42:22et on a deux ans
00:42:23à attendre
00:42:24Si Emmanuel Macron
00:42:26avait une once
00:42:27de gaullisme en lui
00:42:28il démissionnerait
00:42:30je rappelle
00:42:31que le général
00:42:32de Gaulle
00:42:32c'est homme
00:42:33qui a sauvé la France
00:42:35Il estime que
00:42:36pour préserver la cinquième
00:42:37il faut rester
00:42:38Lui il a estimé
00:42:40qu'à partir du moment
00:42:41où la rupture de confiance
00:42:42entre le peuple
00:42:43et le président
00:42:45était consommé
00:42:46il fallait savoir partir
00:42:47si Emmanuel Macron
00:42:50va être gaullien
00:42:50et laisser une trace
00:42:51dans l'histoire
00:42:52la seule chose
00:42:53qu'il peut faire
00:42:54pour redonner du souffle
00:42:55à ce pays
00:42:55c'est démissionner
00:42:56Il n'est pas homme
00:42:56à démissionner
00:42:57Je suis d'accord
00:42:58ça dit à quel point
00:42:59il est petit
00:43:00c'est Napoléon le petit
00:43:01c'est un homme
00:43:03qui ne sait pas
00:43:03prendre la mesure
00:43:04de son autre
00:43:05Mais rupture
00:43:06est-ce que
00:43:07en fait
00:43:08le jeu parlementaire
00:43:09est brouillé
00:43:10donc je ne vois pas
00:43:10comment il peut trouver
00:43:11une marge de manœuvre
00:43:11si ce n'est que
00:43:12gérer tout cela
00:43:13au quotidien
00:43:14Mais ce n'est pas
00:43:15de la petite cuisine
00:43:16Non mais en revanche
00:43:17là où il y a peut-être
00:43:18une rupture
00:43:19c'est par rapport
00:43:21aux grands enjeux
00:43:22c'est-à-dire que
00:43:22l'immigration reste incontrôlée
00:43:24elle est massive
00:43:25la délinquance augmente
00:43:26des villes passent
00:43:27dans des quartiers
00:43:28qui passent sous le contrôle
00:43:29du narcotrafic
00:43:30des villes dans les territoires
00:43:31Je ne vois pas
00:43:31un contrat de non-censeur
00:43:33avec les socialistes
00:43:33et aller sur ces sujets-là
00:43:34Exactement
00:43:35C'est pas possible
00:43:36Les ruptures
00:43:37qui impose ces sujets
00:43:38sont bien plus
00:43:39Ça va être juste
00:43:39gagner du temps
00:43:40Attendez
00:43:41pas tous en même temps
00:43:42Ça va être les affaires courantes
00:43:43qui vont être gérées
00:43:45Non, il y a un budget
00:43:45Un budget
00:43:46Oui, le budget
00:43:47Mais le budget
00:43:48C'est un faux budget
00:43:49Effectivement
00:43:49Vous avez raison
00:43:50Mais ça va être un budget
00:43:50C'est l'heure de vérité
00:43:52Ils n'ont pas le choix
00:43:52Le budget va être décortiqué
00:43:53de façon à pouvoir
00:43:55admis par tout le monde
00:43:56Donc ça sera un non-budget
00:43:57La Constitution impose
00:43:58que ce soit réglé
00:43:59dans les 70 jours qui viennent
00:44:00Ça va être un non-budget
00:44:01Ça va être quand même
00:44:01très rapidement trouvé
00:44:03Un budget
00:44:03C'est tout
00:44:04De l'affichage
00:44:04Voilà
00:44:04De l'affichage
00:44:05Chers amis, pardonnez-moi
00:44:06Un budget ne peut pas être
00:44:07de l'affichage là
00:44:08en cette période
00:44:09Il y a des choix
00:44:13de trancher dans son budget
00:44:14En fait, si
00:44:15Et de mécontenter
00:44:16Si, mais ça veut dire
00:44:17qu'on va dans le mur
00:44:18Vous mettez quoi ?
00:44:18Vous mettez une taxe
00:44:19Zuckman
00:44:20et vous réduisez l'AME ?
00:44:23Vous mettez...
00:44:23Vous pouvez très bien
00:44:24être par exemple
00:44:25C'est plus dur en même temps
00:44:25Vous pouvez très bien
00:44:26être dans votre économie familiale
00:44:28et créer parce que
00:44:29vous empruntez n'importe comment
00:44:31et finir en faillite personnelle
00:44:33Un État, ça peut être
00:44:34la même chose
00:44:34C'est-à-dire qu'à un moment donné
00:44:36Si vous ne prenez pas
00:44:37les décisions
00:44:37vous pouvez toujours faire
00:44:38des faux budgets
00:44:39Les gens les voteront
00:44:40Mais à un moment donné
00:44:41le réel c'est
00:44:41quand on se cogne
00:44:43Boum, on l'a le réel
00:44:45On sait réellement
00:44:46Les Français
00:44:47La France d'en bas
00:44:48elle est clairement
00:44:50elle confrontée au réel
00:44:52parce que l'inflation
00:44:53je voudrais juste rappeler
00:44:54que l'inflation
00:44:55ça n'a pas baissé du tout
00:44:56au niveau du pouvoir d'achat
00:44:58Les produits de première nécessité
00:45:01Sonia
00:45:01c'est 25 à 40% d'augmentation
00:45:04Ça m'arrive de les acheter
00:45:05je vous rassure
00:45:06J'en ai une petite idée
00:45:07Je reviens sur le défi sécuritaire
00:45:10et migratoire
00:45:12En quoi aura-t-il une opposition ?
00:45:15Elle sera minoritaire
00:45:16On va attendre de juger
00:45:18sur pièce et sur place
00:45:19comme on dit
00:45:20Ça m'intéresse
00:45:21parce que beaucoup
00:45:21ont dit que c'est
00:45:22un grand ministre des armées
00:45:25Oui
00:45:25J'ai écouté
00:45:26beaucoup d'hommes
00:45:28et de femmes
00:45:28d'autres disent
00:45:29oui mais alors
00:45:29quelle guerre a-t-il mené
00:45:30parce que généralement
00:45:31on dit grand ministre des armées
00:45:32mais je vois
00:45:32quel conflit a-t-il
00:45:35a-t-il mené
00:45:36fort heureusement
00:45:37Parfois certains conflits
00:45:38n'ont pas été très hauts
00:45:39la Libye
00:45:40ça ne reste pas une...
00:45:41Vous avez lu son livre
00:45:42vers la guerre
00:45:43point d'interrogation ?
00:45:45On espère que ce n'est pas un programme
00:45:46Non mais...
00:45:49C'est la guerre contre le Covid
00:45:50On a déclaré la guerre contre tout
00:45:53contre la dette
00:45:53le terrorisme
00:45:54le Covid
00:45:55Non mais qu'en fait...
00:45:56Mais il n'est pas
00:45:57contre certains sujets
00:45:58Non mais qu'en fait...
00:45:59Qu'on se prépare
00:46:00qu'on se prépare
00:46:01à un environnement
00:46:02qui est de plus en plus incertain
00:46:03ça me paraît quand même
00:46:04frapper au coin du bon sens
00:46:06Nous sommes d'accord
00:46:06Bien sûr
00:46:07Une courte pause
00:46:08et on se retrouve
00:46:09le bon sens près de chez nous
00:46:10Heureusement que vous êtes là
00:46:11plus vous rapprochez
00:46:12plus je...
00:46:13Oui ça me manque
00:46:14Oui
00:46:14La CGT de France Télé
00:46:17qui est en colère
00:46:18contre le 20h de France 2
00:46:19Pourquoi ?
00:46:20Parce que Léa Salamé
00:46:22est considérée
00:46:22comme étant d'extrême droite
00:46:23Ah oui ?
00:46:24Vous voyez qu'il y a une marge
00:46:25Il y a une marge
00:46:25Il y a de plus en plus loin
00:46:26Il y a une marge
00:46:27Oui c'est ça
00:46:27Nous vous en parlerons
00:46:28Le progressisme
00:46:29On finit par dévorer
00:46:31ses propres enfants
00:46:31Il va y avoir des purges bientôt
00:46:32Oui oui
00:46:33Vous savez
00:46:34Ça arrive
00:46:35Oui malheureusement
00:46:36Vous verrez un peu
00:46:38le profil des groupuscules violents
00:46:39qui à la fois
00:46:40entonnent des slogans
00:46:41antifa et pro-palestiniens
00:46:43Nous y reviendrons
00:46:44Courte pause entre vous
00:46:46Je salue
00:46:46Merci vraiment
00:46:47Gérald Olivier
00:46:48Merci de votre analyse
00:46:49On va avoir l'occasion
00:46:50d'en reparler
00:46:50On la diffusera
00:46:51dans d'autres émissions
00:46:52tout à l'heure
00:46:53Merci encore
00:46:54A bientôt
00:46:54Et à tout de suite
00:46:55Merci d'être avec nous
00:46:59pour la seconde partie
00:47:00de Midi News
00:47:01La journée d'hier
00:47:02est un échec
00:47:04selon le préfet de police
00:47:05de Paris
00:47:05Laurent Lunez
00:47:06Échec pour les casseurs
00:47:08Échec pour ceux qui ont
00:47:09voulu s'en prendre
00:47:10aux forces de l'ordre
00:47:11On va largement
00:47:11en parler
00:47:13Parler des profils
00:47:13de ces groupuscules
00:47:15violents
00:47:15avec à la fois
00:47:16des slogans
00:47:16antifa et pro-palestiniens
00:47:18On reviendra également
00:47:20sur la mort aux Etats-Unis
00:47:21de Charlie Kirk
00:47:22Et vous allez voir
00:47:22une vidéo édifiante
00:47:24ce qui s'est passé
00:47:25il y a quelques instants
00:47:26au Parlement européen
00:47:27à ce sujet
00:47:28Je ne vous en dis pas plus
00:47:29On aura l'occasion
00:47:30de commenter cette vidéo
00:47:31Mais tout d'abord
00:47:32il est 13h
00:47:32Place au journal
00:47:33Rebonjour
00:47:34Somaïa Labidi
00:47:35Bonjour Sonia
00:47:36et bonjour à tous
00:47:37Vous allez y revenir
00:47:38dans quelques instants
00:47:39Le bilan du bloquant
00:47:41est un échec
00:47:42Il n'y a pas eu
00:47:43de blocage du tout
00:47:44et évidemment
00:47:44nous aurons la même
00:47:45détermination
00:47:46à empêcher les blocages
00:47:48Les mots de Laurent Nunez
00:47:50à votre micro ce matin
00:47:51Sonia
00:47:51le préfet de police de Paris
00:47:53qui précise
00:47:53que d'autres tentatives
00:47:55de blocage du périphérique
00:47:56ont eu lieu hier soir
00:47:57et encore ce matin
00:47:58il a fallu débloquer
00:48:00un certain nombre
00:48:00d'établissements
00:48:01avec notamment
00:48:02une intervention
00:48:02à Sciences Po
00:48:03On passe à présent
00:48:05à Cédric Jubilard
00:48:07entendu en audition libre
00:48:08dans le cadre
00:48:08d'une enquête
00:48:09pour subornation
00:48:11de témoins
00:48:12Le plaquiste
00:48:13a tenté
00:48:13d'appeler son ex-compagne
00:48:15à plusieurs reprises
00:48:16depuis la prison de Cesse
00:48:17près de Toulouse
00:48:18où il est incarcéré
00:48:19Audition à 15 jours
00:48:20de son procès
00:48:21pour le meurtre
00:48:21de sa femme Delphine
00:48:23une non-affaire
00:48:23selon son avocat
00:48:25Nous n'avons aucun
00:48:27commentaire à faire
00:48:28sur une non-affaire
00:48:29et nous sommes concentrés
00:48:32désormais
00:48:32sur le début
00:48:34du procès
00:48:35dans une dizaine
00:48:37de jours
00:48:37le 22 septembre
00:48:38Sur le reste
00:48:39il ne nous appartient pas
00:48:40de commenter
00:48:40ce qui n'existe pas
00:48:41Et puis on termine
00:48:43ce journal
00:48:44avec la remise
00:48:45ce matin
00:48:45du rapport
00:48:46de la commission
00:48:46d'enquête parlementaire
00:48:47sur les effets
00:48:48psychologiques
00:48:49de TikTok
00:48:50sur les mineurs
00:48:50Tour d'horizon
00:48:52des mesures
00:48:52préconisées
00:48:53avec Simon Guilla
00:48:54Ce sont 43 recommandations
00:48:57que préconisent
00:48:58les députés
00:48:58pour lutter
00:48:59contre l'utilisation
00:49:00de TikTok
00:49:00chez les mineurs
00:49:01Parmi elles
00:49:02l'interdiction de TikTok
00:49:04et plus généralement
00:49:04de tous les réseaux sociaux
00:49:06aux moins de 15 ans
00:49:06Un couvre-feu numérique
00:49:08entre 22h et 8h
00:49:09pour les mineurs
00:49:10âgés de 15 à 18 ans
00:49:11Certains veulent aller
00:49:12encore plus loin
00:49:13et interdire ce réseau social
00:49:15à tous les mineurs
00:49:16d'ici 2028
00:49:17Il faut qu'on puisse
00:49:18reprendre la main
00:49:19reprendre le contrôle
00:49:20sur la vie de nos jeunes
00:49:21et sur notre vie
00:49:22globalement
00:49:22La question en effet
00:49:23qui fait débat
00:49:24de l'interdiction
00:49:25des réseaux sociaux
00:49:26avant un certain âge
00:49:27Moi je l'assume
00:49:28et nous sommes nombreux
00:49:30à la porter
00:49:30à l'assumer
00:49:31Ça ne veut pas dire
00:49:32pour autant
00:49:32qu'à partir de 15 ans
00:49:33c'est open bar
00:49:34et qu'il n'y a plus
00:49:35aucun danger
00:49:36à aller regarder
00:49:36les réseaux sociaux
00:49:37Pour vérifier l'identité
00:49:38de l'utilisateur
00:49:39ce rapport propose
00:49:40de passer par un site
00:49:42qui permettra
00:49:42de vérifier l'identité
00:49:44et donc l'âge
00:49:45de la personne
00:49:45qui souhaite accéder
00:49:46au contenu
00:49:47Le temps passé sur TikTok
00:49:48a un réel impact
00:49:49sur le temps de sommeil
00:49:50Selon le ministère
00:49:52de la Santé
00:49:5270% des adolescents
00:49:54ne dorment pas assez
00:49:55Aujourd'hui
00:49:57plus de 20 millions
00:49:57de Français
00:49:58utilisent TikTok
00:49:59quotidiennement
00:50:00Le président
00:50:01de cette commission
00:50:02Arthur Laporte
00:50:03député socialiste
00:50:04du Calvados
00:50:04a annoncé avoir
00:50:05saisi la justice
00:50:06pour mise en danger
00:50:07de la vie
00:50:07des utilisateurs
00:50:08de TikTok
00:50:09Voilà ce qu'on pouvait dire
00:50:12de l'actualité
00:50:13à 13h
00:50:13Sonia
00:50:14Interdiction autour
00:50:15de TikTok
00:50:16Il faudrait beaucoup
00:50:16réagir autour
00:50:17de ce plateau
00:50:18sur les enfants
00:50:19de chacun
00:50:20On ne va pas dire
00:50:21qui arrive à la maison
00:50:22interdire ou pas
00:50:23mais il faut bien
00:50:25reconnaître que l'autorité
00:50:26est du côté
00:50:26de Grégory Joron
00:50:27secrétaire générale
00:50:29d'unité
00:50:29Merci d'être là
00:50:30Bonjour à vous
00:50:31toujours avec
00:50:32Naïma M. Fadel
00:50:32Jonathan Sixou
00:50:33le général cavalier
00:50:34et avec Céline Pina
00:50:37Je vous parlais
00:50:37de cette vidéo
00:50:38je voudrais qu'on la montre
00:50:38parce que quand il y a
00:50:39la mort d'une personne
00:50:41quelles que soient
00:50:41ses convictions
00:50:42évidemment
00:50:42père de famille
00:50:44il est normal
00:50:45qu'il y ait quand même
00:50:45un consensus
00:50:46pour dénoncer ça
00:50:47Vous allez voir
00:50:48qu'au Parlement
00:50:48vous allez voir
00:50:49je ne vous en dis pas plus
00:50:50ce qui s'est passé
00:50:50au Parlement européen
00:50:51tout à l'heure
00:50:51Mais pour l'heure
00:50:52Mobilisons
00:50:54Bloquons-Tout
00:50:55est devenu
00:50:56Cassons-Tout
00:50:57pas partout
00:50:59évidemment
00:50:59mais quand même
00:51:00et pour le préfet
00:51:01de police
00:51:02de Paris
00:51:03Laurent Nunes
00:51:04c'est un échec
00:51:05Alors qui étaient
00:51:06les groupuscules
00:51:06qui étaient ceux
00:51:07qui s'en prennent
00:51:08sans aucune crainte
00:51:08qui s'en sont pris
00:51:09sans aucune crainte
00:51:10aux forces de l'ordre
00:51:10qui ont scandé
00:51:11en même temps
00:51:11des slogans
00:51:12antifa et pro-palestiniens
00:51:14portrait robot
00:51:15de ces groupuscules
00:51:17qu'on risque de retrouver
00:51:18que les forces de l'ordre
00:51:19risquent de retrouver
00:51:19le 18
00:51:20et peut-être même avant
00:51:21le 18 je vous rappelle
00:51:22c'est une journée
00:51:23inter-syndicale
00:51:24mais tout d'abord
00:51:25retour sur les heures
00:51:26avec Vincent Farandès
00:51:27Les premières tensions
00:51:32ont éclaté
00:51:33dans ce lycée
00:51:34à Paris
00:51:34Dans le 20ème arrondissement
00:51:36des manifestants
00:51:38ont bloqué
00:51:38l'entrée
00:51:39de l'établissement
00:51:39Lors de leur intervention
00:51:41les policiers
00:51:43ont été pris pour cible
00:51:44par des casseurs
00:51:44projectiles
00:51:46et poubelles
00:51:46ont notamment
00:51:47été lancés
00:51:48A quelques kilomètres
00:51:50de là
00:51:50des centaines
00:51:51de manifestants
00:51:52qui voulaient entrer
00:51:53dans la gare du Nord
00:51:54ont affronté
00:51:54les forces de l'ordre
00:51:55A Châtelet
00:51:57un restaurant
00:51:59et la façade
00:51:59d'un immeuble
00:52:00ont pris feu
00:52:00Selon Bruno Retailleau
00:52:03il ne s'agissait pas hier
00:52:05d'une mobilisation citoyenne
00:52:07Elle a été détournée
00:52:09confisquée
00:52:09captée
00:52:11par la mouvance
00:52:12de l'extrême gauche
00:52:13de l'ultra gauche
00:52:14appuyée
00:52:15par le mouvant
00:52:16des insoumis
00:52:18En région
00:52:18certains groupuscules
00:52:20se sont également mobilisés
00:52:21A Toulouse
00:52:22des ronds-points
00:52:23ont été bloqués
00:52:24du mobilier urbain
00:52:25incendié
00:52:26Mais c'est à Rennes
00:52:27que les dégâts
00:52:28ont été les plus impressionnants
00:52:30Dans la matinée
00:52:31un bus a été incendié
00:52:33avant que des centaines
00:52:34de manifestants
00:52:34ne convergent
00:52:35place Saint-Anne
00:52:36Autour de poubelles en feu
00:52:38ils ont dansé
00:52:39en scandant
00:52:40des slogans
00:52:41hostiles à la police
00:52:42On ne répétera
00:52:45jamais assez
00:52:46le travail
00:52:46des forces
00:52:47de l'ordre
00:52:47policiers et gendarmes
00:52:48est à saluer
00:52:49à encourager
00:52:50véritablement
00:52:51Je dis par ailleurs
00:52:52en termes de dégâts
00:52:53des dégradations
00:52:54vous connaissiez le slogan
00:52:56tu casses
00:52:57tu répares
00:52:59là c'est
00:52:59tu casses
00:53:00on paye
00:53:00ça c'est ce qu'on va avoir
00:53:02Maintenant deux réactions
00:53:03Ce matin
00:53:04je vais vous faire
00:53:04ensuite évidemment
00:53:06évoquer cette journée
00:53:07la réaction du préfet de police
00:53:09de Paris
00:53:09et ensuite je voudrais
00:53:10qu'on regarde
00:53:11la réaction de l'élu
00:53:11Alma Dufour
00:53:12et vous serez attentif
00:53:14s'il vous plaît
00:53:14à la fois à la photo
00:53:15et aux mots
00:53:16utilisés à leur signification
00:53:17tout d'abord
00:53:18Laurent Nunez
00:53:19Le bilan
00:53:21du bloc en tout
00:53:22c'est que c'est un échec
00:53:23il n'y a pas eu
00:53:23de blocage
00:53:24du tout
00:53:25il y aura évidemment
00:53:26dans les heures
00:53:27les jours
00:53:28et les semaines qui viennent
00:53:29la même détermination
00:53:30à empêcher les blocages
00:53:31puisque hier soir
00:53:33après notamment
00:53:33la cellule
00:53:35de crise interministérielle
00:53:36qui s'est tenue
00:53:37il y a eu
00:53:39d'autres tentatives
00:53:39de blocage
00:53:40du périphérique
00:53:41ce matin
00:53:41il a fallu encore
00:53:42débloquer un certain nombre
00:53:43d'établissements
00:53:44en enseignement supérieur
00:53:45notamment
00:53:45il y a une intervention
00:53:46qui vient d'avoir lieu
00:53:47à Sciences Po
00:53:47pour débloquer les accès
00:53:48voilà donc on aura
00:53:49évidemment la même détermination
00:53:51comme nous le demande
00:53:52le ministre d'Etat
00:53:52à empêcher ces blocages
00:53:54et je vous le disais
00:53:55réaction d'une élue
00:53:56de la République
00:53:57regardez la pause
00:53:58et les mots
00:53:59et puis leur portée
00:54:00employée
00:54:01vous voyez
00:54:01regardez cette pause
00:54:02un 10 septembre
00:54:04dans la joie
00:54:05et les flammes
00:54:07mais est-ce qu'elle va
00:54:08être poursuivie
00:54:08pour ce tweet
00:54:10on peut être poursuivie
00:54:11le temps que la justice
00:54:12j'allais dire
00:54:13il y a eu combien
00:54:14de signalements
00:54:14pour certains
00:54:15on ne les compte plus
00:54:16on les compte plus
00:54:18pardonnez-moi
00:54:18mais on va voir aussi
00:54:19pour à la fois
00:54:20les interpellations
00:54:21Grégory Joron
00:54:22pour les gardes à vue
00:54:23combien de comparutions
00:54:24immédiates
00:54:25voilà
00:54:25qu'est-ce que ça
00:54:26voilà
00:54:27combien
00:54:27on va être jugé
00:54:28en comparaison immédiate
00:54:29oui après les comparutions
00:54:30immédiates
00:54:30peu importe le traitement
00:54:31mais combien
00:54:32de réponses judiciaires
00:54:34aux 342
00:54:35effectivement
00:54:35aux 342
00:54:37gardes à vue
00:54:38qu'on comptabilise
00:54:40depuis hier
00:54:40non je pense qu'il faut
00:54:42c'est lui évidemment
00:54:42l'engagement
00:54:45des forces de l'ordre
00:54:46policiers et gendarmes
00:54:48s'il n'y avait pas eu
00:54:48le général
00:54:48j'aurais pas dit gendarme
00:54:49mais il est là
00:54:50donc policier et gendarme
00:54:51c'est pas vrai
00:54:53non non c'est pas vrai
00:54:54leur travail vraiment
00:54:56parce que là
00:54:56pour le coup
00:54:57il faut juste se rendre compte
00:54:58que comme l'évaluation
00:54:59du risque
00:54:59était quand même
00:55:00assez
00:55:00somme toute
00:55:01assez compliquée
00:55:01puisque c'est un
00:55:02mouvement qui est un peu
00:55:04gazeux
00:55:04comme on ne savait pas
00:55:05exactement
00:55:06où la foudre
00:55:07allait frapper
00:55:07sans mauvais jeu de mots
00:55:08pour le coup
00:55:09il fallait quand même
00:55:10des dispositifs
00:55:12extrêmement réactifs
00:55:13vous saviez quand même
00:55:13parfois où la foudre
00:55:14allait frapper
00:55:15parce que la célérité
00:55:16avec laquelle vous avez
00:55:17levé certains blocages
00:55:19était quand même
00:55:19honnêtement impressionnant
00:55:21mais je pense que c'est
00:55:22justement parce que
00:55:22le dispositif a été
00:55:23plutôt bien posé
00:55:24donc je salue
00:55:24des fautes critiques
00:55:25à l'emploi des autorités
00:55:26il y a 80 000
00:55:27policiers, gendarmes
00:55:29vous imaginez
00:55:30qu'on va pouvoir
00:55:30le déployer
00:55:31déjà le 18
00:55:33quasiment
00:55:3380 000
00:55:34c'est aussi des gens
00:55:34qui étaient prévus
00:55:35pour travailler
00:55:35heureusement
00:55:36mais c'est vrai
00:55:36que ça engage
00:55:37évidemment
00:55:37beaucoup de monde
00:55:38qu'on décale
00:55:39qu'on rappelle
00:55:39donc c'est forcément
00:55:41des policiers
00:55:42et des gendarmes
00:55:42qu'on met sous pression
00:55:43et qui enchaînent
00:55:44je le rappelle
00:55:45des événements
00:55:46quand même
00:55:46depuis quelques mois
00:55:47je vais poser une question
00:55:48peut-être qu'elle est naïve
00:55:48et totalement décalée
00:55:50quand on a autant
00:55:50de policiers et gendarmes
00:55:51mobilisés
00:55:52est-ce que parfois
00:55:53je sais que l'armée
00:55:55c'est pas du tout
00:55:55son métier
00:55:56mais par exemple
00:55:57Sentinelle
00:55:58moi je ne savais pas
00:55:58que quand il y a
00:55:59des manifestations
00:55:59comme celle-là
00:56:00on retire Sentinelle
00:56:02pour qu'il ne soit pas
00:56:03au contact
00:56:04des manifestants
00:56:04et qu'il ne se passe pas
00:56:05des choses plus graves
00:56:07je ne savais pas
00:56:08ça
00:56:08général
00:56:09c'est-à-dire qu'on les retire
00:56:11carrément
00:56:11si vous voulez
00:56:12par exemple de la garde du Nord
00:56:13c'est pas le même dispositif
00:56:14c'est ça ?
00:56:15il faut les retirer
00:56:15parce que d'abord
00:56:16ils ne sont pas formés pour
00:56:18et deuxièmement
00:56:18imaginez une patrouille armée
00:56:20isolée
00:56:21qui serait engluée
00:56:23au milieu d'individus dangereux
00:56:25qui pourraient les déposséder
00:56:26de leurs armes
00:56:27et qui n'ont pas
00:56:28l'expérience
00:56:28de ce contexte
00:56:30de cette mission
00:56:31donc
00:56:31l'armée de terre
00:56:32les armées font un excellent
00:56:34travail
00:56:34dans le cadre de Sentinelle
00:56:35mais c'est quand même
00:56:36le travail des forces de l'ordre
00:56:37dès lors qu'il y a
00:56:38ce genre de troubles
00:56:38d'accord
00:56:39même si souvent
00:56:41en Afrique
00:56:42et dans les OPEX
00:56:43ils travaillent dans
00:56:44les manifestations
00:56:44ils gèrent aussi
00:56:45les manifestations
00:56:46à l'étranger parfois
00:56:47pas en premier échelon
00:56:48c'était un genre
00:56:49immobile
00:56:50qui était engagé
00:56:51comme en Côte d'Ivoire
00:56:51ou au Côte d'Ivoire
00:56:52très bien
00:56:53bon
00:56:53alors rapidité
00:56:54pour débloquer
00:56:56alors le profil
00:56:57maintenant Grégory Jérôme
00:56:58c'est vrai qu'on a vu
00:56:59on a vu très tôt
00:57:00en fait ça s'est passé
00:57:01enfin
00:57:01on peut déjà dire
00:57:03que globalement
00:57:04il n'y a que sur les grosses
00:57:04agglomérations
00:57:05on a eu des soucis
00:57:05partout ailleurs
00:57:07ça a été relativement calme
00:57:08et il faut noter
00:57:09c'est une réalité
00:57:09qu'il n'y a pas eu de blocage
00:57:10moi-même d'ailleurs
00:57:11il y a eu énormément
00:57:13de points de blocage
00:57:14il y a eu des déblocages
00:57:14oui
00:57:14des déblocages
00:57:15en fait des tentatives
00:57:16de blocage
00:57:16qui n'ont pas pris
00:57:17par exemple
00:57:18je crois que le périphérique
00:57:19c'est 10 tentatives
00:57:20imaginez 10 tentatives
00:57:21c'est assez
00:57:23à Lyon à 7h du matin
00:57:24à Perrache
00:57:24la gare Perrache
00:57:25il y avait déjà du monde
00:57:26qui essayait de bloquer la gare
00:57:27je suis pour tout vous dire
00:57:29passé à 7h30 à Nantes
00:57:30il y avait du monde
00:57:31qui essayait de bloquer
00:57:31les accès à l'aéroport
00:57:32et il y avait déjà
00:57:33des forces de l'ordre
00:57:33qui engageaient les moyens
00:57:35pour sortir les choses
00:57:37et donc il n'y a eu
00:57:37quasiment aucun blocage
00:57:38d'effectifs
00:57:39après malheureusement
00:57:40on a eu ce qui se passe
00:57:41depuis quasiment 10 ans
00:57:42dans nos cortèges
00:57:43l'ultra-gauche
00:57:44ultra-violent
00:57:45Black Blocs
00:57:46je ne sais pas comment
00:57:46on les nomme aujourd'hui
00:57:47mais qui font partie
00:57:48malheureusement des foules
00:57:50qu'on voit déambulées
00:57:50et qui profitent du nombre
00:57:52la preuve je le redis
00:57:53dans les petites villes
00:57:54il n'y a pas eu tout ça
00:57:54parce qu'en fait
00:57:55il n'y a pas assez de monde
00:57:55pour pouvoir se cacher
00:57:56il n'y a pas de manifestation
00:57:57de Black Blocs
00:57:58en général
00:57:58ils profitent d'un mouvement
00:57:59et donc ils étaient là hier
00:58:01et il y a eu malheureusement
00:58:04les images qu'on a pu voir
00:58:05notamment devant Garance
00:58:06une antenne du ministère
00:58:07de l'Intérieur à Paris
00:58:08une antenne du ministère
00:58:09de l'Intérieur
00:58:10le profil
00:58:10il y a ces éléments ultra
00:58:11et on a tout constaté
00:58:13et qui attaquent sans aucune crainte
00:58:14ça fait partie de la stratégie
00:58:16mais on a aussi
00:58:17moi ça m'a frappé hier
00:58:19en regardant les images
00:58:21on a énormément de jeunes aussi
00:58:23énormément de jeunes
00:58:23mais racontons-nous
00:58:24ce qui s'est passé
00:58:25c'est quasiment
00:58:26devant le partail des lycées
00:58:27que certains sont allés arracher
00:58:29alors parfois ils viennent vraiment
00:58:30sans qu'on ait besoin
00:58:31de les traîner
00:58:33mais qu'ils ont appelé
00:58:35les jeunes
00:58:35en renfort
00:58:36pour qu'il y ait cette masse
00:58:37alors qui sont-ils
00:58:39ce sont en grande partie
00:58:40quand même
00:58:40pour certains
00:58:42des élus
00:58:43des responsables
00:58:43de l'extrême gauche
00:58:44qui ont leur entrée
00:58:46je vais même vous dire plus ce matin
00:58:46parce que j'ai des retours
00:58:48comme quoi c'est vraiment
00:58:49une démarche
00:58:49qui est vraiment politique
00:58:51alors déjà
00:58:51il y a le message
00:58:52de Jean-Luc Mélenchon
00:58:52sur le sang-froid
00:58:54pour le coup
00:58:55d'un black bloc constitué
00:58:56qui commentait
00:58:57je trouve ça dingue
00:58:59mais surtout
00:58:59il faut savoir que ce matin
00:59:00on a 3, 4, 5 députés
00:59:03de la France Insoumise
00:59:04qui comme d'habitude
00:59:05vont dans les commissariats
00:59:06où des militants
00:59:07sont interpellés
00:59:08placés en garde à vue
00:59:09pour faire comme par hasard
00:59:10droit de leurs parlementaires
00:59:14de visiter les lieux
00:59:15de privation de liberté
00:59:16donc ils sont dans la démarche
00:59:17militante jusqu'au bout
00:59:18et je ne devrais pas le dire
00:59:20mais je le dis quand même
00:59:20il faut savoir qu'ils se permettent
00:59:22même d'appeler
00:59:22des patrons de commissariat
00:59:23en disant
00:59:24vous avez interpellé
00:59:24un de nos sympathisants
00:59:25on va venir manifester
00:59:26devant votre commissariat
00:59:27c'est une menace
00:59:28caractérisée
00:59:29exactement
00:59:29et je parle d'élus
00:59:30de la République
00:59:31mais il faut revenir
00:59:31quand même sur ce mouvement
00:59:32il a été
00:59:34de façon magistrale
00:59:36récupéré
00:59:37par LFI
00:59:38parce qu'au départ
00:59:39ce n'est pas LFI
00:59:40qui a initié
00:59:41bon deuxièmement
00:59:42certes
00:59:43c'est une grande réussite
00:59:45des forces de l'ordre
00:59:45qui ont été
00:59:47mobilisées
00:59:48au travers de 80 000
00:59:49gens
00:59:49mais policiers
00:59:50mais il y a eu
00:59:51des centaines d'actions
00:59:52sur l'ensemble
00:59:53du territoire
00:59:54et notamment
00:59:55hier matin
00:59:56avec l'autoroute
00:59:56à 10 par exemple
00:59:57à Poitiers
00:59:58sachant que
00:59:59les unités de force mobile
01:00:01le CRS
01:00:01gendarme mobile etc
01:00:02ont été plutôt concentrées
01:00:03sur Paris
01:00:04également sur Rennes
01:00:06beaucoup Paris
01:00:07mais il ne faut pas oublier
01:00:08Rennes et Nantes
01:00:09Rennes on a vu
01:00:10ce qui s'est passé
01:00:10Rennes et Nantes
01:00:10où là véritablement
01:00:11vous avez un foyer
01:00:12d'ultra-gauche
01:00:14extrêmement puissant
01:00:15qui s'adosse également
01:00:16sur les mandataires
01:00:18les zadistes
01:00:18et des universités
01:00:20qui sont totalement
01:00:21tenus par ces mouvances
01:00:23mais c'est pour ça
01:00:23que moi je
01:00:23qu'est-ce qui pourrait changer
01:00:24vous avez dit
01:00:25
01:00:25c'est très important
01:00:26ce que vous avez dit
01:00:27vous avez
01:00:27mis la focale
01:00:29sur le foyer
01:00:30les universités
01:00:31en partie
01:00:32beaucoup d'universités
01:00:33qui sont gangrénées
01:00:34infiltrées
01:00:35où vraiment
01:00:36la gauche
01:00:36la plus radicale
01:00:38s'enquiste
01:00:38s'enracine
01:00:39tant que ça
01:00:40ce n'est pas
01:00:40il n'y a pas d'autre mot
01:00:42que extirper
01:00:43et bien vous aurez
01:00:44les mêmes images
01:00:44on ne pourra jamais
01:00:45on ne pourra jamais dire
01:00:45vraiment
01:00:46les policiers
01:00:46ne peuvent rien faire
01:00:48de plus
01:00:48on peut faire
01:00:49regardez ce qui se fait
01:00:50actuellement aux Etats-Unis
01:00:51Donald Trump
01:00:52regardez la couverture médiatique
01:00:53qui en est faite en France
01:00:55mais c'est assez intéressant
01:00:57de voir comment justement
01:00:58ils déwalkisent
01:00:58les universités
01:00:59à coups de coupures
01:01:00de subventions
01:01:01et autres
01:01:01et de poursuites judiciaires
01:01:03vis-à-vis des profs
01:01:04ou des directeurs d'universités
01:01:05qui tiennent des propos abjects
01:01:07ça bouge
01:01:08donc c'est nous
01:01:09qui dans ce domaine là
01:01:10comme dans tant d'autres
01:01:10nous on toucher au problème
01:01:11ce qui est intéressant
01:01:12c'est que quand
01:01:13Anna Arendt écrit
01:01:14sur la montée du nazisme
01:01:15elle raconte quelque chose
01:01:16elle raconte une union
01:01:17contre nature
01:01:18elle dit à un moment donné
01:01:20vous allez avoir
01:01:20l'élite universitaire
01:01:22et culturelle
01:01:23qui va s'allier
01:01:24avec l'alli
01:01:25avec les voyous
01:01:27et en fait
01:01:27ils vont s'allier
01:01:28parce que
01:01:29les gens les plus acculturés
01:01:31les plus perdus
01:01:31les plus paumés
01:01:32sont des réservoirs
01:01:33de violence
01:01:34et de ressentiment
01:01:35donc des gens
01:01:36que l'on peut pousser
01:01:37à passer à l'acte
01:01:37et par ailleurs
01:01:38l'élite
01:01:40qui dévoyait
01:01:41elle va leur fournir
01:01:43l'habillage
01:01:44la justification
01:01:45de la violence
01:01:47et du cynisme
01:01:48en ne condamnant pas
01:01:48fermement
01:01:49mais quand une partie
01:01:50de l'élite se trouve
01:01:51dans l'hémicycle
01:01:52et fait les lois
01:01:54mais c'est comme ça
01:01:55c'est comme ça
01:01:56que petit à petit
01:01:57les nazis ont trouvé
01:01:59toute leur place
01:01:59à l'intérieur de l'Allemagne
01:02:01là vous nous rappelez
01:02:01un peu historique
01:02:03évidemment
01:02:04pour qu'on comprenne
01:02:04comment il peut y avoir
01:02:05une alliance
01:02:06aboutissant à la violence
01:02:07raconte cette union
01:02:08entre ce qu'elle appelle
01:02:09la lie et l'élite
01:02:10pour expliquer
01:02:11la montée
01:02:12de la violence
01:02:14fasciste
01:02:14à l'époque
01:02:15mais vous pensez
01:02:15pardonnez-moi
01:02:16qu'ils ont un projet
01:02:17aussi réfléchi
01:02:18on a à peu près
01:02:20la même chose
01:02:21qui est en train
01:02:22de se dérouler
01:02:22là on a
01:02:24les ultra-gauchistes
01:02:26qui sortent
01:02:26dans la rue
01:02:27eux
01:02:28ils mettent
01:02:29un certain niveau
01:02:30de désordre
01:02:30et petit à petit
01:02:31on voit le lien
01:02:32être en train
01:02:32de se faire
01:02:33avec les populations
01:02:35les plus rejetées
01:02:36et cette élite
01:02:38qui commence
01:02:39à manifester
01:02:39de plus en plus
01:02:40ensemble
01:02:41mais est-ce que
01:02:41pour vous
01:02:42sur le terrain
01:02:42est-ce que ce sont
01:02:43des individualités
01:02:44très violentes
01:02:45qui finissent par s'agréger
01:02:46ou est-ce qu'il y a
01:02:46un projet
01:02:47plus ou moins réfléchi
01:02:48conscient
01:02:48de mettre le cas
01:02:50ou mais mettre le cas
01:02:50ou c'est quoi
01:02:51c'est un jour
01:02:51prendre d'assaut
01:02:52un bâtiment
01:02:52une préfecture
01:02:53et se dire
01:02:54voilà le symbole
01:02:55de l'état
01:02:55hop
01:02:56on l'a déjà
01:02:57malheureusement vu
01:02:58rappelez-vous
01:02:59deuxième week-end
01:03:01des gilets jaunes
01:03:01où quand même
01:03:02la république a tremblé
01:03:03très clairement
01:03:03où le ministre
01:03:05a appelé l'Elysée
01:03:07en disant
01:03:07ils vont peut-être
01:03:07franchir les grilles
01:03:08ça c'était factuel
01:03:09rappelez-vous
01:03:10la préfecture
01:03:11du Puy-en-Velay
01:03:11et hier
01:03:13les images
01:03:13qu'on voit là
01:03:14qui sont
01:03:14à 50 mètres
01:03:1620 mètres
01:03:17de garance
01:03:18encore une fois
01:03:19je le répète
01:03:19une antenne
01:03:19du ministère de l'Intérieur
01:03:20où il y a l'IGPN
01:03:21où il y a la DCCRS
01:03:22où il y a quand même
01:03:23un peu de monde
01:03:24donc on est de toute façon
01:03:26pas loin de l'objectif
01:03:27et je ne sais pas
01:03:29si tout est
01:03:29consciemment politisé
01:03:30mais en tout cas
01:03:31on sait bien
01:03:33que le parti
01:03:34encore une fois
01:03:35moi je ne fais pas de politique
01:03:36je constate malheureusement
01:03:37on voit bien
01:03:37que le parti de la France Insoumise
01:03:38en tout cas
01:03:39se sert de ses groupes
01:03:41sur le travail violent
01:03:42je pense à Antoine Léomand
01:03:43en face à face
01:03:45devant un policier
01:03:46ou un gendarme
01:03:47on voit le policier
01:03:50qui se retient
01:03:51et qui lui dit
01:03:51la légitimité politique
01:03:52c'est moi
01:03:53j'irai un peu plus loin
01:03:54si vous me permettez
01:03:55c'est parce que bon
01:03:56c'est vrai qu'il y a
01:03:56les origines totalitaristes
01:03:58d'Anna Arendt
01:03:58la culture totalitaire
01:04:00s'est imposée
01:04:01dans les intelligences
01:04:03européennes
01:04:03et surtout
01:04:04l'intelligences
01:04:05françaises
01:04:05et ça depuis
01:04:0670-80 ans
01:04:07il y a une sorte
01:04:08de continuité
01:04:09extraordinaire
01:04:10d'ailleurs
01:04:10bon
01:04:11ils ont soutenu
01:04:12l'Ayatollah
01:04:13ils ont soutenu
01:04:14les Khmer Rouge
01:04:15ils ont été maoïstes
01:04:16ils ont complètement
01:04:17marginalisé des penseurs
01:04:18comme le belge
01:04:19qui avait dénoncé
01:04:20vous voyez
01:04:20il y a ce continuum
01:04:22maintenant le projet politique
01:04:23il a été parfaitement
01:04:24explicité
01:04:26par monsieur Mélenchon
01:04:27oui oui
01:04:28mais moi je dis
01:04:29très souvent
01:04:30au moins lui
01:04:30il a un projet clair
01:04:32mais vous êtes sûr
01:04:33et ce qui est grave
01:04:34ce qui est grave
01:04:35parce que hier
01:04:36c'était un tour de chauffe
01:04:37certes
01:04:38les forces de l'ordre
01:04:39l'ont emporté
01:04:40l'ordre a été maintenu
01:04:41mais qu'en est-il
01:04:42des universités
01:04:43parce que la rentrée
01:04:44se fait cette semaine
01:04:45mais attendez
01:04:46mais le 18
01:04:47il y a
01:04:48le préfet de police
01:04:49de Paris ce matin
01:04:49il nous a dit
01:04:50ils ne sont pas déjà d'accord
01:04:50attendez là je ne parle pas
01:04:51des groupes plus violents
01:04:52je parle des organisations
01:04:54syndicales
01:04:55je ne vais pas révéler ici
01:04:56le point d'arrivée
01:04:58que souhaitent
01:04:59les organisations syndicales
01:05:00mais si c'est le cas
01:05:01on est sacrément
01:05:02à un côté de sites
01:05:03extrêmement sensibles
01:05:04je pense que vous avez
01:05:05deviné où ça peut être
01:05:05à Paris
01:05:06donc le préfet de police
01:05:07il essaye de détourner
01:05:08de faire changer
01:05:10le cortège
01:05:12mais rien que
01:05:12les organisations syndicales
01:05:14qui pensent
01:05:14à un point d'arrivée
01:05:16aussi sensible
01:05:18c'est quand même étrange
01:05:18et la CGT
01:05:19pas étrange
01:05:21la CGT
01:05:21les organisations syndicales
01:05:23arrivent toujours
01:05:23à bon port
01:05:24leur cortège
01:05:25arrive toujours à bon port
01:05:26elles sont diverses
01:05:27il y en a certains
01:05:28qui restent
01:05:29très respectueuses
01:05:30des institutions
01:05:32qui sont
01:05:32dans la culture démocratique
01:05:33et force est de constater
01:05:35que quand même
01:05:35il y a une interrogation
01:05:36sur la CGT
01:05:37la CGT
01:05:38qui s'est rapprochée
01:05:39de LFI
01:05:40tous les ministres
01:05:42de l'intérieur
01:05:43vous disent
01:05:43qu'avant
01:05:45avec certains responsables
01:05:46de la CGT
01:05:46il y avait un dialogue
01:05:47qui était respectueux
01:05:48c'était la politique
01:05:49très efficace
01:05:52aujourd'hui
01:05:53c'est autre chose
01:05:54ils ont peur de louper le coup
01:05:56comme ils avaient loupé
01:05:57le coup des gilets jaunes
01:05:58et donc ils se grèvent
01:05:59sur n'importe quel mouvement
01:06:00insurrectionnel
01:06:01je ne suis pas certain
01:06:02alors là je vais mettre
01:06:04ma casquette de syndical
01:06:05je ne suis pas certain
01:06:07autrement ils auraient appelé
01:06:08tous au 10
01:06:09de toute manière très claire
01:06:09ce qui n'a pas été le cas
01:06:10je pense qu'ils ont pris
01:06:11justement un peu de distance
01:06:12pardon
01:06:12moi je parle
01:06:13ça comme de la prudence
01:06:14de la part de la CGT
01:06:15on verra le 18
01:06:16moi je parle de toutes
01:06:17les confédérations
01:06:17puisque elles sont
01:06:18en inter-syndical
01:06:19après moi ce que je vois
01:06:20elles ont quand même
01:06:20en même temps
01:06:21marqué un peu de distance
01:06:22puisqu'elles parlent du 18
01:06:23et pour avoir fait
01:06:24quasiment toutes les manifestations
01:06:25contre le projet de retraite
01:06:27on voit bien que
01:06:28ces grandes manifestations
01:06:29à Paris
01:06:29parce qu'elles étaient
01:06:30quand même plutôt conséquentes
01:06:32n'ont jamais posé de problème
01:06:34c'était toujours en dehors
01:06:36malheureusement
01:06:36avec des éléments
01:06:37qui ne sont jamais rentrés
01:06:38dans le cortège
01:06:39dans le cortège
01:06:40des grandes confédérations
01:06:41on verra
01:06:41mais moi la crainte
01:06:42c'est que
01:06:42là par rapport à votre dispositif
01:06:45ce soit un test
01:06:46hier
01:06:46pour une réédition
01:06:48le 18
01:06:48et peut-être même
01:06:49avant
01:06:50vous n'êtes pas d'accord ?
01:06:52non parce que
01:06:52ce sera beaucoup plus facile
01:06:53ce qui a été compliqué hier
01:06:56c'est que
01:06:56comme il y a
01:06:57quand même très peu
01:06:58de cortèges déclarés
01:06:59c'est toujours
01:06:59beaucoup plus compliqué
01:07:00de trier le bon grain de livret
01:07:01quand on est sur le terrain
01:07:02quand on a
01:07:03le 18
01:07:05qui arrive
01:07:05avec une inter-syndicale
01:07:07qui est très posée
01:07:07avec un cortège
01:07:08qui va être rangé
01:07:08dans l'ordre
01:07:09qui aura été déclaré
01:07:10avec un point d'arrivée
01:07:11un point de départ
01:07:12un point d'arrivée
01:07:13etc
01:07:13pas que le point d'arrivée
01:07:14soit à la place d'accompagnement
01:07:15ça ne va pas empêcher
01:07:16ça sera beaucoup plus facile
01:07:17pour les formes de l'ordre
01:07:20de gérer
01:07:20la vidéo
01:07:21je voudrais vous montrer
01:07:25et puis après on verra
01:07:26parce que c'est vrai
01:07:26qu'on n'a pas diffusé
01:07:27le portrait
01:07:27là je prends la direction
01:07:29des Etats-Unis
01:07:30tout à l'heure
01:07:32on a dit
01:07:32quelles que soient
01:07:33les convictions
01:07:33quand il y a mort d'homme
01:07:34mort d'un père de famille
01:07:35quel que soit évidemment
01:07:37ce qu'on pense
01:07:37chacun
01:07:38c'est normal
01:07:39d'abord paix à son âme
01:07:41de présenter
01:07:42les condoléances à la famille
01:07:43et de rendre un hommage
01:07:45ce qu'ont voulu faire
01:07:45ce qu'ont voulu faire
01:07:46certains parlementaires
01:07:47ou eurodéputés
01:07:48au Parlement Européen
01:07:50dont Sarah Knafo
01:07:51mais tout le monde
01:07:52n'était pas d'accord
01:07:53donc regardez ce qui s'est passé
01:07:54au Parlement Européen
01:07:55je vais découvrir la vidéo
01:07:55avec vous
01:07:56plus la réaction sur X
01:07:57de l'eurodéputé
01:08:00reconquête
01:08:00Sarah Knafo
01:08:01pour un silence
01:08:03s'il vous plaît
01:08:04meden
01:08:05il faut
01:08:06aller
01:08:07me
01:08:07reprendre
01:08:08en s'il
01:08:11silence
01:08:11...
01:08:41Alors le contexte, c'est avec d'autres groupes de droite au Parlement européen,
01:08:51voilà ce que dit Serac Nafokalonde, avec les autres groupes de droite au Parlement européen,
01:08:55nous voulons honorer une minute de silence pour Charlie Kirk, la gauche refuse de se lever,
01:08:59elle refuse en tous les cas ce qu'on entend, Chalap et d'autres noms d'oiseaux,
01:09:04quand même c'est pour la mémoire d'un homme.
01:09:06C'est incroyable parce que c'est une façon de questionner un délit d'opinion passible de la peine de mort,
01:09:11finalement, c'est comme ça que je le vois, de voir, de perturber une minute de silence,
01:09:18de refuser d'y participer et de la perturber tel qu'on le découvre avec cette vidéo.
01:09:22Rappelons qu'on parle là d'un homme qui, effectivement, vous l'avez rappelé à juste titre,
01:09:27parfaitement pacifiquement entamait le dialogue avec tout le monde sur les campus,
01:09:31dans l'espace médiatique américain et politique depuis des années.
01:09:36Qu'on soit d'accord ou pas d'accord avec lui, mais là, que l'Union européenne, le Parlement européen donne cette image,
01:09:43ça en dit long sur la fragmentation de notre société, même européenne, puisqu'il paraît que nous sommes des Européens.
01:09:50Et c'est même pire, c'est-à-dire qu'une fois que vous avez fait ça,
01:09:54pour justifier une rupture anthropologique aussi forte, parce que normalement, la mort éteint le ressentiment,
01:10:00la mort est censée éteindre la haine au moins. Mais quand vous n'arrivez même pas à cet rapport anthropologique de base,
01:10:08et que vous avez fait ça, et bien vous êtes ensuite obligé d'argumenter et de dire
01:10:13« mais j'avais raison de le faire parce que cet homme est un fasciste, parce que sinon,
01:10:17non seulement vous perdez la face, mais vous montrez à tout le monde que vous n'avez pas d'humanité. »
01:10:22Ce qui veut dire que cette situation-là va encore accentuer la violence verbale.
01:10:27Vous avez raison Céline, mais de toute façon, ça vient de la gauche,
01:10:32donc la gauche, elle peut se permettre. Et c'est ça le problème,
01:10:35c'est que tant que la gauche est dans cette posture où finalement elle ne respecte rien,
01:10:40et d'ailleurs les digues ont vraiment cédé, et en face d'elle, elle a une droite qui est timorée.
01:10:46C'est ça qui m'interprète.
01:10:48Je ne sais pas si elle est timorée, mais là, elle n'a ni droite ni gauche, normalement.
01:10:52Je ne sais pas à ce que vous avez dit tout à l'heure par rapport à ce qui s'est passé avec le chaos dans le pays,
01:10:58et vous avez dit à un moment comment ils peuvent se permettre.
01:11:01C'est-à-dire que non seulement des black blocs ou des antifas,
01:11:05ce qu'on appelle les antifas, pour moi c'est plutôt des fachos,
01:11:09c'est eux les vrais fachos, ils peuvent se permettre ça,
01:11:12parce que justement on a aussi des députés de la République
01:11:15qui sont en magistère en train de défier la République aussi,
01:11:19et à qui on ne dit rien.
01:11:21Moi c'est ça qui m'interpelle aussi,
01:11:23c'est que vous avez des élus qui représentent la République
01:11:27et qui eux ne la respectent pas.
01:11:28Et ça passe.
01:11:30Une partie de la presse, la presse de gauche,
01:11:34qui traite aussi cet homme d'extrémité.
01:11:36Vous allez voir que dans les médias c'est largement partagé,
01:11:39c'est un clin d'œil, mais vous allez voir la CGT...
01:11:41Ils ne sont pas levés aussi parce qu'il y a un coût social pour eux,
01:11:44ils sont ancrés dans un milieu idéologique,
01:11:47je suis sûr qu'ils pensent la même chose que nous.
01:11:49Là il y avait un recueillement qui s'imposait,
01:11:51compte tenu de cet assassinat,
01:11:54de quelqu'un qui était un apôtre du dialogue,
01:11:56qui avait ses convictions, mais c'est très intéressant
01:11:57ce qu'il représentait.
01:11:59Mais donc, se lever quand on est à la...
01:12:03Mais au moins se taire.
01:12:04Oui, au moins se taire.
01:12:06Le respect pour un mort, quel qu'il soit.
01:12:07Au moins se taire.
01:12:08Au moins faire silence.
01:12:09Dans toutes les civilisations, j'allais dire...
01:12:13Mais voilà, civilisées, on se tait dans ces moments-là.
01:12:19Il y a une forme de décence, bon, on ne la retrouve pas.
01:12:22Alors il n'y a pas du tout de lien avec ce dont je vais parler,
01:12:25mais est-ce que vous estimez que c'est le communiqué
01:12:27de la décence ou de l'indécence ?
01:12:29La CGT de France Télévisions en colère
01:12:31contre le 20h de France 2,
01:12:33et ça concerne justement le mouvement d'hier.
01:12:35On va en parler, une courte pause, et on se retrouve.
01:12:39Merci d'être avec nous en direct.
01:12:43Dans quelques instants, vous allez voir une réaction,
01:12:45la réaction de la ministre, en exercice, encore Rachida Dati,
01:12:50sur des appels au boycott.
01:12:52Je ne vous en dis pas plus, vous allez voir dans les universités.
01:12:54Trop, c'est trop, dit-elle.
01:12:55On va détailler ça, le temps de le mettre à l'antenne.
01:13:00Mais tout d'abord, c'est une forme de boycott.
01:13:02En tous les cas, la CGT France TV n'est pas contente.
01:13:04Elle est en colère contre le 20h de France 2,
01:13:06alors que Léa Salamé et les équipes du 20h avaient évoqué
01:13:10justement la journée de mobilisation sociale.
01:13:13Donc ils ont évoqué la veille.
01:13:14On est le 9 septembre, et ils parlaient de la journée du lendemain.
01:13:17La CGT de France Télévisions a poussé un gros coup de gueule
01:13:20en pointant du doigt, alors je cite,
01:13:22« certains choix faits par le JT ».
01:13:24Dès les premières lignes,
01:13:25les mots s'avèrent être très virulents de la part du syndicat.
01:13:29Je ne vous en dis pas plus.
01:13:30On verra ça après les titres.
01:13:31Avec vous, chère Somaïa.
01:13:32Et elle a une de l'actualité.
01:13:34Cet agent agressé à la prison d'Ony dans le Val-d'Oise.
01:13:38Des faits qui se sont produits mardi matin
01:13:40suite à une intervention pour une bagarre entre détenus.
01:13:43L'un d'eux a refusé de se soumettre aux injonctions du personnel
01:13:46malgré plusieurs tentatives de maîtrise.
01:13:49Une statue de la Vierge Marie incendie en pleine messe
01:13:51dans la basilique Notre-Dame de bon secours à Guingamp, Bretagne.
01:13:55L'incendie survenu lundi soir a choqué les fidèles.
01:13:58En dix ans, trois sinistres ont visé cette même statue,
01:14:01ce qui laisse penser à un acte volontaire.
01:14:04Et puis face au risque de manifestation,
01:14:06des renforts de police extraordinaire sont prévus
01:14:08pour encadrer la Vuelta 2025 en Espagne.
01:14:11Au total, 1500 membres des forces de l'ordre déployées
01:14:14pour contenir les manifestants pro-palestiniens
01:14:17qui réclament le retrait de l'équipe israélienne de la compétition.
01:14:20Merci Soumaya.
01:14:24Alors, les premières lignes du communiqué de la CGT de France Télévisions,
01:14:28les voici.
01:14:30Le 20h de France 2 en passe de gagner le concours du journal le plus réactionnaire.
01:14:34C'est-à-dire que la CGT estime qu'ils nous ont doublés.
01:14:38Si je traduis en bon français.
01:14:41Qui lui crut ?
01:14:43Pour tenter de gagner le graal de la meilleure audience devant TF1,
01:14:51la direction de l'information de France Télévisions
01:14:53semble avoir misé sur tout ce qu'il y a de plus rance
01:14:56dans le spectre des opinions publiques,
01:14:58peut-on lire dans le document.
01:14:59Alors, la CGT de France Télévisions reproche à Léa Salamé
01:15:02et à ses équipes les angles éditoriaux choisis
01:15:04pour évoquer la journée de mobilisation.
01:15:06J'ouvre les guillemets.
01:15:07Alors que selon les instituts de sondage,
01:15:09près d'un Français sur deux soutient le mouvement
01:15:11en bloquant tout.
01:15:12le journal de Léa Salamé occulte totalement
01:15:14les raisons de la colère populaire
01:15:16pour ne traiter cette journée que sous l'angle
01:15:18du maintien de l'ordre
01:15:19et des perturbations à venir pour la France qui travaille.
01:15:23Ouh, c'est horrible.
01:15:23Vous avez vu l'autre paragraphe,
01:15:25Léa Salamé aurait pu rappeler que la France
01:15:27est l'un des pays où la répression des manifs
01:15:29est les plus violentes qui sortent.
01:15:30Oui, carrément, la CGT qui demande ce qu'il faut.
01:15:34Eh bien, évidemment.
01:15:35La CGT s'aligne complètement sur le discours de la FI.
01:15:38Je ne vous étonne pas.
01:15:39Ah oui, complètement ça.
01:15:40C'est du copier-coller.
01:15:41Complètement, oui.
01:15:41Donc, c'est clair.
01:15:42Après, elle rejoint aussi ce qu'il a dit.
01:15:44Regardez, réaction de Jean-Luc Mélenchon.
01:15:46C'est plus que du copier-coller.
01:15:48Le traitement médiatique du 10 septembre est une aubaine.
01:15:51Il est essentiel que la classe médiatique
01:15:52soit clairement perçue comme agent des pouvoirs du système
01:15:55par les milliers de gens insultés
01:15:56par les comptes rendus hier.
01:15:58La révolution citoyenne qui mûrit doit aussi passer par là.
01:16:00La communiquée de la CGT de France 2
01:16:02est un signal précieux.
01:16:04Monsieur Mélenchon qui était l'invité il y a quelques jours.
01:16:06C'est la Révolution citoyenne.
01:16:07Mais oui, du journal de 20 heures.
01:16:08Dans Révolution citoyenne, il n'y a que Révolution qui compte pour M. Mélenchon.
01:16:11Moi, je me demande si Léa Salamé ne va pas se...
01:16:13C'est plus une passerelle.
01:16:14Là, ils sont dans les bras les uns des autres.
01:16:17C'est le même lit, le même toit.
01:16:19Peut-être qu'elle va avoir une forme de lueur, de lucidité.
01:16:22Non, mais écoutez...
01:16:24Mais pardon, attendez.
01:16:25Mais la France...
01:16:26Elle n'a fait que parler du réel.
01:16:29Du réel.
01:16:29Oui, mais est-ce qu'elle ne va pas se faire taper sur les doigts
01:16:32par Mme Arnaud qui avait dit
01:16:34« Moi, nous, les médias... »
01:16:37Ah oui, ils devaient parler de la France.
01:16:38Ils doivent parler de...
01:16:40Ils ne doivent pas parler du réel.
01:16:42Parler de la France telle qu'elle est.
01:16:43Non, il avait dit la France telle qu'elle est,
01:16:45mais la France telle qu'elle devrait être.
01:16:46C'était telle qu'elle devrait être.
01:16:48Donc telle qu'elle devrait être, ça c'est l'idéologie.
01:16:51Oui, tout à fait.
01:16:51Donc en fait, la CGT reproche à Mme Léa Salamé
01:16:55de ne pas être assez idéologue
01:16:58et de ne pas défendre les positions de la CGT.
01:17:01C'est...
01:17:02Regardez dans quoi baigne le service public.
01:17:04Il y a donc ce qui est reproché au journal de 20h
01:17:07et à Léa Salamé.
01:17:08Et puis, dans la fameuse affaire Thomas Legrand et Patrick Cohen,
01:17:12dont on s'est étonné ici quand même
01:17:13qu'il n'y ait pas plus de suite que cela,
01:17:16Eh bien, à l'instant, les dirigeants de France Télévisions
01:17:18et de Radio France seront entendus par l'ARCOM.
01:17:22Donc respectivement, Delphine Ernotte et Sybille Veil,
01:17:25respectivement présidentes de France Télévisions et Radio France.
01:17:27Je cite, le collège de l'ARCOM a décidé de recevoir
01:17:30en audition successivement, dans les prochains jours,
01:17:33les présidents de France Télévisions et Radio France
01:17:35afin de recueillir leurs explications.
01:17:37Et observation, vous savez que l'autorité a été saisie
01:17:39à plusieurs reprises par des députés et par le public.
01:17:43Beaucoup, beaucoup de téléspectateurs,
01:17:45de Français ont été choqués par la diffusion de cette vidéo.
01:17:51Vous vous en souvenez du média L'Incorrect,
01:17:53où vous l'envoyez.
01:17:54En tous les cas, il y avait une suspicion de connivence,
01:17:57de collusion entre ces deux journalistes.
01:17:59On a la chance de connaître les joies des auditions parlementaires,
01:18:01telles que vous-même avez eu.
01:18:03Oui, oui, oui.
01:18:03C'est des moments sympathiques.
01:18:05Il vaut mieux vous préparer un peu quand même.
01:18:07Et rappelons que Jean-François Achilly,
01:18:09pour avoir été soupçonné qu'on lui ait proposé
01:18:12d'écrire un livre avec Jordan Bardella,
01:18:15a été viré littéralement.
01:18:17Donc on a vraiment du deux poids, deux mesures.
01:18:20Et j'ajoute, alors c'est dommage, c'est à huis clos,
01:18:22parce que ça aurait été intéressant, moi je trouve,
01:18:23que ce soit au contraire diffusé.
01:18:25Mais le régulateur de l'audiovisuel auditionnera
01:18:28les deux présentes à huis clos,
01:18:29et ajoute avoir depuis quelques mois,
01:18:31regardez, les mots sont pesés vraiment au gramme près,
01:18:35décider d'engager une réflexion plus large
01:18:38sur l'exigence d'indépendance et d'impartialité
01:18:40du secteur public de la communication audiovisuelle.
01:18:43Une avance !
01:18:44Tiens, tiens, tiens !
01:18:45Préparez-vous !
01:18:46Préparez-vous !
01:18:47Chacun son tour !
01:18:48Oui, exactement.
01:18:49Plus sérieusement, soutien à Léa Salamé,
01:18:53parce que véritablement à ses équipes,
01:18:55un journal où on parle du risque de violence,
01:18:57et des dégradations et de la France empêchée,
01:19:01qui ne peut pas travailler, évidemment,
01:19:03c'est à souligner.
01:19:04Je voudrais évoquer cette réaction à présent
01:19:06de Rachida Dati.
01:19:07On la découvre, je vais la découvrir en même temps que vous.
01:19:10La ministre de la Culture qui s'indigne,
01:19:12s'offusque d'appels au boycott.
01:19:15Alors on va les voir.
01:19:17Voilà, elles arrivent sur l'écran.
01:19:18Trop, c'est trop.
01:19:19Ces appels au boycott répétés d'artistes,
01:19:21de spectacles, de conférences,
01:19:23de blocages d'établissements
01:19:24deviennent des prétextes à un antisémitisme débridé
01:19:27et assumé.
01:19:28Ce n'est plus une question d'opinion,
01:19:29c'est une question de justice
01:19:31et de politique pénale.
01:19:33Il s'agit, je le précise au téléspectateur,
01:19:34d'un colloque sur l'histoire des Juifs de France
01:19:37qui est boycotté par un certain nombre
01:19:39d'universitaires.
01:19:42Voilà, et c'est pour la première fois
01:19:44depuis sa création,
01:19:46c'est le musée d'art et d'histoire du judaïsme
01:19:49qui organise des colloques scientifiques
01:19:52et qui sont boycottés
01:19:54par des chercheurs
01:19:55et par des universitaires.
01:19:57L'histoire du judaïsme,
01:19:58c'est quand même un peu loin
01:19:59de la qualité du judaïsme.
01:20:00Si l'État employeur
01:20:01avait quelques exigences
01:20:03avec les gens qui dépendent de lui,
01:20:04parce que normalement,
01:20:05lorsque vous êtes chercheur,
01:20:07vous n'avez pas refusé
01:20:09et boycotté ce type de rassemblement,
01:20:12ce n'est pas normal,
01:20:13il n'y a aucune raison de le faire,
01:20:15que les obligations de votre fonction
01:20:18ne vous permettent pas d'agir ainsi.
01:20:21Eh bien, si lorsque les gens
01:20:22ne respectent pas les obligations
01:20:25et les contraintes de leur fonction,
01:20:27il y avait un prix à payer,
01:20:29peut-être que ça ne serait pas non plus
01:20:30la fête du slip permanente
01:20:32à l'université.
01:20:32Non, mais c'est extrêmement grave
01:20:34parce qu'en fait,
01:20:35là, on parle de l'histoire
01:20:37des Juifs de France.
01:20:39Donc, c'est de nos compatriotes français
01:20:42de confession juive
01:20:43de qui on parle.
01:20:44Et c'est ça qui est grave.
01:20:45Le boycott est antisériciel.
01:20:46S'il y avait un boycott,
01:20:47non, mais s'il y avait une conférence
01:20:49sur Israël ou que sais-je,
01:20:51quelque chose qui concernait
01:20:52le pays Israël,
01:20:54ça pourrait peut-être se comprendre,
01:20:56je dis peut-être,
01:20:57mais là, on parle de quelque chose
01:20:58qui concerne nos compatriotes
01:21:00de confession juive.
01:21:01Ils sont arrivés avec les romans.
01:21:03Exactement.
01:21:03Et c'est ça qui est grave.
01:21:05Imaginer qu'il y ait quelque chose
01:21:07qui soit en rapport
01:21:08avec des compatriotes
01:21:10de confession musulmane
01:21:12et puis qu'on commence effectivement
01:21:13à vouloir les cibler
01:21:15et à boycotter
01:21:16tout ce qui les concerne.
01:21:17C'est extrêmement grave.
01:21:18L'État doit réagir.
01:21:19Alors, vous faites bien
01:21:20que Mme Rachida Dati réagisse.
01:21:21Alors, certains,
01:21:22voilà comment ceux qui boycottent
01:21:24cet événement ont réagi.
01:21:27Ils ont argué du fait
01:21:28que leur participation
01:21:29était équivalente
01:21:30à soutenir directement
01:21:32le gouvernement israélien.
01:21:33D'autres ont paradoxalement
01:21:35justifié ce retrait
01:21:36par une motion
01:21:37alors, une motion
01:21:39refusant les partenariats
01:21:40institutionnels
01:21:41tout en rejetant
01:21:42le boycott des chercheurs.
01:21:43Ça devient vraiment...
01:21:44Non, mais c'est le coup social.
01:21:45C'est-à-dire,
01:21:45dans une université,
01:21:46un professeur
01:21:47qui irait
01:21:48assister à un tel événement
01:21:51prend aussi des risques.
01:21:53Il y a une forme de lâcheté.
01:21:54Il y en a certains
01:21:54qui sont en collusion
01:21:56qui, vraiment,
01:21:58c'est le syndrome totalitaire.
01:22:00Mais il y en a aussi
01:22:00qui ont peur aujourd'hui.
01:22:02Mais en peur de quoi ?
01:22:03C'est-à-dire peur de quoi ?
01:22:04Ceux qui se font tuer,
01:22:05ce n'est pas eux.
01:22:06Il n'y a aucun laïc.
01:22:08Il n'y a aucune des personnes
01:22:10qui est rejetée
01:22:11à l'extrême droite
01:22:12qui menace...
01:22:12Peur de perdre son poste,
01:22:14peur d'être considérée.
01:22:15Voilà.
01:22:15Ce n'est pas une peur
01:22:16physique et intégrative.
01:22:17Malheureusement,
01:22:18ceux qui sont en face
01:22:19à l'extrême droite,
01:22:20eux, sont menacés
01:22:21de mort.
01:22:21Un mot pour la ministre.
01:22:23Ceux qui sont en face
01:22:24ne craignent rien.
01:22:25Attendez, s'il vous plaît.
01:22:26C'est intéressant
01:22:26parce que je veux faire le lien.
01:22:27Dès lors qu'il est dans l'événement,
01:22:28il prendrait des risques.
01:22:29Je veux faire le lien
01:22:30à ce qu'on a dit tout à l'heure
01:22:31sur l'audition de l'Arcom
01:22:33parce que je rappelle quand même
01:22:34dans la vidéo
01:22:35dont je vous ai parlé
01:22:36sur Thomas Legrand
01:22:38et Patrick Cohen
01:22:38que le projet
01:22:42était d'empêcher
01:22:43ou a été
01:22:44d'empêcher
01:22:45Rachida Dati.
01:22:46Donc quand même,
01:22:47Rachida Dati,
01:22:47ministre de la Culture,
01:22:48l'Arcom se saisit,
01:22:50les dirigeantes
01:22:51de France Télévisions
01:22:52vont être auditionnées.
01:22:55C'est quand même...
01:22:55On ne lui fait pas de cadeau
01:22:56dans le service public
01:22:57dans la mesure où elle veut
01:22:58réformer l'audiovisuel public
01:23:01et personne au sein
01:23:04du service public
01:23:05ne lui simplifie la tâche
01:23:06et on a vu
01:23:07comment elle a dû tenter
01:23:10même au Palais Bourbon
01:23:11de passer entre guillemets
01:23:13en force.
01:23:13C'est-à-dire qu'elle n'avait pas
01:23:14le vote des élus
01:23:16pourtant à ses côtés
01:23:18généralement.
01:23:19Ça doit passer au Sénat
01:23:20à la rentrée.
01:23:23Et elle a la détermination.
01:23:25On peut lui reconnaître
01:23:26que Rachida Dati peut-être
01:23:27qu'elle a une personnalité
01:23:29politique particulièrement
01:23:30forte en la matière.
01:23:32Et puis pardon,
01:23:32que la gauche
01:23:32s'est installée.
01:23:34Elle allait réformer
01:23:34l'audiovisuel public
01:23:35et espérons qu'elle puisse...
01:23:36Militants barrent la route
01:23:38aussi à un tel parcours.
01:23:40On n'a pas besoin
01:23:40de rappeler les origines
01:23:41mais cela dit beaucoup
01:23:42de leur tartufrie quand même
01:23:43sur ceux qu'ils sont
01:23:45censés défendre.
01:23:47Par contre,
01:23:47pour le traitement
01:23:48des journées de manifestation
01:23:50du 18,
01:23:50on va voir comment
01:23:51le journal de 20 heures
01:23:53va traiter cette journée-là.
01:23:54Est-ce qu'il va y avoir
01:23:56une presse ?
01:23:56Non, mais vraiment,
01:23:59quand on dit
01:24:00liberté totale,
01:24:01c'est notre cas.
01:24:02Vous imaginez,
01:24:03vous faites un journal
01:24:04avec un communiqué
01:24:05ou la CGT
01:24:06qui menace peut-être
01:24:07de faire grève,
01:24:08qui aient moins de moyens,
01:24:09etc.
01:24:09parce que vous ne suivez
01:24:10pas la ligne.
01:24:11Oui, ça s'appelle
01:24:11une dictature.
01:24:13Oui, mais enfin,
01:24:14il y a un ADN.
01:24:16Il y a un ADN quand même.
01:24:18Ce n'est pas surprenant.
01:24:19Ah non.
01:24:19Ah non, venant de la CGT,
01:24:21ça aurait été plus surprenant
01:24:21pour venir aux gauchistes
01:24:24parce que la bascule
01:24:25de la CGT
01:24:26vers LFI,
01:24:27pensons aux Italiens
01:24:28avec Berlinguer
01:24:29qui avait marqué
01:24:30une rupture
01:24:30s'agissant du rapport
01:24:32entre le Parti communiste
01:24:33italien et la démocratie.
01:24:35Ils ont décidé
01:24:35d'entrer dans le jeu
01:24:36démocratique,
01:24:37ce qui fait que
01:24:38la Confessition
01:24:39sont les autonomes
01:24:40et c'est ces autonomes
01:24:41qui ont imprégné
01:24:42notamment les universités
01:24:43françaises.
01:24:44Et on est dans
01:24:44une culture révolutionnaire.
01:24:46Qu'est-ce qu'ils voudraient ?
01:24:47Si on devait faire,
01:24:49imaginons l'exercice inverse,
01:24:50faisons le journal
01:24:51de 20h idéal
01:24:53de la CGT.
01:24:55Bonjour,
01:24:56mesdames et messieurs,
01:24:57de nombreuses violences
01:24:57policières.
01:24:59La révolution est à nos portes,
01:25:00encourageons-la.
01:25:01Les policiers sont dénervis.
01:25:03Si vous arrivez en direct
01:25:05sur ces news,
01:25:06n'ayez pas peur.
01:25:07Je n'ai pas perdu la raison.
01:25:10Mais quelle serait
01:25:11la bonne manière journalistique ?
01:25:13Là où Jonathan a raison,
01:25:16on aurait un journal
01:25:17d'une dictature classique,
01:25:19autrement dit,
01:25:20dans laquelle le réel
01:25:21est ôté.
01:25:23La puissance du totalitarisme,
01:25:26c'est de faire abstraction
01:25:27du réel.
01:25:28On ne dit que ce qu'on désire.
01:25:30On fait le monde
01:25:31comme on voudrait
01:25:32qu'il soit.
01:25:32Le RTS...
01:25:33Les deux qui rompent
01:25:34avec cet accord-là
01:25:36doivent être éliminés
01:25:38parce que c'est comme
01:25:39un canard dans la muge.
01:25:40Alors là, symboliquement,
01:25:41on perdra le poche.
01:25:42Il y a un canard
01:25:42qui est passif.
01:25:43Il ne découvre pas...
01:25:44Je ne sais pas si on peut
01:25:45appeler ça du militantisme,
01:25:46mais il faut remarquer
01:25:47en effet la constance,
01:25:49l'alignement des éléments
01:25:51de langage en effet
01:25:52et notamment dans le communiqué.
01:25:54On voit bien justement,
01:25:55parce qu'on l'a entendu
01:25:55beaucoup, beaucoup,
01:25:56notamment pour ce gilet jaune,
01:25:58le fantasme du pays
01:26:01le plus dur en Europe
01:26:02en termes de maintien
01:26:03de l'ordre, etc.
01:26:04Alors que pendant le même temps,
01:26:06on avait des policiers néerlandais
01:26:08qui tiraient à balle réelle
01:26:09sur des agriculteurs,
01:26:10des policiers espagnols
01:26:11qui envoyaient les chiens
01:26:12au mordant sur les manifestants.
01:26:16Et donc tout ça,
01:26:17nos voies européennes
01:26:17qui, eux, ont fait tous ensemble
01:26:19le programme Kodiaq à l'époque,
01:26:22c'est-à-dire la gestion
01:26:22du maintien de l'ordre
01:26:24en démocratie, entre guillemets,
01:26:26avec les bonnes utilisations
01:26:29et les bons comportements.
01:26:30On voit bien que malheureusement,
01:26:31les leçons ne sont pas toujours
01:26:32faciles à appliquer.
01:26:33Et face à des foules hostiles,
01:26:34je rappelle que,
01:26:35et moi j'en suis persuadé,
01:26:36et je pense que,
01:26:37en général, j'espère,
01:26:37sera d'accord avec moi,
01:26:38je pense qu'aucune démocratie
01:26:39adulte européenne
01:26:40n'aurait pu traverser
01:26:42l'événement des gilets jaunes
01:26:43comme on a pu le traverser, nous,
01:26:45grâce justement au professionnalisme,
01:26:47à l'abnégation
01:26:48et au courage
01:26:49de nos forces de l'ordre.
01:26:49quand même.
01:26:50Non, non, mais je le dis,
01:26:51il y a plus de morts.
01:26:52La main était lourde,
01:26:53la main était lourde.
01:26:54Non, non, mais le bilan était lourd,
01:26:56mais moi je dis,
01:26:57juste que vous faites ça
01:26:57en Allemagne, en Angleterre
01:26:58ou en Espagne
01:26:59ou en Belgique,
01:27:00je pense qu'il aurait été
01:27:01beaucoup lourd.
01:27:01On va terminer en musique,
01:27:03on en a tous besoin,
01:27:04nous sommes d'accord.
01:27:05Ah oui, c'était beau
01:27:05les images que vous avez.
01:27:06Oui, j'ai remarqué
01:27:07que vous étiez un peu
01:27:08la larme à l'œil
01:27:09et que vous vouliez davantage...
01:27:10J'ai reconnu la place
01:27:10de la contrétation.
01:27:12Effectivement.
01:27:13Général, oui,
01:27:14vous voulez pousser la chansonnette ?
01:27:15Je ne sais pas si
01:27:16Bohemian Rhapsody
01:27:17c'est dans votre playlist.
01:27:18Non, mais ça ne me déplait pas.
01:27:20En plus, ce départ,
01:27:21sa maison de disques
01:27:22était opposée à ce que...
01:27:23Effectivement.
01:27:24Ah, vous connaissez l'historique ?
01:27:25Mais oui.
01:27:26Un petit peu,
01:27:26il m'arrive de m'intéresser
01:27:28à autre chose
01:27:29qu'à l'ordre public.
01:27:29Vous êtes quelqu'un
01:27:29d'éclatique
01:27:30qui est très étonnant.
01:27:32Une trentaine quand même
01:27:33de musiciens et de chanteurs.
01:27:35Effectivement,
01:27:35vous avez reconnu
01:27:36la place parisienne.
01:27:37Allez, on va regarder ça.
01:27:39On vous remercie encore une fois
01:27:40véritablement.
01:27:41Les scores d'hier
01:27:42sont impressionnants
01:27:44dans le sens
01:27:44où vous êtes très nombreux
01:27:45à nous suivre
01:27:46et donc on essaye
01:27:47de nous confronter au réel.
01:27:50Merci.
01:27:51Merci à vous.
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