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  • il y a 2 semaines

Avec Matthias Renault, député RN de la 3ème circonscription de la Somme

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Transcription
00:00Bonjour, vous êtes député RN de la 3ème circonscription de la Somme
00:03et vous avez quand même fait quelque chose de terrifiant, enfin Mathias Renaud,
00:07vous déployez un drapeau français à la fenêtre, je crois, de votre bureau de l'Assemblée Nationale.
00:14Mais c'est un geste sulfureux, mais enfin c'est un geste pratiquement sédicieux.
00:20Oui, c'est un acte de rébellion ultime.
00:24Effectivement, c'est quelque chose d'extrêmement banal.
00:26Le mouvement Opération Tricolore, c'est une idée qui a tourné un peu cet été,
00:32qui commence à prendre de l'ampleur sur les réseaux sociaux depuis une dizaine de jours,
00:37que j'ai relié par ailleurs, comme d'autres, sur les réseaux.
00:40Effectivement, j'ai fait ça assez naturellement à la fenêtre de mon bureau.
00:44Et c'est vrai qu'au bout de deux heures, deux petites heures,
00:48j'ai des agents de l'Assemblée Nationale qui sont venus me voir en me disant
00:53« on est désolé, je ne leur en veux pas personnellement ».
00:55Non, non, bien sûr.
00:56Mais c'est des agents de sécurité qui sont venus vous voir ?
00:59C'est juste pour comprendre.
01:02Non, c'est les agents du bâtiment, chez mes bureaux.
01:08D'accord.
01:09Qui m'ont dit « on a eu un ordre de la hiérarchie »,
01:11ils ne m'ont pas dit qui,
01:13donc me demandant de retirer le drapeau,
01:16et que si je ne le faisais pas moi-même,
01:17ils le feraient eux-mêmes, parce qu'ils avaient reçu l'ordre.
01:21Donc après, j'ai retiré dans un premier temps,
01:25j'ai demandé sur quel texte ça pouvait s'appuyer,
01:28est-ce qu'il y avait un texte qui interdisait à un député
01:31de pouvoir pavoiser à la fenêtre de son bureau ?
01:34S'en est suivi une mini-réunion de crise des services de l'Assemblée,
01:38qui commençait à voir que mon cas commençait à être relégué sur les réseaux,
01:43et donc finalement, contre-ordre, excuse,
01:46et finalement, monsieur le député,
01:48vous avez le droit de pavoiser à votre fenêtre.
01:51Voilà.
01:51Non, mais c'est quand même...
01:53Non, ce qui est hallucinant dans cette histoire,
01:54et c'est pour ça que je voulais vous avoir,
01:56et merci d'être là,
01:57mais c'est extraordinaire.
01:59C'est-à-dire que l'acte...
02:01Non, mais que ce soit vous, député, ou n'importe qui,
02:04on n'oblige personne à pavoiser.
02:06Personne, et il n'est pas question d'obliger qui que ce soit.
02:09Mais que poser un drapeau forcé sur son balcon,
02:12à sa fenêtre, dans son jardin ou ailleurs,
02:14devient un acte répréhensible,
02:17ou en tout cas supposé être répréhensible.
02:19Est-ce que, d'ailleurs, une question,
02:21vous êtes le seul député jusqu'ici,
02:23à votre connaissance, à avoir pavoisé ?
02:26Alors, pavoiser au balcon du bureau de l'Assemblée,
02:31oui, pour l'instant.
02:34D'accord.
02:34Effectivement, si les collègues veulent faire de même,
02:37ce serait peut-être pas mal.
02:39Non, mais effectivement,
02:39ce qui est un peu éricien là-dedans,
02:42c'est le réflexe premier, quoi.
02:43On se pose la question,
02:45et on se dit, c'est peut-être sulfureux,
02:48c'est peut-être interdit.
02:49D'ailleurs, je note que dans les réactions
02:51que j'ai pu voir,
02:52il y a des gens qui pavoisent là ces derniers temps,
02:58et il y en a certains qui ont dit,
02:59mais mon syndicat de copropriété
03:02m'a demandé de le retirer.
03:04Ah oui.
03:05C'est intéressant aussi.
03:06Pas mal.
03:06Ça ne va pas de soi partout.
03:10Alors, dans des entreprises ou dans des administrations,
03:12je ne sais pas trop comment ça pourrait se passer.
03:16Dans une voiture, je pense que ça ne pose pas de problème.
03:19Non, mais ce qui est extraordinaire chez soi,
03:22dans son terrain, à son bureau, mettons, etc.
03:25Mais ce qui est extraordinaire,
03:27d'ailleurs, je demande aux auditeurs,
03:29dites-moi si chez vous,
03:30si vous avez affiché un drapeau à votre fenêtre,
03:33ou à votre balcon, ou dans votre jardin,
03:35ou quand c'est un immeuble,
03:37est-ce que le syndicat de copropriété
03:38vous a demandé de le retirer
03:41pour aller peut-être,
03:43trouble, peut-être potentiel à l'ordre public.
03:46Non, ce qui est terrible, Mathias Renaud,
03:48enfin, terrible,
03:49ce qui est quand même qui pose question,
03:51c'est que dans toute l'Europe aujourd'hui,
03:53on voit ce qui se passe en Irlande,
03:54on voit ce qui se passe en Autriche,
03:55on voit ce qui se passe en Pologne,
03:57on voit ce qui se passe,
03:58mais parle-Angleterre,
03:59n'en parlons pas,
04:01vous avez vraiment des milliers,
04:02des dizaines de milliers,
04:03voire des centaines de milliers,
04:03des gens qui disent,
04:04bon, on est chez nous,
04:05et puis le symbole, c'est le drapeau,
04:07et ce n'est pas nouveau,
04:08que ce soit de droite ou de gauche,
04:10ça a toujours été une dimension.
04:12Voilà, on se demande effectivement
04:13qu'est-ce qui préside à cela, quoi.
04:18C'est le symbole,
04:20évidemment, c'est un symbole de fierté,
04:22un symbole patriotique.
04:24En Grande-Bretagne,
04:25c'est aussi corrélé,
04:26il ne faut pas se mentir,
04:26à un mouvement anti-immigration,
04:28qui s'est développé,
04:29et qui a obligé le gouvernement britannique
04:31à réagir.
04:33Alors maintenant, en France,
04:34il y a peut-être ça aussi un peu particulier,
04:36c'est qu'on a un contexte politique.
04:38C'est vrai que l'émergence de ce mouvement,
04:41ça s'approche aussi du 10 septembre,
04:42là, on y est,
04:43et quelque part,
04:45on a bien senti aussi,
04:47ces derniers jours,
04:48qu'il y avait une certaine couleur politique
04:50à l'extrême gauche
04:51qui pouvait récupérer
04:52ce mouvement du 10 septembre.
04:55On voit d'ailleurs les images
04:57qui commencent à apparaître
04:58sur les chaînes d'infos en continu,
05:00de black blocs,
05:01de violences,
05:02enfin bref,
05:02une frange,
05:03celui qui n'est pas représentatif,
05:04on voit bien que ce n'est pas
05:05monsieur, madame, tout le monde
05:06qui est en train de défiler aujourd'hui,
05:08dans le 17 septembre,
05:09surtout dans les grandes villes.
05:10Et c'est vrai que le fait
05:11de pouvoir pavoiser,
05:13ça peut aussi être
05:14un moyen d'expression
05:15pour des gens
05:16qui ne se reconnaissent pas
05:18et qui se disent
05:18mais non,
05:19j'aurais aimé
05:20défiler le 10 septembre,
05:23mais quelque part,
05:24ce n'est pas monsieur,
05:24madame, tout le monde,
05:25je ne me reconnais pas
05:25dans ces gens-là,
05:26de pouvoir le faire
05:27de manière pacifique.
05:28Merci,
05:28merci Mathias Renaud,
05:30je rappelle,
05:30vous êtes député RN
05:31de la troisième circonscription
05:32de la Somme.
05:33Voilà, écoutez,
05:34vous nous direz,
05:35voilà,
05:35opération tricolore,
05:36est-ce qu'on suit,
05:38on ne suit pas,
05:39à chacun,
05:40de faire très librement
05:41son choix.
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