- il y a 4 mois
Au cours d’une conférence de presse, Nicolas Bessone, procureur de Marseille, a fait le point sur l’enquête qui a été ouverte hier, après l’attaque au couteau qui a fait plusieurs blessés.
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00:00Oui, merci d'avoir répondu présent à mon invitation, puisque après les premiers éléments que je vous ai donnés hier sur la scène de crime,
00:11les investigations diligentées dans les deux cadres d'enquête que j'ai ouvert hier, à savoir l'effet de tentatives d'homicide volontaire sur un certain nombre de passants et de personnes,
00:25des tentatives d'homicide volontaire aggravées par la qualité de personnes dépositaires de l'autorité publique qui a été confiée à la police judiciaire, à la DCOS,
00:35dont M. Frison, présent, pourra répondre à vos questions. Et le deuxième cadre d'enquête ouvert où j'ai saisi l'IGPN pour apprécier l'usage des armes
00:49qui a été faite par les policiers lors de ce périple criminel, nous avons des éléments plus précis. Alors je vais vous apporter quelques précisions,
00:57sans reprendre l'ensemble des faits, sur le déroulé des faits lui-même, mais également sur le parcours et les antécédents judiciaires du mis en cause,
01:09et puis également sur l'état des victimes, puisque hier, très rapidement, après quand j'ai fait ce point presse,
01:18nous avions une victime qui était entre la vie et la mort, puisqu'elle avait été touchée au niveau du cœur par le couteau.
01:25Alors, pour revenir sur le déroulement des faits de manière très objective, le registre de l'hôtel consigne cette arrivée du mis en cause
01:35le 22 août 2025. Le réceptionniste de l'hôtel, donc là c'est une précision importante et qui est différente de ce que je vous avais indiqué hier,
01:47ce n'est pas le gérant de l'hôtel qui va être blessé, mais le réceptionniste de l'hôtel, puisque le gérant est absent ce jour-là,
01:58va nous indiquer que le 29 août 2025, il a lui-même intimé l'ordre au mis en cause de quitter les lieux,
02:08puisqu'il ne payait pas le prix de sa chambre. Alors, les différentes séquences peuvent être décomposées de la manière suivante,
02:16une séquence, la première séquence c'est que le 2 septembre, donc hier aux alentours de 14h30,
02:24notre auteur Abdelkader Dibi va se présenter, il va passer très rapidement devant le réceptionniste
02:34et il va ensuite monter au niveau de la chambre numéro 1 qu'il occupait quelques jours auparavant.
02:43Et là, ce réceptionniste va entendre des cris à l'étage et le locataire actuel va subir des coups de couteau,
02:53il va le voir descendre l'escalier en sang, se tenant le ventre et hurlant.
03:01Il passait rapidement à la hauteur de ce réceptionniste et lui a sienné un coup de couteau au niveau du flanc.
03:08Ce sont nos deux premières victimes. La première victime, le colocataire, celui qui occupait la chambre
03:16et qui était dans un état très engagé hier et toujours hospitalisé, mais sous toute réserve,
03:24naturellement, il serait actuellement hors de danger. La deuxième victime, donc le réceptionniste,
03:30est également toujours hospitalisé sur Marseille, mais hier son état a été meilleur et ses jours ne sont pas non plus en danger.
03:41La deuxième séquence, l'écrit alerte le fils du gérant, cette fois-ci l'information est tout à fait conforme
03:50à ce que je vous avais indiqué hier, qui va se présenter sur les lieux.
03:57Il va constater que le réceptionniste est allongé au sol et qu'il se tient le ventre.
04:02Et il est alors immédiatement poursuivi par Abdelkader Dibi et il va subir un coup de couteau au niveau du dos.
04:15Ce coup de couteau au niveau du dos va entraîner son hospitalisation.
04:19Ces jours, il est toujours hospitalisé à l'heure où nous nous parlons, mais ces jours ne sont pas en danger.
04:25À une cinquantaine de mètres de là, des amis du fils du gérant, qui viennent de se prendre ce poignardage au niveau du dos,
04:35vont aviser la scène et à trois, assez courageusement, vont se porter au contact de notre assaillant
04:45pour essayer de le neutraliser, en tout cas de le désarmer.
04:51Et un des personnes qui se présente à son contact va recevoir immédiatement un violent coup de barre de fer.
04:59Il n'est pas hospitalisé, il est blessé, il est pris en charge comme l'ensemble des victimes
05:05par notre association d'aide aux victimes que nous avons commis immédiatement sur les lieux, l'AVAD.
05:11Et son incapacité totale de travail est en cours d'établissement.
05:16Il va ensuite croiser une autre personne, toujours dans la rue, à proximité,
05:24et il va lui asséner un coup de poing au visage.
05:29Donc là aussi, prise en charge, association et ITT en cours de fixation.
05:36Puis il va rentrer dans le SNAC, dans le fameux établissement situé à proximité,
05:44où il va se retrouver face au gérant et à plusieurs reprises, il va essayer de l'éventrer
05:51en criant « Allah ou Akbar, moi aussi, je veux mourir ».
05:57Le gérant va engager un dialogue avec lui, là aussi, il va éviter d'abord les coups de couteau.
06:04Il va engager un dialogue avec lui qui va être assez pertinent,
06:08puisque la situation paraît quelques secondes, quelques dizaines de secondes, se calmer.
06:15Et puis, notre assaillant va prendre la fuite et poursuivre son périple criminel.
06:28Devant l'entrée du SNAC, il y avait une agitation,
06:31et pour ceux qui étaient présents, très important, dans le quartier de Belzosse,
06:34plusieurs personnes essaient de le prendre à partie, essaient de le désarmer,
06:38lui jettent des canettes, des chaises, divers objets en sa direction.
06:43Mais il parvient à prendre la fuite en direction du cours Belzosse.
06:49Et c'est à ce stade-là que, poursuivie par la clameur publique,
06:54une patrouille de la police aux frontières qui était au quartier Belzosse,
07:00va, alors qu'il prend la direction de la Canebière,
07:05vont sortir leurs armes de service, vont lui intimer l'ordre de se rendre.
07:13Je ne vous apprends pas grand-chose, puisqu'un certain nombre de vidéos,
07:18on peut toujours le regretter pour la sérénité des investigations,
07:20mais en tout cas, ont été diffusées.
07:22Il va reculer dans un premier temps, et puis il va faire un pas en avant,
07:27là aussi en criant à la Ouagbar.
07:29et il va essuyer des coups de feu en riposte de ses fonctionnaires de la police aux frontières
07:38qui vont le neutraliser.
07:44Six douilles de projectiles seront retrouvées sur la Seine.
07:49La personne va faire l'objet de tentatives de réanimation pendant plus d'une demi-heure.
07:55Les pompiers, le SAMU, arrivent très rapidement,
07:58et il va décéder des suites de ses blessures.
08:04Donc au total, ce périple meurtrier commis par Abdelkader, Dibi,
08:11a entraîné la présence de six victimes,
08:14trois qui ont été blessées par des coups de couteau,
08:18un par un coup de bras de fer, un qui va recevoir un coup de poing,
08:22et un sixième, naturellement, le gérant du SNAC,
08:25qui n'a fort heureusement subi aucun coup,
08:28mais contre lequel il a essayé, à plusieurs reprises,
08:32de lui planter des coups de couteau.
08:36S'agissant de l'enquête dirigeantée par l'inspection générale de la police nationale,
08:43l'autopsie effectuée ce jour mettait en évidence cinq impacts lésionnels sur le tronc,
08:50les membres inférieurs et le membre supérieur droit,
08:53ainsi que des empreintes cutanées évocatrices de l'utilisation d'un taser,
08:59un élément que je vous avais déjà communiqué hier,
09:02et le décès était en lien évidemment avec des lésions cardiopulmonaires
09:06engendrées par les tirs thoraciques.
09:10Une analyse toxicologique est en cours,
09:13nous n'avons pas à ce stade les résultats.
09:18Les constatations réalisées sur la scène de crime,
09:22là aussi, ont permis,
09:24et ce qui corrobore les résultats de l'autopsie,
09:27de retrouver, c'est ce que je vous disais,
09:29six étuis percutés.
09:31Les trois policiers auteurs des tirs
09:33ont été entendus dans le cadre d'une audition libre ce jour,
09:36et puis, au regard de ces témoignages,
09:41de ces constatations,
09:43mais également de la caméra piéton d'un des tireurs
09:47qui a été enclenché au moment de la scène
09:51et qui a permis de filmer très utilement la scène.
09:53Je n'aurai évidemment pas de décision définitive
10:00sur l'action publique alors qu'une enquête est en cours,
10:02mais l'orientation à ce stade
10:07sur un usage des armes légitimes
10:11dans le cadre d'une légitime défense
10:13de ces fonctionnaires de la police aux frontières
10:15est très, très, très fortement envisagée
10:18au regard de ces éléments objectifs déjà recueillis.
10:21Le parcours et les antécédents judiciaires de l'auteur.
10:29L'auteur serait arrivé en France,
10:31dans les Charentes-Maritimes, en 2019.
10:36Il se mariait en 2020 avec une jeune femme
10:39qui le quittait, semble-t-il,
10:41compte tenu de sa violence et de ses problèmes d'addiction
10:45à la fois à la cocaïne et à l'alcool.
10:48Il était mis en cause en 2023 dans une procédure
10:52de violence avec armes sur son neveu
10:54qui entraînait sa condamnation que j'avais évoquée hier
10:57du 6 mai 2025 par le tribunal correctionnel de La Rochelle.
11:05Manifestement de l'enquête,
11:08cette fois-ci plutôt mise en œuvre par l'APJ,
11:11il apparaissait que dès la fin de l'année 2024,
11:14il présentait certains troubles du comportement
11:16et tombait dans l'errance.
11:19D'ailleurs, on voit La Rochelle, Montpellier
11:23et, pour finir, Marseille.
11:27Il rejoignait la ville de Montpellier en 2025
11:31pour se retrouver finalement à Sète en juin 2025.
11:34C'est là qu'il était placé en garde à vue
11:36le 30 juin 2025
11:38pour des faits commis à la mosquée de Sète
11:40sur lesquels je reviendrai le 13 juin 2025.
11:44En effet, en pleine prière,
11:47il prenait la parole
11:48en sous-entendant que le pays était gouverné
11:50par des juifs et des sionistes,
11:53ce qui lui valait une convocation
11:55devant le tribunal correctionnel
11:57pour provocation à la haine
11:59en raison de l'origine ou de la religion
12:01et il devait être jugé prochainement
12:04le 2 octobre 2025
12:06au tribunal judiciaire de Montpellier.
12:10Donc, sur la première affaire
12:12des violences commises sur son neveu,
12:15il était condamné le 6 mai 2025
12:18par le tribunal correctionnel de La Rochelle
12:20à une peine de 4 ans d'emprisonnement
12:22dont 3 ans assortis d'un sursis probatoire
12:26pendant une durée de 2 ans.
12:28Il interjetait appel de cette décision
12:34si bien que dans l'attente de l'appel
12:37elle n'était pas immédiatement ramenée
12:40à exécution.
12:43Il faisait également l'objet
12:45à la suite d'un signalement du préfet de l'Hérault
12:48d'un article 40 en date du 25 juin 2025
12:53par rapport aux événements de la mosquée.
12:55Une enquête a été diligentée par le parquet de Montpellier
12:58comme je vous l'ai indiqué
13:00de chef de provocation publique
13:01à la haine et à la violence
13:03et donc il faisait l'objet de cette COPJ
13:05pour le 2 octobre 2025.
13:10Sur le plan d'une éventuelle radicalisation
13:13à l'occasion des faits montpellierains,
13:17il faisait l'objet d'un criblage
13:19dont il ressortait que l'individu
13:21n'apparaissait pas radicalisé
13:24mais souffrant de troubles psychiatriques.
13:30Une expertise a été réalisée
13:32dans le cadre de l'affaire de La Rochelle
13:34sur les violences
13:35qui est un petit peu ancienne
13:36puisqu'elle date de 2023.
13:40On ne relevait pas à ce stade
13:42à cette époque de pathologie psychopathique
13:45mais elle mettait déjà en évidence
13:47une conduite addictologique lourde
13:50à type de consommation d'alcool et de cocaïne.
13:54J'ai été en relation depuis hier
13:57avec le parquet national antiterroriste
13:59qui à ce stade
14:02ne souhaite pas retenir sa compétence
14:04puisque comme je viens de vous l'évoquer
14:06nous partons sur un litige privé
14:10sur une personne qui a des problématiques psychiatriques
14:14très lourdes
14:15et qui après avoir attaqué
14:17en quelque sorte
14:18ceux qu'ils estimaient victimes
14:19de son errance
14:20et de son expulsion de l'hôtel
14:22dans une sorte de crise très importante
14:25va s'attaquer à tout ce qui bouge
14:26aux alentours
14:27entraînant l'intervention des policiers
14:32de la police aux frontières.
14:34Je vous remercie de votre attention
14:35je vous propose de répondre
14:37à quelques questions
14:38et M. Frison également
14:40pourra y répondre.
14:44Je vous écoute.
14:48Vous avez dit 30 minutes de réanimation
14:51donc les tirs des policiers
14:52ont eu lieu vers 14h55
14:54à peu près
14:55au périple de 25 minutes
14:56à peu près
14:56entre le moment où ils tirent
14:57les premières personnes
15:00et le moment où il y a des tirs.
15:01Moi je dirais que oui
15:0414h30
15:06aux alentours de 14h30
15:08puisque là nous n'avons pas
15:09d'élément objectivé
15:11sinon un témoignage
15:12du réceptionniste
15:13et effectivement
15:16les policiers
15:18il est 14h41
15:20plutôt 11 minutes
15:21quand la neutralisation
15:24a lieu à 14h41
15:26donc ce qui paraît plus cohérent
15:28avec la scène
15:29que je viens de vous décrire
15:30et dans ce type de situation
15:32les minutes paraissent toujours
15:34très longues
15:34donc on est plutôt
15:35sur un périple criminel
15:37qui dure une dizaine de minutes.
15:39Est-ce que les policiers
15:40n'auraient pu utiliser
15:41que le taser par exemple
15:42avant de tirer
15:43ou vous visez que les gens
15:43par exemple ?
15:45Est-ce que c'était possible
15:45ou au vu de la situation
15:46ils se sont dit
15:47qu'il fallait les tirs ?
15:47Les tirs sont effectués
15:49à courte distance
15:50à moins de 5 mètres
15:52il était hautement improbable
15:55et il aurait été dangereux
15:57pour les services de police
15:59de se contenter
16:01d'utiliser un taser
16:03dans un individu
16:04qui était en train
16:05de commettre
16:05ce qu'on appelle
16:06un véritable périple criminel.
16:09Est-ce que depuis son arrivée
16:10en France
16:10il avait fait l'objet
16:11d'un suivi psychiatrique
16:12au vu des troubles ?
16:14A priori non
16:15en revanche le tribunal
16:16de La Rochelle
16:17l'avait ordonné
16:17dans le cadre
16:18de ce sursis probatoire.
16:20L'agression de son neveu
16:23c'est un neveu par alliance ?
16:24C'est un neveu de...
16:26C'est une affaire
16:27qui est instruite
16:28à La Rochelle
16:28c'est un neveu
16:30ils ont des liens
16:31de famille
16:33je ne suis pas rentré
16:34j'en suis désolé
16:35dans ce degré de détail
16:36je vous invite
16:37à appeler le procureur
16:38de La Rochelle
16:39sur ce point.
16:40Le premier snack
16:41où il criait à la Rochelle
16:42est-ce que vous pouvez nous dire
16:43plus précisément
16:44où ça se situait
16:45peut-être le détail
16:47sur cette séquence ?
16:48C'est rue de Pré-Sensé
16:49donc c'est à proximité
16:52tout ça
16:52se passe
16:53dans quelques rues
16:55au niveau
16:56du quartier
16:57de Bellezance
16:57à Marseille.
16:59Est-ce que vous avez
17:00quelques informations
17:01sur ce qu'il y a pu faire
17:02entre le 29 août
17:03et la journée d'hier ?
17:04Là c'est le travail
17:05de la PSG
17:06C'est un cours
17:08pour l'instant
17:09on n'a pas
17:10d'informations précises
17:11on va surtout
17:12travailler
17:13sur sa téléphonie
17:15pour voir
17:16ce qu'il a fait
17:17effectivement
17:18entre le 29 août
17:21et le 2 septembre
17:22c'est dans le cours
17:24Est-ce que les stupéfiants
17:25ont vraiment été choisi ?
17:26Pas de stupéfiants
17:27Et comme
17:29déjà
17:30indique
17:32au 3 août
17:33est-ce qu'il y a déjà eu
17:34une injonction
17:36pour qu'il se fasse soigner ?
17:38A priori non
17:39puisqu'il n'a
17:41que deux affaires
17:41judiciaires
17:42en cours
17:43je vous indique
17:43celle
17:44du tribunal
17:45qui entraîne
17:46sa condamnation
17:47au tribunal
17:47correctionnel de la Rochelle
17:48où visiblement
17:49mais je ne sais pas
17:51un dossier
17:51mais son état
17:53d'addiction
17:54ses problématiques
17:56on va dire
17:56psychosociales
17:57ont été pris en compte
17:58puisqu'au-delà
18:01de la peine
18:01d'emprisonnement ferme
18:02qui a sanctionné
18:03ce comportement violent
18:04il faisait l'objet
18:05d'un sursuit probatoire
18:07et d'un suivi
18:07par le JAP
18:08qui comme je vous l'indiquais
18:09en l'état de l'appel
18:10n'a malheureusement
18:11pas pu être
18:12mis en oeuvre
18:14et puis la deuxième affaire
18:16de la mosquée
18:19à 7
18:20où là
18:21il n'y avait pas
18:22de notion
18:23particulière
18:24d'alcoolisation
18:25et pour lequel
18:25il n'était pas encore
18:26jugé puisqu'il avait
18:27fait l'objet
18:28d'une convocation
18:29par OPG
18:30à délai rapproché
18:31puisqu'il devait
18:32passer début octobre
18:33dernière question
18:34Est-ce qu'on sait
18:36pourquoi il s'en est pris
18:36particulièrement
18:37et en priorité
18:38à son colocataire ?
18:40Non
18:40à ce stade
18:41si vous avez des éléments
18:42la raison
18:45pour l'instant
18:45on ne la connait pas
18:46parce que
18:47vu l'état de santé
18:48du colocataire
18:49il n'a pas pu être entendu
18:51donc on aura certainement
18:53l'explication
18:53à ce moment là
18:54et effectivement
18:56au cours de son premier séjour
18:59avant d'être
19:00expulsé de l'hôtel
19:03il avait déjà eu
19:03une altercation
19:04avec ce colocataire
19:05ce qu'il avait obligé
19:06à changer de chambre
19:08voilà
19:08donc ça semble être
19:10quand même le fond du
19:10oui donc on a
19:11un contentieux départ
19:14au départ
19:17lorsqu'il arrive
19:17le 22 août
19:18il va loger
19:19avec la future victime
19:21il y a une altercation
19:23qui a lieu
19:23entre les deux personnes
19:25donc là le gérant
19:26est obligé
19:26de les séparer
19:27il leur donne
19:27deux chambres différentes
19:28ensuite le 29 août
19:30il met fin
19:31à son séjour
19:33parce qu'il ne paie plus
19:33le loyer
19:34et en fait le 2 septembre
19:35il revient
19:36pour remonter
19:37dans la chambre
19:37pour occuper son colocataire
19:39et s'en prendre à lui
19:40est-ce que le colocataire
19:42lui est connu
19:42des services de justice
19:43ou de police
19:44pas pour l'instant
19:45non
19:45merci
19:47ce que je vous disais
19:49oui alors
19:50il faut être
19:51il faut toujours
19:52être réservé
19:53parce que
19:54autant les deux autres
19:55je peux être assez
19:55affirmatif
19:56même vous savez
19:57qu'il peut toujours
19:57y avoir des complications
19:58médicales
19:58il a reçu un coup de couteau
20:00au niveau du coeur
20:00hier son état
20:02a été jugé
20:03comme engagé
20:04critique
20:04voilà
20:06devant une médecine
20:09qui est intervenue
20:11et qui fait qu'aujourd'hui
20:12on peut dire
20:13selon la nomenclature habituelle
20:15qu'il semblerait
20:16hors de danger
20:17sauf que c'est une blessure
20:18très sévère
20:19et voilà
20:19je reste à ce stade
20:21particulièrement prudent
20:22puisqu'il peut toujours
20:24exister
20:25des complications
20:25quand vous vous faites
20:27poignarder
20:27au niveau du coeur
20:29merci
20:30merci
20:30– Sous-titrage FR 2021
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