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  • il y a 3 mois
Avec Hervé Balusson CEO de la société OLMIX et José PEREIRA, Directeur Commercial et Partenariats Europe du Sud, Belgique et Luxembourg de BUILDING MINDS.

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##LA_PLANETE_DEMAIN-2025-08-31##

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Transcription
00:00Picotis Solaire, expert en solutions photovoltaïques pour un avenir durable.
00:04Et Akhena, la reine des vérandas et des pergolas, vous présente
00:07Sud Radio, la planète demain, Christophe Debiens.
00:11Bonjour et bienvenue sur Sud Radio pour un nouvel épisode,
00:14le numéro 52 de la planète demain, c'est-à-dire le dernier épisode de la saison,
00:19saison 1, l'émission qui traite l'écologie de façon positive.
00:23Alors dans la seconde partie de notre émission justement,
00:26nous recevrons José Pereira qui est directeur commercial et partenariat Europe du Sud,
00:32pardon, Belgique et Luxembourg, de Building Mines.
00:36Mais pour l'heure, parlons d'un vaste sujet qui s'inscrit de plus en plus
00:40dans les enjeux du bien-être de l'espèce humaine,
00:42la valorisation des algues pour une nouvelle industrie bleue décarbonée.
00:47Et pour y répondre, nous avons le plaisir d'accueillir dans nos studios
00:50Hervé Balusson qui est fondateur et CIO de la société Allmix
00:54qui se bat au quotidien pour que les algues ne soient plus considérées comme un fléau,
00:59mais plutôt comme une chance et même une solution.
01:02Bonjour Hervé.
01:03Bonjour.
01:04Alors avant, nos aïeux utilisaient des algues comme engrais notamment pour les champs
01:10jusqu'au moment où la chimie s'est imposée.
01:13Et on a donc pris le dessus, mettant au rebut les produits naturels.
01:17Mais vous avez repris le flambeau et souhaité renverser un petit peu la vapeur.
01:21Alors, d'ailleurs, la conférence des Nations Unies sur l'océan,
01:24la Blue Economy and Finance Forum de Monaco,
01:29et quelques associations vous y ont encouragé.
01:32En quelques mots, quel est votre parcours professionnel Hervé ?
01:35Je suis vraiment très intéressé d'entendre ça.
01:37Oh, moi je suis juste un fils de paysan, plein de bon sens,
01:42qui a 35 ans a commencé à tremper des porcelets dans des seaux d'algues,
01:47et qui s'est aperçu, enfin d'algues et d'argiles, et qui s'est aperçu que ça avait des effets positifs.
01:53Et donc, comme on ne savait pas que c'était impossible de le faire contre le pharma, contre la chimie,
02:00on s'est mis à mélanger des algues et des argiles, tremper des porcelets,
02:03on s'est aperçu qu'ils n'avaient plus besoin d'antibiotiques, qu'ils étaient en meilleure forme.
02:07On a commencé à leur mettre ça dans les aliments, comme on le faisait avant la chimie,
02:14et on s'est aperçu qu'il y avait des beaux effets,
02:16et chemin faisant, on a monté un groupe en place entre Bretagne,
02:21qui aujourd'hui fait 1000 personnes, vend ses produits dans 100 pays dans le monde.
02:26Alors il est clair qu'en 1985-95,
02:30présenter cette solution alternative, naturelle, transition agricole,
02:34on était un peu en avance.
02:37Et donc on a eu, j'irais, des grands retours de bâton de ces grands lobbies.
02:42Je ne me doute.
02:43Mais je les remercie aujourd'hui,
02:45puisqu'ils nous ont obligés à sortir de notre marché européen.
02:49Donc nous, on est partis en Asie,
02:50on a produits français, produits bretons,
02:53et puis on est partis en Chine, en Asie du Sud-Est, en Amérique du Sud.
02:59Et aujourd'hui, c'est l'Asie, notre gros secteur de développement.
03:05Et les algues, ce n'est pas une coutume occidentale.
03:11Par contre, les Asiatiques, sur 35 millions de tonnes dans le monde,
03:14ils en mangent 34 millions.
03:17Donc nous, on a zappé ici en Occident,
03:20pourquoi la culture gréco-romaine fait que la Méditerranée n'est pas fertile pour l'algue.
03:26Donc c'est une chose qu'on a zappé.
03:27Et c'est là-dessus que je me bats depuis 35 ans,
03:32pour essayer de transformer cette ressource naturelle de la mer
03:39en une nouvelle industrie, une industrie bleue,
03:42où la mer va nourrir la terre, les hommes, les animaux.
03:48Alors on vous sent passionné, passionné, et à la fois agacé même.
03:52On peut dire que la mer, et vous serez d'accord vraisemblablement avec moi,
03:56c'est le plus grand champ de la planète,
03:58et que les algues marines sont des sources de nutriments essentiels, bien sûr.
04:02Mais quelles sont les techniques d'accès à cette ressource ?
04:05Alors c'est tout l'enjeu, c'est un, aujourd'hui, on a de l'algue de rive,
04:10de l'algue sauvage, on a les sargasses, 70 millions de tonnes, c'est un énorme...
04:14Une fameuse sargasse que l'on trouve surtout aux Caraïbes.
04:18C'est un énorme gisement.
04:19Alors c'est ce qui nous attend, les accidents climatiques ou le rechauffement,
04:25et donc des phénomènes comme ça, où dans les dix dernières années,
04:30est arrivé 70 millions de tonnes de sargasses,
04:32et bien il faut agir.
04:35Ces 70 millions de tonnes de sargasses, on peut les transformer,
04:39notamment pour biofertiliser les sols, en transition de la chimie.
04:44Alors nos amis de la chimie ne nous laisseront pas faire, on sait.
04:46Oui, oui, sans doute.
04:47Alors selon vous, puisqu'on parle justement de chimie,
04:51on parle aussi d'avantages au niveau des algues,
04:53quels sont les avantages dont nous pouvons bénéficier
04:55en traitant les algues à leur juste valeur ?
04:58L'algue, ça vient des fonds marins.
05:01Donc on est tous d'accord pour dire que la santé,
05:04la santé demain sera sans doute des fonds marins.
05:06Les Japonais font des médicaments avec les algues.
05:11Eh bien les algues, au moins, dans une première, j'irais, approche,
05:17transformant-les pour biofertiliser les sols.
05:23Et notamment autour de la santé des plantes.
05:26Il y a des milliers d'hectares, il y a un monde demain qui va avoir faim.
05:29Et utilisons cette ressource pour essayer de pallier à cette grande demande qui nous attend.
05:37Est-ce qu'on peut dire aujourd'hui que les politiques ont pris conscience
05:39du potentiel des algues et de leurs enjeux ?
05:42Ça, c'est cette question, je dirais un peu la coluche.
05:50Oui, ils l'ont compris, mais, mais, mais, c'est compliqué.
05:54D'accord. Moi, j'ai vu quand même qu'il existait une mission d'information parlementaire
05:58qui était animée par Mickaël Cosson et Olivier Servat,
06:02qui sont respectivement députés des Côtes d'Armor et l'autre de Guadeloupe.
06:06Quelles en sont les premières conclusions de ces rapports, de ces missions ?
06:11Très bonne conclusion, c'est de dire, il faut arrêter de dire que c'est un problème.
06:15Il faut transformer ça en solution.
06:17Et ça, c'est notre combat de tous les jours.
06:19Alors, combat de tous les jours, justement, vous, comment vous vous battez tous les jours ?
06:24On se bat, on se bat depuis 35 ans.
06:26Un, déjà, bon, on a passé, je pense, aujourd'hui, le cap de la réglementation.
06:30On nous a mis des barrières telles qu'on avait à peine le droit de vendre ces produits
06:34qu'on utilisait il y a 15 000 ans, mais on avait à peine le droit de les mettre sur le marché.
06:38Bon, ça y est, ça vient.
06:39Maintenant, c'est de faire prendre conscience, justement, dans le cadre de ces nouvelles réindustrialisations,
06:44de cette écologie positive, que des problèmes, on peut les transformer en solutions.
06:50– Alors, la région Bretagne, vous en parliez tout à l'heure, est à la pointe sur le sujet de la connaissance
06:55et de la valorisation des algues. Est-elle, pour vous, un allié dans vos démarches ?
06:59– Alors, grande question. Oui et non.
07:03– Alors, oui, pourquoi ?
07:04– Pour faire une transition agricole, tout le monde est d'accord.
07:07Mais non, parce que si on donne de la valeur à des algues de rive,
07:13on va encourager le monde agricole dans ses pratiques.
07:21– Alors, l'entreprise Olmix que vous avez fondée dispose-t-elle d'une unité de bioraffinerie
07:27capable de valoriser des grands volumes d'algues ?
07:30Parce que vous disiez que vous étiez installé un peu partout, et notamment en Asie.
07:34Aujourd'hui, c'est quoi le volume ?
07:35– Eh bien, justement, aujourd'hui, on transforme 15 000 tonnes,
07:40dont on va chercher la moitié en Asie, au Vietnam et en Indonésie.
07:44On a une capacité de monter cette bioraffinerie,
07:46et c'est quand même quelque chose qui a été mis au point en Centre-Bretagne.
07:51C'est pratiquement une une mondiale.
07:54On peut monter jusqu'à 50 000, 100 000 tonnes.
07:56Donc, on a monté cet outil, justement, dans le sens de proposer une solution
08:01à ces fameuses algues vertes.
08:04– D'accord. Et la transformation des algues permet-elle de préserver
08:08les qualités nutritionnelles et fonctionnelles des algues ?
08:11– Eh bien, justement, aujourd'hui, on est en pleine avancée,
08:14en pleine rupture technologique.
08:17Donc, mon frère, qui s'appelle Sébastien Balusson,
08:19et qui a monté Siouït Concept, associé avec le Fonce et Venture,
08:23viennent de mettre une solution de rupture,
08:26qui est la fermentation des algues,
08:28transformer, comme le chou en chou croûte, comme le lait en fromage,
08:32transformer les algues en chou croûte d'algues,
08:35ce qui permet de les conserver, et ce qui permet surtout
08:38de les rentrer dans le food, dans les steaks hachés,
08:45dans les charcuteries.
08:45– Ah oui, c'est très large, très large.
08:47– Et donc, ça ouvre un marché, mais qui est potentiellement phénoménal,
08:51à tel point, aujourd'hui, qu'on pourrait même imaginer
08:55que la réduction de la viande, on ne réduise pas le nombre de steaks
08:59ou le nombre de kilos de saucisses qu'on mange,
09:01mais dans ce steak, dans cette saucisse, on a 30% d'algues.
09:06Et 30% d'algues qui permettent de gélifier,
09:08qui permettent de sortir la chimie,
09:12et surtout, l'algue, c'est nutrition santé.
09:14– Bien sûr.
09:16Alors, c'est en fait un autre champ d'application
09:19à explorer, finalement, autour des algues.
09:24Vous parliez des steaks hachés auxquels on peut mélanger les algues,
09:27mais c'est incroyable, le champ est très large, finalement.
09:29– Pour conclure, vous êtes en mesure de faire face
09:32à la prolifération des algues vertes et des sargasses,
09:35si j'ai bien compris.
09:36La France ne peut donc pas passer à côté de cette filière
09:39qui annonce une nouvelle économie décarbonée,
09:42et qui plus est, avec tous les atouts en main.
09:45Merci infiniment, cher Hervé Balusson, fondateur et CIO
09:48de la société Olmix, qui se bat au quotidien
09:51pour que les algues ne soient plus considérées comme un fléau,
09:54mais plutôt comme une chance et même une solution.
09:56On se retrouve dans un instant avec Thibaut,
09:59notre French Trotter, et nos invités.
10:01À tout de suite.
10:03– Picotis solaire, expert en solutions photovoltaïques
10:05pour un avenir durable.
10:06Et Akhena, la reine des vérandas et des pergolas,
10:09vous présente…
10:10– Sud Radio, la planète demain, Christophe Debiens.
10:13– Nous voici de retour dans l'émission
10:15« La planète demain » en compagnie de notre Thibaut,
10:18le French Trotter, le Thibaut national,
10:20qui aujourd'hui, on va le suivre toujours à VivaTech,
10:26le grand salon des start-up technologiques
10:28pour la deuxième partie de sa visite.
10:30Bonjour Thibaut.
10:31– Bonjour Christophe.
10:32Et oui, comme je le disais la semaine dernière,
10:33les enjeux écologiques prennent une place
10:35de plus en plus importante à VivaTech.
10:37Le salon lui-même s'engage.
10:39Savez-vous que 96% des matériaux utilisés pour les stands
10:42sont réutilisés ou recyclés
10:44dans une vraie démarche éco-responsable.
10:46VivaTech, c'est aussi une vitrine internationale.
10:48Et cette année, le Québec était à l'honneur
10:50dans le cadre d'une coopération renforcée avec la France
10:53autour de la transition énergétique.
10:56Là-bas, j'ai découvert plusieurs start-up québécoises
10:59et on commence avec Mickaël Pelletier,
11:01directeur de la croissance de Réjeunot,
11:03une entreprise qui valorise l'énergie contenue
11:05dans les eaux grises ou les eaux usées domestiques.
11:08Il nous explique comment.
11:09– Nous, nous arrivons à récupérer l'entièreté de la chaleur
11:12disponible dans les eaux usées d'un bâtiment,
11:14autant les eaux grises que les eaux noires,
11:15grâce à une technologie unique que nous avons brevetée
11:17à l'international, qui vient séparer le solide
11:19des liquides pour extirper l'entièreté
11:21de la chaleur disponible dans un bâtiment.
11:23– Quel est l'intérêt de séparer le solide du liquide?
11:25Dites-moi.
11:26– C'est vraiment au niveau de la maintenance,
11:27au niveau des coûts, au niveau des coûts d'installation.
11:30On n'a pas besoin de séparer les deux conduites
11:31aux grises et aux noires.
11:33Et aussi, après ça, au niveau de la maintenance,
11:34donc au niveau opérationnel,
11:36on réduit énormément les coûts par la suite.
11:38Notre séparateur est non mécanique,
11:40on n'a pas besoin d'être changé de filtre,
11:41donc pas de maintenance.
11:42C'est un effet scientifique qu'on reproduit à l'intérieur.
11:46– C'est une solution qui s'en laisse à qui?
11:48Aux particuliers, aux immeubles collectifs, aux entreprises?
11:52– Exactement.
11:53Tout ce qui est immeubles collectifs,
11:54les tours d'habitation,
11:54nous on appelle ça les bâtiments multiresidentiels au Québec.
11:57Donc tout ce qui est l'habitation multiresidentielle.
12:00On peut penser aussi aux usines de traitement.
12:02On pourrait penser à des industriels
12:04qui ont des procédés de séparation de solides et de liquides,
12:07ou qui utilisent beaucoup de filtres.
12:08Notre séparateur pourrait être mis en amont, par exemple,
12:10pour réduire justement les dépenses.
12:13Donc notre système de séparation est unique
12:15pour la gestion des eaux usées,
12:18mais après ça, on le couple à un système
12:20de récupération de chaleur des eaux usées
12:22pour faire de l'eau chaude domestique à nouveau.
12:24– Est-ce que l'approche en termes de transition énergétique
12:26est différente ici en Europe, en France,
12:28qu'au Canada, qu'au Québec?
12:30– Oui et non.
12:31L'énergie ne coûte pas cher chez nous.
12:32On n'a pas été habitués non plus
12:33de se restreindre sur notre consommation.
12:37Donc l'enjeu de la transition énergétique,
12:39elle est là quand même,
12:40mais nous sommes dans les premiers balbutiements.
12:42Ici, en France, en Europe,
12:43l'énergie coûte vraiment plus cher que chez nous
12:45et vous avez cette conscience-là
12:46qui est plus vertueuse que chez nous
12:48en Amérique du Nord pour le moment.
12:50Donc c'est tout à fait logique
12:52et viable pour nous de voir à exporter en Europe.
12:56– Alors je suis avec Jérémy Boucher de Vadimap.
12:58Alors qu'est-ce que c'est Vadimap?
12:59C'est une entreprise québécoise.
13:01– Oui, c'est une entreprise québécoise.
13:03Donc Vadimap, ce qu'on fait,
13:04c'est une entreprise propulsée
13:06par l'intelligence artificielle.
13:07Donc on aide à convertir les bâtiments industriels et tertiaires
13:12en identifiant les mesures d'efficacité énergétique
13:15et d'énergie renouvelable.
13:16Donc on accélère et on simplifie le travail des ingénieurs
13:19et des analystes à trouver les meilleures solutions
13:22et en accélérant la prise de décision au final
13:25en évaluant différents scénarios de décarbonation.
13:28– Des exemples de solutions qui peuvent être guidées par Vadimap?
13:31– Oui, en fait, ça peut être tout simplement
13:33de changer de tarif d'énergie parfois.
13:35On peut générer des économies comme ça.
13:37Ensuite, des panneaux solaires,
13:39l'évaluation du stockage d'énergie,
13:41l'intégration de bornes de véhicules électriques,
13:43une chaudière plus efficace.
13:45Donc on fait toutes ces simulations
13:46pour trouver ce qui est optimal.
13:49Et ensuite, on s'assure d'avoir une conversion
13:51avec des partenaires de terrain.
13:52– Vos clients, c'est qui?
13:54– On travaille avec des fournisseurs d'énergie
13:57comme Hydro-Québec, Énergir au Québec.
14:00Et c'est quelque chose qu'on veut recréer ici.
14:02On a un partenariat également avec le CEREMA en France
14:05pour les collectivités et les écoles, plus précisément.
14:08– Merci beaucoup, Jérémy.
14:09Et bon salon, VivaTech.
14:11– Merci beaucoup.
14:12– Merci, Thibault.
14:13Vous nous montrez que des ponts peuvent être jetés
14:15de part et d'autre de l'Atlantique
14:17pour coopérer sur la transition énergétique.
14:19Thibault, on vous retrouve dimanche prochain
14:21pour de nouvelles aventures écologiques.
14:22et positives, à très vite.
14:24Maintenant, nous avons l'honneur d'accueillir
14:26dans nos studios José Pereira,
14:28qui est directeur commercial et partenariat
14:30Europe du Sud, Belgique et Luxembourg
14:33de Building Minds.
14:35– Bonjour, Christophe.
14:36– Bonjour, bonjour José.
14:38Alors expliquez-nous ce qu'est Building Minds
14:41et qu'est-ce qui le rend unique
14:43dans le domaine de la durabilité, finalement.
14:45– Merci, Christophe.
14:46Effectivement, Building Minds, c'est une prop tech
14:48qui offre des solutions et des services
14:51basés sur le cloud.
14:52C'est une entreprise SaaS,
14:53donc une solution SaaS, Software as a Service,
14:57fondée par le groupe Schindler en 2018
14:59et dont le siège social est à Berlin
15:02et présent sur les principales capitales européennes.
15:06Aujourd'hui, Building Minds propose des solutions
15:07et des services à destination des propriétaires
15:10d'actifs immobiliers, des gestionnaires
15:12de fonds immobiliers, mais également des directeurs
15:14E&G dans le cadre de l'amélioration
15:17de la performance vers une trajectoire
15:18de neutralité carbone de leurs actifs immobiliers.
15:22– Alors, est-ce que vous pouvez nous détailler
15:23de façon plutôt simple, pour tous nos auditeurs,
15:26certains de vos services clés ?
15:28– Oui, effectivement.
15:29Alors, quelques-uns, comme ça, en vrac,
15:32c'est d'abord, effectivement,
15:33le reporting extra-financier.
15:35Aujourd'hui, les gestionnaires actifs immobiliers
15:38coulent sous les normes réglementaires
15:41et donc, on les aide, effectivement,
15:42sur ce reporting extra-financier,
15:44effectivement, le benchmarking,
15:45mais également la collecte et la gestion
15:47de la donnée énergétique de leurs actifs immobiliers,
15:50le comportement énergétique de ces actifs-là
15:52lorsqu'ils sont en exploitation,
15:54et enfin, effectivement, un outil d'aide
15:56à la prise de décision en termes d'investissement
15:58pour l'amélioration environnementale de leurs actifs.
16:00– Alors, Building Minds,
16:03aide-t-elle les entreprises à réduire
16:05leur empreinte carbone ?
16:06Et si oui, de quelle façon faites-vous ?
16:08– Alors, effectivement, on les aide,
16:11et on est même un acteur très actif dans ce cadre-là,
16:14puisque la récupération de leurs données énergétiques
16:17et de leur bilan carbone,
16:19effectivement, va créer automatiquement
16:20de la valeur, une amélioration
16:22dans l'exploitation même de leurs actifs.
16:25Alors, on le fait à travers différentes méthodes,
16:27c'est-à-dire qu'on va recueillir l'information,
16:30soit directement en se connectant au compteur électrique,
16:33soit également en lisant leurs factures énergétiques,
16:35soit en lien direct avec leurs fournisseurs d'énergie,
16:40voire même en extrapolant,
16:41et donc en remontant cette donnée-là,
16:43en leur donnant une photographie
16:45du comportement énergétique,
16:46mais surtout où est-ce qu'il faut agir
16:48pour améliorer cette performance énergétique.
16:51– Et quel type de données Building Minds
16:53utilise-t-elle pour favoriser la durabilité ?
16:55– Alors, nous, ce qu'on fait,
16:57c'est qu'on vient, effectivement,
16:58comme je vous l'ai expliqué,
16:59récupérer cette donnée,
17:00et derrière, la fournir
17:02pour que ces gestionnaires actifs
17:04puissent prendre des mesures concrètes.
17:06Je vous donne un exemple,
17:06par exemple, si celle-ci veut s'aligner
17:09à la trajectoire crème,
17:10la trajectoire crème, effectivement,
17:11qui sont ici des accords de Paris,
17:14on va pouvoir leur donner,
17:16effectivement, de façon réelle,
17:18le comportement énergétique,
17:20bilan carbone de leurs actifs immobiliers,
17:22et voir à quel moment
17:23ils peuvent rentrer en obsolescence environnementale,
17:25et donc pouvoir agir soit sur le portefeuille,
17:27soit directement sur l'actif immobilier.
17:29– Alors, votre société peut-elle aussi aider
17:33à la conformité réglementaire
17:34et à la production de rapports,
17:36ou ça sort de son spectre ?
17:38– Non, non, c'est carrément
17:39dans nos prérogatives et dans nos solutions.
17:42Effectivement, je vous ai dit
17:43qu'il y avait des normes,
17:45aujourd'hui, énormes,
17:47en termes de reporting extra-financier,
17:49si on parle, effectivement,
17:49la taxonomie européenne,
17:51mais également le Gresp,
17:52effectivement, le décret tertiaire,
17:53pour ce qui est de la France.
17:54Donc, Building Mind,
17:55à travers la récupération de cette donnée-là,
17:57fournit en capacité, effectivement,
18:00de produire et de soumettre
18:01ce reporting extra-financier
18:03directement depuis notre plateforme.
18:04– Alors, formidable,
18:07mais comment la plateforme Building Mind
18:10permet-elle de calculer la trajectoire CRREM
18:14et de se conformer aux accords de Paris ?
18:16Alors, je rappelle que le CRREM
18:19est un outil qui permet une projection
18:22des actifs immobiliers
18:23et sur une trajectoire qui, elle,
18:25est compatible avec les ambitions climatiques
18:27de l'Union européenne.
18:29Donc, comment ça marche ?
18:30– Absolument.
18:31Peut-être pour vos auditeurs,
18:32effectivement, c'est le CRREM,
18:33c'est le Carbon Risk Real Estate Monitor.
18:35Effectivement, ça a l'air très barbare.
18:36– Oui, c'est CRREM, pardon.
18:38Moi, je le donne lettre à lettre.
18:40– Il n'y a pas de souci.
18:42Alors, comment on fait, effectivement,
18:43notre directeur financier,
18:44notre directeur scientifique,
18:46qui est, je dirais, le directeur du pôle
18:49qui a mis en place des calculs CRREM
18:51pour les différents pays européens,
18:53que ce soit par usage ou par type d'actifs,
18:56effectivement, nous aide aujourd'hui
18:58à pouvoir mettre en place
18:59tous ces modes de calcul
19:00et à pouvoir les proposer à nos clients.
19:03Donc, on va venir regarder, effectivement,
19:05le comportement énergétique
19:07et le bilan carbone de chaque actif,
19:09pouvoir les mettre en parallèle
19:10ou en exergue par rapport à leur objectif
19:13de neutralité carbone
19:14ou bien de la trajectoire CRREM
19:15et regarder à partir de quel moment
19:17les courbes se croisent.
19:18C'est-à-dire, à partir du moment,
19:20l'actif immobilier
19:21ou le portefeuille ou le fonds
19:23sort de la trajectoire de neutralité carbone
19:25ou de la trajectoire CRREM
19:26et leur dire qu'il y a, effectivement,
19:28une solution,
19:29enfin, une décision à prendre
19:31en termes de financement
19:32et d'amélioration énergétique
19:34de leurs actifs.
19:35– Alors, on a l'impression
19:36que votre expansion
19:37reflète une stratégie
19:39ciblée vers les marchés immobiliers
19:41les plus dynamiques et réglementés,
19:42où les enjeux de décarbonation
19:44sont particulièrement cruciaux.
19:47C'est bien cela ?
19:48– Oui, effectivement.
19:48Nous, notre objectif,
19:49c'est d'aider les clients
19:50à répondre aux défis réglementaires
19:53énergétiques
19:54et notamment au reporting extra-financiers,
19:56là où il y a des obligations.
19:57Donc, effectivement,
19:58on les accompagne surtout de l'Europe
20:00mais également sur le continent nord-américain
20:02et aujourd'hui,
20:03on est en train d'ouvrir
20:03une autre antenne,
20:05enfin, un autre bureau
20:06dans un pays très en voie
20:08et très en expansion
20:09en termes de développement immobilier
20:11sur lequel, effectivement,
20:11on va accompagner nos clients
20:13sur place,
20:14donc aussi bien localement
20:15qu'à l'international.
20:16– Merci infiniment,
20:16cher José Pereira,
20:17directeur commercial
20:18et partenariat Europe du Sud,
20:20Belgique et Luxembourg
20:21du Building Mines.
20:22On se retrouve sur Sud Radio
20:24dimanche prochain à 12h30
20:26pour un nouvel épisode
20:27de La Planète Demain.
20:28En attendant,
20:29retrouvez tous mes podcasts
20:31sur la chaîne YouTube
20:32de Sud Radio
20:32et découvrez ma nouvelle plateforme TV
20:34laplanètedemain.plus
20:35À dimanche prochain !
20:38– Akhena,
20:38expert en carport
20:39et pergola solaire
20:40pour des économies
20:41et un avenir durable
20:42et picotis solaire
20:44pour que l'avenir s'éclaire
20:45avec des choix durables.
20:46Vous en présentez
20:47Sud Radio,
20:49La Planète Demain,
20:50Christophe Debiens.
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