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Transcription
00:00Parce que sur cette rêve partie, vous ne l'avez pas dit, peut-être que vous n'aviez pas l'info.
00:04Il y a beaucoup d'Italiens. Pourquoi il y a des Italiens dans l'Aude ?
00:07Ah oui, pourquoi il y a des Italiens qui viennent faire la fête dans l'Aude ?
00:10Dans l'Aude !
00:11Pourquoi même l'Aude, ça sonne agressif avec Bruno Retailleau ?
00:14C'est moi où chaque mot qui passe par la bouche de Bruno Retailleau paraît super agressif.
00:18Arrêtez de courir là-bas, vous allez tomber dans l'Aude !
00:20Tout en jeu de mots cette année !
00:21Bruno Retailleau était hier soir sur TF1 et il est venu nous faire un petit rappel à l'Aude.
00:26Enfin nous, non, eux, puisqu'il s'agissait des teufeurs.
00:29Parce que l'Italie, il y a trois ans, a adopté une législation très dure
00:32où ils ont criminalisé l'organisation de ces manifestations qui sont interdites.
00:37Eh bien, il va falloir faire la même chose en France !
00:40Alors, je ne vais pas vous rappeler ce qu'est une free party, puisque je pense que tout le monde le sait.
00:43Vous avez probablement suivi cette actualité où une free party a eu lieu pendant plusieurs jours dans l'Aude.
00:49C'est cette free party qui est la raison de la venue de Bruno Retailleau sur le plateau de TF1 hier soir.
00:54Cette free party a eu lieu dans un petit village de l'Aude, sur des terrains agricoles privés
00:58et à l'endroit où il y a eu le grand incendie qui a ravagé plus de 16 000 hectares.
01:02Je parle au passé de cette free party, puisque l'ordre d'évacuer le lieu a été donné par Bruno Retailleau aujourd'hui même.
01:08Hier, des tensions sont montées entre les agriculteurs sur place et les membres du village et les teufeurs qui étaient présents.
01:14Aujourd'hui, nouvelle cible dans le viseur de Bruno Retailleau, les teufeurs et les free parties.
01:18Puisqu'il le dit très clairement dans cette interview, il veut s'inspirer du modèle italien.
01:22Par conséquent, Bruno Retailleau souhaite criminaliser les organisations de free parties.
01:26Ce qui dit criminaliser dit forcément peine, donc c'est des peines qui peuvent aller jusqu'à 6 ans de prison pour les organisateurs
01:32et 750 euros d'amende pour les participants.
01:35Aujourd'hui, l'amende pour les participants, elle s'élève à 135 euros,
01:37puisqu'il faut savoir que les gens qui sortaient de la free party ont tous été interpellés et verbalisés par la police.
01:42Déjà, un, ça fait encore un petit peu charger les tribunaux et les commissariats, alors que le tout étant sous-effectif.
01:47Deux, il faut qu'on lui explique pour le 8 septembre, si jamais François Bayrou il saute, tout ça.
01:52Après, tu me diras que ce gouvernement, c'est un peu le jeu des chaises musicales,
01:55donc ils sont très largement capables de passer d'un ministère à l'autre.
01:57Et 3 à 750 euros ? Vraiment 750 euros en free parties,
02:01où t'as des mecs qui arrivent en stop et des gars qui partagent du papier de toilette pendant 3 jours.
02:04Alors personnellement, je suis pas fan des free parties, et rares sont devenues les choses gratuites en France.
02:09Non, parce que si vraiment l'amende c'est 750 euros, à la place des organisateurs,
02:12j'organise des parties bien organisées, quoi.
02:15Parce que le principe de dire aux gens, tu viens, c'est gratuit,
02:17mais quand tu pars, tu payes 750 et c'est pas pour nous, c'est pour l'État,
02:20à mon avis, le truc est pas rentable, mais j'aime bien faire un peu l'avocat du diable,
02:23et comme on est souvent dans des systèmes de répression ces derniers temps en France,
02:26je vais prendre un petit peu l'angle opposé.
02:28Il y a plein de terrains qui sont vierges en France et public,
02:31et avant de penser à la répression, on peut aussi penser à des solutions,
02:34par exemple, prêter des terrains pendant 4 jours à ces gens-là.
02:37Ce serait gratuit, contrôlé et sécurisé.
02:40Et en plus, pas de répression au final, donc tout le monde est content.
02:42Et vous pourriez les laisser kiffer dans la boue pendant 4 jours, et on n'en parle plus.
02:46Mais avec Bruno Retailleau, répression, punition.
02:49La plupart du temps, on a des informations, et c'est comme ça qu'on bloque, on les interdit.
02:54Et quand on n'a pas ces informations, il y a l'effet de surprise,
02:56en revanche, on regroupe nos forces, ensuite, on les encercle, et après, on les tape.
03:01Bon, il s'y a un Bruno, et on les tape et sortis spontanément !
03:04Mais ça va pas bien en politique, en ce moment, vous avez tous perdu les pédales ou quoi ?
03:08Qu'est-ce qu'il y a ? Il y a un virus qui traîne dans la sphère politique ?
03:10Faut qu'on fasse attention, on va être contaminés.
03:12D'accord, c'est des mecs qui sont plus chargés que les watts sur les enceintes, mais ça reste des humains !
03:16Et vous partez en cacahuète complet, le gouvernement, en ce moment, hein !
03:18On les tape.
03:20Façon de dire.
03:21Au sens figuratif.
03:22Verbalise, et on prend les murs du son.
03:25Oui, Bruno, on les verbalise.
03:27Bien sûr, on va les verbaliser.
03:29Allez, à demain, les pépites.
Commentaires
1
  • @Deniseil y a 2 semaines
    Et les amendes pour les enragés qui ont détruit les véhicules ???
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51:21
Magazinespain
il y a 2 semaines