Webinaire présentant deux retours d'expériences de démarche de dialogue territorial sur l'eau. Ces retours d'expériences sont issus de la brochure de l'Ifrée : https://www.ifree.asso.fr/images/publications/autres/brochure_dialogue_territorial_lb_ag_web_isbnok.pdf
Cette action est soutenue par l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne, l'Agence de l'Eau Adour-Garonne et la Région Nouvelle-Aquitaine
01:00Là, on est sur l'étape qui suit, c'est-à-dire qu'on commence à essayer de confronter les besoins individuels entre eux, les besoins individuels de chacun aux besoins individuels des autres.
01:12Et donc ça, finalement, couplé à un travail aussi sur la forme de la présentation, la forme du travail et des ateliers qui sont proposés pendant ces petits groupes, dont on parlera probablement un petit peu plus tard dans les échanges.
01:26C'est des choses qui nous ont permis de passer outre certaines postures ou à minima pour celles qui n'ont pas pu être dépassées, de bien les identifier et dans le strict minimum, de bien identifier ce qui relève réellement du besoin
01:38et ce qui relève de la posture politique et qui n'est pas toujours forcément en lien direct avec des enjeux sur notre territoire, mais qui sont des postures à tenir à l'échelle régionale ou nationale.
01:48Nous, ça a été plutôt, on va dire, l'organisation en groupe.
02:02Elle s'est plutôt faite en fonction du découpage qu'on avait fait du territoire, en fonction des sous-bassins hydrographiques,
02:10par rapport à l'enjeu ruissellement et ce qu'on va appeler les zones de production, de transfert et d'accumulation du ruissellement,
02:22pour que les différents acteurs autour de la table puissent partager sur les enjeux et les impacts du ruissellement qui les concernaient,
02:33d'amont en aval, pour pouvoir se projeter également dans la poursuite du travail sur les actions qui pourraient être efficientes sur le territoire.
02:47L'équilibre entre vulgarisation d'une part et technicité de l'autre, à savoir, pour donner un exemple un petit peu,
03:06je pense que là où auparavant on devait passer 90-95% de notre temps sur le côté technique et la conduite de l'étude,
03:12et puis peut-être 5 ou 10% au grand maximum sur la façon de le retransmettre et la vulgarisation.
03:18Aujourd'hui, on serait plus sur du 70-30 parce qu'on se rend compte que cette appropriation par les acteurs,
03:23elle est fondamentale dans l'optique d'une prise de décision éclairée et assumée, aboutie et sur laquelle on ne va pas revenir plus tard dans la démarche.
03:29Nous, ce qu'on a fait dès le premier atelier de travail,
03:47parce qu'on a proposé deux temps de travail aux acteurs mobilisés,
03:53Dès le premier atelier, on leur avait proposé de travailler autour de cartes sur lesquelles on avait fait modéliser le ruissellement
04:02pour avoir un diagnostic partagé, pour pouvoir confronter ces cartes à leur connaissance de terrain
04:14et établir un socle de connaissances communes entre tous les participants sur les questions du ruissellement
04:23et des enjeux autour de cette problématique.
04:29Et donc, c'est vraiment ce diagnostic partagé-là qui me semble déterminant,
04:35parce qu'il va donner de la légitimité à la mobilisation des acteurs.
04:41Ils vont se sentir forts de ces nouvelles connaissances,
04:49ils vont se sentir à même de s'exprimer et de contribuer.
04:55Et du coup, pour la suite du travail, même pour l'aboutissement, disons,
05:02pour le syndicat, ça pose la première pierre de conditions favorables
05:09à la mise en œuvre de ces actions.
05:12Donc, c'était vraiment, pour nous, dès le départ, ce diagnostic partagé-là qui était important.
05:22Les participants, on la donne.
05:27Ils savent sur quoi ils ont à réfléchir.
05:35Comme ça, c'est vraiment eux qui vont amener la matière pour la suite du travail.
05:42Je pense qu'on est tous dans le même cas ici.
05:56On n'a pas un temps illimité.
05:57Donc, prendre du temps pour faire ce travail-là de communication et de vulgarisation,
06:01ça veut dire accepter de prendre ce temps-là ailleurs.
06:04Et nous, dans notre cas, ça a été un effort pas toujours simple à assumer,
06:09mais d'accepter, en fait, de parfois aller moins loin sur le volet technique
06:12ou de moins affiner ce volet technique pour, finalement, creuser beaucoup plus
06:16ce côté communication, vulgarisation, explication,
06:19en prenant le temps, voilà, d'utiliser de nouveaux supports,
06:22d'utiliser de nouvelles méthodes d'animation de réunion,
06:25proposer de nouvelles modalités de communication,
06:27et puis même de revoir notre organisation en interne à la structure.
06:31Pas plus tard qu'avant-hier, j'animais, avec mes collègues, en fait, au sein de la structure,
06:34un atelier, finalement, sur la communication et sur les modalités et les outils possibles
06:40à mobiliser en termes de présentation, en termes d'appui de communication,
06:44puisque je pense qu'on n'a pas tous la chance d'avoir une structure très large
06:48avec un pôle spécifique communication,
06:50et puis même pour ceux qui en ont un,
06:52c'est pas toujours le plus adapté sur certains types de communication.
06:56Donc, je pense que c'est important, en tant que technicien,
06:58de se saisir de ce volet-là, même si ça nécessite d'y consacrer du temps.
07:04Je rejoins complètement Clément sur l'intérêt de la vulgarisation de la donnée
07:17pour que vraiment les participants, ils se saisissent bien du sujet.
07:23Et puis, au-delà de ça, pour nous, ce qui est nécessaire,
07:30c'est de bien poser le mandat de départ,
07:33de bien transmettre ce mandat de départ aux participants.
07:38C'est aussi ça qui les motive à s'investir.
07:44Quand ils retrouvent des choses évoquées sur le premier temps de travail,
07:49dans la deuxième partie,
07:53ils se sentent pleinement acteurs.
07:58Et donc, ça demande à ce que les ateliers soient bien préparés à l'avance
08:06et leur enchaînement aussi,
08:09de bien réfléchir à tout ça pour pouvoir le transmettre dès le départ.
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