Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 3 mois
Sébastien Chenu, député RN du Nord, et vice-président du Rassemblement National, était l'invité du Face à Face sur RMC et BFMTV ce mardi 2 septembre. Il est revenu sur les consultations à Matignon mais également sur une proposition de loi visant à punir les organisateurs de rave parties illégales.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Il est 8h32 sur RMC et BFM TV. Bonjour Sébastien Chenu.
00:03Bonjour Madame.
00:04Vous êtes député RN du Nord, vice-président du Rassemblement National.
00:08On va revenir sur ce qui se passe dans le pays.
00:10Pendant qu'il y a cette crise politique au sommet,
00:14là arrivent partis dans les corbières, les déserts médicaux
00:16qui vont tenter d'être comblés par le ministre de la Santé,
00:19une mutinerie qui commence à s'organiser à Vendin-le-Vieil.
00:22Mais d'abord, cette réunion, ça sert encore à quelque chose.
00:25Y a-t-il encore de quoi négocier ?
00:27De quoi négocier, je ne crois pas, parce que François Béroux lui-même
00:31a indiqué plusieurs fois que son plan budgétaire
00:35conserverait la même logique, dit-il, et la même cohérence, dit-il.
00:40Donc par conséquent, nous, on n'est pas favorable à ces logiques,
00:42pas favorable à ce qu'on ne trouve pas d'ailleurs très cohérent.
00:45Donc nous allons aller lui dire qu'il est surtout un Premier ministre
00:48qui est dans le déni, un Premier ministre qui est dans une forme
00:52de déresponsabilité et un Premier ministre qui est déconnecté
00:58de la réalité des Français.
00:59Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que concrètement, vous y allez,
01:02mais pour rien, pour du beurre ?
01:03Non, parce que je pense qu'on a des choses à faire valoir.
01:05Nous, on veut lui montrer qu'il y a d'autres chemins qui existent en politique.
01:07Le problème, c'est que ça fait 30 ou 40 ans qu'en fait, on suit les gouvernements
01:13qui succèdent, suivent les mêmes chemins, les mêmes politiques.
01:16Il y a des différences de degrés, mais depuis François Hollande,
01:18sincèrement, on est dans la même philosophie politique,
01:21c'est-à-dire plutôt une soumission à l'Union européenne,
01:24plutôt des politiques libérales et plutôt des politiques qui n'ont pas de résultat.
01:29On le voit bien, que ce soit la création d'entreprises,
01:32que ce soit la situation économique et sociale, le pouvoir d'achat des Français,
01:35tout ça a considérablement été abîmé durant toutes ces années.
01:40Donc, nous, on dit qu'il y a une autre politique qui existe.
01:42Cette politique, elle est parfois d'ailleurs suivie par d'autres.
01:43Parfois, je me dis que c'est confortable, presque, pour vous,
01:46de ne jamais avoir été au pouvoir, de ne jamais avoir gouverné.
01:48Non, on a envie de gouverner, on a envie d'être au pouvoir.
01:51Et même si c'était, voyez-vous, 18 mois, enfin, un an ou un an et demi,
01:55s'il y avait une dissolution demain,
01:57eh bien, on a envie de montrer aux Français ce qu'on sait faire
02:00dans des temps très difficiles, ce qu'on peut faire
02:03et les résultats que peut avoir notre politique.
02:05Donc, on ne choisit pas le confort ni la facilité.
02:08On veut gouverner et le plus tôt possible sera le mieux.
02:10Mais seulement s'il y a une dissolution.
02:14C'est-à-dire, si la semaine prochaine, si à la fin de la semaine,
02:17Emmanuel Macron appelait Jordan Bardella,
02:20voire même Marine Le Pen d'ailleurs,
02:22pour lui proposer d'arriver à Matignon, ce sera non ?
02:25Mais avec quelle majorité ?
02:26Quand on a des idées politiques, un projet politique,
02:29un programme politique pour le faire vivre à l'Assemblée,
02:31il faut une majorité.
02:33Parfois, elle est relative, parfois, elle est très loin,
02:36effectivement, de la possibilité de faire vivre le projet politique qu'on porte.
02:40Nous, on porte un projet politique, on porte des idées.
02:43On a, avec nos alliés d'Éric Ciotti,
02:46presque 140 députés, on va dire.
02:49Ce n'est pas avec ça qu'on réussira à faire passer nos idées.
02:52Est-ce que ce ne serait pas courageux, vraiment, pour le coup,
02:56puisque vous dites que vous avez envie d'y aller,
02:57de dire oui, de dire on est Olivier Faure et la gauche disent,
03:01voilà, on est prêt à y aller.
03:03Ils vont nous censurer immédiatement.
03:05Donc, si vous voulez, il faut adopter un principe de réalité, de réalisme.
03:10Il faut, dans ce pays, une majorité pour pouvoir gouverner.
03:14Il faut sortir des alliances de circonstances.
03:17Et c'est vrai que cette difficulté que nous connaissons,
03:21c'est-à-dire une Assemblée nationale très fractionnée,
03:24elle est due aussi à Emmanuel Macron, Gabriel Attal,
03:27François Béroux, Édouard Philippe, Xavier Bertrand.
03:29Ce sont eux qui, en appelant à voter les uns pour les autres,
03:32c'est-à-dire en essayant de préserver leur prébande,
03:34eh bien, ont créé cette instabilité politique.
03:36Hier, vous avez eu cette réunion,
03:38cette réunion qui n'était pas à l'agenda,
03:40enfin, pas pour tout de suite,
03:41cette réunion de préparation pour des législatives.
03:45Vous avez d'ailleurs fait revenir,
03:46vous étiez, vous, à Paris,
03:47mais un certain nombre de cadres à Paris
03:49pour cette réunion du RN.
03:51Est-ce que vous vous dites,
03:52s'il y a des législatives demain, on est prêt ?
03:54Oui, je crois qu'on est prêt.
03:55D'abord, nos propositions politiques,
03:57notre contre-budget sont désormais, je crois,
04:00bien connues des Français.
04:01Ce que nous proposons,
04:03de baisser la contribution à l'Union européenne,
04:06de s'attaquer aux dépenses toxiques de l'État,
04:08je pense aux agences d'État en particulier,
04:11d'ouvrir le dossier de l'immigration
04:13et du coût de l'immigration.
04:14Les Français connaissent, je crois,
04:16les grandes lignes de notre programme.
04:18Et puis après, nos candidats sont presque tous
04:20prédésignés, préfléchés, pré-sélectionnés.
04:24Et là, je pense que...
04:25Parce qu'à chaque fois, vous nous dites que vous êtes prêt,
04:27et ensuite, vous nous dites, finalement,
04:29on n'était pas si prêt.
04:30Le premier à l'avoir dit, c'était Jean-Marie Le Pen,
04:32souvenez-vous, le 21 avril 2002.
04:35Quelques semaines plus tard, il l'a dit,
04:37il avait presque été pris de court,
04:38et en réalité, il n'avait pas forcément vraiment envie de gagner.
04:40Vous nous parlez d'une histoire qui a 25 ans, madame.
04:42Oui, mais les dernières législatives, ça n'a pas 25 ans.
04:45Les dernières législatives...
04:46Et vous avez presque découvert
04:48qu'un certain nombre de vos candidats
04:50n'étaient pas prêts ou n'étaient pas ceux que vous pensiez qu'ils étaient.
04:55Je vais revenir là-dessus.
04:56La dernière fois, on a eu cinq jours.
04:58Donc en cinq jours, nous avons désigné
05:00577 candidats fois deux avec les suppléants,
05:03et vous nous parlez d'une quinzaine de candidats
05:05qui n'étaient ou pas au niveau ou qui ont posé problème.
05:07Nous allons évidemment corriger cela.
05:09Mais qu'il y avait l'étiquette erenne.
05:09Mais qu'il y avait l'étiquette erenne parce qu'ils étaient un peu passés
05:12ou entre les mailles.
05:13Nous avions, en cinq jours peut-être, dans certaines circonscriptions,
05:17mal sélectionné une quinzaine de candidats.
05:19Mais nous, quand on sélectionne ces candidats,
05:21vous ne les retrouverez pas demain ici à l'élection législative.
05:23Ce scénario n'aura pas lieu cette fois-ci.
05:24Nous ne les faisons pas élire.
05:25Nous allons corriger le tir.
05:26Ils ne seront pas candidats.
05:27Quand la LFI sélectionne des candidats triple fiché S,
05:31dealers, consommateurs de drogue,
05:32ou quand les macronistes, en 2017, nous ont dit
05:34on a des gens de la société civile formidables.
05:37Et puis à la fin, on s'est retrouvés avec une médecin dingue,
05:39anti-vax, avec M. Sonneforget,
05:43dont on peut considérer qu'il n'était pas exactement l'image
05:46ou l'exemple qu'on aurait envie d'avoir d'un parlementaire
05:49ou un certain nombre d'élus macronistes complètement dingues
05:52qui ont siégé en 2017.
05:53Ils les ont fait élire.
05:55Nous, au contraire, ces candidats, lorsque nous considérons...
05:58Un peu grâce à nous, j'ai envie de vous dire.
05:59Parce qu'on a mené l'enquête.
06:01Je ne suis pas sûr que M. Sonneforget ou Mme Vonner,
06:03qui était un médecin complètement dingue,
06:05a eu besoin des médias pour montrer leur réalisage.
06:07Non, mais je veux dire, là, vos candidats,
06:09si vous ne les avez pas fait élire, c'est aussi parce qu'on a fait l'eau.
06:11Non, ils étaient dans des circonscriptions imprenables, en plus.
06:13Ils étaient tous dans des circonscriptions
06:15dans lesquelles le Rassemblement National s'est un très bon score.
06:16Au-delà de la question de l'étiquette,
06:18est-ce que vous vous êtes parfois demandé
06:19est-ce que c'est normal d'attirer des gens comme ça ?
06:23C'est-à-dire, est-ce que le fait que notre parti
06:25attire des gens
06:27qui, pour certains, avaient eu des propos antisémites,
06:30qui, pour d'autres, avaient eu de la violence,
06:31qui, pour d'autres, étaient effectivement assez dingues ?
06:33Est-ce que vous ne vous dites pas ?
06:34Bon, ça, ça m'interroge.
06:36Non, mais je viens de vous démontrer que tous les partis politiques
06:38sont confrontés au fait de devoir sélectionner
06:40des candidats qui, parfois, ne répondent pas
06:42à leurs critères. Tous les partis politiques.
06:44Je vais vous parler des macronistes, je vous ai parlé
06:46de l'LFI avant, et les candidats
06:48LFI aux propos antisémites, on peut en faire
06:50une longue liste. Donc, la politique
06:52peut parfois attirer des gens qui pensent
06:54trouver un écho, une lumière, une tribune
06:56pour des idées. Nous, on considère qu'à partir du moment
06:58où ce ne sont pas nos idées, ils ne partagent pas
07:00nos valeurs, ils ne doivent pas être présentés
07:02par le Rassemblement National. Donc, on est exigeant.
07:04Le scénario ne se
07:06représentera pas, vous serez plus exigeant.
07:08Est-ce que Jordan Bardella sera candidat
07:10cette fois-ci pour les législatives ?
07:12C'est à lui de le décider.
07:14En tous les cas, j'allais dire,
07:16il est le bienvenu, et s'il a envie d'être
07:18candidat aux législatives, je crois
07:20qu'il a exprimé plusieurs fois son intérêt.
07:23Ça vous paraît très logique, quoi.
07:24Oui, franchement, aucun souci
07:26et avec plaisir, évidemment.
07:28Marine Le Pen ne pourrait pas
07:30être candidate, en tout cas
07:31sauf, vous avez l'air de...
07:34Alors là, je me dis pour ceux qui sont sur l'AMC, vous faites une sorte
07:36de geste, genre, oui, on verra
07:38c'est possible, c'est jouable. C'est jouable comment ?
07:39Il y a visiblement un chemin juridique via le Conseil
07:42constitutionnel qui lui permettrait de déposer
07:44sa candidature aux élections
07:46législatives. Donc, Marine Le Pen,
07:48elle va, je vous rappelle, elle est présumée innocente,
07:50elle se bat pour faire valoir cette innocence
07:51devant les tribunaux. Elle utilisera
07:54tous les moyens légaux qui existent
07:56dans la loi, qui lui permettront
07:58d'être candidate pour porter la voix des millions
08:00de Français qui veulent la voir
08:01arriver à la tête de l'État.
08:03Est-ce qu'elle pourrait être candidate
08:04à Matignon ?
08:05Non, ce n'est pas dans nos perspectives.
08:07Vous savez, nous, on a toujours dit
08:08Marine Le Pen, l'Élysée,
08:10Jordan Bardella, Matignon.
08:11C'est toujours le chemin
08:12qu'on construit.
08:13Si on devait changer d'idée,
08:15on le dirait aux Français.
08:16Si les choses devaient changer,
08:18on le dirait aux Français, comme on a dit.
08:19Si Marine Le Pen était empêchée,
08:20Jordan prendrait le relais.
08:22Nous, on dit les choses assez facilement,
08:23comme on a dit à François Béroud,
08:25nous ne voterons pas la confiance
08:26et nous ne voterons jamais ce budget.
08:28Les choses sont claires.
08:29Jordan Bardella qui a dit
08:30que son ambition, c'était d'être
08:32au moins Premier ministre.
08:34Oui.
08:34Ça veut dire peut-être plus.
08:36Oui, enfin, c'est déjà conséquent,
08:38vu la situation de la France.
08:40Mais c'est au moins, effectivement,
08:41de rejeter ce métier.
08:42S'il y a des élections demain,
08:42dans cette réunion hier,
08:43est-ce que vous avez commencé
08:44à faire un peu les calculs,
08:45à voir si vous seriez en mesure
08:47d'avoir la majorité ?
08:48Alors, on n'a pas commencé hier,
08:49mais on regarde les choses.
08:51Les sondages nous invitent
08:53à penser qu'on peut faire
08:54la course en tête.
08:55Et moi, je crois que nous pouvons
08:57avoir une majorité absolue.
08:58Je crois que l'écroulement
09:00du bloc central,
09:01les Français ont les yeux ouverts,
09:04contrairement à François Béroud,
09:05qui est dans le déni,
09:06qui pense qu'il est un lanceur d'alerte,
09:08alors qu'en réalité,
09:09il acte simplement
09:10la situation catastrophique
09:12qu'il a créée avec Emmanuel Macron,
09:14qu'il a lui-même d'ailleurs fait élire.
09:16Je pense que les Français
09:16ont les yeux ouverts.
09:17L'écroulement du bloc central
09:19pourrait amener effectivement
09:21une majorité
09:21rassemblement national et alliée.
09:24On peut avoir
09:25une majorité absolue.
09:27Oui, je pense.
09:28Vous nous le dites ce matin.
09:29Oui, je pense que nous pouvons
09:30avoir une majorité absolue
09:31parce que les Français
09:32veulent de la stabilité.
09:33Aujourd'hui, nous sommes
09:34les garants de la stabilité.
09:35Le rassemblement national
09:36et le parti politique
09:38garantent la stabilité.
09:39L'extrême-gauche,
09:40c'est l'instabilité.
09:41Ils le disent eux-mêmes d'ailleurs.
09:42Ils veulent de l'instabilité,
09:43ils veulent percuter
09:43les institutions.
09:45Le bloc central,
09:46en écroulement,
09:47qu'on a vu depuis tant d'années
09:48aux manettes,
09:50depuis au moins 8 ans,
09:51en tous les cas,
09:51n'est pas capable
09:52de représenter
09:53un espoir et une stabilité.
09:55Nous sommes les garants
09:56de la stabilité.
09:56Vous dites avec nos alliés,
09:58vos alliés c'est qui ?
09:59C'est les troupes d'Éric Ciotti
10:00ou il y a d'autres alliés potentiels ?
10:02Aujourd'hui,
10:02c'est les troupes d'Éric Ciotti.
10:04Ce ne veut pas dire que demain,
10:05il n'y ait pas des députés élus
10:06sous d'autres étiquettes
10:07qui se diraient,
10:09écoutez,
10:10la situation de la France
10:11fait qu'on n'a pas envie
10:13de s'opposer
10:13ou on a envie
10:15de soutenir
10:15les propositions
10:17que pourrait faire
10:17un gouvernement
10:18mené par Jordan Bardella.
10:19Si vous n'aviez pas
10:19la majorité absolue,
10:20les 289 députés,
10:22est-ce que vous pourriez
10:23faire des alliances ?
10:24Est-ce que, par exemple,
10:25vous vous dites,
10:26au fond,
10:27nous on pourrait
10:28travailler avec
10:29les LR, par exemple ?
10:31Nous on dit les choses avant
10:32et on se bat
10:34et on se fait élire
10:34pour des idées
10:35sur des idées politiques.
10:36On ne se fait pas élire
10:37sur des magouilles,
10:38on ne se fait pas élire
10:39sur des bidouillages
10:40de cuisine
10:40ou d'arrière-salle.
10:41On dit aux Français
10:42voilà ce qu'on vous propose.
10:44Si vous pensez
10:45qu'il faut de la stabilité
10:46et si vous pensez
10:46que nos solutions
10:47peuvent être une réponse
10:48à la crise du pays,
10:49faites-nous confiance.
10:50Ensuite,
10:50il y aura des députés,
10:52peut-être d'autres bancs,
10:53qui diront effectivement
10:54leurs solutions,
10:54elles valent le coup
10:55d'être mises en œuvre
10:56et on ira
10:57ou les voter
10:58ou tout simplement
10:59on ne s'y opposera pas.
11:00Mais ce n'est pas
11:01des questions d'alliances,
11:02de boutiques,
11:02de partis.
11:03Aujourd'hui,
11:04M. Retailleau,
11:04les LR votent
11:05la confiance à François Béroud.
11:07Il faut se rendre compte
11:08de ce que ça veut dire.
11:09Ils nous disent d'un côté
11:10on veut moins d'impôts
11:11mais ils votent
11:11la confiance à un Premier ministre
11:13dont le budget
11:13est 20 milliards d'euros
11:14d'impôts supplémentaires.
11:16Ils nous disent
11:16on n'est pas d'accord
11:17avec François Béroud
11:18sur la politique migratoire
11:19mais ils votent
11:20la confiance
11:21à un Premier ministre
11:22qui poursuivra
11:23la même politique migratoire.
11:24Arrêtez,
11:24ils sont totalement schizophrènes
11:26les pauvres LR.
11:27Moi, je pense
11:27à leurs électeurs.
11:28Je me dis toujours
11:29mais un électeur
11:30qui a fait confiance
11:30à Vauquiez,
11:31à Retailleau,
11:32etc.
11:33Aujourd'hui,
11:33il doit être bien malheureux.
11:34Sébastien Chenu,
11:35cette rave party
11:36encore en cours
11:37ce matin
11:38dans le massif des Corbières.
11:40Il y avait 2500 personnes
11:41au pic ce week-end.
11:43Il y en aurait toujours
11:441000 sur place.
11:46Ils se sont mis
11:46dans une des zones
11:47qui a été emportée
11:48par les flammes
11:49dans l'Aude.
11:50Le maire de la commune
11:52était en direct
11:52avec moi sur RMC
11:53ce matin.
11:55Il parlait aussi hier
11:56de cet affrontement.
11:57On a vu les images
11:58des viticulteurs
11:59notamment du coin
11:59qui étaient excédés
12:00qui ont décidé
12:01d'arriver
12:02avec des pattes de fer
12:03et des bâtons
12:04qui ont retourné
12:05les voitures
12:06des tuffeurs
12:07comme on dit.
12:08Est-ce que vous comprenez
12:09la colère des viticulteurs
12:11ou est-ce que vous les appelez
12:12au calme ?
12:13Je comprends évidemment
12:14la colère des viticulteurs
12:15et la colère des élus locaux
12:16et des habitants
12:17en réalité
12:18et cette rave party
12:19elle dit tout
12:20de notre société.
12:20C'est-à-dire
12:21un État incapable
12:22de faire respecter la loi
12:23une loi qui n'est probablement
12:25pas adaptée
12:25et puis des Français
12:26qui finissent
12:27par se battre
12:28les uns contre les autres
12:29parce que l'État
12:30est incapable
12:31d'assumer tout cela.
12:32Aujourd'hui,
12:32qu'est-ce que c'est ?
12:33Les rave parties
12:33elles sont encadrées
12:34par la loi Mariani
12:35Je rappelle que Thierry Mariani
12:36est aujourd'hui
12:37l'un de nos eurodéputés
12:38C'est lui qui à l'époque
12:40a encadré
12:40pour la première fois
12:41avec une déclaration
12:42obligatoire
12:43Là, ça n'était pas le cas
12:44donc elle est officiellement interdite ?
12:45Absolument.
12:46Il y a des pays
12:46on le voit
12:47comme l'Italie
12:48qui ont demandé
12:48un encadrement
12:50enfin qui ont mis en place
12:51un encadrement
12:51et des sanctions
12:52plus lourdes et plus dures
12:54Il faut aller par là
12:54Vous êtes d'accord
12:56avec M. Retailleau ?
12:57Non, voilà le problème
12:57M. Retailleau
12:58c'est un hypocrite
12:59au début de l'été
13:00les députés
13:01du Rassemblement National
13:02ou plutôt le député
13:03Marc Chavant
13:03député UDR
13:04de l'un
13:05des alliés
13:06à députés
13:06j'ai regardé
13:07à déposer
13:08la proposition de loi
13:0917-21
13:09que j'ai signée
13:10que des députés
13:11du Rassemblement National
13:12ont signé
13:12pour justement
13:14aligner notre législation
13:16sur la législation italienne
13:17si M. Retailleau
13:18et M. Beyrou
13:19avaient eu la lucidité
13:21avaient anticipé les choses
13:22et bien ils auraient mis
13:23à l'ordre du jour
13:24de l'Assemblée Nationale
13:24Elle n'a pas été mise
13:25à l'ordre du jour
13:25Elle n'a pas été mise
13:26à l'ordre du jour
13:27parce qu'en fait
13:27ça ne venait pas
13:28de leur banc
13:28leur sectarisme
13:30ce sont les Français
13:30qui le payent
13:31ce sont les viticulteurs
13:32qui payent le fait
13:33que cette proposition de loi
13:34elle était la clé en main
13:35sur le bureau
13:36de l'Assemblée Nationale
13:37elle a été enregistrée
13:38déposée par les députés
13:41UDR et Rassemblement National
13:42on avait les outils juridiques
13:44et Bruno Retailleau
13:45nous dit
13:45On est très démunis
13:46C'est un peu l'alignement
13:48sur la législation italienne
13:49c'est-à-dire
13:50des sanctions
13:50beaucoup plus dures
13:51Des peines de prison ?
13:53Il est possible
13:54d'aller jusqu'aux peines de prison
13:55En Italie
13:56on peut aller jusqu'à
13:576 ans de peines de prison
13:58pour les organisateurs
13:59Après une proposition de loi
14:00ça ouvre un débat
14:02M. Retailleau
14:03n'a pas voulu ouvrir ce débat
14:04Aujourd'hui
14:04il pleurniche
14:05comme c'est sur tous les sujets
14:07l'aide médicale d'Etat
14:08l'Algérie
14:09M. Retailleau
14:10il a ouvert
14:10des tas de dossiers
14:12qu'il a refermés aussitôt
14:14depuis qu'il est là
14:14C'est vraiment lui
14:15votre adversaire
14:16Mais non mais c'est nul
14:17ce qu'il a fait
14:17Je veux dire
14:18il nous a vendus
14:19Il a quelques convictions
14:20je ne l'aurai pas en cause
14:22mais il nous a dit
14:23ça fait maintenant 8 mois
14:24qu'il est aux manettes
14:25Ah il en a ouvert des dossiers
14:26Il n'en a jamais traité un
14:27Le nombre de régularisations
14:29le nombre de naturalisations
14:30n'ont jamais été aussi fortes
14:33L'aide médicale d'Etat
14:33on en est où
14:34Le dialogue
14:35la riposte graduée
14:37avec l'Algérie
14:37on en est où
14:38Les rêves
14:39il y avait de quoi
14:40tout de suite
14:40au début de l'été
14:41empêcher cela
14:42M. Retailleau
14:43est passé à côté
14:44Un mot quand même
14:45sur cette façon de faire
14:47en Italie
14:48au contraire de la France
14:50Le maire sur place
14:52dans la commune
14:53où se passe cette rêve partie
14:54me disait ce matin
14:55que plus de la moitié
14:57des voitures
14:57de ces tuffeurs
14:58étaient immatriculées
14:59en Italie
15:00ou en Espagne
15:01Ça veut dire qu'effectivement
15:02ils viennent chez nous
15:04parce qu'ils ne peuvent plus
15:05le faire chez eux
15:06Parce que ça fonctionne
15:07parce que cette loi
15:08les empêche d'avoir
15:10ce type de comportement
15:11de vandale
15:12chez eux
15:13alors ils se déplacent
15:14et donc par conséquent
15:15il faut qu'on adapte
15:16notre législation
15:17que l'État ait du courage
15:18que M. Retailleau
15:19ait du courage
15:20de la lucidité
15:21qu'il renonce
15:22à son hypocrisie
15:23et à son
15:23macronisme
15:25de circonstances
15:25pour pouvoir
15:26donner un cadre adapté
15:28mais ils le découvrent
15:29un peu tard
15:29face au problème de rêve
15:30ce n'est pas la première fois
15:31qu'on en parle
15:32là ça a pris des proportions
15:34absolument insupportables
15:35sur des terres
15:36qui ont déjà été brûlées
15:37souvent
15:37enfin je veux dire
15:38dans l'Aude
15:39nos amis
15:39c'est la circonscription
15:40de Christophe Barthès
15:41député du Rassemblement National
15:42les gens ont beaucoup souffert
15:44durant l'été
15:45et bien M. Retailleau
15:46découvre qu'il y a
15:47un problème de rêve
15:48cette histoire
15:49de Saint-Quentin-le-Vieille
15:51avec un début
15:53Vendin-le-Vieille
15:53Vendin-le-Vieille pardon
15:54cette début de mutinerie
15:57alors la semaine dernière
15:57c'était
15:58ils ouvraient les robinets
16:00et il y avait
16:00des inondations
16:01et là c'est un début
16:03de grève de la faim
16:04avec un communiqué
16:06qui a été écrit
16:06par les détenus
16:08eux-mêmes
16:09qui se nomme
16:10le cartel
16:12de Vendin-le-Vieille
16:13et qui veulent commencer
16:14une grève de la faim
16:16du côté du ministère
16:16de la Justice
16:17on ne dit pas question
16:17on va absolument tenir
16:20et ils disent même
16:20que c'est le signe
16:21finalement
16:22que cette prison
16:23fonctionne vraiment
16:25et que c'est une menace
16:27pour ces narcotrafiquants
16:28Je ne sais pas
16:29si cette prison fonctionne
16:30on le verra
16:30dans la longueur
16:31mais enfin
16:31c'est totalement inadmissible
16:32les prisonniers
16:33bientôt ils vont demander
16:34aussi des syndicats
16:35ils vont se syndiquer
16:36enfin qu'est-ce que c'est que ça ?
16:37Mais ils ne l'obtiennent pas
16:37enfin vous ne pouvez pas dire
16:38le fait qu'ils le demandent
16:39D'accord
16:40ils ne l'obtiennent pas
16:41heureusement
16:41enfin on en est là
16:43à se réjouir
16:43que des prisonniers
16:44n'obtiennent pas
16:45le fait de pouvoir
16:45avoir des syndicats
16:46moi je suis pour des conditions
16:48d'emprisonnement
16:48qui soient fermes
16:50des peines qui soient fermes
16:51justice qui soit ferme
16:52je ne suis pas pour l'indignité
16:53et je ne crois pas
16:54que la France soit indigne
16:55avec ses prisonniers
16:56donc je pense qu'il faut
16:57de la fermeté
16:58je pense qu'il faut
16:59des peines de prison
17:00qui tombent
17:00qui soient exécutées réellement
17:02moins d'aménagements
17:03de peines
17:04mais à un moment
17:04il faut arrêter le cinéma
17:05enfin je veux dire
17:06quand on a découvert
17:07dans d'autres prisons
17:08des tables de massage
17:09quand on a des prisonniers
17:09qui nous disent maintenant
17:10on va bientôt faire une grève de la faim
17:12ou pourquoi pas se syndiquer
17:13etc.
17:14on est dans quel monde ?
17:15donc la prison
17:15ça fait pour protéger
17:16la société
17:17de gens ici à Vendin-le-Vieille
17:19particulièrement dangereux
17:21et je pense qu'il doit y avoir
17:22un régime qui soit
17:23évidemment adapté
17:24à leur dangerosité
17:25donc le régime doit être maintenu
17:26et même s'il y a grève de la faim
17:27il ne faut pas céder
17:28mais évidemment
17:29enfin la force doit rester à la loi
17:30évidemment
17:31la question aussi
17:33des arrêts maladie
17:34vous l'avez peut-être écouté
17:35on les entend désormais partout
17:36à la fois sur BFM TV
17:38sur AMC
17:38à la radio
17:39à la télévision
17:39ce sont ces spots publicitaires
17:41désormais
17:41du ministère de la santé
17:43sur
17:44tu te mets en arrêt
17:46non tu ne peux pas te mettre en arrêt
17:47c'est le médecin
17:48et ces nouveaux arrêts maladie
17:50qui entrent en vigueur
17:51cette semaine
17:52qui seront infalsifiables
17:54nous disent-ils
17:55est-ce que ça veut dire
17:55que c'est la faute des médecins ?
17:57est-ce que ça veut dire
17:57que c'était un problème
17:58des médecins ?
17:59il y en a d'ailleurs
17:59près de 1000
18:00qui ont été ciblés
18:00moi je déteste l'idée
18:02qu'on puisse continuer
18:03à monter les français
18:04les uns contre les autres
18:05c'est-à-dire que
18:05hier pour François Béroud
18:07disait
18:07c'est les boomers
18:08qui sont responsables
18:08de la dette
18:09là c'est les médecins
18:10qui sont responsables
18:11de faux arrêts maladie
18:12etc
18:12jusqu'à quand
18:13on va monter
18:15les français
18:15les uns contre les autres
18:16c'est les agriculteurs
18:18contre les teufeurs
18:18à un moment
18:19l'état doit donner le cap
18:21moi je trouve que c'est bien
18:21qu'il y ait des arrêts maladie
18:22c'est très bien
18:25qu'il y ait des arrêts maladie
18:26infalsifiables
18:27mais les médecins
18:28et j'ai entendu
18:28les syndicats de médecins
18:30l'état de notre société
18:32amène beaucoup de gens
18:33à demander
18:34à solliciter
18:34des arrêts maladie
18:35parce que
18:36depuis le Covid
18:37en particulier
18:37l'état de notre société
18:39la santé mentale
18:40de notre société
18:40a pris cher
18:41la santé mentale
18:42c'était un plan
18:43c'était soi-disant
18:44une priorité nationale
18:45c'était soi-disant
18:45un grand plan national
18:47de santé mentale
18:48on en est où
18:49sur la santé mentale
18:50dans notre pays
18:51voilà les vrais enjeux
18:52voilà à court
18:53à moyen
18:53à long terme
18:54les politiques vers lesquelles
18:55il faut faire des efforts
18:56mais je trouve que c'est
18:57un peu hypocrite aussi
18:58de votre part
18:59de dire
18:59ils sont en train de monter
19:00les uns contre les autres
19:01s'il y a un problème
19:02d'arrêt maladie
19:03il y a quand même
19:04un moment des responsables
19:05non mais
19:06qu'il y ait des arrêts maladie
19:07infalsifiables
19:07permet de répondre
19:08en partie
19:09il peut y avoir
19:10comme dans tout domaine
19:11il peut y avoir des gens
19:12qui ne jouent pas le jeu
19:13des gens qui
19:13qui trichent
19:15des gens qui contournent
19:15évidemment
19:16et il faut les taper fort
19:17dans ces cas-là
19:18parce qu'il faut être exemplaire
19:19vous ne montez jamais
19:20les français les uns contre les autres
19:21non je ne crois pas
19:21je crois qu'on est aujourd'hui
19:22je vous le disais tout à l'heure
19:23un pôle de stabilité
19:24mais je pense qu'aujourd'hui
19:25on est un pôle
19:26d'union nationale
19:27je pense que c'est nous
19:28qui préservons
19:29l'unité nationale
19:30dans notre pays
19:30Merci Sébastien Chenil
19:32d'être venu répondre
19:32à mes questions ce matin
19:34je rappelle que vous êtes
19:35le vice-président
19:36du Rassemblement National
19:37le Rassemblement National
19:37qui sera donc reçu
19:39à 10h
19:39à Matignon
19:40il est 8h52
19:42sur RMC
19:42et BFM TV
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations