Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, était l'invité du Face à Face sur RMC et BFMTV ce mardi 9 septembre. Il est revenu sur le mouvement du 10 septembre.
00:00Il y a surtout des appels à blocage et les lieux que vous avez cités figurent parmi ces appels.
00:05C'est-à-dire que c'est tous les intérêts essentiels du pays, c'est-à-dire le périphérique évidemment semble très ciblé.
00:10Vous avez les dépôts d'hydrocarbures, des dépôts de logistique, les gares, les aéroports, les transports publics aussi, sans parler des gares elles-mêmes.
00:19Donc voilà, il y a un certain nombre de sites qu'on appelle à bloquer et on s'attend sur ces sites à des opérations coup de poing.
00:25Pas forcément beaucoup d'individus, vous savez il suffit de quelques dizaines d'individus pour bloquer ponctuellement, provisoirement, une gare ou un départ de TGV par exemple.
00:34Et là on interviendra systématiquement.
00:36Dernier type d'action évidemment qu'on redoute, ce sont les actes de sabotage.
00:40Je l'éviserai notamment les transports publics.
00:42On a vu par le passé que ça pouvait avoir lieu.
00:45Au moment, juste avant les Jeux Olympiques.
00:47Par exemple, voilà.
00:48Et donc pour chacune de ces actions, il y aura pour les manifestations évidemment un encadrement.
00:54On ne tolérera aucune dégradation.
00:55Et pour les blocages, les entraves aux intérêts essentiels, c'est les instructions qu'on a reçues du ministre d'État,
01:00des interventions systématiques des forces de sécurité intérieure, systématiques pour débloquer ces bloqués.
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