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  • il y a 3 mois
Après sa défaite à la présidence du groupe LR, Laurent Wauquiez revient tout doucement. Le député a par ailleurs une influence sur une partie de ses troupes, notamment sur le vote de confiance ce lundi.

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Transcription
00:00La politique, c'est avec vous, Arthur Berda, et vous nous dites ce matin que cette rentrée politique très agitée ne fait pas que des perdants.
00:08Oui, il pourrait même y avoir un gagnant, c'est Laurent Wauquiez, si étonnant cela puisse paraître, certains le pensaient,
00:14définitivement disqualifié par sa défaite cuisante à la présidence des Républicains,
00:20mais il est discrètement en train de se refaire une santé, bien aidé par les ambiguïtés de Bruno Rotaillot,
00:26qui n'arrive pas à choisir entre son costume de ministre et son statut de patron de la droite.
00:32Laurent Wauquiez retrouve progressivement une voix qui porte, en fait, dans le moment parlementaire que l'on vit.
00:38L'élu de Haute-Loire a su utiliser l'Assemblée comme une base arrière efficace avec la quarantaine de députés de son groupe.
00:46C'est lui qui dicte ses exigences budgétaires à l'exécutif et c'est lui qui tient dans ses mains une partie de la décision de ses troupes
00:55de voter ou non la confiance lundi prochain.
00:57Décision encore loin d'être acquise d'avance, comme il le dira sans doute dans quelques minutes au micro d'Apolline de Malherbe.
01:03Ce que vous nous dites en fait ce matin, c'est que Laurent Wauquiez est en train de prendre sa revanche.
01:07Disons qu'il est à minima en train de prouver qu'il n'a pas dit son dernier mot, oui,
01:11et qu'il faudra d'une manière ou d'une autre compter avec lui pour la prochaine présidentielle.
01:16Et c'est là que ça risque de se compliquer pour la droite,
01:19parce que si Bruno Rotailleau ne s'impose pas rapidement comme le candidat naturel de son camp
01:24et que Laurent Wauquiez parvient à lui imposer un match retour,
01:27alors les Républicains pourront difficilement échapper à une large primaire.
01:32Le sujet sera d'ailleurs abordé dès ce week-end à Port-Marly,
01:36puisque le parti va officiellement modifier ses statuts et se laisser,
01:40vous verrez, toutes les portes ouvertes sur le mode de désignation de son champion pour 2027.
01:46Il faut dire que plusieurs personnalités sont déjà sur les rangs,
01:50comme David Lysnard ou peut-être Michel Barnier et Xavier Bertrand,
01:54sans compter que si le périmètre de cette compétition va de la droite jusqu'au centre,
01:59comme le réclame Nicolas Sarkozy,
02:01alors il pourrait aussi y avoir Gérald Darmanin
02:04et pourquoi pas Edouard Philippe qui s'y refuse pour l'instant.
02:08Seule certitude, il sera difficile cependant d'aller jusqu'à Gabriel Attal
02:12qui reste marqué au fer rouge, très rouge même,
02:15par son appel à voter LFI aux dernières législatives,
02:18ce que le peuple de droite ne digère pas.
02:20Bref, la route est encore longue,
02:23mais ça n'est manifestement pas pour rien que LR,
02:25ça rime avec primaire,
02:27à condition toutefois que ça ne rime pas aussi avec calvaire.
02:30La primaire est un poison, c'est ce que disait Laurent Wauquiez,
02:32il y a quelques mois encore.
02:33Alors c'était avant qu'il ne perde l'élection à la présidente.
02:36Vous avez tout à fait raison,
02:36je n'ai pas exclu qu'il ait changé d'avis,
02:38il faudra lui demander tout à l'heure.
02:38C'est Apolline de Malherbe qui le demandera tout à l'heure à 8h20.
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