MEDI1 MORNING - 02/09/2025 - Vidéo Dailymotion

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MEDI1TV Afrique : MEDI1 MORNING - 02/09/2025

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00:00:00Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle matinale de Média TV numéro 2,

00:00:05puisqu'on a débuté hier, nous sommes ensemble jusqu'à 9h30 et avec encore une fois beaucoup

00:00:10beaucoup d'informations et aussi des invités. On va passer au sommaire dans quelques instants,

00:00:16ce sera le journal avec à la une aujourd'hui évidemment la rentrée des classes au Maroc et

00:00:23puis on parlera également de sport, ce sera avec vous Anas Makhrap, alors beaucoup de sport.

00:00:30C'est le marché qui s'est terminé dans les grands championnats européens hier avec plusieurs

00:00:35Marocains qui ont changé de club, quelques noms à vous donner, Bilal Khannous, Sofiane Amarabat ou

00:00:41encore Azdine Ounahi durant un mercato très très agité pour les Lyons de l'Atlix.

00:00:46Madame Koukaina est également avec nous pour la revue de presse, qu'est-ce que vous nous offrez

00:00:50aujourd'hui, qu'est-ce qu'il y a au menu ? Bonjour Rachid, alors aujourd'hui on va commencer par le

00:00:54Maroc où la presse revient sur une question majeure, est-ce que les jeunes diplômés sont

00:00:58vraiment prêts pour le marché du travail ? Après on va aller en Afrique, on va voir comment le

00:01:03sport devient un outil de diplomatie, après à l'international on va parler des conséquences

00:01:08de la déforestation et on va terminer par un portrait inspirant, celui de Emine Abel-Khiyat,

00:01:13étudiante marocaine en liste pour décrocher une place pour un voyage dans l'espace.

00:01:17On va parler également économie avec vous Omar Balde et on va parler aussi de la rentrée

00:01:23parce que ça a des conséquences économiques.

00:01:25C'est ça, c'est le jour donc de la rentrée pour disons 8 millions d'élèves en tout,

00:01:30ce sera une rentrée graduelle mais pour les parents d'élèves c'est l'heure aussi de faire

00:01:34l'addition de cette facture de la rentrée. Que coûte la rentrée aux parents d'élèves ? C'est ce que

00:01:40nous allons voir dans la story éco-racie.

00:01:41A tout à l'heure, Elam Barada est également avec nous sur le coin de culture avec vous.

00:01:47Alors moi je vous emmène au Nigeria rencontrer donc une designer qui prône l'afro luxe. Après je

00:01:53vous emmène à Londres pour une exposition des Beatles et je vous fais encore voyager en Argentine,

00:01:59pays du tango.

00:02:00Et il y aura aussi deux invités dans cette édition matinale. Tout à l'heure, aux alentours de 8h20,

00:02:06l'invité éco sera Hicham Ben Saïd Alawi. On va parler d'assurance avec lui, il est consultant.

00:02:12Et puis vers 9h, l'invité de la matinale sera Mohamed Awaj. Il est directeur de l'Académie régionale de

00:02:19l'éducation et de la formation pour la région Rabat Saleh Kenitra. Et avec lui on va évidemment

00:02:26également parler de la rentrée des classes. Mais tout de suite, le journal de ce mardi 2 septembre.

00:02:47Et d'abord les principes au titre, c'est la rentrée pour des dizaines de milliers de petits

00:02:54marocains. Aujourd'hui une rentrée qui va s'étaler jusqu'à jeudi, conformément au calendrier

00:02:59ministériel, calendrier qui s'accompagne d'une mobilisation institutionnelle et aussi familiale.

00:03:0513 morts cette nuit à Raza dans des frappes israéliennes. Selon la défense civile palestinienne,

00:03:10un immeuble résidentiel a notamment été visé. 10 personnes y ont trouvé la mort. Et puis la Belgique

00:03:17va reconnaître l'état de Palestine lors de l'assemblée générale des nations unies. La semaine prochaine,

00:03:21l'annonce a été faite cette nuit par le ministre belge des affaires étrangères.

00:03:25Nous sommes donc le 2 septembre et c'est parti pour la rentrée des classes au Maroc. Une reprise

00:03:35des classes qui se fait par étapes conformément au calendrier ministériel. Et aujourd'hui cela

00:03:40concerne les préscolaires. La première et la deuxième année du primaire ainsi que la première année du

00:03:47collège est le tronc commun. Demain et jusqu'à jeudi, ce sont les autres élèves qui feront aussi

00:03:52leur rentrée et avec des nouveautés pédagogiques. Cheyma Fikeli.

00:03:56Ce mardi, les cours de récréation retrouvent leur joyeux vacarme. Après deux mois de vacances,

00:04:03les enfants sont heureux de se revoir. C'est le jour de la rentrée pour le préscolaire,

00:04:08notamment pour les classes de premières années du primaire, les élèves du sixième et du tronc commun.

00:04:13Les autres niveaux suivent à partir de demain. Tous les élèves retrouveront définitivement leur

00:04:19banc à partir du lundi 8 septembre, date de démarrage officiel et obligatoire des cours pour tous les

00:04:25niveaux. En parallèle, une vaste campagne de mobilisation institutionnelle et familiale est

00:04:31en cours. Le ministre de l'Éducation nationale Mohamed Saad Berrada a réuni les associations de

00:04:36parents d'élèves pour présenter les nouveautés de cette rentrée 2025-2026. Parmi les grandes

00:04:43priorités annoncées, la remise à niveau des infrastructures, l'introduction progressive

00:04:48d'outils numériques, la disponibilité des manuels scolaires et une meilleure coordination

00:04:53entre tous les acteurs de l'école. Cette rentrée marque aussi l'élargissement de plusieurs projets

00:04:59structurants. Plus de 2000 nouvelles écoles primaires rejoignent le programme des écoles

00:05:03pionnières. L'enseignement de la Mazire atteindra 50% des écoles primaires. L'anglais continue sa généralisation

00:05:11dans tout le cycle collégial et le projet d'établissement intégré lié en prés

00:05:16scolaire, primaire et collège continue de se déployer. Une rentrée 2025 placée sous le

00:05:22signe du renouveau, de l'équité et de la qualité dans le droit fil de la feuille de

00:05:27route 2022-2026 du ministère.

00:05:31Voilà, et les préparatifs de cette rentrée scolaire battent évidemment leur plein dans

00:05:35les foyers marocains. C'est l'effervescence pour se procurer livres et cahiers, des cahiers

00:05:40made in Morocco, qui séduisent de plus en plus les consommateurs. Ils sont jugés moins

00:05:45chers et de meilleure qualité que les cahiers importés. Alain Benenny.

00:05:50À l'approche de la rentrée scolaire, l'effervescence gagne les marchés marocains. Familles et élèves

00:05:56s'empressent d'acheter les fournitures avec en tête les cahiers sur lesquels seront

00:05:59écrites une multitude de leçons. Comme chaque année, la production locale retient l'attention.

00:06:05Dans les usines marocaines spécialisées dans la production de cahiers, l'activité

00:06:09bat son plein. Objectif, offrir un produit 100% marocain à la hauteur des standards

00:06:15internationaux.

00:06:19Notre principal objectif, c'est d'avoir un produit 100% marocain avec une qualité respectant

00:06:24les normes internationales et abordable pour tous. Nous travaillons avec des machines modernes

00:06:30et sophistiquées qui allient rapidité et précision. Nous produisons entre 50 et 55

00:06:36tonnes quotidiennement, ce qui nous permet de répandre largement à la demande au niveau

00:06:41de toutes les villes du Royaume.

00:06:46Grâce à des innovations technologiques, des matières premières de qualité et des processus

00:06:51de fabrication rigoureux, les cahiers marocains rivalisent désormais avec les grandes marques

00:06:56importés. L'argument prix et de taille, un cahier local de 140 pages coûte en moyenne

00:07:0228 dirhams pour un équivalent importé. Une différence notable, surtout en période

00:07:07de rentrée.

00:07:11En cette période de rentrée scolaire, les élèves se préparent pour avoir dans leur

00:07:15cartable toutes les fournitures scolaires dont ils auront besoin à l'école. Notre objectif

00:07:19en tant que société de distribution, c'est d'assurer la disponibilité de ces fournitures,

00:07:25surtout que nous avons plusieurs clients qui demandent les cahiers produits au Maroc. Nous

00:07:29avons des camions qui chargent quotidiennement ces fournitures made in Morocco pour les livrer

00:07:34de manière ponctuelle.

00:07:41Cette compétitivité est le fruit d'une politique engagée depuis 2019 pour freiner les importations

00:07:46massives. Résultat, trois nouvelles usines en vue le jour en 2023 portant la production

00:07:51nationale à 22 000 tonnes par an. Malgré cela, une partie de la population continue

00:07:56de préférer les cahiers importés. Un choix influencé par l'effet Weblen, où prix élevé

00:08:02rime avec distinction sociale. Mais dans les rayons des librairies comme dans les cartables,

00:08:07les cahiers marocains gagnent du terrain. Durable, accessible et fièrement made in Morocco.

00:08:13La deuxième phase de l'opération de règlement des frais du hajj pour la saison 1447 de l'égir pour

00:08:21les personnes inscrites sur les listes d'attente se déroulera du 15 au 19 septembre avec acceptation

00:08:28du chèque certifié. C'est ce qu'a annoncé hier le ministère des Habous et des Affaires

00:08:32islamiques. Les personnes inscrites sur ces listes d'attente selon Landre, établies par le

00:08:38processus de tirage au sort, remplaceront celles qui n'ont pas pu effectuer le règlement

00:08:44des frais, a précisé le ministère dans un communiqué.

00:08:48A l'étranger, l'armée israélienne a pilonné Gaza, 13 morts cette nuit dans des frappes

00:08:54israéliennes. Selon la défense civile palestinienne, l'aviation israélienne a touché notamment le

00:08:59dernier étage d'un immeuble résidentiel du sud-ouest de la ville de Gaza, tuant 10 personnes.

00:09:04Des hélicoptères israéliens ont également frappé un appartement de l'ouest de la ville

00:09:09faisant trois morts et plusieurs blessés. La Belgique va reconnaître l'état de Palestine

00:09:15lors de l'Assemblée Générale des Nations Unies. Dans quelques jours seulement, l'annonce

00:09:20a été faite par le ministre belge des Affaires étrangères qui se joint ainsi à la France

00:09:24ou encore au Canada et aussi d'autres pays. La Palestine sera reconnue par la Belgique

00:09:29lors de la cession de l'ONU et des sanctions fermes seront prises à l'égard du gouvernement

00:09:34israélien, a écrit le chef de la diplomatie belge sur le réseau X.

00:09:40Au Darfour, cette fois dans l'est du Soudan, un important glissement de terrain a décimé

00:09:47tout un village. Ça s'est passé cette nuit, plus d'un millier de personnes sont mortes

00:09:52selon un communiqué du mouvement armé de libération du Soudan. Il n'y aurait qu'un seul

00:09:57survivant. Le mouvement armé lance un appel aux Nations Unies et aux organisations humanitaires

00:10:03internationales pour récupérer les corps des personnes ensevelies. Un drame qui s'ajoute

00:10:08à la guerre qui ravage déjà le Darfour.

00:10:11Depuis hier, la BAD a un nouveau président. Le Mauritanien Sidi Woultar a été officiellement

00:10:17investi à la tête de la Banque africaine de développement. Lors de sa campagne, on se

00:10:22souvient qu'il avait souligné la nécessité d'attirer d'autres financiers et notamment des pays

00:10:27du Golfe pour faire face au désengagement américain vis-à-vis de l'Afrique. Kanzara, oui.

00:10:34Premier Mauritanien à occuper ce poste, Sidi Woultar, 60 ans, prend les commandes de l'une des plus

00:10:40importantes banques multilatérales de développement au monde. Fondée en 1964, la Banque africaine

00:10:46de développement regroupe 81 pays membres. Ancien ministre de l'économie de la Mauritanie,

00:10:52le nouveau président s'engage à bâtir une Afrique plus résiliente financièrement.

00:10:58Je suis pleinement engagé envers la Banque africaine de développement pour contribuer

00:11:03aux changements attendus. J'ai une entière confiance en la capacité de l'Afrique à continuer

00:11:08de faire preuve de résilience comme elle l'a démontré pendant les périodes difficiles

00:11:13telles que la pandémie de Covid-19. L'Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend,

00:11:18le temps et à l'action. Mais Sidi Woultar prend ses fonctions dans un contexte difficile.

00:11:26Il hérite d'une institution confrontée à une série de défis majeurs, notamment après

00:11:31l'annonce des États-Unis de la suppression de leur contribution au fonds de l'ABAD,

00:11:36un retrait équivalent à près d'un demi-milliard de dollars.

00:11:39Je suis conscient des nombreux défis auxquels nous sommes confrontés. La réduction de

00:11:48l'aide internationale au développement, le poids croissant de la dette des États

00:11:52africains ainsi que les effets du changement climatique. Un autre point crucial, souvent

00:11:57oublier le maintien de la paix et de la stabilité essentielle à la prospérité. Sans paix, il n'y a

00:12:02pas de développement possible. Face à ce désengagement, le nouveau président mise

00:12:09sur une diversification des partenaires financiers, plaidant notamment pour un rapprochement

00:12:14avec les pays du Golfe, ainsi que la réforme et la consolidation de la souveraineté de

00:12:19l'Afrique, tout en misant sur la transformation de la démographie en dividendes. Une stratégie

00:12:24jugée cruciale pour préserver la capacité d'action de la banque sur un continent où les

00:12:29besoins en financement ne cessent de croître.

00:12:33Et puis un mot du Venezuela où le président continue de dénoncer la présence américaine

00:12:37dans les Caraïbes. Les États-Unis de Donald Trump ont en effet déployé des navires dans

00:12:42la région, officiellement pour lutter contre le narcotrafic. Mais pour Nicolas Maduro,

00:12:47Washington aurait bien l'intention d'envahir son pays. Huit navires avec 1200 missiles et

00:12:52un sous-marin visent le Venezuela. Il s'agit d'une menace injustifiable, immorale, absolument

00:12:59criminelle et sanglante à dénoncer Nicolas Maduro dans un discours.

00:13:03Allez maintenant, place au sport.

00:13:07Bonjour Anas Barkhal. Bonjour Rachid.

00:13:16Il y a beaucoup de sport, il y a beaucoup d'actualités sportives.

00:13:20On va essayer de tout compresser.

00:13:22Mais bon, prenez votre temps quand même pour nous expliquer parce qu'il y a quand même

00:13:25des explications à donner. Alors avant de parler des transferts, il y en a eu beaucoup.

00:13:28On va parler des Lyons de l'Atlas qui préparent leur prochain match. C'est en ce moment au

00:13:32complexe Mohamed VI.

00:13:34Et absolument, on a déjà les locaux qui ont remporté le châne et on aura aujourd'hui l'équipe A qui va

00:13:38bientôt se qualifier pour la Coupe du Monde 2026. Après la victoire de la sélection de Tarek Skitiwi au

00:13:44championnat d'Afrique des Nations, c'est au tour de la sélection nationale de Wilder Gragi de faire

00:13:49vibrer bientôt les cœurs des supporters marocains avec une qualification pour le prochain mondial à la clé lors de leur

00:13:56leur prochain match à domicile. Ce sera ce vendredi face au Niger pour la réouverture

00:14:00du complexe sportif Prince Moulaï-Abdallah de Rabat après deux ans de travaux. Et après leur arrivée

00:14:06hier après-midi au complexe Mohamed VI de football, les Lyons de l'Atlas ont effectué leur première

00:14:11séance d'entraînement avec un petit nouveau, le milieu de terrain de l'Aïsrom Nail el-Aïnawi.

00:14:16L'occasion pour le sélectionneur national Wilder Gragi également de réaliser les derniers

00:14:21ajustements à quelques mois de la Coupe d'Afrique des Nations à domicile.

00:14:26Et toujours concernant l'actualité nationale, le grand stade d'Agadir est d'ores et déjà prêt pour

00:14:31accueillir les plus grands événements. C'est ce qu'a assuré hier le directeur régional de la

00:14:36Saône-Argesse, Hichem Lellouli. Et la première phase concerne l'aménagement du stade en prévision

00:14:41de la Cannes 2025. Tandis que la seconde porte notamment sur sa couverture totale et sur

00:14:46l'extension des gradins afin de porter la capacité à 41 800 places. Actuellement à 46 000 d'ici la

00:14:54Coupe du Monde 2030 organisée avec l'Espagne et le Portugal. Et outre l'augmentation de la

00:14:59capacité du stade, cette phase inclut également l'installation d'un toit panoramique à 360 degrés

00:15:04et l'amélioration des espaces VIP, renforçant sa position en tant que site incontournable

00:15:09pour les compétitions internationales.

00:15:12Alors Anas, vous nous avez dit que les Lyons de l'Atlas sont en train de préparer leur

00:15:17prochain match, mais plusieurs d'entre eux changent de club en même temps.

00:15:21Absolument, il faut gérer avenir et sélection et ça a été fait en tout cas pour l'international

00:15:26marocain Bilal Khanouz prêté au V4B Stuttgart jusqu'à la fin de la saison en cours par

00:15:32Leicester, relégué en deuxième division anglaise le printemps dernier. Le milieu offensif de

00:15:3721 ans qui compte 32 apparitions en première ligue et 61 en première division belge,

00:15:43portera le numéro 11 à la MHP Arena Stuttgart, comme précisé par le communiqué officialisant

00:15:48sa signature. Arrivé à Leicester City à l'été 2024 alors que le club évoluait encore en

00:15:54première ligue, Bilal Khanouz avait inscrit deux buts et délivré trois passes décisives

00:15:59en 32 rencontres de championnat avec les Foxes. Un long feuilleton qui se termine en Allemagne

00:16:04pour l'ancien de Genk, qui est en ce moment même à Mamoura, comme vous l'avez dit

00:16:08Rachid, pour la trêve internationale.

00:16:11Et dans les derniers ultimes instants du mercato estival, ça s'est joué dans les dernières

00:16:16minutes. Le milieu de terrain marocain, Sofiane Amrabat, a quitté Fenerbatié cette nuit

00:16:20pour rejoindre le Real Betis en près d'une saison. Il est rejoint un autre lion de l'Atlas

00:16:25en la personne de Abd-Samad Zilzouli, El Zavde comme on l'appelle en Espagne, qui est toujours

00:16:30convalescent dans ce début de saison. A 29 ans, le natif de Wizen aux Pays-Bas va découvrir

00:16:35un nouveau championnat majeur du continent européen. Après avoir déjà foulé les pelouses

00:16:39de Syria et de Première Ligue, avant de rejoindre la Turquie l'été dernier, Amrabat disputera

00:16:44avec les Verdi Blancos la Ligue Europa, compétition qu'il aurait pu disputer avec le club turc

00:16:50qui a tout juste limogé son entraîneur portugais José Mourinho la semaine passée.

00:16:54Et on va parler du plus gros transfert de ce mercato. Encore mieux, le plus gros transfert

00:17:00de Première Ligue. Liverpool a lâché jusqu'à 150 millions d'euros au dernier jour du mercato

00:17:05pour s'offrir les services d'Alexander Isaac, fine gâchette suédoise partie de Newcastle

00:17:11après un bras de fer médiatisé et un transfert au montant record de l'autre côté de la manche.

00:17:16Le montant du transfert qui n'a pas été dévoilé par les deux clubs pourrait grimper à 130 millions

00:17:21de livres, 150 millions d'euros si les bonus sont associés, sont atteints dans ce séjour

00:17:27Hansfield après la presse spécialisée anglaise. Ce qui place Isaac sur le podium des recrues

00:17:32les plus coûteuses non seulement d'Angleterre mais de l'histoire du football.

00:17:36Derrière le Brésilien Neymar, c'était 222 millions d'euros à l'époque.

00:17:40Et le Français Kylian Mbappé, 180 milieux, tous deux partis au PSG.

00:17:44Il détient désormais le record du transfert de Première Ligue devant notamment les joueurs de Chelsea,

00:17:49Moisés Caicedo et Enzo Fernandez. Encore Florian Wirtz, son nouveau coéquipier chez les Reds.

00:17:56Arrivés cet été de l'Iverkusen pour plus de 130 millions.

00:18:00On va parler tennis à présent. Il s'est passé des choses à l'US Open.

00:18:03Le numéro 1 mondial chez les hommes a littéralement déroulé.

00:18:07Par contre, la favorite américaine a été éliminée devant son public.

00:18:11Trois petits jeux, c'est ce qu'a concédé Yannick Siner.

00:18:14On peut le dire, Benny, Vidi, Vici.

00:18:16Pour le numéro 1 mondial, Yannick Siner, vainqueur facile du Kazakh, Alexander Boublik.

00:18:21En trois manches lors du huitième de finale de l'US Open.

00:18:24Score final, 6-1, 6-1. Je vous laisse deviner le score du troisième.

00:18:286-1 aussi, finalement.

00:18:29Le numéro 1 mondial a pris sa revanche face à celui qu'il avait éliminé en huitième de finale du tournoi de Halleux en Allemagne.

00:18:36Un Boublik sans solution qui n'aura rien pu faire face à Siner.

00:18:39Plus solide et constant que jamais.

00:18:41Et ce, malgré un virus qui avait perturbé sa préparation et l'avait même poussé à l'abandon en finale du Masters 1000 de Cincinnati, toujours aux Etats-Unis.

00:18:49Et c'était face à son rival espagnol, Carlos Alcaraz.

00:18:53En quart de finale, ce sera un duel de compatriotes italiens entre Yannick Siner et Lorenzo Musetti pour une place dans le dernier carré.

00:19:00Et chez les femmes, la japonaise Naomi Osaka a créé la sensation en éliminant hier la numéro 3 mondiale Kokogov en huitième de finale de cette US Open.

00:19:11Avant d'affronter la tchèque Carolina Amuchova au prochain tour de ce tournoi du Grand Chelem.

00:19:17La tchèque qui est tombeuse dans le même temps de l'ukrainienne Marta Kochtouk.

00:19:21L'ex numéro 1 mondial, titré à New York en 2018.

00:19:23En 2020, c'est imposé en 2-7.

00:19:26Score final 6-3, 6-2 face à la lauréate de l'édition 2023.

00:19:30Avec ce succès de prestige, Naomi Osaka réalise à Flushing Meadows son meilleur parcours en Grand Chelem depuis son retour sur le circuit WTA depuis le début de l'année 2024.

00:19:41Après avoir donné naissance à une petite fille et une belle tasse statistique pour terminer ce point sport pour la japonaise.

00:19:47Depuis le début de la carrière, à chaque fois qu'elle a été en quart de finale d'un tournoi du Grand Chelem, elle a été jusqu'au bout et elle a remporté les 4 tournois dont elle a été en quart de finale.

00:19:57Donc on imagine qu'elle pourrait gagner ce tournoi, on verra bien.

00:20:01Il y a encore de très très grandes concurrentes dans le circuit, notamment la numéro 1 mondiale Arina Sabalenka.

00:20:06Le sport réserve beaucoup de surprises.

00:20:08Juste, on revient sur le mercato si vous voulez bien, parce que pour bien comprendre où sont passés les Marocains, est-ce que vous pourriez nous rappeler comment ils ont bougé, comment ils ont évolué ?

00:20:18Ils ont évolué, c'est-à-dire que ça a été un mercato important pour les joueurs, souvent même ceux qui sont en manque de temps de jeu.

00:20:24On peut parler d'Azdine Ounahi qui avait été prêté au Panathinaïkos la saison passée et qui cette saison a rejoint Girona.

00:20:31Girona aussi, on a un effet domino qui s'est passé entre Manchester City, Fenerbahce et Girona avec le gardien de but italien, on en parlait d'ailleurs en off avant l'émission.

00:20:41Gianluigi Donnarumma qui a rejoint Fenerbahce, ensuite Ederson qui a rejoint Manchester City, Ederson qui a ensuite rejoint en Turquie Fenerbahce.

00:20:49Et le gardien de Fenerbahce, le croate Dominique Livakovic qui a rejoint Girona qui appartient à Manchester City.

00:20:55C'est le triangle ?

00:20:56Le triangle, je ne sais pas si on peut appeler ça un triangle des bermudes de gardien, mais voilà, ça bouge beaucoup en tout cas.

00:21:02Ça bouge beaucoup, merci à nous avoir apporté toutes ces précisions jusqu'aux derniers détails.

00:21:08Tout de suite la revue de presse.

00:21:18Bonjour Mélène Koukaïna.

00:21:19Bonjour Rachid.

00:21:20Alors avec vous on va fêter les journaux, il va commencer par le Maroc.

00:21:23Le Maroc où des milliers de jeunes sortent chaque année diplômés de leurs études, mais souvent peinent à trouver leur place sur le marché du travail.

00:21:32Ça c'est un serpent de mer, un vieux serpent de mer, on en parle depuis des années.

00:21:35Exactement, surtout qu'on est en période de rentrée scolaire, vous l'avez dit au début.

00:21:38Donc toutes les questions liées à l'éducation sont vraiment sur la table actuellement.

00:21:42Et on commence avec le journal Les Echos.

00:21:44Beaucoup de diplômés sortent de l'université, comme vous l'avez dit, sans expérience pratique, qui freinent leur insertion professionnelle.

00:21:51Et pour tenter d'y remédier, le ministre de l'enseignement supérieur, Esdil Midaoui, a annoncé que dès cette rentrée, tous les étudiants marocains devront effectuer un stage obligatoire en entreprise.

00:22:02Mais bon, pour de nombreux experts, ce n'est pas suffisant.

00:22:05Il faut aller plus loin et instaurer un véritable modèle d'alternance où l'étudiant, Rachid, apprend à l'université tout en se formant en entreprise.

00:22:13Et on continue avec une tribune publiée sur le site d'actualité, le 360, où l'expert en capital humain, Jamel Belharach, tire la sonnette d'alarme.

00:22:23Pour le Maroc, il y a un véritable problème et une urgence de compétence.

00:22:27Aujourd'hui, moins de 1% des entreprises marocaines accèdent à la formation continue.

00:22:32Et donc, comme solution, ils proposent de créer une autorité nationale des compétences indépendantes, capable de piloter tout ce chantier avec beaucoup de transparence.

00:22:42Donc, parce qu'ils considèrent, disons, que la formation continue, ce n'est pas juste une question d'employabilité, mais c'est surtout une question de souveraineté nationale, surtout quand on voit les ambitions de croissance du Maroc.

00:22:53On comprend bien tout cela.

00:22:54Alors, maintenant, on va prendre la direction de l'Afrique centrale.

00:22:58L'Afrique centrale, où, visiblement, le sport s'est invité dans un conflit, le conflit entre la République démocratique du Congo et le Rwanda.

00:23:06Exactement.

00:23:07Le sport, c'est souvent un sujet de liesse, de joie, comme on le voit avec les informations de Anas.

00:23:13Mais dans ce cas-là, on commence avec le mensuel Jeune Afrique qui s'interroge et qui dit

00:23:18« Félix Tshisekedi, président de la RDC ou de Paul Kagame, remportera la bataille du sponsoring. »

00:23:27Donc, les deux dirigeants multiplient les accords avec les clubs et événements de renom pour, justement, projeter une image positive de leur pays.

00:23:36Mais, on a d'un côté Kinshasa avec Félix Tshisekedi qui mise, lui, sur le football.

00:23:41La RDC a signé un partenariat spectaculaire avec le FC Barcelone, évalué, tu le sais bien, Anas.

00:23:4640 millions d'euros.

00:23:4740 millions, voilà.

00:23:48Plusieurs dizaines de millions d'euros, ce qui n'est pas anodin pour un pays d'Afrique centrale.

00:23:52On connaît les problématiques qui sont autour de ce pays-là.

00:23:55Donc, aujourd'hui, les joueurs qui s'entraînent dans ce club portent le maillot floqué du slogan « RD Congo, cœur de l'Afrique ».

00:24:02En face, on a Paul Kagame, lui, qui joue la carte du long terme.

00:24:06Donc, effectivement, il a déjà misé sur le sport avec le slogan « Visite Rwanda » sur les maillots d'Arsenal et du PSG.

00:24:13Et maintenant, il s'apprête même à accueillir du 21 au 28 septembre les championnats du monde de cyclisme.

00:24:18Donc, la stratégie de soft power, ici, est assumée.

00:24:21Et utiliser le sport comme vitrine touristique et comme levier diplomatique, surtout.

00:24:27Mais bon, cette compétition sportive entre les deux voisins s'inscrit, on le sait, dans un contexte tendu.

00:24:32Le média Deutsche Welle rappelle que la RDC et le Rwanda restent en conflit autour du contrôle des minerais stratégiques,

00:24:39qui sont indispensables aux technologies de demain.

00:24:41Selon les Nations Unies, 80% des réserves mondiales de coltan, donc quasiment l'entièreté de ces ressources, sont à RDC dans la région du Kivu à l'Est.

00:24:51En même temps, Kinshasa accuse Kigali de soutenir militairement le mouvement rebelle M23, qui occupe plusieurs zones minières à l'Est du pays.

00:25:00Donc, ce conflit a déjà provoqué des milliers de morts et plus d'un million de déplacés seulement en deux ans.

00:25:05Mais globalement, il y a beaucoup plus de victimes. Oui ?

00:25:08Et non, justement, j'allais dire, c'est cette campagne-là qu'a réalisée Paul Gagame en sponsorisant le PSG et Arsenal.

00:25:15Ça a même poussé plusieurs supporters de ces deux clubs d'origine congolaise à demander un boycott, justement, de ce club-là et de ces campagnes-là,

00:25:23en raison du conflit qui oppose les deux pays.

00:25:24Et surtout des plus problématiques, déjà, qui sont dans le pays.

00:25:27Donc, comment accepter qu'on mette autant de millions d'euros dans une promotion et pas, justement, dans le développement du pays ?

00:25:34Donc, voilà, dans ce conflit meurtrier, l'image devient clairement un élément essentiel des négociations.

00:25:38Allez, on change maintenant de décor et on va parler de déforestation.

00:25:42C'est une menace de plus en plus criante.

00:25:45Exactement. On commence avec le quotidien français Libération, qui alerte sur la situation des Marco Piro,

00:25:51un peuple autochtone non contacté du Pérou.

00:25:54Ça veut dire qu'ils n'ont jamais vu la civilisation moderne.

00:25:57Et donc, ce peuple-là est menacé par l'avancée des exploitations minières.

00:26:01Ces communautés vivent depuis des siècles en marge, comme je le disais, du monde moderne

00:26:05et se trouvent aujourd'hui en danger d'extinction.

00:26:07Leurs territoires sont grignotés par l'abattage illégal, la prospection pétrolière et la ruée vers l'or.

00:26:12Donc, une réalité qui montre comment la déforestation n'efface pas seulement les arbres,

00:26:16mais détruit surtout des cultures et des civilisations.

00:26:19Oui, des civilisations entières.

00:26:21Exactement. Et on continue aussi en Europe avec l'hebdomadaire Le Moniteur,

00:26:26qui lui, voilà, c'est un autre angle de la question.

00:26:28On parle vraiment de lois et comment essayer de contrôler les produits qui entrent en Europe

00:26:34mais qui viennent de la déforestation.

00:26:36Par exemple, on a le soja, l'huile de palme, le cacao, le café ou encore le bois.

00:26:40Mais même dans la Commission européenne, les discussions n'avancent pas vraiment.

00:26:44La preuve, on va dire, que ces hésitations-là montrent la difficulté de concilier

00:26:48le commerce mondial et la protection de l'environnement.

00:26:52Et en ce qui nous concerne, nous, en tant qu'habitants de cette planète,

00:26:56le média reporter lui révèle une donnée frappante.

00:27:00La perte des forêts tropicales contribue à plus de 28 000 morts supplémentaires par an

00:27:05liées aux vagues de chaleur et l'arachide.

00:27:07J'aimerais vous rappeler les épisodes de feu de forêt qu'on a eus en Méditerranée.

00:27:11Donc voilà, ce n'est pas anodin.

00:27:13Les risques sont énormes.

00:27:15Et donc, toutes ces forêts, ce n'est pas juste des poumons verts,

00:27:17c'est aussi des régulateurs climatiques.

00:27:20Mais, parce qu'il y a eu beaucoup de...

00:27:22Beaucoup de mais.

00:27:23Beaucoup de mais.

00:27:24Face à cette situation, on va dire, alarmante,

00:27:27il y a quand même quelques solutions qui se développent.

00:27:29Notamment, une portée présentée par RFI,

00:27:32qui raconte l'histoire de Biomota, une start-up du Mozambique,

00:27:36donc africaine, qui développe un charbon écologique à partir de déchets agricoles.

00:27:40Donc, une innovation qui est finaliste d'un concours panafricain sur le climat,

00:27:45qui pourrait réduire la pression sur les forêts,

00:27:47tout en offrant une alternative économique viable aux populations locales.

00:27:50Donc, il y a quand même certaines solutions qu'on peut tous aussi adopter pour éviter ces catastrophes.

00:27:55Et, on parle de la jeunesse africaine.

00:27:58Et si demain, une étudiante marocaine décrochait son billet pour l'espace ?

00:28:02Tiens, tiens.

00:28:03Exactement.

00:28:03Et ça pourrait arriver très, très bientôt.

00:28:05Le Maroc pourrait compter l'une de ses étudiantes parmi les pionniers de l'exploration spatiale.

00:28:13Et, selon le quotidien Le Matin, c'est Amina Belkhayat, étudiante en génie mécanique,

00:28:18qui a été retenue pour candidater à un concours international organisé par Blue Origin,

00:28:23donc c'est l'entreprise de Jeff Bezos.

00:28:25Et l'initiative vise à ouvrir cette expérience à des profils issus de pays

00:28:30qui sont sous-représentés dans le domaine spatial.

00:28:33Et, donc, Amina Belkhayat fait partie de ces jeunes talents en lice.

00:28:36Et si elle est sélectionnée, elle pourra embarquer à bord d'un vol suborbital

00:28:41qui va la propulser au-delà de l'atmosphère terrestre

00:28:43et lui permettre de flotter en apesanteur, tout en contemplant la courbure de la Terre.

00:28:48Allez, un mot de l'éphéméride.

00:28:49Nous sommes le 2 septembre 2025.

00:28:52Y a-t-il d'autres septembres marquants ?

00:28:54Il y en a un qui a eu lieu en 1937 au Maroc, précisément à Meknes.

00:28:59Donc, je vous remets dans le contexte.

00:29:01Meknes, période de grande sécheresse, ou à bord, au bord de l'Oued Boufkren.

00:29:05Eh bien, il y a eu, disons, une grande bataille entre la présence coloniale

00:29:10et les habitants de la région.

00:29:13Tout commence, pourquoi ? Pour la ressource en eau.

00:29:15Donc, les troupes françaises qui sont installées dans la région

00:29:17tentent de détourner ces sources d'eau pour alimenter leur gargaison

00:29:21et s'accaparer les terres, surtout.

00:29:23Mais les habitants, pour eux, c'est une provocation ultime.

00:29:26L'eau, c'est la vie, la terre et l'honneur.

00:29:28Donc, voilà, une date qui nous rappelle que cette bataille a grondé le 2 septembre 1937.

00:29:33Mais elle marque surtout la volonté des Marocains de toujours défendre leur honneur et leur patrie.

00:29:38Merci beaucoup, Méliane Cocaïna, pour toutes ces informations, la presse et aussi l'éphéméride.

00:29:47Le rappel des titres, à présent, avant la story écho, dans quelques instants.

00:29:52Omar Baldé nous rejoindra pour parler aussi de rentrée des classes.

00:29:56Mais d'abord, le rappel des principaux titres.

00:29:57C'est donc la rentrée, la rentrée aujourd'hui, en ce mardi 2 septembre.

00:30:01Des dizaines de milliers de petits Marocains retournent en classe.

00:30:03Une rentrée qui va s'étaler jusqu'à jeudi, conformément au calendrier ministériel.

00:30:08Calendrier qui s'accompagne d'une mobilisation institutionnelle et, bien sûr, aussi familiale.

00:30:1413 morts cette nuit à Raza, dans des frappes israéliennes, selon la défense civile palestinienne.

00:30:19Un immeuble résidentiel a notamment été visé.

00:30:2310 personnes y ont trouvé la mort.

00:30:25Et puis la Belgique va reconnaître l'état de Palestine lors de l'Assemblée Générale des Nations Unies.

00:30:30Ce sera la semaine prochaine.

00:30:31L'annonce a été faite cette nuit par le ministre belge des Affaires étrangères.

00:30:38Au Soudan, un important glissement de terrain a décimé tout un village.

00:30:43Ça s'est passé dans la nuit.

00:30:45Plus d'un millier de personnes sont mortes dans ce drame qui s'est produit dans la région du Darfour.

00:30:50Le Darfour déjà en proie à la guerre.

00:30:55Allez, place à la story éco avec Omar Baldé.

00:31:07Bonjour Omar.

00:31:08Bonjour, re-bonjour.

00:31:09Re-bonjour, c'est vrai que vous étiez là tout à l'heure.

00:31:11Alors on est le 2 septembre, c'est la rentrée.

00:31:13Des millions de petits Marocains vont retourner à l'école.

00:31:17Et économiquement, ça a un coût.

00:31:19Bien évidemment, après les vacances maintenant, il faut faire le cours de cette rentrée.

00:31:25Si les enfants sont peut-être heureux de retrouver leurs camarades de classe pour les parents,

00:31:31c'est l'heure de faire cette addition des différentes factures pour l'achat des fournitures.

00:31:36Et il faut dire que l'écart est important, soit que l'on soit dans le public ou dans le privé.

00:31:41Si les manuels scolaires et autres fournitures scolaires pour le public sont plutôt maîtrisées,

00:31:47ce n'est pas encore le cas dans le privé.

00:31:49Où chaque rentrée rime avec flambée des prix des manuels importés de l'étranger.

00:31:55Entre les sacs, livres, cahiers et autres matériels scientifiques,

00:31:59un parent d'élève dans le privé dépasse les dépenses en moyenne jusqu'à 2 000 dirhams par élève pour la rentrée.

00:32:06Et c'est peu même si vous y ajoutez les vêtements, Rachid.

00:32:12Je ne sais pas combien vous dépensez pour cette rentrée.

00:32:14Beaucoup d'argent, sans doute trop.

00:32:18Alors cette rentrée est décidément très chère pour les parents d'élèves.

00:32:23Mais alors pour les librairies, c'est le moment de faire de gros chiffres d'affaires.

00:32:27Oui, vous savez, le tourisme a sa haute saison pour les libraires et maisons d'édition.

00:32:31C'est la haute saison aussi, il faut le dire.

00:32:33De gros chiffres donc, même, et qui, disons, cette période leur permet de réaliser l'essentiel de leurs chiffres d'affaires de l'année.

00:32:41Car il faut le rappeler, pour les libraires, ce sont les manuels scolaires qui constituent la principale source de rentrée financière,

00:32:49alors où le digital a fini de prendre une place indiscutable dans les habitudes de lecture, ici et ailleurs, pendant le reste de l'année.

00:32:59Cela dit, il n'est pas aussi évident de s'en sortir pour ces libraires, d'autant plus que ces manuels sont importés.

00:33:08D'ailleurs, on assiste à un essor d'une industrie marocaine de production de ces fournitures scolaires

00:33:13afin de moins dépendre de ces importations depuis l'étranger, comme on l'a vu d'ailleurs dans votre journal.

00:33:19Oui, exactement. Justement, parlez-nous de ces chiffres de la rentrée.

00:33:22Alors, quand on parle des chiffres de la rentrée, il faut noter que l'enseignement public au Maroc compte plus de 8 millions d'élèves,

00:33:29dont environ 1,4 million dans le privé, soit 21% du total des effectifs.

00:33:35D'ailleurs, il faut noter que le Royaume compte, comme je le disais, environ 8 500 établissements privés.

00:33:43On a plus de 8 millions d'élèves, mais 8 500 établissements privés en ce qui concerne le monde de l'édition.

00:33:50Les chiffres parlent de plus de 200 millions de dirhams d'importations de livres chaque année.

00:33:56Et c'est important, d'où, encore une fois, la nécessité d'avoir un marché local de l'édition

00:34:01qui répond aux attentes des parents d'élèves pendant la rentrée.

00:34:05– Effectivement, et c'est pour ça qu'on parle beaucoup de la rentrée, c'est parce que, quand vous le donnez en chiffres,

00:34:10évidemment, on constate l'ampleur du phénomène qui se déroule, évidemment, une fois par an.

00:34:15Merci, Omar Maldé, c'était la Story Eco, on vous retrouvera, bien entendu, demain, pour d'autres informations économiques.

00:34:21À suivre, dans cette matinale, dans un instant, la minute des correspondants,

00:34:25qui nous diront ce qui fait la une de l'actualité dans leurs pays respectifs.

00:34:31Vous les voyez, ils sont déjà prêts, mais tout de suite, c'est l'invité de la rédaction.

00:34:43Et l'invité de la rédaction, c'est Hicham Bensé de Alaoui,

00:34:51qui est consultant et ancien dirigeant de compagnie d'assurance.

00:34:55Normalement, il devrait apparaître ici, donc, apparemment, il n'apparaît pas,

00:34:59mais sans doute est-il en ligne avec nous.

00:35:01Alors, Hicham Bensé de Alaoui, est-ce que vous êtes bien présent ?

00:35:06Oui, bonjour, Mathilde.

00:35:07Eh bien, vous voilà, vous apparaissez dans l'écran, c'est formidable.

00:35:11On va parler avec vous d'assurance, et particulièrement de ce que le gouvernement a décidé,

00:35:17ce n'était pas plus tard que la semaine dernière, en Conseil de gouvernement,

00:35:19une nouvelle taxe sur les assurances, une taxe qui va venir grossir le fonds,

00:35:26qui va prévenir les risques naturels.

00:35:29D'abord, qu'est-ce que vous pouvez nous en dire de cette nouvelle taxe ?

00:35:33Est-ce qu'elle sera importante ?

00:35:35Comment ça va se dérouler ?

00:35:37Est-ce que, surtout, ça va entraîner des hausses de tarifs pour les particuliers ?

00:35:41Alors, bonjour Rachid.

00:35:45Ce qu'il faudrait garder en tête, c'est que lorsque nous parlons d'événements catastrophiques,

00:35:49contrairement à l'appellation, comme ça dans son acception primaire,

00:35:52l'événement catastrophique se rapporte aussi bien aux événements catastrophes

00:35:55ou catastrophes naturelles telles qu'on les connaît,

00:35:57séismes, tsunamis, inondations, etc.,

00:36:00mais aussi aux faits de l'action violente de l'homme.

00:36:03De ce fait, les actes de terrorisme, par exemple, ou les émeutes violentes,

00:36:06peuvent rentrer, le cas échéant, dans la qualification d'événements catastrophiques.

00:36:11Là, en l'espèce, nous avons une double entrée.

00:36:14Nous avons des taxes qui sont applicables pour couvrir l'intégralité de la population

00:36:18qui n'est pas couverte, qui n'est pas assujettie.

00:36:21Il s'agit de taxes parafiscales, on reviendra sur leurs détails,

00:36:24dont le taux a augmenté,

00:36:26mais il s'agit aussi, pour les assurés assujettis déjà à des contrats d'assurance,

00:36:31à des couvertures plafonnées dans certains cas,

00:36:33mais qui sont de l'ordre de 8% par exemple de l'assurance de dommages

00:36:37sur les contrats de dommages plafonnés à 100 000 dirhams,

00:36:39de 2% dans certains types automobiles,

00:36:413,5% pour le transport public de voyageurs.

00:36:44Donc, pour ne pas compliquer des choses simples,

00:36:46disons qu'il y a une dichotomie.

00:36:47Il y a, lorsque vous êtes assuré,

00:36:49vous êtes couvert dans certaines typologies de risques

00:36:51pour une petite, aussi contre les catastrophes naturelles,

00:36:54c'est les fameux 8% que j'évoquais sur les assurances de dommages,

00:36:57typiquement une multirisque habitation par exemple,

00:36:598% actuellement, d'après la loi 114 de votre prime,

00:37:03ira alimenter ce fonds pour vous couvrir le cas échéant

00:37:07dans une demi-de de 100 000 dirhams,

00:37:08mais vous avez aussi une population beaucoup plus large

00:37:12qui concerne des gens qui ne sont pas assujettis

00:37:15à des couvertures d'assurance

00:37:16et qui peuvent être victimes, le cas échéant,

00:37:19d'événements catastrophes,

00:37:20le dernier en date malheureusement,

00:37:21celui qu'on a connu avec ses 3 000 morts

00:37:23et ses dégâts chiffrables en quelques milliards.

00:37:26Là, en l'espèce, la taxe parafiscale dont il est question,

00:37:30qui était de l'ordre de 1%

00:37:31sur l'ensemble des polices d'assurance non-vie,

00:37:34pour simplifier là encore,

00:37:36le marché de l'assurance au Maroc,

00:37:37pèse 60 milliards,

00:37:38un peu plus de 60 milliards de dirhams.

00:37:4045%, un petit peu plus,

00:37:42c'est de la vie,

00:37:43c'est des contrats d'épargne,

00:37:44des contrats d'assurance contre les décès,

00:37:46notamment des décès emprunteurs.

00:37:472%, 1,5%, c'est de la réassurance,

00:37:50c'est de l'assurance de l'assurance.

00:37:51Une bonne moitié,

00:37:52un peu plus de 50%,

00:37:54est afférente à des contrats d'assurance non-vie,

00:37:56automobiles, accidents du travail,

00:37:58maladies, incapacités, etc.

00:38:00Donc, c'est à peu près 50% de 60 milliards,

00:38:03ce qui fait 30 milliards pour simplifier.

00:38:05Ces 30 milliards auparavant,

00:38:06il y avait une taxe parafiscale de 1%,

00:38:08ce qui fait 300 millions de dirhams,

00:38:10qui était applicable à ces 30 milliards.

00:38:12Là, aujourd'hui,

00:38:13d'après la dernière décision gouvernementale,

00:38:16le taux a été relevé à 1,5%,

00:38:19ce qui fait que factuellement,

00:38:21chaque année,

00:38:21la contribution des assureurs

00:38:23devrait s'élever à 450 millions de dirhams,

00:38:26en arrondissant,

00:38:27un peu plus, un peu moins,

00:38:28comparativement à 300 millions de dirhams

00:38:30au préalable.

00:38:31Ce qui, en théorie,

00:38:33pour répondre aussi à votre question,

00:38:34Rachid,

00:38:35devrait en théorie

00:38:36renchérir le coût de l'assurance.

00:38:38Mais là, c'est encore une fois

00:38:39une négociation

00:38:40entre la Fédération de l'assurance,

00:38:41entre les assureurs

00:38:42et leurs assurés,

00:38:43avec les intermédiaires, bien sûr,

00:38:45entre les deux,

00:38:46pour négocier au mieux

00:38:47les intérêts des assurés,

00:38:49mais également des compagnies d'assurance,

00:38:50dans une logique de pérennisation

00:38:51de ces compagnies d'assurance.

00:38:53Et d'un autre côté,

00:38:54ça va nous permettre

00:38:55d'avoir un fonds

00:38:56de prévention des catastrophes naturelles

00:38:58un peu mieux doté,

00:38:59mais là encore,

00:39:00autant,

00:39:001%,

00:39:011,5%,

00:39:02ça peut sembler

00:39:03une charge supplémentaire,

00:39:04mais au regard

00:39:05de la recrudescence

00:39:06des événements catastrophiques...

00:39:07Oui, finalement,

00:39:08c'est assez peu au regard,

00:39:09vous le disiez,

00:39:09de la recrudescence

00:39:11des événements catastrophiques.

00:39:12Et on se souvient que,

00:39:13pour le séisme d'Al-Houz,

00:39:16il avait été fait appel

00:39:17à la générosité de chacun

00:39:18pour, justement,

00:39:19financer, notamment,

00:39:20la reconstruction.

00:39:21Et est-ce que cette hausse

00:39:23de la taxe

00:39:24va permettre

00:39:24d'alimenter un fonds

00:39:26qui, encore une fois,

00:39:28resterait insuffisant

00:39:29ou alors,

00:39:30finalement,

00:39:30c'est mieux que rien ?

00:39:32Alors, là,

00:39:33je vais vous parler en assureur,

00:39:34c'est une question de coût,

00:39:35mais également de fréquence.

00:39:37Si nous parlons,

00:39:38par exemple,

00:39:38d'un fonds

00:39:39qui s'est alimenté

00:39:40sur une durée

00:39:40de 5 à 6 ans

00:39:41à hauteur de 400 millions

00:39:43de dirhams,

00:39:43pour simplifier,

00:39:44ce qui nous ferait

00:39:452 milliards de dirhams,

00:39:46ça permettrait de répondre

00:39:47à la future catastrophe naturelle.

00:39:49Là, on parle de manière

00:39:50non-fataliste,

00:39:51mais de manière

00:39:51purement pragmatique

00:39:52et factuelle,

00:39:52dans 5 à 6 ans.

00:39:54Mais là, en l'espèce,

00:39:55quand on voit

00:39:55ce qui se passe en Italie,

00:39:56récemment encore,

00:39:57quand on voit

00:39:57ce qui s'est passé

00:39:58dans la région de Valence,

00:39:59donc le portour méditerranéen,

00:40:01quand on voit

00:40:02ce qui s'est passé

00:40:03à Marrakech

00:40:04il y a quelques années,

00:40:05quand on voit

00:40:05certaines secousses,

00:40:06certains séismes

00:40:07en Afrique du Nord

00:40:08de manière générale,

00:40:09malheureusement,

00:40:10dans un contexte

00:40:11de réchauffement climatique

00:40:12et de perturbations

00:40:13géologiques mondiaques,

00:40:14la fréquence

00:40:15des événements catastrophiques

00:40:16devrait,

00:40:17selon beaucoup d'experts,

00:40:18augmenter.

00:40:19Et donc là,

00:40:20je pense que ce taux

00:40:21qui a été relevé,

00:40:22c'était la mesure à prendre.

00:40:23Il fallait réagir

00:40:24parce que, malheureusement,

00:40:25la fréquence des sinistres

00:40:26et des événements catastrophiques

00:40:27est appelée à augmenter,

00:40:29mais très factuellement,

00:40:30en cas de sinistre,

00:40:31même de moyenne envergure,

00:40:32même de petite envergure,

00:40:34450 millions de dirhams

00:40:35par an

00:40:36n'a pas vocation

00:40:37à couvrir des frais liés,

00:40:38surtout que là,

00:40:39nous parlons tous

00:40:40de manière un peu médiatique

00:40:41d'un sinistre al-house,

00:40:42mais chaque année,

00:40:43il y a beaucoup,

00:40:44beaucoup de petits sinistres

00:40:45qui peuvent rentrer

00:40:46dans cette typologie

00:40:47et donc il ne faut pas voir ça

00:40:48comme une enveloppe

00:40:49de 400 millions de dirhams

00:40:50qui irait directement

00:40:51pour nos concitoyens

00:40:53de l'house,

00:40:53mais il faut la voir

00:40:54comme une enveloppe

00:40:54de 400 millions de dirhams

00:40:55destinée à prévenir

00:40:56beaucoup,

00:40:57beaucoup de micro-événements,

00:40:58des phénomènes

00:40:59un peu moins médiatiques

00:41:00qui surviennent ici et là

00:41:01et là,

00:41:02pour le coup,

00:41:03je pense qu'1,5%

00:41:04c'est un très bon pas

00:41:05vers un développement

00:41:06de ce fonds,

00:41:07mais je pense que factuellement

00:41:08et monétairement,

00:41:09ça reste légèrement insuffisant

00:41:10au regard des défis

00:41:11météorologiques

00:41:12et géologiques

00:41:13que le pays est appelé

00:41:13à affronter

00:41:15dans les années à venir.

00:41:16Est-ce que la sécheresse,

00:41:17par exemple,

00:41:17la crise hydrique

00:41:20entre dans le schéma

00:41:21concerné ou pas ?

00:41:23Alors,

00:41:25la sécheresse

00:41:26et la problématique

00:41:27de l'eau

00:41:28est perçue

00:41:28plutôt dans l'autre sens

00:41:29lorsqu'on parle

00:41:30d'assurance

00:41:30de ce type.

00:41:31Elle est perçue

00:41:32en termes de crues,

00:41:33en termes de dépassement

00:41:34de la phréatique,

00:41:34elle est beaucoup plus perçue

00:41:35dans ce sens.

00:41:36En revanche,

00:41:37il y a des assurances agricoles

00:41:38qui fonctionnent très,

00:41:39très bien,

00:41:40qui sont très solvables,

00:41:41très solides,

00:41:41qui sont très bien gérées

00:41:42et qui permettent aussi

00:41:43de prémunir les intérêts

00:41:44aussi bien des agriculteurs

00:41:47que d'autres

00:41:47catégories

00:41:48socio-professionnelles

00:41:49entrant dans la chaîne

00:41:50de valeur

00:41:50et qui le font très bien

00:41:52depuis des décennies.

00:41:53Est-ce qu'à votre avis,

00:41:54il faudrait augmenter

00:41:55le taux de couverture

00:41:56assurantielle

00:41:56des Marocains ?

00:41:59Je pense que oui.

00:42:00Alors,

00:42:01typiquement,

00:42:01le Maroc a une orientation

00:42:03très responsabilité civile,

00:42:05c'est-à-dire

00:42:06je suis couvert

00:42:06contre les désagréments

00:42:09que je peux causer

00:42:10à un tiers.

00:42:11C'est pour ça

00:42:12que, par exemple,

00:42:13on s'assure

00:42:13dans son véhicule automobile

00:42:14l'assurance vol,

00:42:16incendie,

00:42:17tout aussi importante

00:42:18soit-elle,

00:42:18quand bien même

00:42:19la prime serait mineure

00:42:20comparativement

00:42:21au coût du véhicule,

00:42:23à la valeur vénale

00:42:23du véhicule,

00:42:24ce n'est pas

00:42:25une assurance obligatoire.

00:42:26Ce qui est obligatoire,

00:42:26c'est les dégâts

00:42:27que je vais causer

00:42:27à autrui,

00:42:28un piéton,

00:42:29un passager,

00:42:30etc.,

00:42:30dans le cadre

00:42:31de l'exercice

00:42:31de ma conduite au vol.

00:42:33Pareil pour la RC chasse,

00:42:34pareil pour ma responsabilité

00:42:36civile,

00:42:37par exemple,

00:42:38de plus en plus décennale

00:42:39ou la touriste chantier

00:42:40qui est entrée en vigueur

00:42:41il y a quelques années

00:42:41dans son caractère obligatoire.

00:42:43Donc,

00:42:43nous avons une orientation

00:42:44et philosophique,

00:42:46j'allais dire,

00:42:47en termes d'obligation

00:42:49lorsqu'il s'agit

00:42:49de responsabilité civile.

00:42:51Lorsqu'il s'agit

00:42:52d'options facultatives,

00:42:53je pense que nous ne sommes

00:42:54pas les plus fournis

00:42:56et pourvus

00:42:57de la région.

00:42:59Il y a

00:42:59des velléités

00:43:01de développement

00:43:02de la multi-risque habitation

00:43:03en parlant d'assurance

00:43:04de dommages

00:43:04qui deviendraient obligatoires,

00:43:05ce qui permettrait,

00:43:06par exemple,

00:43:07de se prémunir

00:43:08et de prévenir

00:43:09l'obsolescence des biens,

00:43:10de les remettre à niveau,

00:43:11de permettre

00:43:12d'augmenter le confort

00:43:13de vie

00:43:14des citoyens marocains.

00:43:16En France,

00:43:17en Belgique,

00:43:17en Italie,

00:43:18l'assurance multi-risque habitation

00:43:20est quasiment un acquis,

00:43:21qu'elle soit payée

00:43:21par le propriétaire,

00:43:22qu'elle soit payée

00:43:23par le locataire,

00:43:23mais c'est un acquis

00:43:24dont on ne discute même pas,

00:43:26avec des taux de couverture

00:43:27de 96,

00:43:2897,

00:43:2898%.

00:43:29Là,

00:43:30chez nous,

00:43:30le taux de couverture

00:43:31demeure anecdotique,

00:43:32je pense,

00:43:32de l'ordre de 5%,

00:43:33ou un petit peu moins même.

00:43:35Il y a certains pays

00:43:37où c'est même obligatoire

00:43:38d'avoir une assurance

00:43:41multi-risque habitation

00:43:42alors cela dit,

00:43:43là,

00:43:44c'est aujourd'hui

00:43:45que commence la rentrée

00:43:46des classes

00:43:46pour des millions

00:43:47de petits marocains.

00:43:49Est-ce que vous pensez

00:43:49qu'il faut,

00:43:50encore une fois,

00:43:51alors là,

00:43:51on s'est un petit peu éloigné

00:43:52du risque naturel,

00:43:53mais est-ce que vous pensez,

00:43:55pour augmenter le taux de couverture,

00:43:56qu'il faut que chaque enfant

00:43:58soit également assuré ?

00:44:00Les enfants sont,

00:44:02en théorie,

00:44:02assurés dans le cadre

00:44:03de la responsabilité professionnelle

00:44:05des chefs d'établissement.

00:44:06Donc,

00:44:07dans le cadre de leur exercice,

00:44:08il y a une assurance

00:44:09dont ils s'acquittent

00:44:10en début d'exercice,

00:44:11les parents s'en acquittent,

00:44:12qui est symbolique,

00:44:13quelques dizaines de dirhams,

00:44:14parce que dans un effet

00:44:15de mutualisation,

00:44:16parler du j'ai,

00:44:16par exemple,

00:44:17de 8 millions d'écoliers,

00:44:18c'est un effet d'assiette

00:44:19qui permet de mutualiser

00:44:20la prime

00:44:21au regard de la fréquence

00:44:22de risque

00:44:22et donc de payer

00:44:23une prime d'assurance

00:44:24modeste,

00:44:25qui permet certaines

00:44:26indemnisations

00:44:26et certaines couvertures

00:44:27de manière intéressante

00:44:28comparativement

00:44:29à la prime perçue.

00:44:30Mais je pense que,

00:44:31oui,

00:44:31peut-être,

00:44:32on devrait introduire

00:44:33une certaine culture

00:44:34assurantielle

00:44:35de manière un peu plus accrue,

00:44:37peut-être pas au niveau

00:44:38des écoles,

00:44:39mais déjà au niveau

00:44:40des universités.

00:44:40Moi,

00:44:41je serais un grand partisan,

00:44:42par exemple,

00:44:42d'un master assurance

00:44:43qui ne soit pas l'apanage

00:44:44de certains instituts spécialisés,

00:44:47mais qui soit généralisé

00:44:48dans beaucoup de facultés

00:44:48d'économie,

00:44:49dans beaucoup de facultés

00:44:50de droit,

00:44:51par exemple,

00:44:51qu'on n'étudie pas forcément

00:44:53ce domaine de l'assurance.

00:44:54À l'aune,

00:44:54par exemple,

00:44:54du droit,

00:44:55du droit du contentieux,

00:44:56par exemple,

00:44:57mais plutôt qu'on l'identifie,

00:44:58qu'on l'analyse

00:44:59dans toutes ces composantes

00:45:00de l'amont à l'aval,

00:45:01parce que c'est un secteur vital

00:45:02de l'économie marocaine.

00:45:04Comme je le disais,

00:45:04c'est 60 milliards

00:45:05de dirhams de primes,

00:45:05on parle beaucoup

00:45:06des primes émises,

00:45:07mais lorsqu'on parle

00:45:07d'investissement,

00:45:08vous remarquerez que

00:45:09toutes les compagnies

00:45:10d'assurance

00:45:10sont des actionnaires

00:45:11mineurs,

00:45:12moyens,

00:45:13majoritaires,

00:45:14dans beaucoup,

00:45:14beaucoup d'institutions,

00:45:15notamment les institutions

00:45:16cotées,

00:45:17parce que c'est des instituts

00:45:18qui génèrent

00:45:18beaucoup,

00:45:19beaucoup de placements financiers

00:45:21pour couvrir

00:45:21leurs réserves techniques,

00:45:23et de ce fait,

00:45:24il s'agit d'acteurs majeurs

00:45:25de l'économie marocaine,

00:45:27je pense qu'ils gagneraient

00:45:28à être un peu plus démocratisés,

00:45:31au même sens

00:45:31que la banque maintenant,

00:45:32avec le taux de bancarisation

00:45:33qui augmente beaucoup,

00:45:34je pense qu'on devrait

00:45:35dépasser le clivage

00:45:36de l'assurance

00:45:37qui est essentiellement

00:45:38drivée par un décès emprunteur

00:45:40ou par une responsabilité

00:45:41civile automobile

00:45:42et quelques assurances

00:45:43incompressibles

00:45:44pour les entreprises,

00:45:45je pense que oui,

00:45:46ce serait bien aussi

00:45:47de vulgariser davantage

00:45:49ce domaine,

00:45:49mais je vous rassure,

00:45:50les écoliers

00:45:50sont plutôt bien couverts

00:45:52dans notre pays.

00:45:53Tant mieux,

00:45:53tant mieux pour nous

00:45:54et tant mieux pour les parents

00:45:55et tant mieux aussi,

00:45:56bien sûr,

00:45:57pour les enfants.

00:45:58Merci beaucoup,

00:45:59Hicham Ben Saïd Al-Aoui,

00:46:00d'avoir été l'invité éco

00:46:02de cette matinale.

00:46:04Je rappelle que vous êtes

00:46:05consultant et ancien dirigeant

00:46:06de la compagnie d'assurance.

00:46:08Merci encore,

00:46:08et excellente journée à vous.

00:46:10Tout de suite,

00:46:10c'est l'heure

00:46:11de la minute des correspondants

00:46:13et on va prendre d'abord

00:46:15la direction du Niger,

00:46:16le Niger,

00:46:17où la délivrance

00:46:18des visas Schengen

00:46:19devient de plus en plus

00:46:21compliquée.

00:46:23Jean-Gébril William

00:46:24est à Niamey

00:46:25pour Média TV.

00:46:34Direction de Niamey,

00:46:35tout de suite.

00:46:38Ici à Niamey,

00:46:39l'actualité est dominée

00:46:40par la décision

00:46:41des autorités locales

00:46:42d'appliquer un principe

00:46:44de réciprocité

00:46:45concernant l'obtention

00:46:46de visa d'entrée au Niger.

00:46:48La mesure concerne

00:46:49plusieurs pays européens,

00:46:50à savoir l'Italie,

00:46:52la Belgique,

00:46:53l'Allemagne,

00:46:53le Royaume-Uni

00:46:54ainsi que l'Irlande du Nord.

00:46:56Des pays

00:46:56dont les ressortissants

00:46:57désireux de se rendre

00:46:58au Niger

00:46:59devront désormais

00:47:00se rapprocher

00:47:01des ambassades nigériennes

00:47:02en Suisse,

00:47:03en Turquie

00:47:03ainsi qu'en Russie,

00:47:05seuls habilités

00:47:06à délivrer

00:47:06un visa d'entrée au Niger.

00:47:08La note

00:47:09adressée ce 20 août

00:47:10aux ambassades concernées

00:47:11dénonce

00:47:12les difficultés

00:47:13que rencontrent

00:47:13les ressortissants nigériens

00:47:15dans les démarches

00:47:16pour l'obtention

00:47:16de visas

00:47:17auprès des représentations

00:47:18diplomatiques

00:47:19présentes à Niamé.

00:47:21Niamé,

00:47:21Jean-Jébril William

00:47:22pour Médien TV.

00:47:24En Côte d'Ivoire,

00:47:25cette fois,

00:47:26c'est un record

00:47:26qui vient d'être battu,

00:47:28celui du nombre

00:47:28de candidats

00:47:29à l'élection présidentielle

00:47:30qui aura lieu

00:47:31en octobre,

00:47:31le mois prochain.

00:47:32Ils seront 60,

00:47:3460 abrigués

00:47:35les suffrages

00:47:36des Ivoiriens.

00:47:37Mélissa Connet

00:47:38est à Abidjan

00:47:38pour Médien TV.

00:47:39Ici en Côte d'Ivoire,

00:47:42la présentielle

00:47:43d'octobre prochain

00:47:44s'annonce déjà historique.

00:47:46Le conseil concessionnel

00:47:47a enregistré

00:47:48un record

00:47:48de 60 candidatures

00:47:50pour cette élection,

00:47:51une première

00:47:52dans le pays.

00:47:53Parmi ces dossiers

00:47:53figurent ceux

00:47:54de grandes figures

00:47:55de la scène

00:47:56politique ivoirienne,

00:47:57mais aussi

00:47:58de nombreux nouveaux visages

00:47:59venus tenter leur chance

00:48:01dans la course

00:48:01au fauteuil présidentiel.

00:48:03Prochaine étape cruciale,

00:48:05l'examen

00:48:05de recevabilité.

00:48:06Le conseil concessionnel

00:48:08devra vérifier

00:48:09l'éligibilité

00:48:10de chaque candidat.

00:48:11La conformité

00:48:12des dossiers

00:48:13est publiée

00:48:14dans les jours à venir.

00:48:15La liste définitive

00:48:16des prétendants.

00:48:17Un moment décisif

00:48:19qui marquera véritablement

00:48:20le coup d'envoi

00:48:21de la campagne

00:48:22présidentielle

00:48:23de 2025.

00:48:24Abidjan,

00:48:25Mélissa Connet

00:48:26pour Médien TV.

00:48:28Au Sénégal,

00:48:29cette fois,

00:48:29ce qui fait la une

00:48:29de l'actualité,

00:48:30c'est la réunion

00:48:31pour le lancement

00:48:33du comité exécutif

00:48:34de l'union

00:48:35des parlementaires,

00:48:36membres de l'organisation

00:48:37de la coopération islamique.

00:48:39Samy Boukaka

00:48:40est à Dakar

00:48:41pour Médien TV.

00:48:45Ici,

00:48:45à Dakar,

00:48:46la capitale sénégalaise

00:48:47accueille

00:48:48du 1er au 2 septembre

00:48:49la 54e réunion

00:48:51du comité exécutif

00:48:53de l'union parlementaire

00:48:55des États membres

00:48:56de l'OCI

00:48:57sous la présidence

00:48:58de M. El Malik Ndiaye,

00:49:00président de l'Assemblée nationale.

00:49:02Le Sénégal réaffirme

00:49:03son engagement

00:49:04en faveur

00:49:05de la paix,

00:49:06de la fraternité

00:49:07et de la démocratie.

00:49:09Il faut dire

00:49:09qu'un accent particulier

00:49:10a été accordé

00:49:11à la question

00:49:12palestinienne

00:49:14et à la lutte

00:49:15contre le terrorisme

00:49:16et l'extrémisme.

00:49:17Le rôle

00:49:18et la participation

00:49:19des femmes parlementaires

00:49:20musulmanes

00:49:21ont été également abordés.

00:49:24Cette rencontre

00:49:25de Dakar

00:49:25illustre

00:49:26des efforts

00:49:27des États membres

00:49:28de l'UCPI

00:49:29qui s'unissent

00:49:30pour rélever

00:49:33les défis

00:49:34de la sécurité,

00:49:36de la paix

00:49:36et du développement.

00:49:38À Dakar,

00:49:39CIRMI

00:49:40pour Média.

00:49:42C'est bien CIRMI,

00:49:44je me suis un petit peu

00:49:44trompé sur son prénom

00:49:45tout à l'heure.

00:49:46Voilà la mine

00:49:46des correspondants

00:49:47qu'on retrouve évidemment

00:49:47chaque jour

00:49:48dans cette édition matinale

00:49:49pour connaître aussi

00:49:50l'actualité

00:49:51qui rythme

00:49:52les autres pays

00:49:53du continent.

00:49:54Tout de suite,

00:49:54c'est l'heure

00:49:55de la culture.

00:49:55Ilan Barada

00:50:04pour la culture

00:50:05et on va parler

00:50:07avec vous

00:50:07d'un designer,

00:50:09un designer nigérien

00:50:10qui veut réinventer

00:50:12le luxe

00:50:13à l'africaine.

00:50:14Tiens, tiens.

00:50:14Elle est nigérienne,

00:50:16c'est une designer.

00:50:17C'est Rénie Fola

00:50:19WeWork,

00:50:20une entrepreneuse nigérienne,

00:50:22visionnaire

00:50:23qui a su imposer

00:50:24son nom

00:50:24dans l'univers de la mode

00:50:25et du style de vie

00:50:27du luxe africain.

00:50:29Formée au droit

00:50:30avant de se tourner

00:50:31vers l'entrepreneuriat,

00:50:32elle est surtout connue

00:50:33comme la fondatrice

00:50:34d'un concept store

00:50:35unique à la gosse

00:50:36qui met en avant

00:50:37les créateurs africains

00:50:38et internationaux

00:50:39dans un espace architectural

00:50:41avant-gardiste.

00:50:42Son parcours

00:50:43illustre une volonté constante

00:50:45de célébrer

00:50:45l'élégance,

00:50:46la créativité

00:50:47et le raffinement

00:50:48du continent

00:50:49tout en offrant

00:50:50aux consommateurs africains

00:50:51un lieu qui leur ressemble

00:50:52et qui leur parle.

00:50:53Rénie Fola

00:50:55WeWork souhaite ainsi

00:50:56mettre en avant

00:50:57la créativité africaine

00:50:58de la mode

00:50:59à l'art

00:50:59en passant

00:51:00par le design

00:51:01et en offrant

00:51:02aux créateurs

00:51:02et aux objets locaux

00:51:04une reconnaissance mondiale

00:51:07selon la philosophie

00:51:08afro-luxe

00:51:09et selon laquelle

00:51:10la beauté

00:51:11doit également

00:51:12avoir un impact

00:51:12sur la communauté.

00:51:14Je vous propose

00:51:15de l'écouter.

00:51:15Le simple fait

00:51:19que nous ayons

00:51:20des designers

00:51:21qui sont maintenant

00:51:22reconnus

00:51:22et nous représentent

00:51:23au Met Gala

00:51:24est une grande chose.

00:51:26Mais en dehors

00:51:26d'être important

00:51:27pour nous

00:51:28et de nous rendre fiers,

00:51:30cela montre également

00:51:31la qualité

00:51:31de ce que nous produisons

00:51:33et que cette qualité

00:51:34peut rivaliser

00:51:35à l'échelle mondiale,

00:51:36je veux dire

00:51:37dans un espace

00:51:38plus global.

00:51:39Voir cela

00:51:40est encourageant

00:51:40et cela nous pousse

00:51:41à introspecter,

00:51:43à être plus confiants

00:51:44et à comprendre

00:51:44que la marque Nigeria

00:51:46ou la marque Afrique

00:51:47doit être mise en avant

00:51:49et peut l'être.

00:51:51Il faut être pressé

00:51:52et il peut être pressé.

00:51:53C'est joli ce qu'elle fait

00:51:54quand même.

00:51:54C'est très très beau.

00:51:55Franchement,

00:51:56c'est très très beau.

00:51:56Ça vous irait très bien d'ailleurs.

00:51:57Merci.

00:51:58Alors,

00:51:59quand vous m'avez dit

00:52:00que Paul McCartney

00:52:01était photographe,

00:52:02je me suis dit

00:52:03non, ce n'est pas possible.

00:52:04Il se passe quelque chose.

00:52:05Ah si, si.

00:52:05Ce n'est pas possible

00:52:06et finalement si.

00:52:07Il est aussi photographe

00:52:08et en plus,

00:52:09il nous fait redécouvrir

00:52:09les Beatles.

00:52:10Oui, tout à fait.

00:52:11Alors,

00:52:11ces photographies intimes

00:52:13prises par sœurs

00:52:14par Paul McCartney

00:52:15s'il vous plaît

00:52:16au début des années 60

00:52:17reviennent sur les débuts

00:52:19de la Beatlemania.

00:52:21L'exposition intitulée

00:52:22Real View, Mirror,

00:52:24Liverpool, London and Paris

00:52:26retrace la montée

00:52:27en popularité des Beatles

00:52:29du point de vue

00:52:29de Paul McCartney.

00:52:31Les photographies

00:52:31sont un mélange

00:52:32de clichés uniques

00:52:33et d'œuvres multi-images

00:52:35remasterisées

00:52:36à partir de négatifs originaux

00:52:38et de planches contact

00:52:39que l'on croyait perdus.

00:52:41Elles montrent

00:52:42les moments intermédiaires

00:52:43liés aux événements

00:52:44majeurs

00:52:45de la trajectoire

00:52:46des Beatles

00:52:46et notamment

00:52:47leur tournée britannique

00:52:48à l'automne 1963

00:52:50et surtout

00:52:51leur résidence

00:52:52de trois semaines

00:52:53à l'Olympia de Paris.

00:52:55Je vous propose

00:52:55d'écouter Joshua Chuang.

00:52:57Il est le commissaire

00:52:58de cette exposition.

00:52:59Paul a manifestement

00:53:04pris ces photos

00:53:05au début des années 1960.

00:53:08Certaines d'entre elles

00:53:08ont été utilisées

00:53:10pour la conception

00:53:11de l'affiche

00:53:12de l'album blanc

00:53:13des Beatles

00:53:13en 1968

00:53:15et juste après cela,

00:53:16elles ont été

00:53:17rapidement oubliées.

00:53:19Lorsqu'elles ont été

00:53:19redécouvertes,

00:53:21Paul les a vues

00:53:22et cela l'a vraiment

00:53:23ramenées

00:53:23au début

00:53:24des Beatles

00:53:25lorsqu'il faisait

00:53:26de la musique

00:53:27avec ses meilleurs amis.

00:53:57Sous-titrage ST' 501

00:54:27On a eu bien fait

00:54:51de l'écouter

00:54:52il y a aussi longtemps

00:54:52parce qu'on ne s'enlasse pas.

00:54:53Non, on ne dit tout jamais.

00:54:55Déjà, on peut vous remercier

00:54:56ne serait-ce que pour ça

00:54:57et d'écouter les Beatles

00:54:58un peu le matin.

00:54:59Ça fait toujours du bien.

00:55:00Ça donne la pêche.

00:55:02Allez, direction l'Argentine.

00:55:03Cette fois,

00:55:03on va continuer à danser.

00:55:05Cette fois,

00:55:05c'est le tango

00:55:06qui devient une thérapie

00:55:07pour les malades.

00:55:07En tout cas,

00:55:08de la danse

00:55:08mais pour la bonne cause.

00:55:10Alors, en Argentine,

00:55:11berceau bien évidemment

00:55:12du tango.

00:55:13Cette danse

00:55:14est bien plus canard.

00:55:15Elle est devenue

00:55:15une thérapie innovante

00:55:17pour les personnes

00:55:17atteintes de la maladie

00:55:19de Parkinson.

00:55:20Depuis plusieurs années,

00:55:21des ateliers

00:55:21se multiplient

00:55:22à Buenos Aires

00:55:23et dans d'autres villes du pays

00:55:25offrant aux malades

00:55:26un espace où la musique,

00:55:27le mouvement

00:55:27et la connexion humaine

00:55:29se transforment

00:55:29en outils de réhabilitation.

00:55:31Ces séances,

00:55:32souvent menées

00:55:32par des binômes

00:55:33composées de danseurs

00:55:35et de kinésithérapeutes,

00:55:36combinent l'aspect artistique

00:55:37et l'approche médicale

00:55:39pour aider les patients

00:55:40à retrouver

00:55:40une certaine qualité de vie.

00:55:42Le tango,

00:55:43avec ses pas cadencés,

00:55:44sa posture droite,

00:55:46agit directement

00:55:46sur les symptômes moteurs

00:55:48de la maladie.

00:55:49Les exercices de marche,

00:55:50de pivot et d'équilibre

00:55:51permettent aux malades

00:55:52de travailler

00:55:53leur coordination,

00:55:55leur stabilité

00:55:55et leur fluidité

00:55:56dans les déplacements.

00:55:57Au-delà,

00:55:58bien évidemment,

00:55:58des bienfaits physiques,

00:55:59ces ateliers

00:56:00jouent un rôle essentiel

00:56:02sur le plan psychologique.

00:56:04Je vous propose

00:56:04d'écouter

00:56:05Nélida Garretto.

00:56:07Elle est la neurologue

00:56:08de ces ateliers.

00:56:10Au-delà des mesures

00:56:12que nous sommes tenus

00:56:12de prendre

00:56:13en tant que médecins

00:56:14et des résultats objectifs

00:56:16que nous essayons

00:56:17d'obtenir,

00:56:18les patients,

00:56:19à la fin des activités

00:56:20de l'atelier,

00:56:21montrent qu'ils peuvent

00:56:22transposer

00:56:22tout ce qu'ils ont appris

00:56:24dans leur vie quotidienne,

00:56:26améliorant ainsi

00:56:27leur qualité de vie.

00:56:28Je pense que c'est là

00:56:29un avantage majeur

00:56:30de ce type d'activité.

00:56:32Il est 9h,

00:56:59merci d'être avec nous

00:57:00sur Média TV

00:57:01pour cette édition matinale.

00:57:03Voici les principaux titres

00:57:04de l'actualité.

00:57:05D'abord, la rentrée,

00:57:06la rentrée pour des dizaines

00:57:08de milliers de petits Marocains.

00:57:09Une rentrée qui va s'étaler

00:57:11jusqu'à jeudi

00:57:12conformément

00:57:12au calendrier ministériel,

00:57:14calendrier qui s'accompagne

00:57:16d'une mobilisation institutionnelle

00:57:19et familiale.

00:57:19On va en reparler

00:57:20dans quelques instants

00:57:21avec mon invité

00:57:21de cette matinale.

00:57:23La deuxième phase

00:57:24de l'opération

00:57:25du règlement

00:57:26des frais du Hèj

00:57:27pour la saison 1447

00:57:29de l'Egyr

00:57:30pour les personnes

00:57:32inscrites

00:57:33sur les listes d'attente

00:57:34se déroulera

00:57:35du 15 au 19 septembre

00:57:37avec acceptation

00:57:38du chèque certifié.

00:57:39C'est ce qu'a annoncé hier

00:57:40le ministère

00:57:41des Habouss

00:57:42et des Affaires Islamiques.

00:57:43Les personnes inscrites

00:57:44sur ces listes d'attente

00:57:46selon l'ordre établi

00:57:47par le processus

00:57:48de tirage au sort

00:57:49remplaceront

00:57:50celles qui n'ont pas pu

00:57:52effectuer le règlement

00:57:53des frais

00:57:53a précisé le ministère

00:57:55dans un communiqué.

00:57:56Également dans l'actualité

00:57:5713 morts

00:57:58cette nuit

00:57:58à Raza

00:57:59dans des frappes israéliennes

00:58:01selon la défense

00:58:02civile palestinienne.

00:58:03Un immeuble résidentiel

00:58:05a notamment été visé.

00:58:0610 personnes

00:58:06y ont trouvé la mort

00:58:07et donc

00:58:09il y a aussi

00:58:09plusieurs blessés.

00:58:11Et puis la Belgique

00:58:11qui va reconnaître

00:58:13l'état de Palestine

00:58:15ce sera lors

00:58:16de l'Assemblée générale

00:58:17des Nations Unies

00:58:17qui aura lieu

00:58:18la semaine prochaine.

00:58:19L'annonce a été faite

00:58:20cette nuit

00:58:20par le ministre belge

00:58:22des affaires étrangères.

00:58:24Au Soudan

00:58:25un important glissement

00:58:27de terrain

00:58:27a décimé

00:58:28tout un village

00:58:29un village tout entier

00:58:30ça s'est passé dans la nuit

00:58:31plus d'un millier

00:58:32de personnes sont mortes

00:58:33dans ce drame

00:58:34qui s'est produit

00:58:35dans la région du Darfour

00:58:36déjà en proie

00:58:38à la guerre

00:58:39et d'ailleurs

00:58:39les autorités militaires

00:58:41sur place

00:58:42demandent

00:58:42aux Nations Unies

00:58:43ainsi qu'à des organisations

00:58:45humanitaires internationales

00:58:46d'intervenir

00:58:47si possible.

00:58:48Tout de suite

00:58:48c'est l'heure

00:58:49de l'invité

00:58:50de la matinale.

00:58:52Et nous sommes ce matin

00:58:58avec Mohamed Awaj

00:59:00il est directeur

00:59:01de l'Académie régionale

00:59:02de l'éducation

00:59:04et de la formation

00:59:05pour la région

00:59:05Rabat Salé Kenitra.

00:59:07Merci monsieur le directeur

00:59:09d'avoir accepté

00:59:10l'invitation de Médien TV

00:59:11pour parler de cette rentrée

00:59:12des classes

00:59:13qui a débuté

00:59:14ce matin

00:59:15en tout cas

00:59:15pour certains

00:59:17qui va se dérouler

00:59:18jusqu'à jeudi.

00:59:19Sous quelle augure

00:59:21se passe-t-elle

00:59:21selon vous ?

00:59:23Merci pour l'invitation.

00:59:28Bien sûr

00:59:29la rentrée scolaire

00:59:31c'est à partir d'hier

00:59:32avec la reprise

00:59:33du service

00:59:34du corps pédagogique

00:59:35et administratif

00:59:36qui va connaître

00:59:37qui connaît

00:59:38beaucoup de noveté

00:59:39et si je peux dire

00:59:41quelques informations

00:59:42quelques chiffres

00:59:44il va y avoir

00:59:46création de 169

00:59:48établissements

00:59:48nouveaux

00:59:49et en même temps

00:59:50plus de 2400

00:59:52salles de classe

00:59:53en tant qu'extension

00:59:54donc 43%

00:59:55au niveau du monde rural

00:59:56en même temps

00:59:57et c'est essentiel

00:59:59plus de 2000

01:00:00établissements

01:00:02écoles pionnières

01:00:03c'est ce qui va constituer

01:00:0556%

01:00:06de toute couverture

01:00:07et plus de 550

01:00:09collèges

01:00:10bien sûr

01:00:11pionniers

01:00:12en même temps

01:00:13c'est aussi important

01:00:15l'élargissement

01:00:16et l'extension

01:00:17de l'enseignement

01:00:18de la mesure

01:00:19qui va atteindre

01:00:2052,5%

01:00:21et la généralisation

01:00:23et la couverture

01:00:23de tous les collèges

01:00:24par l'enseignement

01:00:25de l'anglais

01:00:26et n'oublions pas

01:00:28un axe très important

01:00:29c'est l'extension

01:00:31du pré-scolaire

01:00:33qui a démarré

01:00:34suite à la lettre

01:00:35de Saint-Majesté

01:00:37en 2018

01:00:38que du Rassiste

01:00:38et qui maintenant

01:00:40on connaît

01:00:41les aspects pédagogiques

01:00:43le modèle pédagogique

01:00:45via la certification

01:00:46des éducatrices

01:00:47la libéralisation

01:00:48des unités

01:00:49et en même temps

01:00:50cette année

01:00:51plus de 2500

01:00:52éducatrices et éducateurs

01:00:53ont bénéficié

01:00:55des formations initiales

01:00:56et plus de 13 000

01:00:57ont bénéficié

01:00:58de la formation continue

01:00:59quelques axes

01:01:01qui marquent

01:01:03cette rentrée scolaire

01:01:05et notamment

01:01:05au niveau de la gouvernance

01:01:06et sur ce point

01:01:07qui est très important

01:01:08c'est un changement

01:01:10de paradigme

01:01:11c'est un axe

01:01:12surtout

01:01:13sur comment

01:01:14mettre

01:01:15réellement

01:01:16tous les supports

01:01:18aux différents paliers

01:01:19de système éducatif

01:01:20au service de l'école

01:01:22via essentiellement

01:01:23deux axes

01:01:24les commissions mixtes

01:01:26régionales

01:01:27et nationales

01:01:28qui vont sillonner

01:01:28toutes les AREF

01:01:29du Royaume

01:01:30et en même temps

01:01:31et ça c'est

01:01:32si nouveau

01:01:33et très important

01:01:34c'est la création

01:01:35d'une commission

01:01:36au niveau national

01:01:37qui regroupe

01:01:38un représentant

01:01:39de chaque AREF

01:01:39et un représentant

01:01:40deux nationales

01:01:42via des binômes

01:01:43qui ont été formés

01:01:44avec une plateforme

01:01:46un numéro vert

01:01:47dédié à chaque académie

01:01:49qui sera mis

01:01:50à disposition

01:01:51de l'établissement

01:01:52des établissements scolaires

01:01:53et ce

01:01:54tout ça

01:01:55c'est pour que

01:01:56l'information

01:01:57remarque

01:01:58observation

01:01:59voire même

01:01:59des réclamations

01:02:00doivent remonter

01:02:02l'instant

01:02:03même

01:02:04et trouver

01:02:05des solutions

01:02:05dispatchées

01:02:06à ceux de droit

01:02:07et trouver

01:02:08les solutions

01:02:08possibles

01:02:09et dans ce sens

01:02:10il va y avoir

01:02:11concrètement

01:02:13est-ce que c'est mis en place

01:02:15pour

01:02:15excusez-moi

01:02:16je voulais pas vous interrompre

01:02:17est-ce que c'est mis en place

01:02:18pour ce numéro vert

01:02:19par exemple

01:02:20est-ce qu'il est mis en place

01:02:21uniquement

01:02:21pour cette période de rentrée

01:02:23ou alors

01:02:23est-ce qu'il va perdurer

01:02:24pendant toute l'année scolaire

01:02:25oui

01:02:25ça va accompagner

01:02:30durant tout ce mois

01:02:32et après bien sûr

01:02:33il va y avoir une évaluation

01:02:34pour que ce soit

01:02:34ces changements de paradigme

01:02:36c'est un changement de paradigme

01:02:37comment renverser la pyramide

01:02:39c'est-à-dire comment

01:02:40est-ce que tout le monde

01:02:40soit au service

01:02:42au service

01:02:43de l'école

01:02:44est-ce que tout le monde

01:02:45soit support

01:02:45pour pouvoir épauler

01:02:47accompagner

01:02:47écouter

01:02:48et donner les solutions

01:02:49parce que les vrais acteurs

01:02:50du changement

01:02:51les vrais acteurs

01:02:52de la réforme

01:02:53c'est les intervenants

01:02:54immédiats

01:02:55de l'établissement scolaire

01:02:56donc c'est une façon

01:02:58au niveau méthodologique

01:02:59d'approcher

01:03:00et rentrer scolaire

01:03:01et en même temps

01:03:02d'instaurer

01:03:02un esprit de gouvernance

01:03:05c'est l'école

01:03:06c'est au niveau

01:03:06des établissements scolaires

01:03:07au niveau des

01:03:08du terrain

01:03:09comme un système

01:03:09service à chaque occasion

01:03:11c'est là

01:03:12où il va y avoir

01:03:13les réalisations

01:03:13c'est là

01:03:14où on va

01:03:15apprécier le progrès

01:03:17et par la suite

01:03:18tous les paliers

01:03:18que ce soit provinciaux

01:03:19régionales ou nationaux

01:03:20c'est un support

01:03:22qui est au service

01:03:23des établissements scolaires

01:03:24Alors on se doute

01:03:25que dans les villes

01:03:25tout se passe relativement bien

01:03:27puisque bon

01:03:28ça dépend des endroits

01:03:29vous allez me dire

01:03:30mais tout se passe relativement bien

01:03:31qu'en est-il aussi

01:03:32des campagnes

01:03:33parce que c'est vrai

01:03:34qu'il y a certains élèves

01:03:35par exemple

01:03:35qui sont très éloignés

01:03:37de leur établissement

01:03:37il y a parfois

01:03:38des difficultés

01:03:39pour s'y rendre

01:03:40je pense notamment

01:03:41aux zones montagneuses

01:03:42est-ce que là aussi

01:03:42il y a des améliorations

01:03:43qui ont été apportées

01:03:44par le ministère ?

01:03:49Oui

01:03:49quand je parle

01:03:51des extensions

01:03:52des 2400 salles

01:03:53c'est plus de 43%

01:03:54sont dans le monde rural

01:03:55quand je parle

01:03:56de la création

01:03:57de 15 internats

01:03:58c'est essentiellement

01:03:59dans le monde rural

01:04:00quand je parle

01:04:00des commissions mixtes

01:04:01et des téléphones verts

01:04:02c'est surtout

01:04:03pour approcher

01:04:04ces zones

01:04:04qui sont plus ou moins

01:04:06je dirais

01:04:07les zones enclavées

01:04:08mais en même temps

01:04:09si vous permettez

01:04:10je dois dire

01:04:10que la rentrée scolaire

01:04:11a démarré hier

01:04:13comme ça c'était prévu

01:04:14et aujourd'hui

01:04:15demain après demain

01:04:16on va accueillir

01:04:17progressivement

01:04:17les élèves

01:04:18par niveau scolaire

01:04:19au niveau primaire

01:04:20et collège et lycée

01:04:21et à partir du 8

01:04:22le démarrage effectif

01:04:23des cours

01:04:24bien sûr

01:04:25tout l'intérêt

01:04:26c'est à chaque fois

01:04:27cet indicateur

01:04:28cette façon de voir

01:04:28c'est comment faire

01:04:30pour pouvoir garantir

01:04:31une certaine équité

01:04:32pour les zones

01:04:33qui sont soit

01:04:35rurales

01:04:37ou parfois

01:04:38plus ou moins

01:04:40montagneuses

01:04:41où il y a des difficultés

01:04:42et dans ce sens

01:04:43il y a

01:04:43c'est prévu

01:04:44un renforcement

01:04:45du soutien social

01:04:46via les internats

01:04:48et avec nos partenaires

01:04:49via le transport scolaire

01:04:51Mohamed

01:04:52on sait que

01:04:53le ministre

01:04:54et les autorités

01:04:55en tout cas

01:04:56du ministère

01:04:56de l'éducation

01:04:57voient les parents

01:04:59d'élèves

01:04:59régulièrement

01:05:00pour échanger

01:05:01pour co-construire

01:05:03l'évolution

01:05:03du système éducatif

01:05:04marocain

01:05:05cela dit

01:05:06on était hier

01:05:07à votre place

01:05:08il y avait

01:05:09le vice-président

01:05:10de la fédération

01:05:11des parents d'élèves

01:05:11qui nous disait

01:05:12qu'il y a peut-être

01:05:12un changement

01:05:13qu'il faudrait opérer

01:05:14dans l'avenir

01:05:14si ça ne commence pas

01:05:16dès cette année

01:05:17c'est la réinscription

01:05:18des élèves

01:05:19dès la fin

01:05:20de l'année scolaire

01:05:21et non pas

01:05:22au début

01:05:22de la nouvelle année

01:05:23est-ce là

01:05:24pour pouvoir

01:05:24avoir des prévisions

01:05:25qui soient fiables

01:05:27pour notamment

01:05:28augmenter les effectifs

01:05:29enseignants

01:05:30s'il le faut

01:05:31est-ce que oui

01:05:32ou non

01:05:33c'est quelque chose

01:05:33qui est envisageable

01:05:34oui

01:05:37oui

01:05:39c'est déjà

01:05:40on y travaille

01:05:41je peux vous dire

01:05:42pour la rencontre

01:05:43de monsieur le ministre

01:05:44avec la dernière rencontre

01:05:45il y a plusieurs rencontres

01:05:47c'est très périodique

01:05:48parce que dans le sens

01:05:49où le rôle

01:05:50des fédérations

01:05:51des parents d'élèves

01:05:51des instances

01:05:52que représentent

01:05:52les parents d'élèves

01:05:54et les étiteurs

01:05:55c'est stratégique

01:05:57parce que le premier

01:05:58partenaire de l'école

01:05:59c'est les parents

01:05:59c'est ceux

01:06:00qui ont leurs enfants

01:06:01au niveau de l'école

01:06:02et pour pouvoir dire

01:06:03que cet aspect

01:06:05qui a été abordé

01:06:06est très important

01:06:07et d'ailleurs

01:06:08le rôle très positif

01:06:10des parents d'élèves

01:06:11ça s'inscrit

01:06:12dans la mobilisation

01:06:13de la sensibilisation

01:06:13et sur des thématiques

01:06:14comme l'abandon scolaire

01:06:15comme la vie scolaire

01:06:16et particulièrement

01:06:17pour les inscriptions

01:06:18et les réinscriptions

01:06:19et dans ce sens

01:06:20on essaie souvent

01:06:21ça commence

01:06:21vers la fin d'année scolaire

01:06:23et c'est massif

01:06:24et chaque année

01:06:24on améliore

01:06:25le taux

01:06:26et la rapidité

01:06:27des réinscriptions

01:06:28au niveau des différents niveaux

01:06:30au niveau des nouveaux inscrits

01:06:31il y a ceux

01:06:32qui veulent changer

01:06:33l'établissement

01:06:34il y a d'autres cas

01:06:35ceux et celles

01:06:37qui viennent de changer

01:06:38de domicile

01:06:39voire même

01:06:40pas uniquement de province

01:06:41de région

01:06:42c'est ce qu'on appelle

01:06:43des inscriptions

01:06:44tardives

01:06:45mais une nette amélioration

01:06:47des inscriptions

01:06:48c'est à dire

01:06:49l'habitude de venir

01:06:50au début de l'année

01:06:51et on va essayer

01:06:52de voir quel lycée

01:06:53ce n'est plus

01:06:54une pratique normale

01:06:55et quotidienne

01:06:56par rapport

01:06:56à la population marocaine

01:06:57on sait très bien

01:06:58que vers la fin

01:06:59et la majorité

01:07:00le font

01:07:00réinscrivent leurs enfants

01:07:02il y a ceux

01:07:03qui veulent changer

01:07:03d'établissement

01:07:04et surtout

01:07:05pour les nouveaux inscrits

01:07:06où beaucoup d'efforts

01:07:08ont été fournis

01:07:09et il reste

01:07:10un chemin

01:07:11à traverser

01:07:12c'est au niveau

01:07:13des établissements

01:07:14quand un nouveau élève

01:07:15le choix

01:07:16de quelle école

01:07:17le choix

01:07:18de quel établissement

01:07:19et ça

01:07:19ça se règle

01:07:20les quelques cas

01:07:21qui restent

01:07:21ça se règle

01:07:22durant ces quelques sujets

01:07:24et d'ailleurs

01:07:25l'accueil progressif

01:07:26qui a commencé

01:07:27maintenant

01:07:27aujourd'hui même

01:07:28le 2

01:07:29des élèves

01:07:30est roi demain

01:07:32par niveau

01:07:324

01:07:33parmi les choses

01:07:35c'est réglé

01:07:36les derniers détails

01:07:37les derniers détails

01:07:39des inscriptions

01:07:40et des inscriptions

01:07:40permettez-moi

01:07:41de dire

01:07:42quand vous avez parlé

01:07:43tout à l'heure

01:07:43des zones enclavées

01:07:44de parler

01:07:45d'une thématique

01:07:45qui a relation

01:07:46étroite

01:07:47avec la qualité

01:07:48ce qu'on est en train

01:07:49de faire

01:07:49au niveau des écoles

01:07:50le modèle pédagogique

01:07:52c'est les aspects

01:07:53du pré-scolaire

01:07:53comme je dis

01:07:54que le monde rural

01:07:55le pré-scolaire

01:07:57gratuit

01:07:58qui a été garanti

01:08:00avec des taux

01:08:01vraiment

01:08:02du concret

01:08:03c'est essentiellement

01:08:05dans le zone

01:08:05pure urbaine

01:08:06et essentiellement

01:08:07dans le monde rural

01:08:08je peux donner

01:08:08quelques chiffres

01:08:09au niveau de notre région

01:08:11Rabassari

01:08:11qui l'étra

01:08:12on va ouvrir

01:08:13400 salles

01:08:15du pré-scolaire

01:08:16et en même temps

01:08:17il y a

01:08:19un taux

01:08:20de pré-scolaire

01:08:21qui avoisine

01:08:22les 80%

01:08:23c'est la même chose

01:08:24pour les autres régions

01:08:25donc je dis

01:08:26que

01:08:27les saisons

01:08:28qui avaient

01:08:29dans le temps

01:08:31si le pré-scolaire

01:08:32c'était plus en moins

01:08:33payant

01:08:34soit privé

01:08:35ou quelques taxes

01:08:36avec des ONG

01:08:36de proximité

01:08:37maintenant c'est garanti

01:08:38avec une grande qualité

01:08:39par l'Etat

01:08:40et je pense

01:08:40les premiers bénéficiaires

01:08:42c'est le monde rural

01:08:43et les zones

01:08:44de pure urbaine

01:08:45Oui

01:08:45alors ce que vous venez de dire

01:08:46qui s'associe peut-être

01:08:47à ce que vous avez dit

01:08:48aussi en introduction

01:08:48est-ce que tout cela

01:08:49participe finalement

01:08:50à la transformation

01:08:52du système éducatif marocain

01:08:54Oui

01:08:58on le voit

01:09:00si on rentre

01:09:02dans les détails

01:09:03au niveau du process

01:09:04parce qu'il y a

01:09:05tout ce qui est feuille de route

01:09:06qui contient 20 programmes

01:09:07et en même temps

01:09:09le cœur

01:09:10ou le réacteur

01:09:11du moteur

01:09:12c'est le modèle pédagogique

01:09:13parce que

01:09:14vous vous rappelez

01:09:15avec les premières concertations

01:09:17et en même temps

01:09:18il y a les évaluations

01:09:19qui étaient avant

01:09:20on avait beaucoup de difficultés

01:09:22à améliorer

01:09:23les seuils de maîtrise

01:09:24des élèves

01:09:24c'est-à-dire

01:09:25la qualité

01:09:25de l'éducation

01:09:27et dans ce sens

01:09:28la clé pré-scolaire

01:09:29a été déterminante

01:09:30parce qu'au niveau

01:09:31de la première année primaire

01:09:32il y a ceux qui viennent

01:09:32du pré-scolaire

01:09:34qui ont bénéficié

01:09:34des services pré-scolaires

01:09:35et ceux et celles

01:09:36qui ne l'ont pas

01:09:37et en même temps

01:09:38ça c'est vraiment un chantier

01:09:40et en même temps

01:09:41il y a le modèle

01:09:42école pionnière

01:09:43vous savez très bien

01:09:44que ça s'était vérifié

01:09:45au niveau du modèle

01:09:46l'expérimentation

01:09:48la première extension

01:09:49et maintenant

01:09:50comme je dis tout à l'heure

01:09:51il va y avoir

01:09:52plus de 2000

01:09:54enfin 2000

01:09:55établissements primaires

01:09:57qui vont

01:09:57servir ce modèle

01:09:59d'école pionnière

01:10:00et quelques

01:10:01556 collèges

01:10:03qui vont servir

01:10:04ce nouveau modèle

01:10:05suite

01:10:06aux différentes évaluations

01:10:07si vous permettez

01:10:08quelques dates

01:10:09à partir

01:10:10bon

01:10:10la reprise

01:10:11et la rentrée scolaire

01:10:12c'est à partir d'hier

01:10:13les signateurs de PV

01:10:15l'accueil des élèves

01:10:16et à partir de 8

01:10:17c'est des cours

01:10:18effectifs

01:10:19pour tous les élèves

01:10:20et à partir de 9

01:10:21en même temps

01:10:22les tests de positionnement

01:10:23et dans l'approche

01:10:26qu'a adoptée

01:10:27la réforme

01:10:28et la transformation

01:10:29c'est comment

01:10:30évaluer

01:10:31dès le départ

01:10:31avant

01:10:33c'est à dire

01:10:34le 9

01:10:35c'est les tests

01:10:35de positionnement

01:10:36et les diagnostics

01:10:37et les mesures d'acquis

01:10:38dans toutes les écoles

01:10:39et en même temps

01:10:41faire le process

01:10:42de rémédiation intensive

01:10:43et après vérifier

01:10:45que ça a abouti

01:10:46et ces vérifications

01:10:47ont été

01:10:50ce dispositif

01:10:50de suivi musclé

01:10:52c'est interne

01:10:53au ministère

01:10:53c'est à dire

01:10:54l'enseignant

01:10:54et puis vérifier

01:10:55par l'inspecteur

01:10:56vérifier par les instances

01:10:57que ce soit

01:10:58nationales

01:10:59au niveau du ministère

01:11:00vérifier par les instances

01:11:01nationales

01:11:02externes au ministère

01:11:03et en même temps

01:11:04une vérification

01:11:04qui est très importante

01:11:05et des vérifications

01:11:06au niveau international

01:11:08par des centres

01:11:09de recherche universitaire

01:11:10et toutes ces instances

01:11:12et tout ce package

01:11:15du musée

01:11:15de l'évaluation

01:11:16ont premièrement

01:11:18constaté

01:11:18le net progrès

01:11:19de l'amélioration

01:11:21des compétences

01:11:22des élèves

01:11:23qui était vraiment

01:11:24cet objectif

01:11:25très important

01:11:26par rapport au système

01:11:27et par rapport

01:11:28à la transformation

01:11:28et en même temps

01:11:30ce dispositif

01:11:31tellement musclé

01:11:32a fait

01:11:33c'est une adoption

01:11:34qui n'est pas ponctuelle

01:11:35mais à chaque étape

01:11:37c'est la même chose

01:11:38et chaque étape

01:11:39vérifier avant

01:11:40au cours

01:11:41après

01:11:42vérifier par les moyens

01:11:43et les outils

01:11:44internes du ministère

01:11:45les outils externes

01:11:46du ministère

01:11:47mais à caractère national

01:11:48et vérifier par l'international

01:11:50et essayer de corriger

01:11:52donc cette approche

01:11:53c'est ça

01:11:53qui a permis

01:11:55dans cette transformation

01:11:57qu'on est en train de voir

01:11:58et bien sûr

01:11:59les transformations

01:11:59de l'école

01:12:00ça ne se vient pas

01:12:01du jour au lendemain

01:12:02mais on a constaté

01:12:03avec par exemple

01:12:04si je donne un chiffre

01:12:06juste ça

01:12:06un indicateur

01:12:07si on prend les 4 phases

01:12:09de l'année dernière

01:12:10toute mesure

01:12:11des seuils de maîtrise

01:12:13on a avoisiné

01:12:14au niveau des primaires

01:12:15les 75% des élèves

01:12:17qui maîtrisent

01:12:18les compétences de base

01:12:19à savoir

01:12:19sur lire

01:12:20écrire

01:12:21et calculer

01:12:22et la vie scolaire

01:12:23et sur les aspects

01:12:25si vous permettez

01:12:25même si j'ai pris

01:12:26un peu de temps

01:12:27sur les aspects

01:12:28de vie scolaire

01:12:29et des activités

01:12:30de parascolaire

01:12:31puisque la réforme

01:12:32ça s'articule

01:12:33autour de 3 objectifs

01:12:35doubler

01:12:36le seuil de maîtrise

01:12:37des élèves

01:12:38des conférences de base

01:12:39diminuer

01:12:41d'un tiers

01:12:42l'abondance scolaire

01:12:43et doubler

01:12:44les participants

01:12:45à la vie scolaire

01:12:47et les activités

01:12:47de parascolaire

01:12:48et dans ce sens

01:12:49notre nouveauté

01:12:50c'est que

01:12:50notre ministère

01:12:52a adopté

01:12:5212 associations spécialistes

01:12:55tête de raison

01:12:56au niveau national

01:12:57et 82 associations

01:12:59spécialistes

01:13:00au niveau des régions

01:13:01pour pouvoir

01:13:02améliorer la qualité

01:13:03des services

01:13:04et des activités

01:13:05du parascolaire

01:13:06et dans ce sens

01:13:06je profite

01:13:07de cette occasion

01:13:08pour remercier

01:13:09en plus

01:13:11ceux et celles

01:13:12qui ont participé

01:13:13à une activité

01:13:13qui était très importante

01:13:14si vous permettez

01:13:15c'est l'école d'été

01:13:16qu'on a vécue

01:13:18l'année dernière

01:13:19où beaucoup d'élèves

01:13:19ceux qui sont à risque

01:13:22d'abondance scolaire

01:13:23ont bénéficié

01:13:23des activités ludiques

01:13:24et en même temps

01:13:25de quelques cours

01:13:26de soutien

01:13:26grâce à l'effort

01:13:28qui était

01:13:28durant les vacances

01:13:30aux différents intervenants

01:13:31ONG

01:13:32et au corps pédagogique

01:13:33et administratif

01:13:34du système

01:13:35Alors on a bien compris

01:13:36que les enfants

01:13:38les jeunes

01:13:38étaient au centre

01:13:40au cœur

01:13:40de toutes les préoccupations

01:13:42pour cette rentrée

01:13:44des classes

01:13:45cela dit

01:13:46qu'en est-il

01:13:46du climat social

01:13:48est-ce que

01:13:48oui ou non

01:13:49la température sociale

01:13:50dans l'éducation nationale

01:13:52est cette fois

01:13:53véritablement apaisée

01:13:54est-ce qu'elle a baissé

01:13:55cette température ?

01:14:01Ce qu'on a constaté

01:14:04à partir d'hier

01:14:05ce qu'on constate

01:14:06c'est qu'il y a

01:14:07cette collaboration

01:14:09de tous les acteurs

01:14:10de l'école

01:14:11que ce soit interne

01:14:12l'environnement immédiat

01:14:13de l'école

01:14:14et des différents

01:14:15concernés

01:14:17de l'école

01:14:18pour pouvoir réussir

01:14:19pas que la rentrée scolaire

01:14:22mais ce process

01:14:23de transformation

01:14:24c'est en général

01:14:26c'est dans ce sens

01:14:27il y a énormément

01:14:28d'actions

01:14:29qui ont été faites

01:14:30je parle

01:14:31des aspects

01:14:32managériels

01:14:33au niveau

01:14:33des mouvements

01:14:34des réalisations

01:14:35qui ont été marqués

01:14:37par un degré

01:14:38je dirais

01:14:39de transparence

01:14:41et de satisfaction

01:14:42partout

01:14:42les concernés

01:14:44Écoutez

01:14:45au moins

01:14:45c'est très clair

01:14:46donc on peut dire

01:14:47que les enseignants

01:14:48sont tous aussi

01:14:49mobilisés

01:14:50pour une année scolaire

01:14:52qui sera

01:14:53réussie

01:14:54Oui

01:15:00tout le monde

01:15:00est concerné

01:15:02et cette reprise

01:15:04à partir d'hier

01:15:05et le respect

01:15:05des dates

01:15:07et du calendrier

01:15:07comme a été identifié

01:15:10bien sûr

01:15:10durant des semaines

01:15:12de travail

01:15:12ça se déclenche

01:15:14dans ce sens

01:15:15et en même temps

01:15:15ces commissions

01:15:16d'écoute

01:15:16d'accompagnement

01:15:18et cette approche

01:15:19de proximité

01:15:20c'est-à-dire

01:15:21vivre le terrain

01:15:22avec le terrain

01:15:23au quotidien

01:15:24autant

01:15:25et essayer

01:15:27surtout

01:15:28de donner des réponses

01:15:30et surtout

01:15:30des réponses

01:15:31immédiates

01:15:32à différents niveaux

01:15:33quand un niveau

01:15:34est dépassé

01:15:34c'est l'autre niveau

01:15:35qui intervient

01:15:36je pense que ça

01:15:37ça va nous faire

01:15:39aussi progresser

01:15:41et certainement

01:15:42vous faire gagner du temps

01:15:43plus concrète

01:15:44que ce qu'on avait

01:15:44toujours fait

01:15:45voilà

01:15:45et certainement

01:15:46gagner du temps

01:15:46je suis obligé

01:15:47de vous couper

01:15:48pardonnez-moi

01:15:48entre la réclamation

01:15:52je suis obligé

01:15:53je suis obligé

01:15:53de vous couper

01:15:54parce qu'on arrive

01:15:54à la fin

01:15:54de cet entretien

01:15:55je rappelle

01:15:56que vous êtes

01:15:56directeur

01:15:57de l'académie régionale

01:15:58de l'éducation

01:15:59et de la formation

01:16:00pour la région

01:16:00Rabat

01:16:01Salle et Kénitra

01:16:02merci en tout cas

01:16:03d'avoir accepté

01:16:04l'invitation

01:16:04de Medi1 TV

01:16:06merci d'avoir été

01:16:07l'invité de la matinale

01:16:08tout particulièrement

01:16:09excellente journée

01:16:10et très bonne rentrée

01:16:11à vous également

01:16:12tout de suite

01:16:13c'est l'heure

01:16:14de Focus Santé

01:16:15et Focus Santé

01:16:25c'est avec

01:16:25Meryem Rabdichi

01:16:26Bonjour Rachid

01:16:30dans le Focus Santé

01:16:32ce matin

01:16:32nous allons parler

01:16:33de la rentrée scolaire

01:16:34la rentrée scolaire

01:16:35qui marque

01:16:36le retour des cartables

01:16:37mais aussi

01:16:38très souvent

01:16:38celle des mouchoirs

01:16:40avec le retour

01:16:41des virus

01:16:42des rhumes

01:16:43et des infections

01:16:43comment se préparer

01:16:45quel mode d'emploi

01:16:46pour les parents

01:16:47mais aussi

01:16:47pour les enfants

01:16:48on en parle

01:16:49avec vous

01:16:50donc professeure

01:16:51en pédiatrie

01:16:52Madame Amina Oumlil

01:16:53c'est un plaisir

01:16:54de vous avoir avec nous

01:16:55aujourd'hui

01:16:55pour ce Focus Santé

01:16:56Salam alaikum

01:16:57tout le plaisir

01:16:58et pour moi

01:16:59Meryem

01:16:59de parler justement

01:17:00de la santé des enfants

01:17:01et surtout

01:17:02le côté prévention

01:17:03alors comment justement

01:17:04bien se préparer

01:17:05pour cette rentrée

01:17:06quels sont les bons

01:17:07gestes à adopter

01:17:08alors d'abord

01:17:09cette rentrée scolaire

01:17:11on doit savoir

01:17:12habiller nos enfants

01:17:13comment habiller nos enfants

01:17:14les parents ont toujours

01:17:15peur des courants d'air

01:17:16la phobie des courants d'air

01:17:17donc on les surhabille

01:17:19il ne faut pas habiller

01:17:20trop vos enfants

01:17:20juste les habiller

01:17:21légèrement

01:17:22avec une veste

01:17:22pourquoi ?

01:17:23parce qu'en classe

01:17:24ils vont être en classe

01:17:25ils vont transpirer

01:17:27ils vont sortir courir

01:17:29et ensuite

01:17:30rentrer en classe

01:17:31ce changement

01:17:33dans leur corps

01:17:34quand ils vont être

01:17:35en train de courir

01:17:36et de faire des efforts

01:17:37s'ils sont surcouverts

01:17:39ils vont trop transpirer

01:17:40trop transpirer

01:17:41ça veut dire que

01:17:42leurs sous-vêtements

01:17:43vont se mouiller

01:17:44avec la sueur

01:17:45et ça c'est pas bon

01:17:45il faut qu'ils soient

01:17:46toujours au sec

01:17:47ça c'est la première chose

01:17:49deuxième chose

01:17:49c'est les enfants

01:17:50qu'il faut savoir

01:17:51pas protéger

01:17:55mais expliquer

01:17:56leur expliquer

01:17:57que quand ils ont fini

01:17:59la classe

01:18:00ils mettent leur veste

01:18:01ils ne restent pas

01:18:02en train d'attendre

01:18:02leurs parents

01:18:03avec la veste sur la main

01:18:04en général

01:18:05les enseignants le font

01:18:06des petits gestes

01:18:07mais qui peuvent faire

01:18:07la différence

01:18:08la différence

01:18:08pour cette rentrée

01:18:09en tout cas

01:18:10qu'est-ce qu'on peut dire

01:18:11à ces parents

01:18:11qui ont des tout petits

01:18:13les enfants entre 1, 2, 3 ans

01:18:15qui rentrent en crèche

01:18:16les premières rentrées

01:18:17cette peur

01:18:18des virus

01:18:20des maladies

01:18:21alors que ça peut peut-être

01:18:22même être finalement

01:18:23favorable

01:18:24pour l'enfant

01:18:25qui va booster

01:18:26un petit peu

01:18:26ou renforcer

01:18:27son système immunitaire

01:18:28parce qu'il va être

01:18:29plus exposé

01:18:30que s'il restait à la maison

01:18:31alors déjà

01:18:33il y a des études

01:18:33qui ont été faites

01:18:34ça fait de très longues années

01:18:35qui prouvent que les enfants

01:18:36qui ont un terrain d'allergie

01:18:37il vaut mieux

01:18:39qu'ils soient infectés

01:18:40par des virus

01:18:40très souvent

01:18:41parce que leur système immunitaire

01:18:43soit ils se dirigent

01:18:44contre les allergies

01:18:45soit contre la protection

01:18:46contre des virus

01:18:47plus ils tombent malades

01:18:49mieux ça vaut

01:18:49pour leur allergie

01:18:50moins ils seront

01:18:51de gros allergiques après

01:18:52donc si j'ai un message

01:18:54à donner pour les parents

01:18:55quand ils éternuent

01:18:56tous

01:18:57ils ont de la fièvre

01:18:58ne soyez pas stressés

01:18:59c'est normal

01:19:00ils font leur immunité

01:19:02et leur immunité

01:19:03ils ne la feront

01:19:03qu'en classe

01:19:04qu'à côté d'autres enfants

01:19:07de leur âge

01:19:08et quand ils sont rhumés

01:19:09c'est un rhume

01:19:10qui dure 3-4 jours

01:19:11ça ne va pas durer la vie

01:19:12donc on laisse passer

01:19:13on ne stresse pas

01:19:14et ça renforce

01:19:15leur système immunitaire

01:19:17maintenant

01:19:17on va parler

01:19:18du sommeil

01:19:19quand même

01:19:19rééquilibrer le sommeil

01:19:21pour cette rentrée

01:19:22pour les enfants

01:19:22un peu plus grands

01:19:23pour le coup

01:19:23ceux qui se sont habitués

01:19:25à veiller tard

01:19:26sachant que le manque

01:19:27de sommeil

01:19:28provoque

01:19:28les troubles

01:19:29de concentration

01:19:30les fatigues

01:19:31à vous de nous dire

01:19:33comment faire aujourd'hui

01:19:34pour reprendre un bon rythme

01:19:36d'abord

01:19:36c'est les parents

01:19:37qui doivent reprendre

01:19:38le bon rythme

01:19:38déjà nous

01:19:39on s'est habitués

01:19:40à se coucher

01:19:40vers minuit

01:19:41une heure du matin

01:19:42donc on essaiera

01:19:43de se coucher

01:19:43un peu tôt

01:19:44au moins vers 22h

01:19:46pour que nos enfants

01:19:46se mettent à 22h

01:19:48ensuite le lendemain

01:19:49vers 21h

01:19:50dans la mesure du possible

01:19:51mais il faut que l'enfant

01:19:53sache que ça y est

01:19:53on reprend notre rythme

01:19:55parce que sinon

01:19:56le matin

01:19:56ça va être un réveil difficile

01:19:58or le matin

01:19:59il faut qu'il soit concentré

01:20:00il faut qu'il soit présent

01:20:01en classe

01:20:02et donc le manque de sommeil

01:20:03tout le monde sait

01:20:04que ça donne

01:20:05des troubles de concentration

01:20:06ça donne de la fatigue

01:20:07et l'enfant commence

01:20:09à détester

01:20:10aller tôt à l'école

01:20:12parce que tôt pour lui

01:20:13ça veut dire

01:20:14qu'il n'est pas assez

01:20:15il n'a pas assez dormi

01:20:16tôt ce n'est pas

01:20:177h du matin

01:20:18tôt parfois c'est 8h

01:20:19quand on le réveille

01:20:20pour aller à la crèche

01:20:21à 9h

01:20:21et c'est trop tôt pour lui

01:20:22donc c'est aux parents

01:20:24de se remettre

01:20:25à l'heure de l'école

01:20:27pour que leurs enfants

01:20:28se mettent aussi

01:20:28à l'heure de l'école

01:20:29en tout cas le sommeil

01:20:30est important

01:20:31il faut dormir suffisamment

01:20:32ça fait la différence

01:20:33pendant la journée

01:20:34pour renforcer son corps

01:20:36et pour rester concentré

01:20:37également

01:20:37exact

01:20:38alors toujours

01:20:40dans le cadre

01:20:41de cette rentrée

01:20:42il est important

01:20:43de rappeler

01:20:44la vaccination

01:20:46et donc faire

01:20:47un petit point

01:20:48sur les vaccins

01:20:49qui manquent

01:20:50pour les enfants

01:20:51je te remercie

01:20:52pour cette question

01:20:53très importante

01:20:53parce qu'on a beaucoup

01:20:54de maladies

01:20:54qui sont transmissibles

01:20:56et je sais qu'on a encore

01:20:57quoique la rougeur

01:20:58on en a bien maîtrisé

01:20:59il faut toujours

01:21:00que les parents

01:21:01vérifient que leurs enfants

01:21:02ont eu toutes les vaccinations

01:21:03obligatoires

01:21:04parce que c'est trop bête

01:21:05d'attraper une maladie

01:21:06pour laquelle existe

01:21:07un vaccin

01:21:07qui a prouvé son efficacité

01:21:09et là c'est très simple

01:21:11d'ailleurs

01:21:11toute rentrée scolaire

01:21:13impose un certificat

01:21:14de vaccination

01:21:15pour les vaccins obligatoires

01:21:16donc si les parents

01:21:17n'ont pas fait attention

01:21:18l'école va leur dire

01:21:19il y a un vaccin

01:21:20qui manque

01:21:21et si les parents

01:21:22et l'école

01:21:24n'ont pas fait ce qu'il faut

01:21:25je pense qu'en écoutant

01:21:27cette émission

01:21:28ils vont faire

01:21:29jeter un petit coup d'œil

01:21:30sur les carnets de vaccination

01:21:31et compléter

01:21:33ce qui n'a pas été complété

01:21:34c'est très très important

01:21:35autre point important

01:21:37et autre rappel

01:21:38pour les parents

01:21:39l'alimentation

01:21:40doit être équilibrée

01:21:42ça aide justement

01:21:43à renforcer

01:21:44justement son système immunitaire

01:21:46donc

01:21:46quel nouveau réflexe

01:21:48quel mode d'emploi

01:21:49aujourd'hui

01:21:50pour les parents

01:21:51alors premier réflexe

01:21:52j'essaie de convaincre

01:21:54les parents

01:21:54à ce que leurs enfants

01:21:56prennent le petit déjeuner

01:21:57alors je ne sais pas

01:21:58c'est mal un petit peu

01:21:59on est rendu compte

01:21:59mais la plupart

01:22:00de la dernière génération

01:22:02les nouveaux parents

01:22:04eux-mêmes

01:22:05ne prennent pas

01:22:05de petit déjeuner

01:22:06ils prennent le petit déjeuner

01:22:07au boulot

01:22:07je ne sais pas

01:22:08si tu fais la même chose

01:22:09en tous les cas

01:22:10tu le prends à la maison

01:22:10c'est excellent

01:22:11c'est important

01:22:12alors la plupart

01:22:13ne prennent pas

01:22:14leur petit déjeuner

01:22:14à la maison

01:22:15donc il faut que ce soit

01:22:16une habitude familiale

01:22:17et on se met d'accord

01:22:18la veille

01:22:18sur ce qu'on va manger

01:22:20au petit déjeuner

01:22:20avec nos enfants

01:22:21alors demain matin

01:22:22on va prendre une tartine

01:22:23avec du fromage

01:22:24c'est bien ça

01:22:24et on va prendre

01:22:25avec du miel

01:22:26avec de l'huile d'olive

01:22:27on va prendre du lait

01:22:28on se met d'accord

01:22:29et le matin

01:22:30on prend notre petit déjeuner

01:22:31ensemble

01:22:32et un enfant

01:22:33je rappelle encore aux parents

01:22:34un enfant ne va pas

01:22:36se réveiller à 7h du matin

01:22:37prendre son petit déjeuner

01:22:37c'est impossible

01:22:38il faut qu'il se réveille

01:22:40une demi-heure avant

01:22:40qu'il joue un peu

01:22:42qu'il se réveille

01:22:43pour qu'il ait envie de manger

01:22:44ceux qui veulent faire sortir

01:22:46leur gosse à 7h30

01:22:47et les réveiller à 7h

01:22:48c'est impossible

01:22:49qu'ils prennent leur petit déjeuner

01:22:50donc essayons de leur faire

01:22:52un petit déjeuner

01:22:52et quand on leur donne

01:22:53un encas

01:22:54donnez des fruits

01:22:55il faut que les enfants

01:22:56prennent l'habitude

01:22:56de manger des fruits

01:22:57ou des fibres

01:22:58une tranche de pain

01:23:00un sandwich avec du pain

01:23:01et fromage

01:23:02des choses qui ne périssent pas

01:23:03et qui sont

01:23:04que tout le monde peut manger

01:23:05donc des habitudes

01:23:06pour les parents

01:23:07mais aussi pour les enfants

01:23:08merci à vous

01:23:09professeur Amina Oumli

01:23:12je rappelle que vous êtes

01:23:13professeur en pédiatrie

01:23:14c'est un plaisir

01:23:15de vous avoir avec nous

01:23:16où le plaisir a été pour moi

01:23:17Meryem

01:23:17c'est la fin de ce rendez-vous

01:23:19santé pour aujourd'hui

01:23:21merci

01:23:21merci beaucoup

01:23:24Meryem

01:23:25pour Focus Santé

01:23:26qu'on retrouvera

01:23:27évidemment demain matin

01:23:28voilà c'est déjà

01:23:29la fin de cette matinale

01:23:30numéro 2

01:23:31demain il y aura

01:23:32la numéro 3

01:23:33et avec autour de moi

01:23:34évidemment on retrouvera

01:23:35l'ensemble des conducteurs

01:23:36Oumar Balde

01:23:37et c'est également

01:23:38Meryem Kokaïna

01:23:40Ilem Brada

01:23:42et puis aussi vous

01:23:43Anas Bachar

01:23:45avec une dernière info

01:23:46petite info qui vient de tomber

01:23:47vous m'avez demandé des nouvelles

01:23:48des Lyon de l'Atlas

01:23:49pendant ce mercato estival

01:23:50et à quelques heures

01:23:51de la clôture de ce mercato

01:23:53l'Olympique de Marseille

01:23:54a bouclé le transfert

01:23:56du défenseur central marocain

01:23:57Neyé Fegerd

01:23:58le joueur de 29 ans

01:23:59a signé un contrat

01:24:00avec le club Fosséen

01:24:01de 5 saisons

01:24:02soit jusqu'en juin 2030

01:24:04selon la même source

01:24:05à un montant du transfert

01:24:07entre 21 et 23 millions d'euros

01:24:09c'est pas mal

01:24:09et bien voilà

01:24:10c'est la preuve

01:24:11Sanar

01:24:11puisque c'est à vous

01:24:12que l'information

01:24:13ne s'arrête jamais

01:24:14sur Median TV

01:24:14merci Anas

01:24:16et merci Rachid

01:24:17merci à toute l'équipe

01:24:19de la Matinale TV

01:24:20mesdames et messieurs

01:24:21restez avec nous

01:24:22notre Median News

01:24:23poursuit tout de suite

01:24:23à nouveau Point d'Actuel

01:24:37Sous-titrage Société Radio-Canada

01:24:39Sous-titrage Société Radio-Canada

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