Fabien Vanhemelryck, secrétaire général d’Alliance police nationale, déplore la situation des forces de l’ordre : «On prend des fessées à longueur de temps».
00:00Mais parce que c'est toujours la même chose. Rappelez-vous des phrases de M. Mélenchon, qui étaient aussi sur le même créneau, où la police tue. Rappelez-vous qu'on était un syndicat factieux. À longueur de temps, on se permet de critiquer et d'insulter à travers la police l'État, quand même, parce qu'on est les derniers remparts de la République, je tiens à le dire.
00:16Et au final, on se retrouve dans des situations où on se fait humilier, lapider, insulter. Il n'y a aucune réponse de l'État derrière tout ça. Alors, on a quelques mots de soutien du ministre de l'Intérieur. Aujourd'hui, c'est lui. Demain, ça sera un autre. Mais la situation ne change pas.
00:34Les centres de rétention, l'immigration ne va pas. La France est une passoire. Les centres de rétention débordent. Aujourd'hui, dans les centres de rétention, les nationalités les plus fréquentes, c'est quoi ?
00:45C'est Maroc, Tunisie, Algérie. Et on se retrouve dans une situation où on n'arrive plus rien à éradiquer. On est noyé partout et on prend des fessées à longueur de temps, en tout cas nos gouvernants, et on attend que ça se passe.
01:00Et aujourd'hui, on va encore critiquer les policiers. Donc la gauche, et surtout l'extrême-gauche et les écologistes qui ont fait leur créneau d'une façon ou d'une autre, la haine anti-flics, ils vont continuer.
01:11Mais malheureusement, on les laisse faire. Parce que quand est-ce qu'il y a des dépôts de plainte ? Quand est-ce qu'on suit au niveau de la justice pour faire en sorte de sanctionner des élus de la République qui critiquent leur propre police, qui est quand même au service de l'État ?
01:23Tout ça, vous voyez, on est dans un cheminement idéologique où la situation est catastrophique en France.
01:29Alors on va nous dire, oui, c'est encore un syndicaliste qui parle, qui exagère les choses, c'est de la posture syndicale.
01:35Mais non, c'est le citoyen français qui en a ras-le-bol et qui est secrétaire général d'une organisation syndicale, qui entend les policiers tous les jours, où les policiers viennent lui dire, c'est plus possible, on ne peut plus travailler dans une situation pareille.
01:46C'est-à-dire qu'aujourd'hui, vous faites ce que vous voulez, comme vous voulez, et il ne vous arrive jamais rien.
01:50C'est peut-être assez simpliste, mais c'est malheureusement très, très basique.
01:55Et c'est exactement ce qui se passe tous les jours pour mes collègues qui risquent leur vie, alors qu'ils sont là pour protéger et sauver des vies et appliquer les lois et les règlements.
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